Dakar, 12 déc (APS) – La cérémonie de présentation du livre de Macky Sall, "Le Sénégal au cœur", et l’élection présidentielle du 24 février 2019 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Au sujet du livre "Le Sénégal au cœur", L’As affiche à sa Une : "Macky Sall solde ses comptes". Et le journal de mettre en exergue les propos du chef de l’Etat sur ses origines : "Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face".
Vox Populi reprend également le chef de l’Etat à sa Une : "Je suis issu d’une lignée de guerrier". "On a voulu me présenter pour ce que je ne suis pas, pour des raisons politiques", dit Macky Sall. En 2016, des propos de l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade sur les origines sociales de son successeur avaient suscité une indignation au sein de l’opinion.
Pour Macky Sall, "il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que de la haine, la cupidité. Je me suis rendu compte que je n’étais pas assez connu. Par mes origines, ma personnalité (…) j’ai estimé que le temps était venu de parler de moi".
Selon Source A, "Macky Sall rétablit la vérité et étrille son accusateur, près de trois ans après avoir été accusé par Me Wade d’esclave (….)".
Parlant de la cérémonie de présentation du livre "Le Sénégal au cœur", La Tribune estime que Macky Sall était "dans le temps électoral". Selon le journal, le chef de l’Etat qui "regrette de n’avoir pas assez mené de réformes" au cours de son mandant "en promet plus en cas réélection".
Le Quotidien note que l’élection présidentielle était "au cœur" de la cérémonie de présentation du livre du chef de l’Etat qui a déclaré : "Nous devons gagner Dakar en 2021-2022, l’emploi sera la priorité des priorités".
En politique, Sud Quotidien fait état d’une "menace d’hypothèque" sur la présidentielle de février à cause du problème de retrait des cartes d’électeur.
"(…) la non disponibilité de la carte d’électeur pour des centaines de milliers de citoyens (presque 460 000 cartes en souffrance dans les centres de distribution, selon le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye) semble jeter une sorte d’hypothèque sur une échéance électorale où les acteurs ne lésinent pas sur les coups", écrit Sud.
En perspective de la présidentielle de février, Source A signale que le Front de résistance nationale (opposition) tient un "conseil de guerre" ce mercredi sur les parrainages des candidats. L’opposition, explique la publication, met en cause "des proches de Macky Sall qui auraient déposé des fiches de parrainage avec comme seul objectif de vouloir faire annuler des dossiers de parrainage de certains candidats (…)".
Enquête présente "les 7 vigies" qui vont superviser les opérations de contrôle des listes de parrainage. Le journal qui parle de "profils qui rassurent" écrit : "Sur demande d’une partie de la société civile, le Conseil constitutionnel a accepté et dévoilé, hier, les personnalités neutres qui joueront les rôles de superviseurs et de facilitateurs dans le déroulement du processus de contrôle des opérations liées au parrainage".
"PACTE DE MARRAKECH: UNE PROMESSE QUE L’HISTOIRE JUGERA"
Le pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à ’’une promesse que l’histoire jugera’’.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Maroc, Nasser Bourita a assimilé le pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à ’’une promesse que l’histoire jugera’’, appelant les parties à mettre en oeuvre le texte et à entamer l’après Marrakech.
’’Pour l’heure, le Pacte mondial demeure une promesse que l’histoire jugera. Il n’est point temps encore d’en célébrer la réussite. A nous à présent de mettre en œuvre le pacte et d’entamer l’après Marrakech’’, a-t-il dit en citant le roi Mohamed VI, lors de la conférence de presse de clôture tenue conjointement avec Louise Arbour, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les migrations internationales.
Réitérant l’attachement du Maroc au multilatéralisme, M. Bourita a indiqué que la présence des états à la conférence de Marrakech démontre que ’’la migration est plus que jamais au cœur des enjeux qu’on ne peut plus faire le choix de l’indifférence’’.
’’Les états ont démontré que la migration rassemble plus qu’elle ne divise, elle ne doit pas être une opportunité politique elle doit être un engagement qui ne se veut pas circonstanciel’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, l’adoption du Pacte de Marrakech est un ’’pas décisif’’ vers l’amélioration de la vie de 250 millions de migrants dans le monde. ’’ En adoptant le pacte nous avons concilié les intérêts des états avec les droits humains des migrants’’, a relevé le chef de la diplomatie marocaine.
