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20 septembre 2025
KENYA: ÉCOUTEZ BATTRE LE CŒUR DE L’AFRIQUE
En matière de tourisme, le Kenya est une référence en Afrique. Et ce n’est pas un hasard s’il figure tout en haut de la liste des pays les plus visités du continent.
-LE RUKINGA WILDLIFE, UN SANCTUAIRE DE LA BIODIVERSITÉ-
Le Rukinga Wildlife Sanctuary est une destination unique en son genre. Établi dans une réserve de 500 000 hectares, le sanctuaire est un exemple de safari éco responsable au cœur du parc national de Tsavo au sud du Kenya. Le principe fondateur de ce lieu est de conjuguer le développement des communautés villageoises et la protection de la nature – faune et flore. Fondé par le Canadien Mike Korchinsky en 1997, l’endroit abrite non seulement des fermes bovines villageoises, mais aussi plus de 300 espèces d’oiseaux et une cinquantaine d’espèces de gros mammifères – buffles, zèbres gris, lycaons, quelques lions, etc. Ici, les efforts consentis pour fournir des revenus aux populations locales ont payé et la réserve peut aujourd’hui s’enorgueillir d’avoir créé 327 emplois dans les communautés environnantes grâce à deux usines qui fabriquent des produits du commerce équitable à empreinte carbone neutre.
-DIANI BEACH, UN PARADIS ENTRE TERRE ET MER-
Diani Beach… les eaux cristallines de l’Océan Indien et une plage de sable blanc où les amoureux de la nature et adeptes de sensations fortes trouveront leur bonheur. C’est ici que se pratique le seul saut en parachute d’Afrique de l’Est – une idée portée par un passionné, Gary Lincoln-Hope, Anglais à la quarantaine à peine entamée et ancien parachutiste militaire. Nul besoin d‘être chevronné pour faire le grand saut. L’aventure débute par un enregistrement express, avant qu’un instructeur expérimenté prenne le relai pour présenter les consignes de sécurité. On se dit alors qu’il est encore temps de renoncer, mais il est déjà l’heure d’embarquer, et le petit bimoteur décolle sans attendre. L’instructeur se lance et vous avec, pour une minute de chute libre riche en émotions, avec vue imprenable sur des paysages à couper le souffle. Puis le parachute se déploie et soudain tout s’apaise, le corps flotte au-dessus du lagon vert et bleu. Six minutes plus tard, on retrouve le sable blanc et le bruit imperceptible des vagues qui caressent le récif. Bienvenu à Diani Beach, la plus belle plage du Kenya.
-KILIFI, FIERTÉ CÔTIÈRE DU KENYA-
Autant Diani Beach un paradis entre ciel et mer, autant Kilifi est un authentique jardin d’Eden adossé à l’Océan indien. Une fine végétation parsemée de cocotiers complète l’image de carte postale qu’offrent la mer et le sable blanc immaculé qui la prolonge. Kilifi sait cacher ses trésors. La cité balnéaire est un endroit discret à seulement 56 kilomètres de Mombasa. Il suffit d’ouvrir les yeux et de prendre le temps d’aller à la rencontre des populations et des attractions qu’offre la ville pour saisir la richesse du lieu. Bofa Beach, principale plage de la cité, est un passage obligé pour les amateurs de surf séduits par la cadence de ses vagues. Kilifi invite également à la balade. Les amateurs de randonnée pourront y découvrir les ruines en pierre de Mnarani, la cité swahilie du 16e et être récompensés par une vue imprenable sur l’Océan. Pour les pieds marins, une petite embarcation à moteur et le tour est joué. Une journée à flâner autour de la baie, une pause à l’ombre des palétuviers de la mangrove luxuriante et une baignade possible toute l’année grâce aux conditions climatiques raviront les adeptes de farniente. Cette douce oisiveté ne saurait être complète sans la dégustation d’un plat de poisson fraichement pêché et accompagné de la traditionnelle galette de chapati.
-LE MADARAKA EXPRESS : PRÊT ? EMBARQUEZ-!
