L’Association nationale de la presse sportive (Anps) a célébré, samedi 16 décembre, au théâtre Daniel Sorano, les meilleurs sportifs 2018, lors de la 14e édition du gala organisée en grande pompe en présence du ministre des Sports Matar Ba et de nombreuses personnalités du monde sportif dont le parrain Abdoulaye Sèye « Moreau », ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, du Cnoss et de l’Afaba.
L’association nationale de la presse sportive du Sénégal (Anps) a honoré, ce samedi 15 décembre, les meilleurs sportifs et sportives qui se sont illustrés durant l’année 2018. C’était au cours de son traditionnel gala organisé en grande pompe au Théâtre national Daniel Sorano, en présence du ministre des Sports Matar Bâ, des représentants du monde sportif et du parrain, Abdoulaye Sèye «Moreau».
Le parrain Abdoulaye Séye Moreau rappelle les vertus fondatrices du Sport
A tout seigneur tout honneur, l’association dirigée par Abdoulaye Thiam a lancé les festivités avec l’hommage rendu à ce parrain qui symbolise aussi bien le passé et le présent du sport sénégalais. Comme on le verra, à travers la projection d’un film pour rappeler le long parcours et offrir en modèle ce militant du sport et particulièrement le basketball qu’il a amené à écrire ses plus belles pages. Le président Sèye n’a pas manqué de rappeler les vertus qui fondent le sport « il ne faut jamais céder. Il faut être humble, sérieux et ne jamais chercher à humilier l’adversaire… La victoire n’est jamais définitive. Tout est à reprendre. Je voudrais que le sport soit pratiqué dans un Sénégal de paix qui va toujours très haut et très fort», confie-t-il.
Venu présider le gala, le ministre des Sports a, pour sa part, félicité le parrain pour son exemple et l’Anps dans l’accompagnement du sport sénégalais. Avant de mettre en relief les résultats obtenus par les sportifs et les dirigeants comme Mamadou Diagne Ndiaye (Cnoss), Me Augustin Senghor ou encore Me Babacar Ndiaye du Basket. « Malgré certaines difficultés, nous avons été persévérants dans l’effort et 2018 est une année de consécration pour le sport sénégalais à l’image du JOJ de 2022», soulignera-t-il. Placé sous le signe de l’Excellence et de l’intégration, le gala fera ensuite place aux différents lauréats, en présence de délégations représentant les associations des journalistes du Mali et de la Gambie. Mais surtout dans une grande ambiance assurée à la fois par le comité des supporters d’Allez Casa et du 12e Gaindé.
Les Lionnes du Basket au firmament
Représentée par Fatou Ndiaye Dalva et entourées par les dirigeants du basketball, l’équipe nationale du Sénégal recevra, des mains de Matar Ba, le ministre des Sports, la distinction suprême du meilleur sportif de l’année consacrée par la presse sportive. C’était le dernier acte d’une cérémonie riche en couleurs et agrémentée par la prestation des artistes de la place notamment celles très remarquées du groupe Bedew bou bess, Mandiaye Seck, Pagaille Mbaye, mais aussi de Djeyna, Abiba, Leuz, ou encore la partition de l’imitateur et comédien « Ndiaye ». Auparavant, pour le titre de Ballon d’or sénégalais (Bos), la palme est revenue à Sadio Mané. Déjà quatre fois vainqueur, l’enfant de Bambali ( Sedhiou) a rajouté à son tableau de chasse un quatrième titre consécutif. Représenté par sa famille à la cérémonie, il a affiché, à travers un message visuel projeté, sa joie et adressé ses remerciements à l’Anps.
