Présidant l’ouverture de l’atelier de sensibilisation des acteurs de la société civile et des médias sur la situation carcérale, organisé par la Direction de l’administration pénitentiaire, le garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall a annoncé qu’il y aura d’ici à la fin de l’année 2018, 1000 nouvelles places dans les prisons de Sébikotane et de Koutal.
L’atelier de sensibilisation des acteurs de la société civile et des médias sur la situation carcérale, organisé hier, mardi 11 décembre 2018 par la Direction de l’administration pénitentiaire, a été une occasion pour le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall d’annoncer qu’il y aura moins de surpeuplement carcéral avec 1000 nouvelles places dans les prisons. Sur les 1500 places prévues à Sébikhotane, 500 sont disponibles, le même nombre l’est pour la prison de Koutal à Kaolack.
Pour 1600 agents de l’administration pénitentiaire, il y a 10 622 détenus. Si l’on considère que le Sénégal a 15 millions d’habitants, ce n’est pas beaucoup, mais dans certains pays scandinaves où il y a un mécanisme de réinsertion sociale, il y a zéro prison. Parmi cette population carcérale, souligne le garde des Sceaux, 6 275 sont condamnés, 4 387 sont en situation de détention provisoire, soit 41 %. «Il y a 20 ans, c’était l’inverse. Nous avons enregistré 219 mineurs et notre ambition est de faire en sorte que les mineurs ne soient plus dans les prisons et qu’ils soient pris en charge dans les centres de réinsertion. Il y a 10 375 hommes sur 306 femmes. Les Sénégalais sont au nombre de 9600 à la date du 3 décembre 2018 et les étrangers font moins de 10 % de la population totale». La presse, selon le ministre de la Justice, relate les cas de longue détention avec beaucoup d’émotion. «On a fait état d’un jeune en détention depuis 4 ans, des Thiantacounes en prison depuis 6 ans, c’est une réalité, mais il faut relativiser. Il y a des dossiers en matière criminelle qui prennent du temps. Les détenus qui ont fait trois ans et plus dans les prisons sont 289 soit 2,71 %», minimise t-il. Quant à la torture, poursuit le ministre de la Justice, les «les rares cas allégués et dont la preuve doit être apportée concernent les commissariats de Police et les brigades de Gendarmerie. Les cas de torture prouvés sont sanctionnés». L’indemnité journalière d’entretien du détenu de 635 Fcfa en 2012 a été portée à 1023 Fcfa en 2018, et sera à 1100 Fcfa par détenu et par jour en 2019. Les principaux problèmes dans les prisons sénégalaises, concède le Pr Ismaila Madior Fall, concernent d’abord le surpeuplement carcéral principalement à la Maison d’arrêt et de Correction (Mac) de Rebeuss.
De 800 places, elle est passée à plus de 2000. Par ailleurs, l’infrastructure n’est pas renouvelée. «Une bonne politique pénale doit aboutir à la baisse de la population carcérale, mais les nombre de places à l’intérieur est en train d’être augmenté». Le garde des Sceaux a aussi relevé le processus de «sévérisation» de la répression (vol de bétail, trafic de drogue, délits sexuels ) qui a largement contribué à la hausse de la population carcérale. «Si on avait une politique de «décriminisation», 90 % de ces 41% ne resteraient pas aussi longtemps en prison».
L’oisiveté, la mère des vices, est souvent évoquée par les détenus. Le ministre de la Justice propose des formations qui permettront aux prisonniers de décrocher des diplômes et d’être mieux préparés à la réinsertion sociale. «Nous devons moderniser les prisons, humaniser la vie carcérale. Celui qui est en détention ne doit être privé que d’une seule chose, sa liberté d’aller et de venir. Nous devons briser ce signe indien qui dit que si vous construisez une prison, vous irez en prison». Conscient du fait que la science pénitentiaire évolue sans cesse, le Directeur de l’administration pénitentiaire, le Colonel Jean Bertrand Bocandé, initiateur de cet atelier (une première dans ce secteur) a soutenu que le corps qu’il dirige «s’est résolument engagé dans la création d’un environnement propice au développement d’une communication interne et externe (…) La prison est un milieu fermé, mais en brique de verre».
«ON A UNE SORTE DE DUMPING SUR LA PUBLICITE AU SENEGAL»
Le conseil national de Régulation de l’audiovisuel (Cnra) a procédé, hier, à l’installation de ses huit nouveaux membres représentant différentes couches sociales. ainsi, le président de la structure Babacar Diagne a annoncé que le Cnra va mettre le paquet sur la formation des jeunes reporters en vue de la présidentielle de 2019. Il s’est également prononcé sur la manière dont les tarifs publicitaires sont fixés par les médias.
Les huit nouveaux membres du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) ont été installés hier dans leurs fonctions. Il s’agit du sociologue Djiby Diakhaté, du journaliste Ibrahima Sané représentant le troisième âge, de Pape Faye du milieu des Arts, d’Alioune Badara Bèye au nom des hommes de Lettres, de Khadim Diop représentant de la jeunesse, de Lucky Patrick Mendy qui représente les professionnels de la communication, de Ndèye Marième Diedhiou pour les associations féminines et de Mame Balla Guèye pour le compte des mouvements des Droits de l’homme.