Estimant que les états se sont entendus pour des mesures d’évaluation du Pacte, Louis Arbour a souligné qu’il ’’existe des mythes autour de ce pacte mais les deux jours ont été assez suffisant pour les dissiper’’.
Elle a encore insisté sur la souveraineté des états par rapport au texte. ’’Il ne s’agit pas d’imposer des politiques migratoires à qui que ce soit. Il s’agit d’attirer l’attention des pays membres sur la façon de mieux coopérer’’, a-t-elle dit.
Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été adopté lundi à Marrakech par les délégués de plus de 150 pays représentés. Le pacte qui comporte 23 mesures est présenté comme étant le premier document à aborder la question migratoire dans sa globalité.
Le bilan de l'attaque du marché de Noël de Strasbourg, dans la soirée, est de 3 morts, 8 blessés graves et 5 blessés légers selon un bilan actualisé à 8 heures ce mercredi matin. Un bilan précédent faisait état de quatre victimes. Le tireur, un homme de 29 ans fiché S, est toujours en cavale. Blessé par des militaires, il a réussi à prendre la fuite dans un taxi. "La traque est en cours" a confirmé Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat au ministre de l'Intérieur, au micro de France Inter. Le gouvernement a décidé de relever le niveau du plan Vigipirate en "urgence attentat". Cependant, "la motivation terroriste n'est pas encore établie", selon Laurent Nuñez.
Quel est le bilan ce matin ?
3 personnes ont été tuées lors de la fusillade. On ignore encore leur sexe, leur âge et leur identité. 13 personnes ont été blessées dont 8 blessés graves et 5 blessés légers d'après la préfecture du Bas-Rhin. Le maire de Strasbourg, Roland Ries indique par ailleurs que les blessés sont "principalement des hommes, des touristes, des Strasbourgeois, des Alsaciens" mais "pas d'enfants". L'une des personnes décédées serait "d'origine thaïlandaise". Un soldat fait partie des blessés.
Quelle est la situation à Strasbourg ?
Sitôt la fusillade connue, de nombreux lieux ont été confinés : bars, restaurants, salles de spectacles. Le confinement a été levé dans la nuit. Des cellules psychologiques ont été mises en place pour accueillir les personnes qui ont besoin d'aide. Le marché de Noël restera fermé ce mercredi suite à un arrêté du préfet du Bas-Rhin.
Le maire de la ville, Roland Ries, a également décidé d'annuler tous les spectacles prévus dans les équipements strasbourgeois. "Les drapeaux seront mis en berne et un registre de condoléances sera mis à disposition des strasbourgeois", a-t-il indiqué dans un tweet.
Qui est le tireur ?
L'assaillant est un homme de 29 ans. Il a rapidement été identifié par les policiers. Chérif Chekatt, né le 4 février 1989 à Strasbourg, était fiché S en raison de sa radicalisation. Mais "seules les investigations judiciaires permettront d'infirmer ou confirmer l'hypothèse" d'un acte terroriste, a insisté le secrétaire d'Etat au ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez. "On est un peu surpris par ce mode opératoire", poursuit-il, car bien qu'il soit parmi les fichés S activement suivi, "rien ne permettait de déterminer un passage à l'acte".
Le suspect était déjà "très défavorablement connu pour des faits de droits commun" a expliqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui s'est rendu à Strasbourg. Il avait été condamné à plusieurs reprises en France et en Allemagne et avait purgé ses peines. Il était sorti pour la dernière fois fin 2015. C'est au cours de ces séjours en prison que l'individu se serait radicalisé "dans sa pratique religieuse", explique Laurent Nuñez.
Mardi matin, les gendarmes s'étaient présentés à son domicile pour une affaire de braquage. L'homme était absent. Au moins une grenade défensive et un pistolet 22 long-rifle ont été retrouvés à son domicile selon BFMTV. Interrogé sur un possible lien entre la venue des gendarmes au domicile du suspect et son passage à l'acte, Laurent Nuñez indique : "C'est une hypothèse".
Où est le tireur ?