Le Madaraka Express lancé en mai 2017 sait allier le confort à l’observation de la beauté de la faune et de la flore kényanes. La voie ferrée a été construite légèrement en hauteur, laissant ainsi passagers le loisir d’admirer les décors naturels du pays. Ici, le parcours est tout tracé. Nairobi-Mombassa en six heures. Une voix-off, à la manière d’un habile guide touristique, renseigne sur les endroits que traverse la rame à toute allure, tandis que les passagers tentent d’apercevoir les troupeaux d‘éléphants ou de buffles qui s’invitent dans le paysage. Le charme et l’excitation d’assister à un spectacle unique et inattendu. Les mystères de la vie sauvage à l’extérieur, et à l’intérieur, le confort d’un train conçu et construit par la Chine qui offre toutes les commodités nécessaires aux voyageurs. Si le Madaraka Express offre une alternative précieuse à la route pour relier les deux principales villes du Kenya, il va encore plus loin puisque ce train promet à terme de relier le Kenya à l‘Éthiopie, à l’Ouganda, au Rwanda et au Soudan du Sud. Un périple hors du temps que l’on aimerait ne jamais achever !
CAN-2019: QUI POUR ORGANISER LA COMPÉTITION À 26 ?
Le Maroc ne sera pas candidat à l’organisation de la CAN-2019 après le retrait de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, a déclaré mercredi le ministre de la Jeunesse et des Sports Rachid Talbi El Alami.
“Le Maroc n’avait pas l’intention de présenter sa candidature pour accueillir la Coupe d’Afrique des nations 2019 et ne le fera pas”, a déclaré le ministre à l’AFP.
Le Maroc était parmi les prétendants les plus cités pour organiser la CAN-2019 après le retrait de la CAN 2019 au Cameroun en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et d’une situation fragile sur le plan sécuritaire.
Le pays hôte de la CAN, prévue du 15 juin au 13 juillet, sera connu le 9 janvier. Le président de la Confédération africaine (CAF), Ahmad Ahmad a indiqué lundi qu’après la clôture de l’appel aux candidatures le 14 décembre, “tout sera finalisé le 25 décembre pour faire sortir une + short list + de candidats avec leur évaluation et des notations claires”.
Hôte de la Coupe du monde des clubs en 2013 et 2014, le Maroc a également accueilli le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, qui se déroule tous les deux ans, en alternance avec la CAN. Chez eux, les Lions de l’Atlas avaient remporté le CHAN, réservé aux seuls joueurs évoluant dans les championnats du continent.
Le royaume avait dû abandonner la CAN-2015, finalement organisée en Guinée équatoriale, et n’a organisé qu’une seule fois la CAN, en 1988
ACCÈS UNIVERSEL À UNE ÉLECTRICITÉ DE QUALITÉ
600 millions de dollars de l'État et des bailleurs sont prévus pour le programme
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, la signature lundi dernier du Second compact du Millenium Challenge corporation (MCC), un programme qui va selon lui permettre de "poursuivre’’ les "efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à une électricité de qualité et à moindre coût’’.
S’exprimant lors du conseil des ministres, il a "réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au Président, au Gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat’’.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, ‘’le Président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût’’.
Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars.
Il vise à "renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest", souligne l’ambassade américaine à Dakar.
Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes. Il consiste en trois projets : le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC, le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le Projet pour un environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.
Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC).
Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.
ACCÈS UNIVERSEL À UNE ÉLECTRICITÉ DE QUALITÉ
600 millions de dollars de l'État et des bailleurs sont prévus pour le programme
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, la signature lundi dernier du Second compact du Millenium Challenge corporation (MCC), un programme qui va selon lui permettre de "poursuivre’’ les "efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à une électricité de qualité et à moindre coût’’.
S’exprimant lors du conseil des ministres, il a "réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au Président, au Gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat’’.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, ‘’le Président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût’’.
Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars.
Il vise à "renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest", souligne l’ambassade américaine à Dakar.
Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes. Il consiste en trois projets : le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC, le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le Projet pour un environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.
Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC).
Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.
CORRUPTION AU SEIN DE LA GENDARMERIE
"Elle n'est ni organisée, ni généralisée" Haut Commandement
Le général Cheikh Sène, Haut Commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire, a démenti mercredi l’existence d’une quelconque "corruption organisée et généralisée" au sein de la gendarmerie nationale, reconnaissant tout au moins des "fautes graves dans certaines brigades".