De l’avis de Babacar Diagne, c’est une équipe composée de gens qui connaissent le monde de l’audiovisuel et de la société sénégalaise. «Ils ont du pain sur la planche car un gros travail les attend», a indiqué le président du CNRA. Même s’il existe de grands groupes de presse dans le pays, souligne l’ancien directeur général de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), les membres du CNRA sont tenus d’aller à la base, signer des conventions et faire comme cela se passe dans d’autres pays, publier les contrats publicitaires. «Ici, on ne sait pas sur quelle base les tarifs publicitaires sont faits. Nous avons une sorte de dumping dans ce secteur», indique-t-il. Sur un autre registre, Babacar Diagne estime qu’il n’existe pas d’institut de sondage au Sénégal. C’est pourquoi il est impossible de faire un sondage crédible.
Pourtant, soutient M. Diagne, c’est sur la base de sondages que les parts de marché sont distribuées. «Ils sont faits sous l’égide du régulateur et sont acceptés par tout le monde», affirme l’ancien Dg de la Rts. Le Cnra, de l’avis de son président, devra maintenant s’attaquer à une de ses priorités consistant à avoir des élections apaisées pour les journalistes. D’où la une tournée nationale effectuée par le Cnra pour armer les jeunes reporters. «Notre métier est important, mais il est en danger car nous sommes facilement manipulables», relève Babacar Diagne. Pour l’ancien ambassadeur du Sénégal en Gambie, le reporter doit être bien armé avant d’aller couvrir une élection. Cela lui permettra de savoir où aller pour avoir des résultats et lui évitera de commettre des erreurs.
Au sortir de la présidentielle de février 2019, le CNRA va s’intéresser à d’autres questions relatives aux radios communautaires, aux câblodistributeurs ainsi qu’aux conventions et aux cahiers de charges qui nécessitent des discussions avec les responsables de groupe de presse. Sur les dérives souvent notées dans l’espace audiovisuel, Babacar Diagne pense qu’il faut toujours dialoguer, mais pas de manière éternelle. Avec le développement du secteur, indique-t-il, le Sénégal doit avoir un espace audiovisuel majeur comme cela existe ailleurs et éviter le chaos. «Il faut aussi former ceux qui diffusent les contenus télévisuels», lance-t-il.
Les faux permis de conduire foisonnent dans la région de Fatick. La preuve, rien que pour ces deux dernières années, ce sont plus de 200 faux permis de conduire qui y ont été saisis par les services compétents. C’est ce qu’a révélé hier le chef du Bureau régional des transports routiers de Fatick, lors de la cérémonie marquant le démarrage officiel du processus de remplacement des permis de conduire. Cette opération qui, selon Valdiodio Ndiaye, devrait à terme permettre de mettre hors d’état de fonctionnement tous les faux permis circulant dans notre pays, entre dans le cadre du processus de sécurisation de tous les titres de transport de l’Etat du Sénégal.
Venu procéder au lancement de ladite opération dans la région de Fatick, le chef de l’exécutif régional a indiqué que cette dématérialisation des titres de transport cadre parfaitement avec l’Axe 3 du Plan Sénégal émergent (Pse), relatif à la gouvernance et à la sécurité. «Dans le cas de la gouvernance, il y a un aspect fondamental pour arriver à l’émergence de notre pays et qui se trouve être l’allégement des procédures administratives. Il faut que dans notre pays on arrive, lorsqu’un citoyen veut obtenir un document administratif, qu’il puisse en disposer dans les délais les plus courts possibles, mais également que ce document soit suffisamment sécurisé pour pouvoir servir au niveau de tous les secteurs de la vie socio-économique de notre pays», a fait savoir Souleymane Ciss. Selon qui ce remplacement participe à la fois au renforcement des mesures de sécurité et à l’assainissement du secteur des transports routiers.
A noter que Fatick est la 4e région après Dakar, Thiès et Diourbel où le processus de remplacement des permis de conduire a été lancé
La tension qui a prévalu lors du dépôt des candidatures lundi, devant le Conseil constitutionnel, n’a pas baissé. Malick Gakou qui avait déchiré la liste de la journée et disputait la première place à Mimi Touré entend ester en justice, après la bagarre avec les gendarmes. Contacté, il a déclaré : «J’ai été agressé par la gendarmerie politique de Macky ce matin (hier). C’est à 6h qu’on nous a remis des jetons suivant un ordre préétabli, avec Macky Sall en tête, hélas. Les gendarmes m’ont refusé l’accès au Conseil. J’ai un œil cassé, une gorge engluée et des courbatures multiples. Un certificat médical a été établi et une plainte en vue.»
Plus tard dans un communiqué, le candidat de la Grande coalition de l’espoir/Suxxali senegaal, après avoir «remercié» le Peuple pour son «appui constant», informe avoir «rempli toutes les conditions requises pour le triomphe d’une candidature de l’espoir au soir du 24 février 2019». Et le leader du Grand parti d’ajouter : «En outre, c’est grâce à vous que j’ai remis 1% du fichier électoral national, c’est-à-dire 66 mille parrains, dans mon dossier de candidature.»
