05 et 07 ans de prison ferme pour les inculpés c’est verdict du Tribunal dans l’affaire dite de «Touba Bélel», concernant le trafic de faux médicaments. Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Syndicat des pharmaciens du privé restent quand-même vigilants par rapport à l’exécution de la sentence dans les délais prévus par la loi. Les responsables l’ont fait savoir hier, mardi 11 décembre, au cours d’un point de presse à Dakar.
Le Conseil de l’Ordre des pharmaciens ainsi que le Syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal ont qualifié de «bonne décision» le verdict rendu par le Tribunal de grande instance de Diourbel sur la saisine de faux médicaments à Touba Bélel d’une valeur de 1 milliard 335 millions de F Cfa. Dans son verdict prononcé le 04 décembre dernier, le Tribunal a condamné Bara Sylla, l’un des présumés destinataire, à 07 ans de prison ferme ainsi que le convoyeur, Amadou Woury Diallo, à 5 ans. En plus de ces peines, les fautifs devront payer une amande de 200 millions à titre de réparation.
Pour les pharmaciens qui ont tenu un point de presse, hier mardi, une telle décision de la justice constitue un signal fort pour les trafiquants. Toutefois, au regard du verdict, l’Ordre des pharmaciens et le Syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal qui s’étaient constitués partie civile dans cette affaire de «Touba Bélel» soutiennent: «nous restons quand-même vigilants par rapport à son exécution dans les délais prévus par la loi».
Les professionnels du médicament n’ont pas aussi manqué d’exiger de l’Etat, la fermeture définitive et sans délai de tous les dépôts illégaux de Touba, la fermeture des points de vente illicite de médicaments sur toute l’étendue du territoire national mais aussi la ratification, sans délai, de la Convention Médicrime qui oblige les Etats signataires à ériger en infraction pénale la fabrication et le trafic de médicaments contrefaits. «Aucune considération envers quelque lobby ou groupe de pression que ce soit ne doit retenir l’attention des institutions de la République et des autorités qui doivent protection aux populations sénégalaises», a souligné le docteur Amath Niang de l’Ordre des pharmaciens.
Et de rappeler au président de la République son engagement lors du forum sur le financement de la santé. Macky Sall avait déclaré: «il ne sera désormais plus toléré que des médicaments frauduleux soient vendus dans ce pays. C’est une fraude mortifère qui tue des milliers d’individus et nous ne pouvons plus rester sans réagir.» Le point de presse a aussi servi de cadre à l’Ordre des pharmaciens ainsi qu’au Syndicat des pharmaciens du privé pour féliciter la Gendarmerie nationale qui a opéré la saisie et les juges qui ont dit le droit dans toute sa rigueur et sans complaisance. Toutefois, ils ont déploré le fait que «l’enquête préliminaire ne s’était pas fait dans les règles». «Il y a eu des insuffisances, il n’y a pas eu de perquisitions chez Bara Sylla pour démasquer les commanditaires. Mais, malgré tout, on se félicite du verdict», a déclaré docteur Niang.
MENACE D’HYPOTHEQUE !
Scrutin de 2019 - retrait et disponibilité de la carte d’identité Cedeao associée à la carte d’électeur
Moctar DIENG, FATOU NDIAYE, Adama NDIAYE, Yves TENDENG, Pape Moctar NDIAYE et Moussa DRAME |
Publication 12/12/2018
Les contentieux autour du processus électoral sénégalais qui font florès encore, à quelques encablures du scrutin de février prochain, risquent de corrompre à coup sûr la sincérité du vote devant départager Macky Sall et ses protagonistes. Et parmi ces facteurs de friction entre l’opposition et le pouvoir, la non-disponibilité de la carte d’électeur pour des centaines de milliers de citoyens (presque 460. 000 cartes encore en souffrance dans les centres de distribution, selon le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye) semble jeter une sorte d’hypothèque sur une échéance électorale où les acteurs ne lésinent pas sur les coups.
Le scrutin présidentiel du 24 février 2019 est véritablement parti pour être celui de toutes les menaces, eu égard aux divergences majeures de la classe politique sénégalaise autour du processus électoral. En témoigne le rude bras de fer que l’opposition et le pouvoir en place se sont livrés autour de la fiabilité du fichier électoral, de la mise à disposition de ce fichier, de la question du constituant relatif à la carte d’identité biométrique Cedeao, du parrainage, de la Commission électorale nationale autonome (Cena), de la mise en place d’une structure autonome et/ou indépendante pour organiser le scrutin présidentiel. En somme, du recours à « Monsieur Elections » pour garantir la fiabilité, la sincérité et la transparence d’un scrutin qui suscite moult suspicions chez les adversaires de Macky Sall. A juste titre d’ailleurs, même si le pouvoir en place met en avant de manière systématique la loi électorale pour réfréner les récriminations de l’opposition. Ce climat lourd qui prévaut autour du processus électoral, ayant fini par frigorifier toutes les tentatives et autres invites de la société civile pour un dialogue franc entre pouvoir et opposition autour du processus électoral, est également vicié par la problématique de la carte d’identité biométrique Cedeao associée à la carte d’électeur. Une carte d’identité dont le lancement officiel s’est effectué sous la présidence de Macky Sall, le 14 Octobre 2016, mais que l’opposition avait tout simplement bonnement boycotté, quoique la question ait fait partie intrinsèque des travaux de la refonte du fichier électoral.