L’ex-meilleur buteur de la Ligue 1 et de Génération foot, Amadou Diagne Ndiaye a pris sa récompense de meilleur footballeur local. Dans la catégorie de la lutte, Eumeu Sène (Roi des arènes) est monté sur le podium pour savourer le trophée du meilleur lutteur avec frappe. Tout comme « Franc » Gomis qui a été primé dans la catégorie de meilleur lutteur sans frappe de l’année. L’Anps a par ailleurs réservé des prix spéciaux à des sportifs et d’autres personnalités. Il s’agit de Ndoumbé Fall (arbitre mondiale de Karaté), de l’Equipe nationale de sport boule, l’Equipe nationale du Sénégal de basket U18, Ababacar Sadikh Soumaré (taekwondo), Aminata Yacine Samb (Viet vod dao), Alseyni Ndiaye ( Beach soccer) Malick Daff ( football/ coach Jaaraf) ainsi que le trio arbitral composé de Malang Diédhiou, Djibril Camara et Malick Samb. Quand aux prix de l’Excellence, ils sont allés au ministre des Sports, Matar Ba, Me Augustin Senghor (Fsf) et la Mairie de Dakar.
A l’instar des précédentes éditions, la presse sportive n’a pas oublié de rendre hommage aux anciennes gloires et légendes du sport sénégalais à travers des trophées qui leur sont dédiés. Il s’agit d’Ousmane Pouye Faye (ancienne gloire du basketball), Alioune Sow (athlétisme), Louis Camara (ancien international de football), Khadidja Seck (ancienne gloire du judo). Les anciens journalistes n’ont pas également été en reste. A ce titre, Abdoulaye Dabo, ancien de la Rts et actuellement en Guinée, Mamadou Diouf, ancien secrétaire général et président de l’Anps ainsi que les familles des défunts Alé Ndaw et Mamadou Bakary Traoré, ancien président de l’Anps.
LES LIONS ONT L’OBJECTIF TOURNE VERS LE CARRE D’AS MONDIAL
Retour des quintuples champions d’Afrique de Beach soccer
Auréolés, ce vendredi 14 décembre, d’un cinquième sacre de champion d’Afrique conquis en Egypte face au Nigeria, l’équipe du Sénégal de beach soccer a effectué, samedi, son retour au bercail.
Arborant fièrement le trophée, les Lions du football de plage ont le sentiment du travail bien accompli. Mais l’objectif est résolument tourné vers la prochaine Coupe du monde 2019 avec l’ambition d’atteindre le carré d’As. « Nous avons vécu ce cinquième sacre comme les précédents. C’est vrai que la compétition n’a pas été facile. Mais on avait un objectif au départ. C’est défendre notre titre de champion d’Afrique. Nous avons réussi à l’atteindre. Mais il faut se focaliser sur l’autre objectif : accéder aux demi-finales de la prochaine Coupe du monde », a déclaré Alseyni Ndiaye, capitaine des Lions quelques heures après l’arrivée à Dakar.
« Nous allons nous atteler à cela. Puisqu’aucune équipe africaine n’y est parvenue. Le travail commence dès à présent », soutient-il. Dans cet élan, l’entraineur des Lions, Ngalla Sylla a également insisté sur la bonne préparation. « Maintenant, il faut juste essayer de faire une bonne préparation pour entrer dans le carré d’As mondial. On sera à notre 7e participation à la Coupe du monde. Le Sénégal s’arrête toujours en quarts de finale. On demande à l’Etat d’appuyer l’équipe. Nous avons terminé notre travail. Il reste aux autorités de faire le leur. Tout ce que je sais, c’est que le sport sénégalais se porte bien si on regarde le handball, les Lions U17 de football, l’équipe nationale A, le beach soccer. Il faut que les sportifs continuent de battre des records. Mais il faut que les moyens suivent», souligne-t-il tout en dédiant le trophée à Daouda Badji, défunt membre du comité exécutif de la Fsf.
REACTIONS
Me AUGUSTIN SENGHOR : «Etre la première équipe africaine à atteindre la finale de la Coupe du monde»
“ Un 5e titre sur 9 éditions montre la suprématie du Sénégal dans le beach soccer africain. Cette équipe a montré une telle force, une puissance collective et une marge de progression qu’elle donne des raisons d’espérer pour le futur. C’est ce qu’il faut retenir. Avec des moyens accrus, une meilleure préparation, je suis sûr que cette équipe peut nous valoir des satisfactions à la Coupe du monde. On y est souvent allé sans espoir. Mais cette fois, on doit mettre la bouchée double, parfaire la préparation pour les pousser à atteindre la demi-finale. Elle peut être la première équipe africaine à atteindre la finale de la Coupe du monde et pourquoi pas la gagner »
MATAR BA MINISTRE DES SPORTS : «Les Lions du beach soccer ont porté le drapeau et vendu dignement l’image du Sénégal»
« Le Chef de l’Etat, à travers son message adressé aux Lions du beach soccer, traduit sa joie, celle du peuple et celle de tous les sportifs. Nous sommes contents de les recevoir à leur retour. C’est le moment de remercier le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, l’ensemble des dirigeants. Le président Macky Sall se rend au Conseil consultatif. A son retour, nous ferons en sorte qu’il les reçoive. Les Lions du beach soccer ont porté le drapeau et vendu dignement l’image du Sénégal. Ce qui lui permettra de les récompenser comme toutes les autres disciplines ».