NOUS DEVONS GAGNER DAKAR
Macky est dans l’après 24 février - Tel un président assuré de sa réélection, il a annoncé ce mardi que sa priorité en 2021-2022 sera l’emploi - Mais le candidat de BBY a surtout une autre ambition : conquérir enfin la capitale
Macky Sall est dans l’après 24 février. Tel un Président assuré de sa réélection, il a annoncé hier que sa priorité en 2021-2022 sera l’emploi. Mais le candidat de Benno bokk yaakaar qui présentait son livre hier a aussi lancé un défi à ses hommes : «Nous devons gagner Dakar.»
Merci d’accueillir le Président ! Tout le monde se lève. Coïncidence ou pas avec la présentation de son dernier livre, pour ses 57 ans, Macky Sall a été accompagné par des «Joyeux anniversaire !» jusqu’au présidium. Instant de sourire contrastant avec son «niangal» qu’il considère comme un «masque». Puis, instant de tristesse avec la minute de silence observée en la mémoire de Sidy Lamine Niass. Et plus tard dans les interventions des journalistes, il revient sur ce «niangal» qui lui colle au visage et qui a fait l’objet d’un chapitre dans Le Sénégal au cœur. «Ce n’est pas le cas dans mes relations humaines. Parfois, il faut un peu de niangal aussi parce qu’il y en a qui ne comprennent que ce registre», explique-t-il, provoquant un rire collectif. Macky Sall s’est donc livré à un exercice de critique de son ouvrage. Et le modérateur, Madiambal Diagne, estime qu’il est temps que, dans un pays de «grande démocratie» comme le Sénégal, les politiques, les candidats à la Présidentielle, partagent, comme l’a fait le chef de l’Etat, leur vécu. Comme ça se passe ailleurs, citant Obama, Hilary Clinton, Macron, Fillon, etc. Parce que, pour lui, «ce livre est un témoignage pour la postérité».
A droite de l’auteur, il y avait aussi les Professeurs Ousmane Sène et Ousmane Khouma. Un exercice difficile pour un universitaire de commenter une production d’un homme politique et candidat. Mais parce que ce livre «n’est ni une propagande ni un bilan», le directeur du Warc est «à l’aise» pour relever les «valeurs d’éthique, de retenue, de honte» dans une écriture «sobre et dépouillée». Pr Pape Massène Sène, quant à lui, note une «profusion de valeurs exposées comme la dignité, le courage, l’humilité». «Macky Sall a pris le risque de rappeler son passé», estime-t-il. Cette stratification de la société qui lui tient à cœur, mais un épisode douloureux qu’il n’a pas pardonné à son prédécesseur, Abdoulaye Wade. «Il faut raconter l’histoire pour ne pas la perdre. Je parle de moi et de ma famille. Enfin, il faut bien que je vous dise qui je suis parce qu’on a dit de moi ce que je ne suis pas. Si j’ai parlé de la stratification de la société, c’est pour vous dire la vraie histoire. Je préfère mourir que de perdre la face. C’est donc à titre informatif que je l’ai fait», a-t-il indiqué.
«Nous allons continuer à gagner. Nous devons gagner Dakar»
Le Sénégal au cœur est alors traduit dans un portrait illuminé par les écrans de la salle. Macky Sall a la main droite au cœur. Et tout est bien pensé, puisque différents profils ont été choisis pour les films projetés. Des images qui collent aux morceaux choisis. Un vieux qui étale les deux pages dans un village pour traduire le monde rural et ses aléas. Un étudiant sur le banc d’un campus social pour la jeunesse et l’éducation. Puis un père de famille, son épouse et sa fille. On est dans la Com’ ! Parce qu’aussi, c’est dans un contexte où il entend solliciter du Peuple un second mandat. Le candidat à la Présidentielle de 24 février ne prétend pas que tout est rose. «Nous devons engager des réformes et la priorité des priorités c’est l’emploi. En 2021-2022, notre économie sera forte et nous attendons une croissance de 9%. Je ne suis pas un révolutionnaire, mais un réformiste. Ce n’est pas la longue marche de Mao, mais nous avons fait plusieurs villages des hameaux. Nous avons gagné les élections législatives de 2012, les Locales de 2014, le Référendum, les Législatives de 2017, même si c’est faible. Pourquoi arrêter cette série de victoires ? Nous allons continuer à gagner encore. Et il faut gagner Dakar, sortir Dakar de la saleté», a-t-il dit à ses militants et alliés.
«La loi sur la répartition des ressources votée en mi-janvier»
Le chef de l’Etat a aussi glissé une réponse indirecte au Forum civil qui réclame les projets de texte sur la gestion du pétrole et du gaz, mais il ne digère toujours pas les accusations et insinuations de ses adversaires qui s’en donnent à cœur joie. Ousmane Sonko et Thierno Alassane Sall en parlent très souvent. «Certains racontent n’importe quoi. On ne comprend rien de ce qui se dit», a-t-il déploré. Avant d’annoncer que la loi sur la répartition des ressources sera votée en «mi-janvier». Les face-à-face entre Macky Sall et les journalistes sénégalais sont rares. Il lui est reproché d’accorder très souvent des entretiens à la presse étrangère. «Il faut qu’on arrête ces considérations. Internet est là et il n’y a pas de limites. Tout ce qui se dit ailleurs est vite repris. Et puis, récemment j’ai parlé dans L’Observateur et c’est un entretien fait à l’étranger», répond-il. Et pourquoi a-t-il choisi un éditeur français, Cherche midi, alors qu’il a mis en place un Fonds d’édition. «C’est juste pour notre rayonnement international. Le Sénégal d’abord. Peut-être la prochaine, on prendra un éditeur sénégalais», assure-t-il.