De fil en aiguille, la disponibilité de la carte d’identité biométrique d’électeur pour les citoyens devant exprimer leurs suffrages au scrutin du 29 février prochain et départager Macky Sall et ses challengers, s’est invitée au centre des crispations de l’opposition contre le pouvoir en place. Et pour cause, les difficultés pour ne pas dire l’incapacité des citoyens de disposer de leurs cartes d’électeur, des mois et des mois après l’institution de la carte biométrique, forçant les autorités à prolonger à plusieurs reprises la date de validité des anciennes cartes d’identité, est perçue par l’opposition comme une stratégie de rétention volontaire de la part du pouvoir en place. Aux dernières législatives, selon d’ailleurs l’opposition, 2 millions 700 mille électeurs n’ont pas pu voter, pour diverses raisons dont la non-disponibilité de leur carte d’électeur. Pour être plus précise, l’opposition signalera que 45% des inscrits n’ont pas reçu leur carte d’identité. Le pouvoir de Macky Sall est alors accusé par son opposition de procéder à une distribution ciblée, surtout de faire de la rétention dans « les zones où l’opposition est forte». Suffisant alors pour que Me Wade, l’ancien président et patron du premier parti d’opposition, se permette même de lancer un appel à cette même opposition en lui suggérant de diligenter un coup de force pour récupérer les cartes d’électeur en souffrance au niveau des structures d’inscription. Une opération dite «Fokarti sou nouy cartes » par le parti d’Idrissa Seck et consistant «à assiéger les préfectures et sous-préfectures pour exiger de force les cartes d’électeurs».
Quoiqu’on en arrivât pas là, force est de reconnaître plus de deux années après l’institution de la carte d’identité biométrique Cedeao, la distribution et le retrait de cette carte associée à la carte d’électeur restent encore un défi, autant pour l’administration, le pouvoir en place que l’opposition. Les milliers de cartes encore en souffrance dans les préfectures et commissions administratives témoignent, si besoin en est, de la fébrilité des acteurs politiques sénégalais à mobiliser les citoyens autour de la récupération de leurs cartes d’électeur. Si elles sont réellement disponibles. A moins de trois mois de la présidentielle, la disponibilité de la carte d’électeur redevient un enjeu de taille pour l’issue du scrutin de février prochain. Une élection qui est partie pour cristalliser toutes les contradictions entre le pouvoir et son opposition, comme le montre la farouche confrontation physique à laquelle se sont livrés les mandataires des coalitions en lice avant-hier, lundi 10 décembre, au démarrage du dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil constitutionnel.
RETRAIT DES CARTES D’IDENTITE BIOMETRIQUES : Près de 460. 000 cartes, en souffrance dans les centres
Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, presque 460.000 cartes sont encore dans les centres de retrait et attendent l’arrivée de leurs propriétaires. En effet, signale Aly Ngouille Ndiaye qui s’exprimait sur la question, lors son passage devant la représentation parlementaire pour l’examen du budget 2019 de son ministère, sur les cartes nationales d’identité biométriques issues de la refonte de 2017, 6.050.000 cartes ont été éditées. Mieux, à la date du mardi 27 novembre, 5.852. 000 cartes ont été distribuées. Il ne restait donc que 197.767 cartes qui n’étaient pas encore parvenues à leurs propriétaires. En ce qui concerne cependant les cartes issues de la révision du fichier, le ministre de l’Intérieur relevait que 386. 000 cartes avaient été livrées aux centres de retrait et les 124.000 étaient déjà entre les mains de leurs ayants droit. Il restait 262.000 cartes à distribuer, notait-il. « Pour le nombre total de 10 millions de cartes, présentement 8 millions de talons sont livrés et 6.500.000 cartes sont produites », avait dit par ailleurs Aly Ngouille Ndiaye. Les dépenses effectuées dans ce cadre sont de 30 milliards, en plus d’une facture pendante de 10 milliards, soit un montant total de 40 milliards de francs CFA, concluait Aly Ngouille Ndiaye.
DIOURBEL - SITUATION DE LA DISTRIBUTION DES CARTES : Taux de retrait de 50% pour la derrière révision des listes
La situation du retrait des cartes d’électeur est satisfaisante au niveau du département de Diourbel .Le taux de retrait de la refonte de 1996 se situe à 98 ,40%. Par contre, le taux de retrait se situe à 50% pour la récente révision des listes électorales.