"Je voudrais souligner avec force que la corruption n’est ni organisée, ni généralisée au sein de la gendarmerie nationale", a-t-il déclaré, réagissant ainsi à la publication d’une note de service du général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie territoriale.
Cette note datée du 28 novembre dernier, fait état de l’existence de trois caisses, hebdomadaire, journalière et spéciale, ouvertes sans aucun fondement légal et décelées au sein de trois brigades des légions de gendarmerie sud, centre-ouest et centre.
"C’est vrai qu’il a été décelé au sein de trois brigades de gendarmerie sur 120 que compte l’institution, des indices graves indiquant l’existence de pratiques illicites", a concédé le général Cheikh Sène s’entretenant avec des journalistes à la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
Ces actes "constituent des fautes graves, inacceptables qui seront circonstanciées et sévèrement sanctionnées", a-t-il averti.
La gendarmerie nationale, a martelé le général Sène, est "l’une des administrations publiques qui sanctionne le plus ces formes de déviance et qui les sanctionne très sévèrement".
Selon lui, le Haut Commandement "conduit régulièrement des missions d’inspection et de contrôle au niveau national pour déceler toutes ces formes de fautes graves contraires à l’éthique, qui sont de nature à ternir l’image et le renom de l’institution, pour sanctionner leurs auteurs".
Pour prévenir de tels comportements, a-t-il expliqué, "des mesures importantes et hardies ont été prises par le commandement avec la création de pelotons de surveillance routière, qui sont mis à la disposition de l’inspecteur interne de la gendarmerie".
Il a annoncé que des mesures avaient été prises pour "une meilleure optimisation du temps de présence de nos gendarmes sur les axes routiers et la mise en place d’un projet de dématérialisation du processus de collecte des amendes forfaitaires (...)’’.
Le Sénégal envisage de se doter d’un système national de gestion de la transition de crédit carbone d’un pays à un autre, a annoncé mercredi à Katowice (Pologne), le directeur de la planification et des études de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), Ousmane Fall Sarr.
"Le Sénégal veut avoir son propre système national pour pouvoir gérer, administrer, suivre les transitions, d’un pays à un autre. C’est ce que nous appelons le cadre de crédit normalisé qu’on est en train d’expérimenter dans le cadre de l’électricité rurale", a-t-il expliqué.
M. Sarr co-animait un panel sur les énergies et l’efficacité énergétique, lors de la journée dédiée au Sénégal à la COP 24, l’édition 2018 de la Conférence des Nations unies sur le climat.
Il a souligné la nécessité de mettre en place un "cadre normalisé pour pouvoir gérer tout ce qui est génération de crédit carbone et transaction carbone", rappelant que les mécanismes de développement propre (MDP) ont été mis en place "de manière globale dans le cadre du protocole de Kyoto" sur la lutte contre le changement climatique.
"Aujourd’hui, nous allons vers la fin de ce protocole en fin 2020 et l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris met en place un nouveau mécanisme d’atténuation et de développement durable avec l’opérationnalisation de l’article 6 de cet Accord", a précisé Ousmane Fall Sarr.
Il s’agit selon lui de trouver un moyen de faire la transition des MDP, ce qui passe nécessairement par la mise en place d’un "instrument au niveau national".
"Les Etats ont la possibilité de coopérer en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de faire des transactions d’unités d’atténuation. Nous essayons de faire transiter notre mécanisme de développement propre dans ce mécanisme d’atténuation pour la génération et la transaction de crédits carbone au niveau national", a expliqué l’expert, selon qui c’est localement que le processus va se faire.
Il évoque ainsi la préparation du projet, la mise en œuvre, la vérification et la certification du crédit carbone.
"Nous voulons des vérificateurs au niveau local avec l’appui des vérificateurs de niveau mondial pour former des cabinets locaux qui pourront se positionner comme vérificateurs au niveau national. C’est cela que nous voulons faire", a insisté Ousmane Fall Sarr.