La question du balisage et du dragage de la brèche à Saint-Louis, longtemps agitée par les pêcheurs de Guet-Ndar, sera bientôt un vieux souvenir. Le gouvernement a mis sur la table 5 milliards pour la réalisation des travaux. Le projet, qui sera étalé sur une période de cinq mois, a été présenté aux populations.
Ce sera bientôt un mauvais souvenir. La brèche, qui attise la colère des pêcheurs de Saint-Louis depuis plusieurs années, sera bientôt protégée à travers un balisage et le dragage. Ce sont les conclusions issues du Comité régional de développement (Crd), organisé dans la vieille ville. Les ministres de la Pêche Oumar Guèye et de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mansour Faye, par ailleurs maire de Saint-Louis, ont tenu avant à solder leurs comptes avec le régime qui l’avait creusé pour régler le problème des inondations. «Cette brèche avait été ouverte en 2003 pour régler des problèmes d’inondation, mais au plan technique les ingénieurs et techniciens avaient demandé aux gouvernement de l’époque de ne pas le faire, car il y aurait des conséquences catastrophiques. Cela n’a pas tardé dans la mesure où, de trois à quatre mètres en 2003, cette brèche est passée à sept ou dix mètres et a occasionné plusieurs dizaines de morts. 378, selon le décompte des services compétents», explique M. Guèye avant de passer à l’essentiel.
L’essentiel est de trouver les moyens de régler l’avancée de la brèche. «Depuis quelques années, le gouvernement, sur instruction du Président Macky Sall, s’est évertué à trouver des solutions. Ces dernières sont maintenant circonscrites et passent par trois phases, à savoir une phase d’urgence, une à court, une à moyen terme et une à long terme. La phase d’urgence consiste à réaliser le dragage et le balisage de la brèche.» A l’issue de ces travaux, la brèche aura une profondeur de 5 m, une largeur de 200 m et un balisage lumineux. «Cela servira de lieu de passage aux pirogues qui pourront l’emprunter de manière sûre et éviter les accidents récurrents», fait savoir M. Guèye, tout en précisant que c’est un projet qui va démarrer au plus tard à la fin du mois de janvier.
Le financement de ce projet, qui a été présenté aux populations de Guet-Ndar par les techniciens de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), aura été bouclé et l’entreprise en charge des travaux connue, si l’on en croit à Guèye. Lequel annonce que «dans cinq mois, cette brèche sera sûre pour les pêcheurs à qui je demande de prendre leur mal en patience, car il faut du temps pour réaliser ces travaux qui seront faits selon les normes internationales. Le sondage durera 15 jours et l’acheminement de la drague 45 jours», se projette-t-il. En attendant la fin de ces travaux qui vont coûter à l’Etat 5 milliards de francs Cfa, le ministre de la Pêche a invité les pêcheurs à la prudence pour éviter d’autres accidents. Il les a invités à écouter régulièrement les bulletins de la météo et à éviter de partir en mer quand le temps est mauvais. «D’ailleurs, ces mesures de prudence doivent être observées même après le dragage de la brèche», sensibilise le ministre de la Pêche.
La décision du gouvernement de procéder au balisage et dragage de la brèche, réclamée plusieurs fois par les associations et syndicats de pêcheurs, avait été annoncée par le maire de Saint-Louis la semaine dernière, au lendemain d’un tragique accident qui avait provoqué la mort de trois personnes.
L’AFRIQUE RECLAME UNE JUSTICE CLIMATIQUE POUR LES PAYS MOINS POLLUEURS
L’Afrique réclame une justice climatique pour permettre aux pays émettant le moins de gaz à effet de serre d’avoir une contribution à la hauteur de leur niveau de pollution, a déclaré mardi le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassiere. «Nous allons aux négociations comme si on était dans un business. La question du climat n’est pas un plan d’affaires où on gagne ou perd. C’est une solidarité par rapport à la problématique», a dit M. Bassiere à l’envoyée spéciale de l’Aps à Katowice (Pologne). C’est ce qui est fondamental, a-t-il souligné, estimant que la vision de Paris était que chaque pays participe à travers une Contribution nationale déterminée (Cdn). «Il fallait réviser ces Cdn et les arrimer au plan d’investissement de nos Etats», a-t-il rappelé.
Selon lui, la question de fond est de voir comment permettre aux Etats africains d’amorcer un tournant décisif dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris. «Lorsque nous allons à des négociations, il faut avoir de la patience et pouvoir orienter les débats vers l’intérêt de chaque pays. Nous pensons qu’au-delà de l’aspect technique, il faut adjoindre l’aspect politique de nos hommes d’Etat», a déclaré le ministre burkinabè.
Pour les négociations, la voix de l’Afrique est portée par la Conférence des ministres en charge de l’environnement (Amcen), en vue d’adopter une position commune et de l’affiner. «Nous [disons] à nos partenaires qu’il faut de temps à temps perdre à gauche et gagner à droite pour pouvoir arriver à un consensus pour cet Accord», a-t-il conclu.