Les opérations de retrait des cartes d’électeur se poursuivent encore dans le département de Diourbel, selon les modalités définies par l’autorité administrative. Il y a trois commissions administratives qui ont été installées dans la commune de Diourbel, dans les deux sous-préfectures de Ndindy et de Ndoulo. Le Préfet de Diourbel Ibrahima Fall déclare que « dans l’ensemble, nous avons un bon taux de retrait des cartes d’électeurs dans le département de Diourbel. En ce qui concerne les cartes issues de la refonte de 1996, on est à 98 ,40% de retrait Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de cartes qui souffrent dans les commissions. Il y a un cumul de 10 845 cartes à la date du 30 novembre au niveau de ces trois commissions avec un gros lot dans la commune de Diourbel avec 7.064 cartes. Pour ce qui est de la récente révision des listes électorales, nous sommes à un taux qui avoisine les 50% à un mois de disponibilité de ces cartes». et de poursuivre : «Sur un total de 4697 cartes, nous avons eu à distribuer 2468 cartes. Notre objectif est que toutes les cartes puissent être rétirées». C’est pourquoi le Préfet de Diourbel lance un appel aux populations du département de Diourbel pour leur dire de ne pas attendre les derniers jours pour aller vers les commissions. « Les cartes sont disponibles, elles n’ont qu’à venir retirer leurs cartes pour qu’elles puissent voter le jour du scrutin du 24 février». Interpellé sur la date-limite de ces retraits, le Préfet de Diourbel soutient : « à la veille du scrutin, nous allons arrêter toute distribution de cartes électorales conformément aux dispositions du code électoral. Le code électoral stipule également que 45 jours au moins avant le scrutin, des commissions itinérantes seront mises en places et se chargeront de la distribution des cartes ».
SAINT-LOUIS - DISTRIBUTION ET RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : 6473 cartes de la refonte et de la révision 2018 en rade à la préfecture
La distribution et le retrait des cartes d’électeurs se font presqu’au compte-gouttes au niveau de la commission ouverte à la Préfecture du Département de Saint-Louis. Au total, ce sont 4464 cartes de la refonte de 2017 et 2009 cartes de la révision 2018 qui sont en souffrance au niveau des deux commissions du département, à savoir la Préfecture de Saint-Louis et l’arrondissement de Rao. Selon les responsables du Bureau électoral, ce sont plus de 200 cartes qui sont retirées chaque semaine concernant les cartes de la révision 2018 et moins de 100 cartes pour ce qui est de celles de la refonte de 2017. Ces stocks de cartes biométriques de la Cedeao sont reparties entre les deux commissions électorales. Au niveau de la Commune de Saint-Louis, il y a un stock de 3643 cartes de la refonte de 2017 et 1412 cartes de la révision 2018. Au niveau de la commission de l’arrondissement de Rao en revanche, le stock de cartes restant s’élève à 821 cartes de la refonte de 2017 et 597 cartes de la révision 2018. Des cartes qui attendent toujours leurs propriétaires au niveau de ces deux commissions électorales. Il faut toutefois signaler que de nouvelles cartes arrivent presque tous les 15 jours au niveau de ces commissions. Et les responsables de ces commissions de rassurer quant à la poursuite des opérations de distribution et de retrait des cartes d’électeurs jusqu’à à la veille de l’élection présidentielle de 2019.
DEPARTEMENT DE MATAM : 130.013 cartes distribuées, un taux de retrait de 95 %
Depuis les opérations de refonte jusqu’aux opérations de révision, 130.013 cartes ont été distribuées, ce qui permet d’enregistrer un taux global de retrait de 95 % sur l’étendue du département de Matam. Face à ce nombre important de retrait, ce n’est plus le grand rush qui a prévalu il y’a quelques mois au niveau des commissions de distribution. A l’image du bureau qui siège au niveau de la préfecture, les différents bureaux au niveau des sous-préfectures ont vu en effet la moyenne de retrait diminuer. Comme l’explique Dadie Dia, le préfet du département de Matam, «on n’assiste plus à un rush du fait que plusieurs citoyens sont déjà rentrés en possession de leurs cartes durant les premiers mois ». Avant d’expliquer cependant : « pour les cartes issues de la refonte, il reste à distribuer 5802 cartes et pour les cartes issues de la révision, il reste pour le moment 2684 cartes. Ce qui veut dire qu’il y a toujours des cartes non retirées au niveau de la préfecture et des sous-préfectures de Ogo et Agnam. Le retrait de la dernière minute fait partie des habitudes des Sénégalais. Souvent, ce n’est pas un problème de distance, même si dans certaines zones, c’est la mobilité des personnes ou la transhumance qui altèrent quelque peu les opérations de retrait ». L’autorité administrative qui lance un appel aux retardataires révèle « avoir mis sur place un dispositif qui fonctionne de 8 heures à 18 heures pour que les cartes puissent être récupérées par leurs propriétaires au niveau des différents bureaux où les commissions de retrait continuent de siéger ».