WASHINGTON SANCTIONNE LOURDEMENT ISRAËL
Sud-Soudan, Guerre civile : Washington sanctionne lourdement Israël
Washington a porté une sanction à l’encontre d’Israël, le beau-frère du Président et un homme d’affaires, dans le cadre de la guerre civile qui ravage le Soudan du Sud. Leurs biens aux Etats-Unis seront saisis.
Les Etats-Unis ont sanctionné trois personnes pour leur implication dans la guerre civile qui sévit au Soudan du Sud depuis 2013. Il s’agit d’un ancien général de l’armée israélienne, le beau-frère du Président et un homme d’affaires sud-soudanais. Outre la décision de saisir leurs biens aux Etats-Unis, il leur est formellement interdit d’effectuer des transactions financières avec ou depuis les Etats-Unis.
Si Israël Ziv, un général israélien à la retraite, est lourdement sanctionné pour avoir fourni des armes et des munitions au gouvernement et à l’opposition via une société-écran, censée réaliser des projets agricoles, Gregory Vasili, beau-frère du Président sud-soudanais, Salva Kiir, lui est accusé d’avoir suscité des violences claniques dans l’Etat dont il était gouverneur. Les faits à lui reprochés remontent à 2017. Quant à Obac William Olawo, un homme d’affaires, il est sanctionné pour son implication dans un trafic d’armes et de véhicules blindés au profit de l’armée du Soudan du Sud.
Le Soudan du Sud est frappé par une série de violences nées de divergences entre le pouvoir incarné par le Président Salva Kiir et l’opposition qui obéit aux ordres de Riek Machar. Les conflits ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés.
QUAND LE CHAT N'EST PAS LÀ, LA SOURIS DANSE...
Jean Ping harangue la rue en l’absence d'Ali Bongo
La carte de la rue pour espérer enfin porter le titre autoproclamé de « président élu des Gabonais » auquel il continue de s’accrocher? En l’absence du président Ali Bongo, en convalescence à Rabat au Maroc, Jean Ping tente la stratégie de la mobilisation populaire pour mettre la pression sur le régime. La manifestation « improvisée» qui a été dispersée ce samedi 5 décembre est-elle le nouveau levier de pression de l’opposant numéro un ?
En harangueur de foule, Jean Ping aura réussi à mobiliser mais aussi faire...marcher. Son message à la tribune de son meeting organisé, au quartier Charbonnages dans le 1er arrondissement de Libreville, a eu l'effet de stimuli de protestation.
« Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes. Je ne vous retiens donc plus. La voie est bien libre. Vous pouvez foncer, c'est le moment », a lancé Jean Ping devant une foule de plusieurs centaines de personnes.
Un discours offensif qui a déclenché une manifestation « improvisée » mais tisonnée par celui qui se considère toujours comme le « président élu des Gabonais ». En face, une cinquantaine de policiers anti émeutes ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser la centaine de manifestants dont certains ont brièvement été interpellés. A la tête de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), la manifestation que Jean Ping appelait de ses vœux, n'est pas une stratégie fortuite.
Une assignation à résidence mise à profit
Depuis le mois d'octobre 2018, le palais du bord de mer, tout comme le bureau du président sont vides. Le président Ali Bongo Ondimba est actuellement en convalescence au Maroc où il a été transféré après son hospitalisation à Riyad en Arabie Saoudite. C'est cet espace institutionnel laissé vacant que l'opposant a décidé d'occuper par la pression de la rue sur les autorités qui tiennent la barque en attendant le retour du chef de l'Etat gabonais. En ressortant la vieille rengaine.