L'homme est en cavale. Blessé au bras ou à l'épaule par un militaire de l'opération Sentinelle, il a réussi à prendre la fuite. "Les militaires de la force Sentinelle ont fait usage de leurs armes pour tenter d'intercepter l'assaillant. Entre 20h20 et 21h00, il s'est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs", raconte Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur. L'assaillant a pris la fuite à bord d'un taxi. Il peut se trouver en France mais aussi en Allemagne toute proche en franchissant le pont de l'Europe à Strasbourg. A-t-il eu ou a-t-il encore des complices pour le protéger ?
Comment s'organisent les recherches ?
Environ 350 hommes sont mobilisés, un effectif qui sera renforcé dans la journée. Du personnel de la police judiciaire, des brigades de la BRI mais aussi des soldats de l'opération Sentinelle. Deux hélicoptères participent aux recherchent. Des moyens supplémentaires vont être envoyés sur Strasbourg. "Le bouclage des frontières a été assuré ainsi qu'un bouclage périmétrique autour de la ville de Strasbourg.", a précisé le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon Les Dernières nouvelles d'Alsace, le frère du tireur a été placé en garde à vue. Cinq personnes de son entourage avaient été interpellées mardi matin, mais dans le cadre d'une affaire de droit commun.
Le plan Vigipirate va-t-il être renforcé ?
Le gouvernement a décidé de relever le niveau du plan Vigipirate dans la nuit en "urgence attentat". Les contrôles aux frontières sont renforcés. Tous les marchés de Noël vont aussi subir des contrôles renforcés de la police. "On craint toujours des actions mimétiques", a expliqué le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur.
Par ailleurs les manifestations sur Strasbourg ont été interdites.
Emmanuel Macron a tenu une réunion de crise dans la nuit avec plusieurs ministres. Un conseil de défense est prévu dans la matinée après le conseil des ministres.
Pourquoi a-t-il visé le marché de Noël de Strasbourg ?
Le marché de Noël attire 2 millions de personnes chaque année. Il est devenu un des nombreux symboles de l'Alsace. Un gros dispositif policier était mobilisé autour du marché.
"LE SÉNÉGAL AU CŒUR" ET LA PRÉSIDENTIELLE À LA UNE
La cérémonie de présentation du livre de Macky Sall, "Le Sénégal au cœur", et l’élection présidentielle du 24 février 2019 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
La cérémonie de présentation du livre de Macky Sall, "Le Sénégal au cœur", et l’élection présidentielle du 24 février 2019 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Au sujet du livre "Le Sénégal au cœur", L’As affiche à sa Une : "Macky Sall solde ses comptes". Et le journal de mettre en exergue les propos du chef de l’Etat sur ses origines : "Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face".
Vox Populi reprend également le chef de l’Etat à sa Une : "Je suis issu d’une lignée de guerrier". "On a voulu me présenter pour ce que je ne suis pas, pour des raisons politiques", dit Macky Sall. En 2016, des propos de l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade sur les origines sociales de son successeur avaient suscité une indignation au sein de l’opinion.
Pour Macky Sall, "il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que de la haine, la cupidité. Je me suis rendu compte que je n’étais pas assez connu. Par mes origines, ma personnalité (…) j’ai estimé que le temps était venu de parler de moi".
Selon Source A, "Macky Sall rétablit la vérité et étrille son accusateur, près de trois ans après avoir été accusé par Me Wade d’esclave (….)".
Parlant de la cérémonie de présentation du livre "Le Sénégal au cœur", La Tribune estime que Macky Sall était "dans le temps électoral". Selon le journal, le chef de l’Etat qui "regrette de n’avoir pas assez mené de réformes" au cours de son mandant "en promet plus en cas réélection".
Le Quotidien note que l’élection présidentielle était "au cœur" de la cérémonie de présentation du livre du chef de l’Etat qui a déclaré : "Nous devons gagner Dakar en 2021-2022, l’emploi sera la priorité des priorités".
En politique, Sud Quotidien fait état d’une "menace d’hypothèque" sur la présidentielle de février à cause du problème de retrait des cartes d’électeur.
"(…) la non disponibilité de la carte d’électeur pour des centaines de milliers de citoyens (presque 460 000 cartes en souffrance dans les centres de distribution, selon le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye) semble jeter une sorte d’hypothèque sur une échéance électorale où les acteurs ne lésinent pas sur les coups", écrit Sud.