SEDHIOU - ETAT DES LIEUX DU RETRAIT DES CARTES D’ELECTEUR : 6,87% issues de la refonte et 50,009% de la révision en attente
La région de Sédhiou a reçu un cumul de 118.329 cartes issues de la refonte du fichier dont 6,87% non encore retirées et 16.361 cartes reçues au titre de la révision dont 50,009% jusque-là en souffrance dans les commissions de distribution. La dernière situation pour le département de Sédhiou remonte au 6 décembre passé alors que Goudomp et Bounkiling en ont fait une semaine plus tôt.
A la date du jeudi 6 décembre dernier, la situation de la refonte du fichier électoral du département de Sédhiou faisait état de 58.563 cartes distribuées en 16 semaines sur un total de 60.112 unités, soit 1.549 cartes encore en souffrance. Pour ce qui est de la révision, 105 cartes sont distribuées en une semaine sur un cumul de 4.168, soit 1.755 cartes non encore distribuées. Dans le département de Goudomp et à la date du 30 novembre, pour la situation de la refonte du fichier au titre de l’année 2017 et sur les 6.894 cartes reçues, 4.766 sont distribuées et 2.128 restantes. S’agissant de la révision du fichier, le département de Goudomp a reçu 6 894 cartes, en a distribué 4.766 et il reste 2.128, soit un taux de distribution de 94,81%.
Pour le département de Bounkiling qui a reçu un cumul de 51.323 cartes à la date du 29 novembre dernier pour le compte de la refonte du fichier, 46.867 sont distribuées en 41 semaines et 4.456 restent encore en souffrance. Pour ce qui est des cartes issues de la révision du fichier, 5.299 sont reçues à Bounkiling, 3.308 cartes sont distribuées en 218 semaines et 1.991 y dorment toujours. Ce qui donne un cumul régional de 118.329 cartes issues de la refonte du fichier dont 110.196 cartes distribuées et 8.133 non encore distribuées soit 6,87% de cartes en souffrance. Pour celles issues de la révision du fichier, 16.361 cartes sont reçues à l’échelle de la région, 8.179 sont distribuées et 8.182 restent en souffrance soit un taux de 50,009% de cartes non encore distribuées. Il importe de relever que si la situation du département de Sédhiou est actualisée à la date du 6 décembre dernier, celle de Goudomp et de Bounkiling date respectivement du 30 novembre et 29 novembre 2018.
Le Sénégal a validé son billet pour les demi-finales de la Can de Beach Soccer 2018 après sa troisième victoire obtenue ce mardi face à la Libye, en match comptant pour la dernière journée de la phase de groupes. Les poulains de Ngalla Sylla ont été sans pitié face à la Libye qu’ils ont littéralement atomisées (10- 1). Ce sans faute permet aux champions d’Afrique en titre, d’occuper la première place du groupe B.
En demi-finale, le Sénégal, quadruple champion d’Afrique, fera face, ce jeudi, au Maroc. Une équipe que le Sénégal connait suffisamment pour l’avoir affronté à deux reprises dans le cadre de sa préparation. Rencontres sanctionnées par un nul et un large succès (8-1). Le Maroc a décroché la qualification en venant à bout de Madagascar (6-4) dans le groupe A. L’Egypte qui a survolé le groupe A, va croiser dans l’autre demi-finale, le Nigeria.
L’équipe qui sortira champion d'Afrique et le finaliste, seront les deux représentants du continent lors de la prochaine Coupe du monde au Paraguay, en novembre 2019.
RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE
Finale 23e Can dames handball : Sénégal –Angola, ce mercredi, à Brazzaville
La finale de la 23e édition de la Can féminin mettra aux prises ce mercredi 12 décembre à Brazzaville, le Sénégal à l’Angola. Douze fois championnes d’Afrique, les Palancas Négras vont encore endosser le costume de favori lors de cet ultime choc. Après avoir réussi la prouesse de décrocher la qualification à la Coupe du monde, les Lionnes sont à la quête d’un premier trophée continental qui s’annonce historique pour le handball sénégalais.
L e handball sénégalais a rendez vous avec l’histoire à Brazzaville à l’occasion de la finale de la 23e édition de la Can féminin qui oppose ce mercredi 12 décembre, les Lionnes aux Palancas Négras de l’Angola. Deux ans après la dernière édition disputée à Luanda où elles avaient été disqualifiées en demi finale, les Sénégalaises vont tenter de parachever leur brillant parcours engagé depuis le début du tournoi. Après avoir survolé le groupe A en battant respectivement la Côte d’Ivoire 32-22, l’Algérie 35-22, la Tunisie (26-21), le Cameroun (23-18), éliminé la Guinée (23-13) et ensuite la République Démocratique du Congo en demi-finale 22-21, les Lionnes ont donc 60 minutes pour intégrer le handball sénégalais dans le cercle des pays vainqueurs du trophée continental après la lointaine finale disputée en 1974 avec en prime, une médaille d’argent. En net progrès depuis quelques années, les handballeuses sénégalaises semblent aujourd’hui, assez outillées pour créer l’exploit et déboulonner l’«intouchable» Angola.