"En termes de renforcement de capacités de valeur ajoutée, cela va nous permettre de mieux maitriser ces nouveaux mécanismes de marché et de tirer profit des opportunités de financement offertes dans le cadre de la finance carbone et climatique". a-t-il indiqué.
MACKY POUR UNE CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE ABOUTIE
Le chef de l'Etat demande au gouvernement d’accorder une attention particulière à l’accélération du déploiement rapide des actions commerciales des huiliers en direction des agriculteurs - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 12 décembre 2018.
"Le Président Macky Sall a réuni le Conseil des ministres, mercredi 12 décembre 2018 à 10 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a remercié et félicité les populations de la région de Matam, du département de Linguère et l’ensemble des éleveurs du Sénégal, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation exceptionnelle à l’occasion de la célébration, le samedi 08 décembre 2018, à Ranérou, de la 5ème édition de la Journée nationale de l’Elevage.
Le président de la République a réitéré son engagement pour la modernisation globale du sous - secteur de l’Elevage, considéré comme prioritaire dans le PSE.
Abordant la Campagne de commercialisation agricole, le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement l’impératif d’assurer, au niveau central et à l’échelle territoriale, le suivi permanent du déroulement adéquat de la campagne de commercialisation agricole ouverte depuis le 1er décembre 2018.
A cet égard, le président de la République a demandé au gouvernement de veiller au fonctionnement optimal des points de collecte, de mettre en place un dispositif approprié de financement et de paiement des opérateurs et producteurs et d’accorder une attention particulière à l’accélération - sous l’encadrement de l’Etat - du déploiement rapide des actions commerciales des huiliers en direction des agriculteurs et autres opérateurs de la campagne.
Le chef de l’Etat s’est, par ailleurs, félicité de la signature, le 10 décembre 2018, à Washington, du Second compact du Millénium Challenge corporation (MCC) avec les autorités américaines, et a réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au président, au gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat.
Le président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût.
Evoquant la session budgétaire, le président de la République a adressé ses félicitations au gouvernement et aux députés pour le vote de la loi de finances pour l’année 2019, de la loi de règlement de l’année 2017 et de la loi portant approbation du Programme Triennal d’investissements (PTIP) 2019-2021.
Dans ce cadre, le chef de l’Etat a magnifié la finalisation du Plan d’actions prioritaires, phase II du PSE - avec l’assistance et l’implication de toutes les parties, Etat, secteur privé, société civile - qui sera présenté, sous sa présidence effective, lors du 7ème Groupe consultatif pour le Sénégal, les 17 et 18 octobre à Paris.
En outre, le président de la République a remercié nos différents partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal, sans relâche, à travers leurs stratégies pays conclus avec le gouvernement, dans la mise en œuvre optimale des phases 1 et 2 du PSE.
Dans cet élan, le chef de l’Etat a exhorté le gouvernement à renforcer la place stratégique et le rôle majeur du secteur privé national et international dans le financement et l’exécution des programmes et projets publics durant la période 2019-2023.
Enfin, le président de la République demande au gouvernement de préparer après le Groupe consultatif l’adoption d’un projet de loi de programme sur le financement du PSE.
Evoquant le développement culturel du Sénégal, le chef de l’Etat est revenu sur l’inauguration, le jeudi 06 décembre 2018, du Musée des Civilisations noires, infrastructure moderne. Il a renouvelé ses remerciements à la République populaire de Chine pour ce don exceptionnel fait au Sénégal et au pays amis qui ont contribué par le prêt d’œuvre à la réussite de l’exposition inaugurale.
Le président de la République a, en outre, demandé au gouvernement et à l’Administration du Musée de mobiliser toutes les compétences et ressources nécessaires à la gestion exemplaire de cet édifice.
Le chef de l’Etat a, également, recommandé au gouvernement de finaliser les études techniques et financières requises, en vue de procéder au lancement prioritaire des travaux du Mémorial de Gorée et du Palais international des Arts, sis au Cap manuel.
Appréciant, par ailleurs, la brillante qualification de l’équipe nationale de Handball à la Coupe du Monde féminine prévue au Japon en 2019, le Chef de l’Etat adresse ses encouragements aux Lionnes, à leur encadrement technique et administratif.