« C'est le début d'une série d'actions d'envergure qui continuera à partir de lundi et amènera Jean Ping à la prise de pouvoir », a confié Clay Martial Obame, porte-parole de la CNR. Son assignation à résidence, Jean Ping l'a donc mis à profit pour nourrir sa stratégie de retour dans la sphère publique où son silence commençait à devenir assourdissant. La carte de la légitimité populaire, l'opposant l'avait déjà tenté, le 3 novembre 2018.
Dans un discours qu'il voulait rassembleur lu depuis sa résidence, l'ancien chef de la diplomatie gabonaise a voulu fédérer les partis d'opposition autour de sa personne. Une union sacrée destinée à servir son projet de contestation de la réélection d'Ali Bongo lors de la présidentielle d'août 2016. Il semble que l'appel à manifestation entre dans le cadre de ce projet de revendiquer le fauteuil présidentiel en l'absence d'Ali Bongo.
SOUVERAINETE ECONOMIQUE
Cacao : Abidjan et Accra décident d'instituer un prix plancher commun
La Côte d'Ivoire et le Ghana ont pris la décision cette semaine d'instituer un prix plancher du cacao à déterminer fin janvier 2019. C'était à l'occasion d'une réunion du Conseil du café-cacao ivoirien et le Ghana Cocoa Board, au cours de laquelle, les deux parties ont également décidé d'élaborer une norme commune pour la durabilité du cacao.
La Côte d'Ivoire et le Ghana, deux plus grands producteurs du cacao au monde, continuent de poursuivre leurs efforts pour tirer le maximum de ce secteur. Le Conseil du café-cacao (CCC, ndlr) de Côte d'Ivoire avec à sa tête, Koné Brahima Yves, et le Ghana Cocoa Board (Conseil ghanéen du cacao), dirigé par Joseph Boahen-Aidoo, étaient réunis cette semaine dans la capitale ivoirienne pour prendre des décisions importantes devant impacter positivement l'économie cacaoyère. D'après le communiqué final de la rencontre, les deux parties ont pris la décision d'instituer un prix planché du cacao, lequel sera déterminé à fin janvier 2019.
Selon les organisateurs, cette rencontre entre les entités de gestion de la production cacaoyère des deux pays voisins ouest-africains s'inscrit, dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de l'économie cacaoyère décidée le 26 mars 2018 à Abidjan par les chefs d'Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara et ghanéen, Nana Addo Akufo-Addo.
Décisions importantes
L'institution du prix planché n'a pas été la seule décision importante prise par les décideurs du secteur ivoirien et ghanéen du cacao. Les deux parties ont également décidé d'élaborer une norme commune pour la durabilité du cacao. Aussi a-t-on parlé de la modification du système de commercialisation de la Côte d'Ivoire pour le faire migrer vers celui du Ghana.
En ce qui concerne la production, Abidjan et Accra ont annoncé une intensification de la lutte contre la maladie du « swollen shoot » et les pires formes de travail des enfants. Les deux camps ont décidé d'accorder plus d'importance à la promotion de l'agroforesterie et de l'irrigation pour la production durable du cacao, de promouvoir les exploitations intensives en remplacement des exploitations extensives à l'origine de la destruction de forêt. Sur le plan de la consommation, les deux pays qui fournissent 60% de l'offre mondiale de la fève, se sont engagés à promouvoir la consommation sur le plan local mais aussi régional. Ils envisagent aussi d'élaborer des stratégies pertinentes pour la promotion des artisans chocolatiers et des PME-PMI locales. Toujours dans l'idée de promouvoir la consommation, il est prévu d'organiser un forum d'affaires biennal alternativement au
Ghana et en Côte d'Ivoire.
Les décisions prises par les acteurs de l'économie cacaoyères ivoiriens et ghanéens concernent également la gouvernance du secteur. Ainsi, le communiqué final annonce qu'une structure organisationnelle en charge de la gestion de l'Initiative Cacao Côte d'Ivoire - Ghana sera mise sur pied et que les autorités nationales des deux pays décideront de son fonctionnement.