En route pour un treizième sacré continental, les Palancas Négras d’Angola ont clairement annoncé la couleur en montrant qu’elles étaient venues pour conserver leur bien. Elles ont d’entrée battue le Congo (32- 19), avant de surclasser la Rd Congo (33-24), le Maroc (50-14) et la Guinée (40-17) et enfin, éliminer l’Algérie en quart de finale (41-17) et le Cameroun en demi-finale (24-16).
En titres glanés, les statistiques n’en plaident pas moins pour les Angolaises. Il faut remonter en 1991 pour voir l’Angola perdre une finale. De 1989 à 2018, elle a été constamment dans ce costume de championne d’Afrique. Mais quelque soit l’issue de cette rencontre, les finalistes sont assurées de disputer la prochaine Coupe du monde prévue au Japon en 2019. La finale prévue ce mercredi sera précédée par la petite finale qui va mettre aux prises le Cameroun et la RD Congo.
PAR VIEUX SAVANE
MACKY, LE SÉNÉGAL AU CŒUR
De là-haut, ses parents qui ont quitté la scène du monde, observent le fabuleux destin de leur fils aîné devenu chef de l'Etat par la grâce de l’école de la République - NOTE DE LECTURE
De là-haut, dans un coin bleu du ciel, ses parents qui ont quitté la scène du monde, le 23 septembre 1998 pour son père, le 23 septembre 2007 pour sa maman, 9 ans après, jour pour jour, observent le fabuleux destin de leur fils aîné. Ce petit bout de choux choyé, devenu président de la République après un parcours couronné par un diplôme d’ingénieur, par la grâce de l’école de la République. Cette école publique aujourd’hui en perte de vitesse qui mérite d’être réhabilitée pour favoriser l’éclosion des talents, en donnant leurs chances aux enfants qui ne sont pas nés avec une cuillère en or à la bouche.
Dans cet ouvrage, le président Macky Sall verse dans l’intime. Né au fouta en décembre 1961, d’une famille de condition modeste. Père ouvrier agricole qui s’exode pour aller à l’assaut des grandes villes. Mère femme au foyer s’adonnant au petit commerce, vendant des cacahuètes grillées « pour contribuer autant qu’elle le pouvait à boucler les difficiles fins de mois ». Il raconte son parcours initiatique en politique, son entrée en maoïsme sous l’influence de son beau-frère, Abdoul Salam Ndiaye, militant de And-Jëf, parti clandestin , dirigé à l’époque par landing Savané, lequel avec quelques-uns de ses camarades avaient été jetés en prison. Se remémorant ces « années 70 extrêmement tendues, violentes tranchées », époque durant laquelle, « And-jëf était important pour le Sénégal (…), un lieu unique où convergeaient les intellectuels révolutionnaires et aussi les patriotes conséquents », il concède qu’il n’était pas pour autant un « révolutionnaire bon teint » empêtré dans une radicalité encartée. Ni marxiste-léniniste, ni communiste, il voulait «agir sans pour autant être prisonnier d’un dogme ».
Aussi va-t-il prendre ses distances lorsque, à l’élection présidentielle de 1983, And-Jëf « décide de ne présenter aucun candidat et de ne soutenir personne ». Ne voulant pas « rester passif », il décide de soutenir Abdoulaye Wade, le candidat le mieux placé de l’opposition de l’époque. Sa première rencontre avec celui qui deviendra son mentor a lieu en février 1989 à la suite de son appel aux cadres.
Le sentiment d’injustice qu’il ressentira parfois à son endroit va toutefois le «pousser à faire de la politique le plus activement ». C’est ainsi que, raconte-t-il, des « trois Sénégalais de sa promotion de l’Institut des Sciences de la Terre désireux de valider un troisième cycle à l’étranger, il sera le seul à être écarté, une autorité de l’université avait bloqué son départ, prétendant qu’il lui avait « manqué de respect et exigeant des excuses pour débloquer » son dossier.