PÉRENNISATION DU LIBÉRALISME
Sidy Lamine NIASSE était un combattant infatigable, un monument de la presse qui a toujours contribué à l’enracinement de la religion islamique ainsi qu’au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit - COMMUNIQUÉ DU RAPEL
SenePlus publie ci-dessous le communiqué du RAPEL relatif à l'actualité socio-politique nationale "daté du 10 décembre 2018 et signé Diaraf SOW, porte-parole, chargé de la communication"
La conférence des leaders de la coalition RAPEL (Rassemblement pour la Pérennisation du Libéralisme) s’est réunie ce Lundi 10 Décembre 2018, chez le Ministre Papa Samba Mboup, sis aux Almadies afin de discuter sur la vie de la coalition ainsi que sur l’actualité nationale et internationale.
Entamant sa communication, la conférence des leaders du RAPEL adresse ses condoléances les plus attristées à la Oumma islamique ainsi qu’à la nation toute entière suite au rappel à Dieu de Sidy Lamine NIASSE, un combattant infatigable de la bonne cause, un monument de la presse qui a toujours contribué à l’enracinement de la religion islamique ainsi qu’au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit.
La conférence des leaders du RAPEL prie pour le repos de son âme. Poursuivant sa communication, la conférence des leaders du RAPEL félicite le Président Macky Sall et l’ensemble du Gouvernement pour l’élection historique du Sénégal à la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies le 3 Décembre 2018 qui la reconnaissance de la communauté internationale de l’attachement du Sénégal au respect de la démocratie et à la protection des droits de l’homme.
Dans le même registre, la conférence des leaders du RAPEL félicite le Gouvernement pour la signature du second Compact du Millenium Challenge Corporation pour le Sénégal d’un montant de 600 millions de dollars qui consentira à la réduction de la pauvreté et propulser la croissance économique à travers des investissements qui feront de l’électricité pour tous une réalité pour les ménages et pour les entreprises.
La conférence des leaders du RAPEL réitère au Président Macky Sall sa confiance renouvelée à son action pour la paix, l’unité nationale, le renforcement de la démocratie, la promotion et la protection des droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales ainsi que la satisfaction permanente des besoins des populations à travers les projets phares du Plan Sénégal Emergent.
Par ailleurs, la Conférence des leaders du RAPEL réitère son engagement sans faille à travailler derrière le candidat Macky Sall, qui n’est préoccupé que par l’intérêt supérieur de la nation et la réponse adéquate face aux exigences des populations ; à cet effet, la conférence s’engage à œuvrer de toute sa force pour sa réélection au premier tour avec une majorité écrasante lors de l’échéance présidentielle à venir.
Pour terminer la conférence des leaders a été réformée de la manière suivante :
- Vice-Coordonnateur : Fabouly Gaye, Génération Kolda Rék (GKR) - Porte-parole, chargé de la communication : Diaraf SOW, Alliance Démocratique pour une Afrique Emergente/Joowléene (ADAE/J)
- Chargé des relations avec les partis et mouvements : Samba Diaw, Convergence Libérale (CL/Sen Yaakaar)
- Chargé des relations avec les religieux et les mouvements syndicaux : Matar Ndiaye, Synergie Alternative pour une Majorité Parlementaire Exemplaire (SAMPE)
- Chargé de la mobilisation et du secteur informel : Serigne Mbacké Sow, Fédération des Groupements et Artisans de la Banlieue, FEGEAB
Ainsi la conférence des leaders de la coalition RAPEL informe de la mise en place du mouvement des femmes, des jeunes et des cadres qui seront installés dans les prochains jours, pour stimuler une nouvelle dynamique politique.
Pour terminer, la conférence des leaders de la coalition RAPEL tiendra une conférence de presse ce Vendredi 14 Décembre 2018 au Café de Rome.
LES PHARMACIENS RESTENT VIGILANTS PAR RAPPORT A L’EXECUTION DE LA SENTENCE
Verdict du tribunal sur l’affaire des faux médicaments à Touba
05 et 07 ans de prison ferme pour les inculpés c’est verdict du Tribunal dans l’affaire dite de «Touba Bélel», concernant le trafic de faux médicaments. Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Syndicat des pharmaciens du privé restent quand-même vigilants par rapport à l’exécution de la sentence dans les délais prévus par la loi. Les responsables l’ont fait savoir hier, mardi 11 décembre, au cours d’un point de presse à Dakar.
Le Conseil de l’Ordre des pharmaciens ainsi que le Syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal ont qualifié de «bonne décision» le verdict rendu par le Tribunal de grande instance de Diourbel sur la saisine de faux médicaments à Touba Bélel d’une valeur de 1 milliard 335 millions de F Cfa. Dans son verdict prononcé le 04 décembre dernier, le Tribunal a condamné Bara Sylla, l’un des présumés destinataire, à 07 ans de prison ferme ainsi que le convoyeur, Amadou Woury Diallo, à 5 ans. En plus de ces peines, les fautifs devront payer une amande de 200 millions à titre de réparation.
Pour les pharmaciens qui ont tenu un point de presse, hier mardi, une telle décision de la justice constitue un signal fort pour les trafiquants. Toutefois, au regard du verdict, l’Ordre des pharmaciens et le Syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal qui s’étaient constitués partie civile dans cette affaire de «Touba Bélel» soutiennent: «nous restons quand-même vigilants par rapport à son exécution dans les délais prévus par la loi».