BEL HOMMAGE À UN HOMME DE PAIX
Le film "Abbé Jacques Seck", un portrait d’un apôtre du dialogue islamo-chrétien
Dakar, 16 déc (APS) – Le film documentaire "Abbé Jacques, prêtre musulman et imam chrétien" du réalisateur béninois, Gilles Arsène Tchedji, projeté, samedi, au complexe Sembène du Magic Land, présente un modèle, un apôtre du dialogue islamo-chrétien.
Il raconte 52 minutes de la vie d’un homme d’église, trait-union entre les religions au Sénégal, présenté en quelque sorte comme un humaniste "simple", aimé par son entourage et au-delà.
Abbé Jacques Seck qui aime Nelson Mandela comme son papa est remarqué par son style de prêche mélangeant les versets du Saint Coran aux paroles de l’Evangile et son rapprochement avec les différentes confréries du Sénégal.
La gaieté de l’abbé Jacques qu’il partage lors de ses messes, son parcours scolaire et surtout son entrée au séminaire sont relatés dans ce film à travers des témoignages et des anecdotes du personnage principal.
On sait alors que sa maitrise du Coran est le fruit d’un apprentissage effectué en Tunisie. Mais le film à travers son récit fait découvrir l’homme qui a dans sa bibliothèque des photos de Serigne Fallou Mbacké et d’El Hadji Malick Sy, ses origines au village de Palmarin Galou où il est né sur la côte ouest du Sénégal, son ordination effectué le 27 décembre 1969, entre autres facettes du personnage.
Présenté comme "imam, prêtre et saltigué", Abbé Jacques Seck voulait devenir député selon la volonté de son père qui adorait l’ancien président sénégalais, Léopold Sédar Senghor et Blaise Diagne, le premier député noir africain élu à l’Assemblée nationale française.
L’Abbé qui est aujourd’hui à la retraite après 45 ans au service de l’Eglise, était dans sa jeunesse un bon lutteur. Il adore la lutte sans frappe, en témoigne sa visite effectuée dans la salle d’entrainement au côté de Yékini, l’ancien champion de lutte avec frappe.
Ce film dont la préparation a duré 14 ans, est pour la réalisation une manière de rendre hommage à un homme, mais surtout de "témoigner de son amour pour le Christ et pour l’humain".
C’est "un homme très ouvert", "visionnaire" et qui sait bien sentir les choses avant tout le monde, estime Monseigneur Benjamin Diagne, Archevêque de Dakar qui dit avoir connu l’Abbé Jacques Seck à l’époque où il était instituteur.
"Il est aussi audacieux et très curieux de se cultiver. Je l’ai connu étant petit séminariste, il était instituteur, je l’ai vu jeune vicaire dynamique, associant dans son enseignement ses connaissances théologiques avec l’adaptation au terroir", souligne l’Archevêque de Dakar.
Il ajoute : "je l’ai eu comme curé capable de mettre une ambiance de gaieté dans une équipe de travail, je l’ai connu studieux, et très ouvert au dialogue islamo-chrétien".
Le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz promet de soutenir la diffusion de ce film dans tout le Sénégal.
Gilles Arsène Tchedji par ailleurs écrivain et ancien journaliste au journal Le Quotidien où il a été responsable du desk culture pendant de nombreuses années, est aujourd’hui chargé de communication à la BCEAO.
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HENRI KONN BÉDIÉ CONFIRME SA RUPTURE AVEC ALASSANE OUATTARA
Vol de plus de 10 millions au dépôt de DDD de Thiaroye
La société de transport public «Dakar Dem Dikk» (DDD) a été victime d’un cambriolage, hier. Elle a reçu la visite de voleurs qui ont emporté la recette du weekend, estimée à plus de 10 millions de nos francs. C’est le dépôt de Thiaroye, dans la banlieue, qui a été la cible du vol. On ne connaît pas encore les circonstances exactes dans lesquelles le vol a été perpétré dans le parc de Dakar Dem Dikk de Thiaroye. Tout ce qu’on sait, c’est que le butin représente la recette de ce weekend, samedi 16 et dimanche 17 décembre 2018. D’après nos sources, le montant du cambriolage est estimé à plus de dix millions de francs. L’auteur de ce cambriolage mystérieux n’est pas encore arrêté. Seule l’enquête policière pourrait déterminer avec exactitude s’il a bénéficié ou non de complicité, dans ou à l’extérieur de l’entreprise de transport public dirigée par Me Moussa Diop. Pour l’heure, confient nos sources, la vidéo de surveillance montre un homme en uniforme cachant son visage. Donc tout porte à croire, à partir des images en possession de la société DDD, que l’auteur du vol serait cet homme de tenue.