Le président de la République a terminé sa communication par le suivi de la coopération et des partenariats et son agenda diplomatique.
Le Ministre de l’Intérieur, assurant l’intérim de Monsieur le Premier Ministre, a fait une communication sur la coordination des activités gouvernementales.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne de commercialisation arachidière.
Le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait le point des préparatifs de l’inauguration de l’Autoroute Ila Touba prévue le 20 décembre 2018.
Le Ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance a présenté le programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Président de la République a promulgué la loi portant approbation du Programme triennal d’investissements publics (PTIP) 2019-2021 ainsi que la loi de Finances pour l’année 2019.
Le Conseil a, également, adopté :
- Le projet de décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité national d’appui aux partenariats publics privés ;
- Le projet de décret fixant les droits de dépôt et de délivrance des actes en matière civile et commerciale et d’apposition de la formule exécutoire sur les ordonnances de contrainte en matière sociale ;
- Le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret n°2007-816 du 18 juin 2007modifiant l’article 74 du décret n° 66-579 du 13 juillet 1966 modifié par le décret n°92-1744 du 22 décembre 1992 relatif aux frais de justice en matière criminelle, correctionnelle et de simple police ;
- Le projet de décret fixant le mode de répartition des sommes versées au titre des droits de délivrance des actes en matière civile, commerciale, criminelle, de simple police, des sommes retenues sur paiements effectués dans le cadre de la saisie des rémunérations et d’apposition de la formule exécutoire sur les ordonnances de contrainte en matière sociale."
FIN DU CAUCHEMAR, GADIO DE RETOUR À DAKAR
Alhamdoulilah, par la grâce de Dieu, je suis arrivé tard hier nuit chez nous, en terre africaine du Sénégal. Que Dieu soit loué (All praises are due to Allah)! Rendons grâce à son illustre prophète Mohamed (PSL), à mon homonyme Cheikh Ahmet Tidiane (RTA)
Arrêté et maintenu aux Etats-Unis depuis plusieurs mois pour une affaire supposée de corruption impliquant de hauts dirigeants africains en lien avec un homme d’affaire Chinois, Cheikh Tidiane Gadio, le chef de file du mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna, par ailleurs président de l'institut panafricain de stratégies (IPS), est finalement relâché de toute poursuite. Rentré au Sénégal, il prend la parole pour rendre grâce à Dieu et aux saints, et remercier les parents et amis qui l'ont soutenu dans cette épreuve. Voici son message in extenso :
Alhamdoulilah, par la grâce de Dieu, je suis arrivé tard hier nuit chez nous, en terre africaine du Sénégal. Que Dieu soit loué (All praises are due to Allah)! Rendons grâce à son illustre prophète Mohamed (PSL), à mon homonyme Cheikh Ahmet Tidiane (RTA) dont je me suis recueilli hier, pendant mon escale, sur le Mausolée entouré de ses petits enfants. Rendons grâce à Cheikh Omar Foutiyou (le Guide de ma famille et le Pionnier par excellence) et à tous les illustres Saints du Sénégal (Bamba, Mawdo, Limamou, Boucounta, Ibrahima Niass, Monseigneur Thiandoum...). Je rends grâce à mes regrettés parents dont la forte présence ininterrompue à mes côtés a toujours été un solide ancrage et une source de foi inébranlable. Je suis redevable à mon épouse, à mes enfants, à mes frères et sœurs, à tous mes parents et proches pour leur mobilisation exceptionnelle, leur confiance inébranlable et leur optimisme sans faille sur l’issue heureuse de ce malheureux incident et de ce regrettable malentendu. Je remercie le grand peuple du Sénégal et tous nos compatriotes africains qui m’ont couvert de prières et d’affection pendant toute la durée de cette rude épreuve! J’exprime ma sincère gratitude aux autorités étatiques de mon pays et de certains pays d’Afrique pour leur soutien constant et leur présence à mes côtés. Je remercie à titre personnel mes amis, camarades, collègues et « sopé », pour tout ce qu’ils ont fait sans relâche pour qu’advienne au plus vite ce jour de réunification avec ma seule patrie (l’Afrique) et mon seul pays de citoyenneté (le Sénégal) ! Que Dieu vous en donne acte et vous couvre de ses bienfaits et de ses récompenses terrestres et dans l’au delà. Amine!