Les professionnels du médicament n’ont pas aussi manqué d’exiger de l’Etat, la fermeture définitive et sans délai de tous les dépôts illégaux de Touba, la fermeture des points de vente illicite de médicaments sur toute l’étendue du territoire national mais aussi la ratification, sans délai, de la Convention Médicrime qui oblige les Etats signataires à ériger en infraction pénale la fabrication et le trafic de médicaments contrefaits. «Aucune considération envers quelque lobby ou groupe de pression que ce soit ne doit retenir l’attention des institutions de la République et des autorités qui doivent protection aux populations sénégalaises», a souligné le docteur Amath Niang de l’Ordre des pharmaciens.
Et de rappeler au président de la République son engagement lors du forum sur le financement de la santé. Macky Sall avait déclaré: «il ne sera désormais plus toléré que des médicaments frauduleux soient vendus dans ce pays. C’est une fraude mortifère qui tue des milliers d’individus et nous ne pouvons plus rester sans réagir.» Le point de presse a aussi servi de cadre à l’Ordre des pharmaciens ainsi qu’au Syndicat des pharmaciens du privé pour féliciter la Gendarmerie nationale qui a opéré la saisie et les juges qui ont dit le droit dans toute sa rigueur et sans complaisance. Toutefois, ils ont déploré le fait que «l’enquête préliminaire ne s’était pas fait dans les règles». «Il y a eu des insuffisances, il n’y a pas eu de perquisitions chez Bara Sylla pour démasquer les commanditaires. Mais, malgré tout, on se félicite du verdict», a déclaré docteur Niang.
MENACE D’HYPOTHEQUE !
Scrutin de 2019 - retrait et disponibilité de la carte d’identité Cedeao associée à la carte d’électeur
Moctar DIENG, FATOU NDIAYE, Adama NDIAYE, Yves TENDENG, Pape Moctar NDIAYE et Moussa DRAME |
Publication 12/12/2018
Les contentieux autour du processus électoral sénégalais qui font florès encore, à quelques encablures du scrutin de février prochain, risquent de corrompre à coup sûr la sincérité du vote devant départager Macky Sall et ses protagonistes. Et parmi ces facteurs de friction entre l’opposition et le pouvoir, la non-disponibilité de la carte d’électeur pour des centaines de milliers de citoyens (presque 460. 000 cartes encore en souffrance dans les centres de distribution, selon le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye) semble jeter une sorte d’hypothèque sur une échéance électorale où les acteurs ne lésinent pas sur les coups.
Le scrutin présidentiel du 24 février 2019 est véritablement parti pour être celui de toutes les menaces, eu égard aux divergences majeures de la classe politique sénégalaise autour du processus électoral. En témoigne le rude bras de fer que l’opposition et le pouvoir en place se sont livrés autour de la fiabilité du fichier électoral, de la mise à disposition de ce fichier, de la question du constituant relatif à la carte d’identité biométrique Cedeao, du parrainage, de la Commission électorale nationale autonome (Cena), de la mise en place d’une structure autonome et/ou indépendante pour organiser le scrutin présidentiel. En somme, du recours à « Monsieur Elections » pour garantir la fiabilité, la sincérité et la transparence d’un scrutin qui suscite moult suspicions chez les adversaires de Macky Sall. A juste titre d’ailleurs, même si le pouvoir en place met en avant de manière systématique la loi électorale pour réfréner les récriminations de l’opposition. Ce climat lourd qui prévaut autour du processus électoral, ayant fini par frigorifier toutes les tentatives et autres invites de la société civile pour un dialogue franc entre pouvoir et opposition autour du processus électoral, est également vicié par la problématique de la carte d’identité biométrique Cedeao associée à la carte d’électeur. Une carte d’identité dont le lancement officiel s’est effectué sous la présidence de Macky Sall, le 14 Octobre 2016, mais que l’opposition avait tout simplement bonnement boycotté, quoique la question ait fait partie intrinsèque des travaux de la refonte du fichier électoral.
De fil en aiguille, la disponibilité de la carte d’identité biométrique d’électeur pour les citoyens devant exprimer leurs suffrages au scrutin du 29 février prochain et départager Macky Sall et ses challengers, s’est invitée au centre des crispations de l’opposition contre le pouvoir en place. Et pour cause, les difficultés pour ne pas dire l’incapacité des citoyens de disposer de leurs cartes d’électeur, des mois et des mois après l’institution de la carte biométrique, forçant les autorités à prolonger à plusieurs reprises la date de validité des anciennes cartes d’identité, est perçue par l’opposition comme une stratégie de rétention volontaire de la part du pouvoir en place. Aux dernières législatives, selon d’ailleurs l’opposition, 2 millions 700 mille électeurs n’ont pas pu voter, pour diverses raisons dont la non-disponibilité de leur carte d’électeur. Pour être plus précise, l’opposition signalera que 45% des inscrits n’ont pas reçu leur carte d’identité. Le pouvoir de Macky Sall est alors accusé par son opposition de procéder à une distribution ciblée, surtout de faire de la rétention dans « les zones où l’opposition est forte». Suffisant alors pour que Me Wade, l’ancien président et patron du premier parti d’opposition, se permette même de lancer un appel à cette même opposition en lui suggérant de diligenter un coup de force pour récupérer les cartes d’électeur en souffrance au niveau des structures d’inscription. Une opération dite «Fokarti sou nouy cartes » par le parti d’Idrissa Seck et consistant «à assiéger les préfectures et sous-préfectures pour exiger de force les cartes d’électeurs».