L’Ofnac entame les auditions sur le scandale au Prodac
Les Sénégalais veulent être édifiés sur ce qu’on peut appeler le scandale financier du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). L’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) s’est saisi de l’affaire pour faire la lumière sur cette affaire de 29 milliards qui suscite une vive polémique entre les partisans du ministre de la Jeunesse d’alors, Mame Mbaye Niang et ceux du ministre, de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba. Les deux camps se renvoient la balle. La présidente de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté a annoncé, hier, sur les ondes de la Rfm, lors de sa visite au stand de sa structure à la Foire de Dakar qu’ils ont déjà commencé les auditions des mis en cause dans cette affaire. Pour rappel, on soupçonne des surfacturations impliquant l'entreprise israélienne Green 2000 et ainsi que le paiement de services non effectués par les coordonnateurs du Prodac, Mamina Daffé et son prédécesseur, Jean-Pierre Senghor.
And Gueusseum appelle à la résistance et…
Les travailleurs de la santé et de l’action sociale ne sont pas ébranlés par les ponctions opérées sur leurs salaires par le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Au contraire, selon le président de Asas/And Gueusseum, Mballo Dia Thiam. A l’en croire, malgré les menaces et les intimidations d’Abdoulaye Diouf Sarr (ADS), nouvel architecte de la division des travailleurs de la Santé et de l’action sociale (ADS), And Gueusseum va continuer à mener la lutte pour la justice et l’équité dans le traitement des agents. Du coup, indique Mballo Dia Thiam, le ministre prive aussi les enfants du personnel sanitaire de cadeaux de Noël en ponctionnant salaires et indemnités, y compris ceux du personnel communautaire dont le modique salaire se situe entre 3 000 et 30 000 francs. Par ses actes, affirme Mballo Dia Thiam, Abdoulaye Diouf Sarr tord le cou au Code du travail en mettant dans les fiches d’évaluation des agents contractuels du JICA et Cobra, qui lui ont tout donné au moins 2 ans durant sans paiement régulier de salaire, un critère portant : « grèves récurrentes». Il trouve que le ministre agit comme si le droit de grève n’est pas reconnu. Aussi And Gueusseum comptet- il attaquer devant les administrations et les juridictions du travail les actes posés par le ministre de la Santé et appelle les travailleurs à la résistance.
…Décrète 72h de grève et une marche mercredi
Restons avec les travailleurs de la santé qui ont joint l’acte à la parole. And Gueusseum, qui déroule à partir d’aujourd’hui son 17e plan d’action, a décrété une grève de 72h à partir de ce lundi avec respect des urgences et abandon du service minimum. En sus, ils poursuivent la restitution de tous les vaccins aux médecins chefs de District, restitution qui sera suivie de points de presse locaux. Mballo Dia Thiam annonce une marche nationale, mercredi 19 décembre à Dakar. Les travailleurs vont dénoncer pendant la procession le dilatoire du gouvernement et sa tentative de diabolisation des blouses blanches. Une autre marche nationale sera organisée le 24 décembre prochain à Tambacounda. Elle sera suivie d’un mouvement d’humeur de 72h à partir du 26 décembre avec respect des urgences et abandon du service minimum. Parallèlement, le président d’And Gueusseum va saisir les inspections régionales du travail et de la sécurité sociale, la Direction générale du Travail et de la sécurité sociale, ainsi que le Bureau International du Travail. En même temps, ils poursuivent la rétention des informations sanitaires et sociales et le boycott des activités de supervision, des réunions de coordination, etc.