Son engagement politique lui a valu quelques ennuis, jeune cadre de Petrosen, le gouvernement socialiste de l’époque ne pouvait souffrir de voir qu’un jeune cadre d’une entreprise publique « soit également un opposant qui ne s’en cache pas ». Le directeur général de Pétrosen, Ousmane Ndiaye, reçoit un coup de fil de hautes sphères lui demandant de le virer et le faire rentrer au plus vite de Paris où l’entreprise l’avait envoyé pour une spécialisation. Ousmane Ndiaye va refuser de céder aux pressions politiques. Dès son retour de Paris en 1993, il le « nomme chef de division Banque de données de l’entreprise, l’une des directions les plus stratégiques de l’époque ». De lui, Macky Sall dira : « il est mon ami et j’ai beaucoup de respect pour lui ». En décembre 2000, après la victoire de Wade, il sera nommé directeur général de l’entreprise. Ce n’est qu’après les législatives de 2001 qu’il rejoint le gouvernement comme ministre de l’Energie, des Mines et de l’Hydraulique. Il va apprendre petit à petit qu’être ministre n’est pas seulement un titre, mais aussi la nécessité de faire entendre sa voix, avec les risques encourus, pour qui a des convictions. Il expérimentera cela très vite, lorsqu’en novembre 2002, Idrissa Seck est nommé Premier ministre. En 2003 alors que profitant d’un week-end, il était en déplacement à Fatick, ville dont il était le maire, le PM « provoque une réunion autour de l’avenir des carrières de thiès ».
Son directeur de cabinet qui l’y avait représenté lui apprend, juste après la réunion, que le PM leur « donne jusqu’à ce soir 18 heures pour présenter un projet de décret ordonnant la fermeture des carrières de Thiès ». Abasourdi, il aura été. Il demande un ordre écrit, un document officiel. Ce sera chose faite. Vers 18 h, son collaborateur l’en informe et lui d’ordonner : « rangez le document et stoppez la procédure jusqu’à lundi ».
Il comptait passer à Thiès, ville natale et fief du Premier ministre, pour discuter avec lui, constatant leurs divergences, puisqu’il était « fermement opposé à la fermeture des carrières ». Il entend bien se battre , notamment au Conseil des ministres où le Premier ministre avait « fait de la question de Thiès, un élément central de l’ordre du jour ». « Le président Wade écoute les divers arguments et, en toute logique, décide de différer la décision, en attendant une étude plus poussée faite par une commission d’experts qui donnera ses recommandations ». A la suite de cela, il « regarde le visage du président » et constate qu’il « peine à contenir sa colère ». Il révèle qu’au bouts de quelques mois à la tête de la Primature, Idrissa Seck « laisse percer des traits de caractère qui rendent le travail avec lui extrêmement difficile : arrogance, certitude d’avoir raison, autoritarisme…» Loin de ces «Premiers ministres plus «ronds», plus consensuels, Idrissa Seck est tranchant, il ne demande pas, il ordonne».
Lui-même sera nommé en 2007 pour le remplacer, avant de se retrouver comme président de l’Assemblée nationale après la réélection du président Abdoulaye Wade. Le clash avec son ancien mentor va survenir parce qu’il avait contresigné «la lettre officielle qui convoque Wade JR » par la Commission de l’économie générale du Parlement. Et pour ce crime de lèse-majesté il doit « passer à la guillotine ». Dans ses oreilles résonnent encore les mots de Wade qui sonnent comme une mise en demeure : «Tu dois me rendre ce que je t’ai donné. Je ne te fais plus confiance». Surprise ! L’élève refuse d’obtempérer. La réponse est « Non ». Et c’est parti pour une guerre des tranchées entre les deux clés de voûte de l’Etat. Après dix-sept mois de résistance à la tête de l’Assemblée nationale, déchu, il démissionne de toutes ses fonctions électives pour redevenir un simple citoyen.
Alors va commencer pour le néo-maoïste, la « longue marche » consistant à « encercler les villes par les campagnes ». Il entamera une tournée de près de trois ans, rythmée par quelque 80 000 kms. Une tournée pleine d’enseignements qui va contribuer à donner du contenu à son programme. De son propre aveu cette tournée « l’a transformé et a cimenté sa volonté de faire tout ce qui était en son pouvoir pour continuer à développer le pays, d’autant plus que trois doléances revenaient sans cesse, à savoir le manque d’eau, les coupures ou l’absence totale d’électricité, l’absence de puits, et de routes praticables, la pénibilité du travail des femmes du monde rural ».
La pratique du pouvoir lui a appris « la capacité d’encaisser, de ne pas réagir tout de suite, de réfléchir sur le long terme ».
Il dément certaines informations selon lesquelles en 2000, il était « aux abois, en proie à de grandes difficultés financières, contraint de vivre dans un petit studio», qu’il aurait «exigé un poste». « Ragots évidemment », lancera-t-il puisque, a-t-il précisé, il gagnait «mieux sa vie qu’un haut fonctionnaire d’Etat».