Quoiqu’on en arrivât pas là, force est de reconnaître plus de deux années après l’institution de la carte d’identité biométrique Cedeao, la distribution et le retrait de cette carte associée à la carte d’électeur restent encore un défi, autant pour l’administration, le pouvoir en place que l’opposition. Les milliers de cartes encore en souffrance dans les préfectures et commissions administratives témoignent, si besoin en est, de la fébrilité des acteurs politiques sénégalais à mobiliser les citoyens autour de la récupération de leurs cartes d’électeur. Si elles sont réellement disponibles. A moins de trois mois de la présidentielle, la disponibilité de la carte d’électeur redevient un enjeu de taille pour l’issue du scrutin de février prochain. Une élection qui est partie pour cristalliser toutes les contradictions entre le pouvoir et son opposition, comme le montre la farouche confrontation physique à laquelle se sont livrés les mandataires des coalitions en lice avant-hier, lundi 10 décembre, au démarrage du dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil constitutionnel.
RETRAIT DES CARTES D’IDENTITE BIOMETRIQUES : Près de 460. 000 cartes, en souffrance dans les centres
Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, presque 460.000 cartes sont encore dans les centres de retrait et attendent l’arrivée de leurs propriétaires. En effet, signale Aly Ngouille Ndiaye qui s’exprimait sur la question, lors son passage devant la représentation parlementaire pour l’examen du budget 2019 de son ministère, sur les cartes nationales d’identité biométriques issues de la refonte de 2017, 6.050.000 cartes ont été éditées. Mieux, à la date du mardi 27 novembre, 5.852. 000 cartes ont été distribuées. Il ne restait donc que 197.767 cartes qui n’étaient pas encore parvenues à leurs propriétaires. En ce qui concerne cependant les cartes issues de la révision du fichier, le ministre de l’Intérieur relevait que 386. 000 cartes avaient été livrées aux centres de retrait et les 124.000 étaient déjà entre les mains de leurs ayants droit. Il restait 262.000 cartes à distribuer, notait-il. « Pour le nombre total de 10 millions de cartes, présentement 8 millions de talons sont livrés et 6.500.000 cartes sont produites », avait dit par ailleurs Aly Ngouille Ndiaye. Les dépenses effectuées dans ce cadre sont de 30 milliards, en plus d’une facture pendante de 10 milliards, soit un montant total de 40 milliards de francs CFA, concluait Aly Ngouille Ndiaye.
DIOURBEL - SITUATION DE LA DISTRIBUTION DES CARTES : Taux de retrait de 50% pour la derrière révision des listes
La situation du retrait des cartes d’électeur est satisfaisante au niveau du département de Diourbel .Le taux de retrait de la refonte de 1996 se situe à 98 ,40%. Par contre, le taux de retrait se situe à 50% pour la récente révision des listes électorales.
Les opérations de retrait des cartes d’électeur se poursuivent encore dans le département de Diourbel, selon les modalités définies par l’autorité administrative. Il y a trois commissions administratives qui ont été installées dans la commune de Diourbel, dans les deux sous-préfectures de Ndindy et de Ndoulo. Le Préfet de Diourbel Ibrahima Fall déclare que « dans l’ensemble, nous avons un bon taux de retrait des cartes d’électeurs dans le département de Diourbel. En ce qui concerne les cartes issues de la refonte de 1996, on est à 98 ,40% de retrait Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de cartes qui souffrent dans les commissions. Il y a un cumul de 10 845 cartes à la date du 30 novembre au niveau de ces trois commissions avec un gros lot dans la commune de Diourbel avec 7.064 cartes. Pour ce qui est de la récente révision des listes électorales, nous sommes à un taux qui avoisine les 50% à un mois de disponibilité de ces cartes». et de poursuivre : «Sur un total de 4697 cartes, nous avons eu à distribuer 2468 cartes. Notre objectif est que toutes les cartes puissent être rétirées». C’est pourquoi le Préfet de Diourbel lance un appel aux populations du département de Diourbel pour leur dire de ne pas attendre les derniers jours pour aller vers les commissions. « Les cartes sont disponibles, elles n’ont qu’à venir retirer leurs cartes pour qu’elles puissent voter le jour du scrutin du 24 février». Interpellé sur la date-limite de ces retraits, le Préfet de Diourbel soutient : « à la veille du scrutin, nous allons arrêter toute distribution de cartes électorales conformément aux dispositions du code électoral. Le code électoral stipule également que 45 jours au moins avant le scrutin, des commissions itinérantes seront mises en places et se chargeront de la distribution des cartes ».