Macky Sall à Paris
Le Président Macky Sall est arrivé, hier dans l’après-midi, à Paris où il préside aujourd’hui le Groupe Consultatif consacré au financement du deuxième Plan d’Actions Prioritaires (2019-2023) du Plan Sénégal Émergent (PSE). Le chef de l’Etat procèdera, demain dans la matinée, au lancement du Forum du Secteur privé dédié aux opportunités d’investissement de la deuxième phase du PSE. A la fin des travaux, il reprend les airs pour se rendre en Tunisie pour une visite officielle de deux jours. Cette visite au pays du président Beji Caid Essebsi s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Contribution des Pme touristiques
Le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a présidé samedi dernier l’ouverture de la journée consacrée au tourisme, à l’occasion de la 28e édition de la Foire internationale de Dakar. Le thème est : «Contribution des PME touristiques dans le développement durable au Sénégal ». Selon Mame Mbaye Niang, son département occupe une place prépondérante dans la stratégie de relance des Petites et moyennes entreprises (Pme), tout en contribuant à la préservation des ressources naturelles, culturelles et sociales. A l’en croire, cet enjeu de préservation des ressources patrimoniales permet de satisfaire, à la fois, les besoins des touristes et des régions d’accueil. Pour le ministre, l’enjeu durable dans leur secteur d’activité est de faire en sorte que le tourisme ne détruise pas les Pme, mais au contraire les préserve. Pour accompagner les entreprises dans cette dynamique, un cadre règlementaire, des outils et des programmes d’investissement, tels que le Crédit Hôtelier et Touristique et les incubateurs, ont été mis en place. D’après le ministre du Tourisme, 99,8% des entreprises répertoriées sont des Pme dont 81,8% d’entrepreneurs, 16,4% de très petites entreprises, 1,2% de petites entreprises, 0,42%, de moyennes entreprises. Les grandes entreprises ne constituant que 0,2% du tissu économique, poursuit-il.
Marche du collectif national des impactés du TER
Le collectif national des impactés du TER «Same Sunu Sutoura » annonce une marche le 30 décembre prochain. Le président du collectif, Macodou Fall, a été reçu à deux reprises par le Président Macky Sall qui lui avait promis le recasement de tous les impactés du projet. Depuis lors, il y a des lenteurs dans le paiement des chèques, l’émission de chèques sans provision, l’épuisement du délai de remise du deuxième chèque de libération sociale, la démolition anarchique des maisons occasionnant l’insécurité le long du tracé. Les impactés du TER promettent de marcher le 30 décembre s’ils n’obtiennent pas gain de cause. Ils menacent de bloquer les travaux du TER, en promettant d’être plus féroces que les gilets jaunes en France. Les impactés exigent en outre d’être payés le plus rapidement possible.
«Keur Massar Sunu Itté» soutient le Président Sall
Le président du mouvement Keur Massar «Sunu Itté», Abdourahmane Fadi Diallo, après analyse des candidatures à la magistrature suprême, a décidé d’apporter son soutien au Président Macky Sall dont l’offre politique en vue de mener le Sénégal vers l’émergence, dit-il, épouse la dynamique de développement, crédo dudit mouvement. A l’en croire, le chef de l’Etat est dans le temps de l’action, contrairement à l’opposition qui ne fait que parler. L’ingénieur et directeur de société en veut pour preuve les nombreuses réalisations du Président à travers le Sénégal. C’est dans cette logique que son mouvement s’est inscrit et a contribué à l’électrification d’un quartier de Keur Massar, en plus d’initier des projets de développement pour l’autonomisation des femmes de cette localité. Ainsi, après avoir financé la formation des femmes en pâtisserie et boulangerie, il a mis à leur disposition du matériel pour leur permettre d’avoir des sources de revenus et de lutter contre la pauvreté.