Sur son patrimoine personnel il affirme avoir justifié tous ses biens acquis grâce au fruit de son travail. Il se gausse des «spéculations» à propos de ce patrimoine, dont l’objet de plus grande valeur est son « domicile situé à Mermoz, acquis en 2006 alors qu’il était Premier ministre. C’était une villa de 4 pièces en rez-de-chaussée transformée en R+2 en 2011 et 2012 ». Il nous apprend avoir désormais fait les choix de déserter le Palais de la République pour loger chez lui désormais. Il n’y a donc rien de temporaire en cela comme on aurait pu le penser. Pour lui, c’est « une première au Sénégal indépendant ». Et cela a « valeur de symbole et de pédagogie. Si le président dort chez lui, cela ramène les choses à une dimension plus humanisée ». Avec cette décision on peut croire que l’idée saugrenue et coûteuse de l’érection d’un second Palais a été enterrée dans les sables argileux et instables de Diamniadio. L’occasion de revenir à des choses plus simples en mettant l’accent sur l’exercice du pouvoir, le travail , la discipline et l’effort au service d’une « gouvernance sobre et vertueuse ». Persuadé que «le pouvoir ne doit pas changer l’homme», mais plutôt que «l’homme peut changer le cours du pouvoir», Macky Sall annonce pour février 2019, repartir « au combat pour un nouveau mandat, le dernier ». Tout au long, il rend un hommage appuyé à son épouse qui lui a permis par son soutien indéfectible de réaliser son exceptionnel parcours. Se dégage à la lecture de cet ouvrage agrémenté de confidences intimes une empathie certaine.
MALI: ET SI LE CHEF JIHADISTE AMADOU KOUFA N'ÉTAIT PAS MORT?
Un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a démenti mardi la mort du chef jihadiste malien Amadou Koufa lors d’une opération le 23 novembre de la force française Barkhane.
“Plusieurs médias internationaux ont rapporté que le cheikh Muhammad Koufa avait été tué aux côtés de 34 autres dans une opération aéroportée. Toutefois, le cheikh n‘était pas sur le site de l’opération et il n’a été ni tué, ni blessé”, indique la retranscription, traduite en anglais et diffusée par Alakhbar, d’un enregistrement audio d’Abdelmalek Droukdel.
“De même, le nombre de frères (morts en) martyrs n’est pas celui du mensonge du ministère (français), mais il est de 16 moudjahidines (combattants jihadistes)”, poursuit la même source.
Abdelmalek Droukdel, également connu sous le nom d’Abou Moussab Abdel Wadud, affirme que l’annonce de la disparition du prédicateur peul radical est une “manœuvre” de Paris pour détourner l’attention de la population française de ce qui se passe “dans la rue”, une allusion au mouvement social des “gilets jaunes” auquel ce texte de six pages est largement consacré.
“Un important détachement terroriste neutralisé”
Le 23 novembre, l’armée française avait annoncé avoir mené la nuit précédente une opération dans le centre du Mali, le fief d’Amadou Koufa, qui avait permis la “mise hors de combat” d’une “trentaine de terroristes”.
La ministre française des Armées, Florence Parly, avait salué une action “qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghali, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Macina”.
Des sources militaires maliennes s‘étaient montrées formelles sur la mort de Amadou Koufa, qui était apparu dans une vidéo deux semaines plus tôt aux côtés du Touareg Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, et de Djamel Okacha, dit Yahia Aboul Hammam, autre dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
“Le terroriste Amadou Koufa est mort de ses blessures après l’intervention militaire française, suite aux informations fournies par l’armée malienne”, avait déclaré le général Abdoulaye Cissé, chef des opérations de l’armée malienne.
RDC: DEUX MORTS AU MEETING DE MARTIN FAYULU À LUBUMBASHI
Deux partisans de l’opposition ont été tués mardi en République démocratique du Congo dans des violences pré-électorales avec la police à Lubumbashi à douze jours de l‘élection présidentielle prévues le 23 décembre.
Dans un bilan provisoire, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACaj) parle aussi d’“un policier grièvement blessé” dans un état critique et de “43 blessés, dont 15 par balle”.
La police fait état de onze policiers et deux civils blessés dans des heurts avec des partisans du candidat d’opposition Martin Fayulu en campagne ce mardi à Lubumbashi.
La coalition Lamuka, qui soutient M. Fayulu, fait état de cinq à six morts.
La police a tiré pour disperser plusieurs centaines de personnes avant l’arrivée du candidat pour une réunion publique, a constaté un correspondant de l’AFP.
Des gaz lacrymogènes ont été utilisés, selon le journaliste mais Martin Fayulu a accusé sur Twitter la police d’avoir tiré à “balle réelle”.
-LUMUMBASHI PARTAGÉ ENTRE OPPOSITION ET MJORITÉ-
Plus tôt dans la journée, des partisans de M. Fayulu avaient été dispersés à coups de gaz lacrymogène et par des jets d’eau chaude pendant qu’ils attendaient leur candidat près de l’aéroport de Lubumbashi.