PS: Je m’organiserai pour passer vous saluer à partir de demain au siège du Parti, dans les locaux de l’IPS et partout où il sera nécessaire de se rendre pour vous manifester mon affection et ma sincère gratitude ! Croire en Dieu est bien, faire confiance en Dieu c’est mieux ! Telle est ma boussole!
Amitiés fidèles!
Cheikh Tidiane GADIO
PAR AMADOU TIDIANE WONE
GILETS JAUNES, COLÈRES NOIRES
A l'heure où le peuple de France parle d'injustice, je crois donc qu'il serait temps d'exprimer notre colère noire - Nous avons mille et une raison de dire, à notre tour : stop à l'injustice !
Un mouvement de protestation contre la pression fiscale et les inégalités sociales, lancé en France depuis quelques semaines par ceux qui se rassemblent et se distinguent par le port d'un gilet jaune, est chargé de signaux multiples et variés. Signaux de ruptures profondes entre le peuple laborieux de France et une certaine nomenklatura politique, économique et sociale. Signaux émetteurs de l'avènement inéluctable d'un ordre nouveau. En effet ce mouvement, s'il n'est contenu avec intelligence et...générosité par les autorités françaises, sème les graines, à n'y prendre garde, d'une véritable révolution à plus ou moins long terme.
A suivre les propos des nombreux « porte-parole » des gilets jaunes, un mouvement informel à ce jour, on se rend compte que la revendication essentielle est existentielle. Structurelle. Elle tourne autour de l'exigence d'une nouvelle Justice sociale ainsi que de l'impérieuse nécessité d'une solidarité agissante entre les plus nantis et les plus démunis. Ce qui suppose la négociation et la signature d'un nouveau contrat social. Le peuple en jaune dit, tout simplement : « il n'est plus possible que les plus riches le deviennent de plus en plus et que la majorité vivote. Il serait juste et temps que ceux qui gagnent plus qu'il n'en faut pour assouvir leurs besoins, leurs loisirs et même leurs lubies, partagent une partie de leurs surplus pour améliorer le sort de tous. Au lieu de rivaliser d'ingéniosité pour planquer leurs revenus dans des paradis fiscaux. » Comprise comme cela, la fièvre... jaune n'est pas saisonnière ! Elle remet en cause le modèle capitaliste, s'attaque à ses fondements et à son principe directeur : l'esprit de compétition et la course effrénée vers de plus en plus de richesse. Aujourd'hui, le peuple en jaune exige sa répartition équitable entre tous ceux qui la créent. Le peuple de France a souvent changé le cours de son Histoire en se dressant face à l'Injustice. Faisons-lui confiance.
Mais que nous révèle cette crise, vue d'Afrique ?
Car cette problématique de l'injustice sociale entre groupes d'individus, transposée à l'échelle des Nations, des pays et même des races, nous interpelle surtout en tant qu'Africains... noirs. L'Histoire de la fin du dernier millénaire a été terrible pour notre Continent. Notre race a fait l'objet des pires sévices. Elle aura, pourtant contribué, par sa sueur et par son sang, à bâtir la prospérité de pays qui ferment leurs frontières à nos enfants et passent le temps à nous jeter en pâture à leurs opinions publiques. Cela est terriblement injuste. Si nos ancêtres ont été défaits au plan militaire, allons-nous continuer à payer le prix des violences qui leur ont été faites pour l'éternité ? Injustice de plus en plus intolérable au moment où, mondialisation oblige, nous suivons en temps réel tout ce qui se dit et se trame contre nous. Il suffit de savoir lire entre les lignes ou d'entendre les non-dits...