SAINT-LOUIS - DISTRIBUTION ET RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : 6473 cartes de la refonte et de la révision 2018 en rade à la préfecture
La distribution et le retrait des cartes d’électeurs se font presqu’au compte-gouttes au niveau de la commission ouverte à la Préfecture du Département de Saint-Louis. Au total, ce sont 4464 cartes de la refonte de 2017 et 2009 cartes de la révision 2018 qui sont en souffrance au niveau des deux commissions du département, à savoir la Préfecture de Saint-Louis et l’arrondissement de Rao. Selon les responsables du Bureau électoral, ce sont plus de 200 cartes qui sont retirées chaque semaine concernant les cartes de la révision 2018 et moins de 100 cartes pour ce qui est de celles de la refonte de 2017. Ces stocks de cartes biométriques de la Cedeao sont reparties entre les deux commissions électorales. Au niveau de la Commune de Saint-Louis, il y a un stock de 3643 cartes de la refonte de 2017 et 1412 cartes de la révision 2018. Au niveau de la commission de l’arrondissement de Rao en revanche, le stock de cartes restant s’élève à 821 cartes de la refonte de 2017 et 597 cartes de la révision 2018. Des cartes qui attendent toujours leurs propriétaires au niveau de ces deux commissions électorales. Il faut toutefois signaler que de nouvelles cartes arrivent presque tous les 15 jours au niveau de ces commissions. Et les responsables de ces commissions de rassurer quant à la poursuite des opérations de distribution et de retrait des cartes d’électeurs jusqu’à à la veille de l’élection présidentielle de 2019.
DEPARTEMENT DE MATAM : 130.013 cartes distribuées, un taux de retrait de 95 %
Depuis les opérations de refonte jusqu’aux opérations de révision, 130.013 cartes ont été distribuées, ce qui permet d’enregistrer un taux global de retrait de 95 % sur l’étendue du département de Matam. Face à ce nombre important de retrait, ce n’est plus le grand rush qui a prévalu il y’a quelques mois au niveau des commissions de distribution. A l’image du bureau qui siège au niveau de la préfecture, les différents bureaux au niveau des sous-préfectures ont vu en effet la moyenne de retrait diminuer. Comme l’explique Dadie Dia, le préfet du département de Matam, «on n’assiste plus à un rush du fait que plusieurs citoyens sont déjà rentrés en possession de leurs cartes durant les premiers mois ». Avant d’expliquer cependant : « pour les cartes issues de la refonte, il reste à distribuer 5802 cartes et pour les cartes issues de la révision, il reste pour le moment 2684 cartes. Ce qui veut dire qu’il y a toujours des cartes non retirées au niveau de la préfecture et des sous-préfectures de Ogo et Agnam. Le retrait de la dernière minute fait partie des habitudes des Sénégalais. Souvent, ce n’est pas un problème de distance, même si dans certaines zones, c’est la mobilité des personnes ou la transhumance qui altèrent quelque peu les opérations de retrait ». L’autorité administrative qui lance un appel aux retardataires révèle « avoir mis sur place un dispositif qui fonctionne de 8 heures à 18 heures pour que les cartes puissent être récupérées par leurs propriétaires au niveau des différents bureaux où les commissions de retrait continuent de siéger ».
SEDHIOU - ETAT DES LIEUX DU RETRAIT DES CARTES D’ELECTEUR : 6,87% issues de la refonte et 50,009% de la révision en attente
La région de Sédhiou a reçu un cumul de 118.329 cartes issues de la refonte du fichier dont 6,87% non encore retirées et 16.361 cartes reçues au titre de la révision dont 50,009% jusque-là en souffrance dans les commissions de distribution. La dernière situation pour le département de Sédhiou remonte au 6 décembre passé alors que Goudomp et Bounkiling en ont fait une semaine plus tôt.
A la date du jeudi 6 décembre dernier, la situation de la refonte du fichier électoral du département de Sédhiou faisait état de 58.563 cartes distribuées en 16 semaines sur un total de 60.112 unités, soit 1.549 cartes encore en souffrance. Pour ce qui est de la révision, 105 cartes sont distribuées en une semaine sur un cumul de 4.168, soit 1.755 cartes non encore distribuées. Dans le département de Goudomp et à la date du 30 novembre, pour la situation de la refonte du fichier au titre de l’année 2017 et sur les 6.894 cartes reçues, 4.766 sont distribuées et 2.128 restantes. S’agissant de la révision du fichier, le département de Goudomp a reçu 6 894 cartes, en a distribué 4.766 et il reste 2.128, soit un taux de distribution de 94,81%.
Pour le département de Bounkiling qui a reçu un cumul de 51.323 cartes à la date du 29 novembre dernier pour le compte de la refonte du fichier, 46.867 sont distribuées en 41 semaines et 4.456 restent encore en souffrance. Pour ce qui est des cartes issues de la révision du fichier, 5.299 sont reçues à Bounkiling, 3.308 cartes sont distribuées en 218 semaines et 1.991 y dorment toujours. Ce qui donne un cumul régional de 118.329 cartes issues de la refonte du fichier dont 110.196 cartes distribuées et 8.133 non encore distribuées soit 6,87% de cartes en souffrance. Pour celles issues de la révision du fichier, 16.361 cartes sont reçues à l’échelle de la région, 8.179 sont distribuées et 8.182 restent en souffrance soit un taux de 50,009% de cartes non encore distribuées. Il importe de relever que si la situation du département de Sédhiou est actualisée à la date du 6 décembre dernier, celle de Goudomp et de Bounkiling date respectivement du 30 novembre et 29 novembre 2018.