Valorisation de la culture maure
Le stade Alassane Djigo de Pikine a vibré samedi, jusque tard dans la soirée, aux sonorités mauresques, à l’occasion de la nuit culturelle organisée par l’association nationale pour la revalorisation de la culture maure, dirigée par Amadou Moctar Fall. Outre la musique, les différentes facettes de la culture maure ont été revisitées. Selon le président de l’association, l’initiative vise à rassembler les différentes composantes de la communauté estimée à 1,8 million au Sénégal. Une occasion également, selon Ameth Sy, trésorier de l’association, de revaloriser les valeurs perdues par la jeune génération. A cet effet, il estime que l’association doit relever le défi de l’apprentissage de la langue maure à leurs enfants. Une langue qui, dit- il, n’est plus parlée. Or, fait-il remarquer, celui qui ne parle pas sa langue perd son identité. Le président de l’association a, par ailleurs, lancé un appel au gouvernement pour la modernisation du secteur de la tannerie, principale activité des femmes maures. Ce qui permettra, dit-il, de rentabiliser ce secteur à travers l’exportation des peaux.
Riposte des pros-Braya contre Mayoro Faye
La tension est vive au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) dans le département de Saint-Louis. Rien ne va plus entre les partisans du coordonnateur Ameth Fall Baraya», et les proches du porte-parole adjoint du Pds, Mayoro Faye. Après les attaques de M. Faye, c’est au tour des membres du camp de Baraya d’apporter la réplique. A l’origine du quiproquo, l’audience que le Président Macky Sall a accordée à Ameth Fall Baraya, président de la Nouvelle force Economique du Sénégal (Nfes). Les partisans de Mayoro Faye avaient tenu une assemblée générale pour éjecter le coordonnateur départemental du Pds. Mais la réplique des partisans de Braya n’a pas tardé. Ils sont montés au créneau pour clouer au pilori Mayoro Faye et compagnie. Sidy Bouya Seck et Alioune Fall rejettent en bloc les accusations des proches de Mayoro Faye qui, à leurs yeux, ne représentent rien dans la fédération Pds de Saint- Louis. Ils précisent qu’Ameth Fall Baraya reste au Pds et bénéficie de la confiance des populations. A les en croire, Braya ne saurait trahir Me Abdoulaye Wade ; et ils réitèrent leur engagement à l’endroit du pape du Sopi. Selon Sidy Bouya Seck, leur leader Baraya a gagné la confiance du Président Macky Sall et de ses collègues opérateurs économiques.
RÉVOLUTION NUMÉRIQUE ET DROITS DE L’HOMME
Afrikajom Center, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et Article 19 organisent une table ronde sur "la révolution numérique et digitale et les droits de l’homme : défis, opportunités et enjeux pour les droits humains"
Afrikajom Center, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et Article 19, une ONG de défense de la liberté d’expression, vont organiser une "table ronde" sur "la révolution numérique et digitale et les droits de l’homme : défis, opportunités et enjeux pour les droits humains", lundi, à 9 heures, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS.
La rencontre se tiendra dans la salle de conférences du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (route du King Fahd Palace).
La "révolution numérique et digitale" a l’avantage d’accélérer "la transformation économique et sociale" des sociétés, constatent les organisateurs de la "table ronde". Mais ils font remarquer que cette révolution est en même temps "une opportunité pour certaines personnes malintentionnées" de s’adonner à des "usages déviants d’internet en matière de discours racistes et xénophobes, de diffamation, d’appels à la violence, de piratage informatique, des cyberattaques…"
De tels usages "justifient (…) la surveillance et l’encadrement de cet espace" numérique, affirment Article 19 et ses partenaires, ajoutant que "bien souvent, l’encadrement et la surveillance de cet espace servent de prétextes pour avoir une emprise réelle sur les droits de l’homme".
"C’est surtout vrai dans les régimes politiques répressifs, qui n’hésitent pas à recourir à un arsenal technique et légal hautement répressif, en complicité avec certaines entreprises pour mettre en branle leur machine judiciaire corrompue", contre "des personnes ou des groupes jugés +hostiles+ à leurs intérêts".
Sur la même lancée, "les gouvernements n’hésitent pas à couper internet pour empêcher la population, surtout les blogueurs, de relayer les violences policières dont elle est l’objet lors des grandes manifestations", signalent Afrikajom Center, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et Article 19.
Les experts invités à la "table ronde" se pencheront sur cette "problématique" qui, selon ces trois organisations, est d’actualité au Sénégal "où le désir de restriction de certaines libertés sur internet prend de plus en plus de l’ampleur".