En perspective de la présidentielle de février, Source A signale que le Front de résistance nationale (opposition) tient un "conseil de guerre" ce mercredi sur les parrainages des candidats. L’opposition, explique la publication, met en cause "des proches de Macky Sall qui auraient déposé des fiches de parrainage avec comme seul objectif de vouloir faire annuler des dossiers de parrainage de certains candidats (…)".
Enquête présente "les 7 vigies" qui vont superviser les opérations de contrôle des listes de parrainage. Le journal qui parle de "profils qui rassurent" écrit : "Sur demande d’une partie de la société civile, le Conseil constitutionnel a accepté et dévoilé, hier, les personnalités neutres qui joueront les rôles de superviseurs et de facilitateurs dans le déroulement du processus de contrôle des opérations liées au parrainage".
KARIM ET LE PROCUREUR QATARI : UNE LIAISON DANGEREUSE?
Dans un contexte géopolitique tendu, l'ingérence du Qatar dans la politique sénégalaise passe mal. Malgré les largesses du Qatar, le Président Macky Sall se méfierait de cet ami encombrant et de son soutien marqué à Karim Wade.
Enquête - Condamné pour corruption, Karim Wade, le fils de l'ancien Président du Sénégal, peut compter sur l'aide du très influent Dr Ali Bin Fetais Al Marri, le Procureur Général du Qatar. Multipliant les allers-retours entre Doha et Dakar, le Dr Fetais ne cache plus sa proximité avec l'ambitieux Karim Wade.
Une libération contestée
Franco-sénégalais âgé de 50 ans, Karim Wade est le fils unique d'Abdoulaye Wade, Président du Sénégal de 2000 à 2012. Ancien banquier d'affaires à Londres, Karim Wade a rejoint son père comme conseiller économique avant de prendre la tête d'une curieuse « agence spéciale » accusée de détournements de fonds, l'ANOCI (Agence nationale pour l'organisation de la conférence islamique). Cette agence avait pour unique but de préparer la conférence de 2008 de l'Organisation de la Coopération Islamique à Dakar et les financements qui allaient avec.
En charge de dossiers stratégiques tels que la construction et la modernisation de Dakar, Karim Wade est rapidement devenu incontournable dans les appels d'offres. Selon un document Wikileaks de mars 2009, il était considéré comme le principal conseiller stratégique du président Wade avec un rôle jugé « nébuleux ».
Devenu « super-ministre » en charge de la coopération, du transport aérien, de l'infrastructure et du planning, le très impopulaire Karim Wade, qui ne parle que peu le Wolof, a connu une subite disgrâce après la défaite électorale de son père. Arrêté en 2013, il sera condamné à six ans de prison et 210 millions d'euros d'amende pour corruption par la Cour de Répression de l’enrichissement illicite.
Malgré la sentence, Karim Wade pourra compter sur un allié de poids pour retrouver sa liberté: le Dr Ali Bin Fetais Al Marri, Procureur Général du Qatar.
Les manœuvres du Procureur Général du Qatar
Proche du roi du Maroc, qui l'a introduit à des dignitaires qataris, Karim Wade s'était rapproché du Procureur Général alors qu'il était encore à la tête de l'ANOCI. A cette époque, les rumeurs de financements occultes des campagnes électorales du clan Wade étaient répandues dans les cercles diplomatiques. Ambitieux, le Qatar est bien connu pour financer des politiciens à l'étranger, notamment en France.
Dans un contexte géopolitique tendu, l'ingérence du Qatar dans la politique sénégalaise passe mal. Malgré les largesses du Qatar, le Président Macky Sall se méfierait de cet ami encombrant et de son soutien marqué à Karim Wade. D'après plusieurs observateurs, le Qatar chercherait en fait à placer son protégé comme prochain Président du Sénégal, pour influencer la politique en Afrique de l'Ouest et contrer les intérêts saoudiens.
Un champion de la lutte anti-corruption ?
Alors que le Dr Fetais se présente comme une figure internationale de la lutte contre la corruption, comment explique-t-il son amitié avec Karim Wade, pourtant condamné à six ans de prison pour corruption et largement discrédité, tant au Sénégal que parmi la communauté internationale ?
Il ne fait pas oublier que le Dr Fetais est aussi fondateur et président du ROLACC, un centre anti-corruption et représentant des Nations Unies pour la lutte contre les biens mal acquis.