L’Acaj fait état de 27 opposants pro-Fayulu arrêtés, et de cinq véhicules incendiés dont deux de la police.
“Ils nous ont imposé un itinéraire”, a déclaré sur Twitter le candidat affirmant que cet itinéraire les avait empêchés d’“arriver sur les lieux du meeting”.
“Ils nous ont dirigé vers la résidence de + papa + Kyungu”, a-t-il ajouté, en référence au nom du chef de l’opposition locale.
Un des principaux soutiens de M. Fayulu est l’ex-gouverneur du Katanga et homme fort de Lubumbashi, Moïse Katumbi, en exil en Belgique.
Lubumbashi est aussi le fief du président sortant Joseph Kabila, où son “dauphin”, le candidat de la majorité Emmanuel Ramazani Shadary, avait commencé sans encombre sa campagne le 26 novembre.
Dimanche, M. Fayulu a affirmé qu’il n’avait pas pu se rendre à Kindu (nord-est) en raison d’affrontements entre ses partisans et des personnes se réclamant de la majorité. Kindu est le chef-lieu de la province du Maniema d’où est originaire le candidat du pouvoir.
ANSD: EN NOVEMBRE, LES PRIX ONT BAISSÉ DE 0, 7 %
L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré une baisse de 0, 7 % en novembre en raison principalement du repli des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.
L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré une baisse de 0, 7 % en novembre en raison principalement du repli des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
"L’Indice harmonisé des prix à la consommation du mois de novembre 2018 s’est replié de 0,7 %, sous l’effet essentiellement d’une diminution des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées", indique l’ANSD dans sa Note de conjoncture mensuelle.
Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont notamment reculé de 1, 7 % en rythme mensuel. Une évolution principalement due au repli des prix des poissons frais (11, 6 %), des agrumes (11,1 %), des farines, semoules et gruaux (8,1 %), ainsi que des tubercules et plantains (7,2%), rapporte le document consulté à l’APS.
Dans le même temps, l’ANSD fait état une augmentation de 0, 5 % des prix en rythme annuelle et d’une inflation qui s’est établi à 0, 3 % sur la même période (octobre 2017- novembre 2018).
PAIX DÉFINITIVE EN CASAMANCE : MACKY SALL APPELLE À FAIRE PREUVE DE PATIENCE
Le président de la République, Macky Sall, a exhorté mardi les Sénégalais à faire preuve de patience au sujet d’un retour définitif de la paix en Casamance, évoquant "une grande amélioration" de la situation dans cette région méridionale.
"Nous ne pouvons pas nous immiscer dans la gestion interne du groupe’’, a prévenu le chef de l’Etat en allusion au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui combat depuis 1982 pour l’indépendance de la partie sud du Sénégal.
Il a souligné que l’Etat cherche à "créer les conditions d’un dialogue ouvert’’. "Ce dialogue a donné des succès. Nous devons être patients" , a-t-il dit lors de la présentation de son ouvrage "Le Sénégal au cœur".
La Casamance, région naturelle regrouant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est secouée depuis 1982 par un confit armé lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Depuis 2012, les affrontements entre l’armée sénégalaise et les combattants du MFDC ont laissé place à une certaine accalmie.
"Aujourd’hui, les populations de la Casamance vaquent à leurs occupations. Il y a une grande amélioration. Ce processus, il faut juste le consolider (…). Nous sommes sur un processus de consolidation de la paix. A terme, il y aura la paix définitive et durable", a assuré Macky Sall.
Le chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement cherche une paix définitive et durable et non pas à humilier les factions du MFDC.
"Tant que nous pouvons parler à tout le monde, nous pouvons les amener à observer cet esprit de paix, que les populations ne soient pas dérangés dans les travaux champêtres (…) , nous allons gagner la paix. Le reste, c’est une question de temps. Il faut laisser le temps faire son œuvre", a dit le président Sall.
UFOA B : LE SÉNÉGAL BAT LE MALI ET TERMINE PREMIER DE SA POULE
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans a battu (2-0) celle du Mali, mardi, pour son dernier match de groupe du tournoi de l’UFOA B, terminant à la première place de sa poule avec neuf points sur neuf possibles.
Le Sénégal a battu respectivement le Burkina Faso 2-0, le Togo 1-0 et le Mali pour sa dernière sortie dans sa poule.
Les buts sénégalais de la victoire contre l’équipe malienne ont été marqués par Ousseynou Niang et Youssouph Badji qui en est à trois réalisations au cours de cette compétition.
Le Sénégal et le Mali sont déjà qualifiés pour les demi-finales en attendant de connaitre ce mercredi leurs adversaires comptant pour l’autre groupe réduit à trois avec le Ghana, le Niger et le Nigeria.
Après la Côte d’Ivoire, le Bénin, association membre de la zone B de l’Union des fédérations ouest-africaines, a déclaré forfait pour cette compétition.