A l'heure où le peuple de France parle d'injustice, je crois donc qu'il serait temps d'exprimer notre colère...noire (!) A l'unisson... Parce que nous avons mille et une raison de dire, à notre tour : stop à l'injustice ! Face à un ordre du monde qui semble conçu pour confiner l'Afrique dans un rôle de réservoir de matière premières mais aussi, et de plus en plus, en zone de captage de ressources humaines pour faire tourner la machine productive de pays riches vieillissants, nous devons mettre en œuvre une solidarité horizontale entre opprimés. D'une part. Et de l'autre veiller à ce que des « solutions » au péril jaune ne soient mises en œuvre à notre détriment. Comme depuis si longtemps...
Malheureusement nos élites dirigeantes actuelles, à l'échelle continentale et à de rares exceptions près, sont confinées dans des visions étriquées du développement. Ils sont engagés dans des « plans » avec comme un mirage l'Émergence en guise de carotte. Ils suivent les stratèges des Institutions internationales dans leurs errements et utilisent des modèles dont le bonheur de l'humain n'est pas la préoccupation première. Et cela peut donner la fièvre jaune....contagieuse, par définition. Surtout lorsqu'elle rencontre une colère noire.
Au demeurant, une autre lecture du phénomène des gilets jaunes, plus incisive et désabusée, au regard de toute notre histoire avec l'Occident depuis 4 siècles, serait une énième tentative d’impulser le sens de l'Histoire, dans un sens convenu. Une séquence cherchant à protéger, encore une fois, les tenants de l'ordre actuel du monde. Le système capitaliste chercherait-il à se régénérer, à moindre frais, en manipulant la colère légitime des masses laborieuses pour réformer, à son avantage, son système de prédation des ressources planétaires ? Certains le pensent. On en a tellement bavé.
En effet, et au vu du rôle des réseaux sociaux, notamment lors des « révolutions » du printemps arabe dont on a vu ce qu'il est advenu, certaines interrogations sont légitimes : ces événements étaient-ils un test grandeur nature, de nouveaux outils de manipulation de masse ? Qui agit sur les plateformes de mobilisation et de diffusion des mots d'ordre à l'abri des regards ? Qui module les fréquences de la colère populaire et l'évacue, au besoin, vers des bassins de rétention ? Bonnes questions à examiner pour anticiper sur les nouvelles stratégies de lutte de libération des peuples opprimés.
Tout cela pour dire que les temps nouveaux imposent plusieurs niveaux de lecture des événements qui se déroulent sous forte pression médiatique. On nous fait regarder souvent là où les choses ne se passent pas. Par contre les outils de résistance existent. Il faut notamment, investir tous les canaux de communication pour déborder les voies officielles de maîtrise et de détournement de la volonté populaire. Celle qui va dans le sens des intérêts de la majorité.
En tout état de cause, les révolutions ont toujours été le moteur de l'Histoire. Elles changent un ordre ancien qui n'a plus d'imagination pour faire rêver et espérer. Lorsque le désespoir rencontre la colère survient une étincelle dont rejaillit une nouvelle espérance pour laquelle mourir devient une conquête d'Éternité. Nos livres d'Histoire chantent encore tous ces héros... L'avenir appartient à ceux qui n'ont plus peur. L'injustice n'a pas de raison d'être. Elle doit être combattue.
VIDEO
LE DIAGNOSTIC D'AISSATA
EXCLUSIF SENEPLUS - La député et maire de Podor, candidate à la candidature de la présidentielle, prône une gestion responsable, pondérée et concertée sur la question du FCFA
Boubacar Badji et Sadikh Sall |
Publication 12/12/2018
La candidature d’une femme a beau être particulière c’est quand même une candidature. C’est le point de vue d’Aissata Tall qui soutient une candidature soutenue par les hommes et par les femmes. ‘’Il ne faut pas que l’on se trompe. Si la société doit avancer, elle le fera avec les hommes et avec les femmes. Elle ne peut pas avancer en étant unijambiste,’’ a t-elle déclaré.
Aissata Sall veut être cette femme qui apportera les changements nécessaires pour le développement du pays.
Mais si elle pense dur comme fer qu’un pays ne peut pas se développer en maniant une langue étrangère comme prinicipal outil de travail, elle émet des réserves sur la question de la monnaie.’’ Nous devons avoir un regard appuyé sur la question du franc CFA. Il n’est pas question de renverser la table et de mener des révolutions’’, conclut-elle.