D'ailleurs, en juin 2015, le Dr Fetais annonçait même la création au Sénégal du « Centre sous-régional pour le renforcement de l'Etat de droit ». Ce centre aurait-il une opinion sur les actions de Karim Wade quand il était à la manœuvre ?
Dans ce contexte, l'amitié entre Karim Wade et le Dr Fetais, réelle ou intéressée, est-elle vraiment surprenante ? Le Dr Fetais, connu pour être un astucieux homme d'affaires, aurait-il pu s'associer en affaires avec l'ancien banquier Karim Wade ?
Nous ne pouvons qu'espérer une plus grande transparence dans ce jeu d'influence.
L’ENVIRONNEMENT PARAPÉTROLIER DOIT PROFITER AUX SÉNÉGALAIS
Le souhait du président Sall lors de la présentation de son livre " Le Sénégal au coeur"
Dakar, 11 déc (APS) - Le gouvernement va veiller à ce que "tout l’environnement parapétrolier puisse profiter aux Sénégalais", a assuré, mardi, à Dakar, le président de la République Macky Sall.
"Nous allons veiller à ce que tout l’environnement parapétrolier puisse profiter aux Sénégalais’’, a-t-il dit en parlant de la loi sur le "contenu local" dans les secteurs pétrolier et gazier.
Cette loi en préparation, "c’est mon agenda depuis un mois qui n’a pas permis de réunir le COS-PETROGAZ pour partager les idées, avant de proposer le texte à l’Assemblée nationale", a indiqué Macky Sall, lors de la présentation de son ouvrage "Le Sénégal au cœur", qui retrace son parcours.
"Nous ferons voter avant la mi-janvier la loi sur la répartition des revenus futurs de l’exploitation du pétrole et du gaz’’, a-t-il annoncé, se demandant quel autre pays que le Sénégal a traité cette question avant d’arriver à la phase de production.
Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé que le gouvernement "travaille aussi sur la gestion de l’environnement pétrolier et gazier, pour qu’il puisse profiter aux nationaux à travers une loi’’ devant faire obligation aux acteurs de s’associer à des citoyens sénégalais.
"Ces ressources, nous allons les sécuriser malgré le débat malsain qu’on a voulu entretenir sur ces richesses. Aujourd’hui, tous nos revenus sont publiés. C’est des cabinets indépendants qui font le travail", a-t-il dit.
"Tous les noms des actionnaires sont connus et publiés, tous les contrats pétroliers et miniers sont publiés. Il n’y a rien de secret", a insisté le président Sall.
D’importantes découvertes de gaz et de pétrole ont été faites durant ces dernières années dans les eaux sénégalaises au nord du pays et au centre. Les premières productions sont attendues vers 2021.
PROMESSES ÉLECTORALISTES : ÇA RECOMMENCE !
"L’emploi des jeunes sera le moteur de mon action si je suis réélu"
Dakar, 11 déc (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a laissé entendre mardi que l’emploi des jeunes sera "le moteur" de son action en cas de réélection à l’issue de la présidentielle de février 2019.
"La politique de l’emploi des jeunes en particulier devra être le moteur de notre action, si nous avons la confiance de concitoyens le 24 février", a-t-il dit en présentant son ouvrage "Le Sénégal au cœur".
Les partis de la majorité présidentielle regroupés au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaaar (BBY) ont investi début décembre Macky Sall pour un deuxième mandat à la tête du Sénégal, avant de déposer ce mardi sa candidature au Conseil constitutionnel.
Pour le président de la République, "l’emploi des jeunes reste une surpriorité" de l’action de son gouvernement, ce qui suppose au préalable que les jeunes "doivent être formés sur le professionnel et l’académique".
"Il faut créer les synergies, les conditions d’une économie qui permet que la croissance puisse se poursuivre au-delà de 9%. Nous pensons qu’en 2021-2022, avec l’arrivée du pétrole et du gaz en même temps, notre économie sera assez forte autour de 9%’’ ou alors une croissance à "deux chiffres pour créer les conditions durables du plein emploi", a indiqué le chef de l’Etat.
Il a plaidé pour les réformes de certains textes en vigueur de manière à permettre aux jeunes d’accéder à l’emploi, se définissant comme ’’un réformateur’’ plutôt qu’un "révolutionnaire".