ALMENA LOMAX, PIONNIERE DU JOURNALISME AFROAMERICAIN
À la une du Los Angeles Tribune, le journal qu’elle fonda en 1941, avec seulement 100 dollars de l’époque, elle proclamait: « La meilleure protection que peuvent offrir les journaux contre la distorsion, l’exagération et la rumeur, c’est la publication fr
Afrik.com |
Guy Everard Mbarga |
Publication 13/12/2018
Almena Lomax était une journaliste pour la cause, de celles dont la personnalité était plus forte que les histoires qu’elle relatait. Morte à 95 ans le 25 mars dernier à Pasadena en Californie, elle avait fondé durant la période de la ségrégation un journal qui se définissait fièrement comme noir. Lomax occupait une tribune incommode pour une société qui vivait encore avec des éléments racistes, surtout dans le sud. Avec les années, la journaliste laissa la place à la militante de la liberté qui ne cessa de faire face à la répression contre sa race.
À la une du Los Angeles Tribune, le journal qu’elle fonda en 1941, avec seulement 100 dollars de l’époque, elle proclamait: « La meilleure protection que peuvent offrir les journaux contre la distorsion, l’exagération et la rumeur, c’est la publication franche et dépassionnée des faits. La Vérité dignifie toujours; la rumeur ne le fait jamais ». Cette vérité, selon elle à cette époque, était l’exploitation raciste des noirs par l’Amérique Blanche.
Le journal allait atteindre un tirage de 25.000 exemplaires. Elle écrivait normalement toutes les 24 pages de son contenu, à l’exclusion de la section des sports. Maîtresse de l’ironie, en 1946, elle remporta le prix du journalisme afro-américain Wendell L. Willkie pour une colonne dans laquelle elle ridiculisait le mythe de la puissance sexuelle des amants afroaméricains. Dix ans plus tard, elle voyagea dans l’Alabama pour couvrir le boycott des autobus à Montgomery distincts. Elle y interviewa le leader des droits civiques Martin Luther King.
En 1960, le Los Angeles Tribune ferma. Dans une lettre de l’éditeur, elle expliqua qu’elle ne pouvait continuer à payer les impôts que le gouvernement lui exigeait. Elle fit ses valises et déménagea avec ses six enfants dans le sud, à Alabama. L’année précédente, elle avait divorcé de son mari. Dans de nombreux États du sud, existait toujours la ségrégation dans les écoles et dans les endroits publics. C’était quatre ans avant que Lyndon B.Johnson ne fasse adopter des lois protégeant les droits civils
Lomax voulait éduquer ses enfants de manière à ce qu’ils sachent comment les personnes de leurs races étaient traitées. Ils eurent très vite un exemple pratique. À une station d’autobus dans la ville de Big Spring au Texas, elle refusa de rentrer dans la salle à manger réservée aux noirs et emmena ses enfants dans celle des blancs. On ne lui servit pas à manger, mais elle repartit quand elle voulut et de son propre gré. Ainsi était Lomax, bien plus qu’une journaliste, protagoniste de nouvelles, par son militantisme. Lorsqu’en 1971 elle retourna à Los Angeles et demanda un travail pour lequel elle reçut une réponse négative dans le Times local, elle porta plainte contre le journal pour discrimination raciale.
En se souvenant de sone pénible voyage dans le sud de la ségrégation, la journaliste écrivit: « Les Noirs qui sont ou peuvent être des leaders, qui sont motivés pour améliorer le monde en faveur de l’humanité, doivent entrer dans la bouche du loup de Jim Crow [un personnage fictif représentant la ségrégation aux États-Unis] et le connaitre dans sa réalité brutale et inhumaine « .
Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga
PRIME À LA DÉMOCRATIE ET À LA BONNE GOUVERNANCE
Le MCC va aider à poursuivre les efforts pour l’accès universel à une électricité de qualité
Dakar, 12 dec (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, la signature lundi dernier du Second compact du Millenium Challenge corporation (MCC), un programme qui va selon lui permettre de "poursuivre’’ les "efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à une électricité de qualité et à moindre coût’’.
S’exprimant lors du conseil des ministres, il a "réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au Président, au Gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat’’.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, ‘’le Président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût’’.
Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars.
Il vise à "renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest", souligne l’ambassade américaine à Dakar.
Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes. Il consiste en trois projets : le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC, le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le Projet pour un environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.
Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC).
Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.
MACKY POUR UNE "PLACE STRATÉGIQUE’’ ET UN "RÔLE MAJEUR’’ DU PRIVÉ
Dakar, 12 déc (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a encouragé mercredi le gouvernement à ‘’renforcer la place stratégique et le rôle majeur du secteur privé national et international dans le financement et l’exécution des programmes et projets publics durant la période 2019-2023’’.
Cette période va marquer l’exécution du Plan d’actions prioritaires (PAP), phase II du Plan Sénégal émergent (PSE), mis en œuvre depuis 2014.
Le chef de l’Etat, qui présidait le conseil des ministres, a ‘’magnifié la finalisation du Plan d’actions prioritaires[…]- avec l’assistance et l’implication de toutes les parties, Etat, secteur privé, société civile’’.
Le PAP ‘’sera présenté, sous sa présidence effective, lors du 7ème Groupe consultatif pour le Sénégal, les 17 et 18 octobre à Paris’’.
Par ailleurs, il a demandé au gouvernement ‘’de préparer’’, après le Groupe consultatif, ‘’l’adoption d’un projet de loi de programme sur le financement’’ du Plan Sénégal émergent (PSE), cadre de référence des interventions des acteurs au développement.
Il a remercié les ‘’différents partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal, sans relâche, à travers leurs stratégies pays conclus avec le Gouvernement, dans la mise en œuvre optimale des phases 1 et 2 du PSE’’.
Ce groupe consultatif, organisé avec l’appui de la Banque mondiale et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) marquera la huitième édition de la table ronde des bailleurs du Sénégal.
‘’Pour réussir la mise en œuvre du PAP 2019-2023, le Gouvernement souhaite la mobilisation des ressources financières tant publiques que privées. La stratégie de financement dudit plan repose sur une mobilisation optimale de ressources internes (publiques et privées) et sur un recours à des financements extérieurs (publics, privés, diaspora, etc.)’’, selon un document publié sur le site du gouvernement.
A propos de la session budgétaire, le président Sall a "félicité le gouvernement et les députés pour le vote de la loi de finances pour l’année 2019, de la loi de règlement de l’année 2017 et de la loi portant approbation du Programme triennal d’investissements (PTIP) 2019-2021’’.
BÉNIN: TALON DÉNONCE LE CULTE DE LA PERSONNALITÉ
« 1 000 glorieux jours » du président Talon à la tête du pays.
Ces derniers jours, la capitale béninoise Cotonou et ses environs ont été assaillis par des posters géants du président de la République Patrice Talon. Une initiative, dit-on, de jeunes entrepreneurs qui espéraient ainsi célébrer les « 1 000 glorieux jours » du président Talon à la tête du pays.
Cette campagne de communication qui a suscité une vague d’interrogations et de controverse sur les réseaux sociaux, a également attiré l’attention de la présidence de la République. Mardi, un communiqué signé du ministre d’Etat et secrétaire à la présidence, Pascal Irénée Koupaki, a condamné ces « affiches propagandistes » qui s’assimilent à un « culte de la personnalité ».
Pour Cotonou, cette initiative va à contre-courant de la démarche du président Talon « qui s’emploie à exercer ses fonctions avec humilité depuis son investiture le 6 avril 2016 ». Ordre a dès lors été donné aux auteurs de la campagne de retirer les affiches « sans délai », rappelant au passage « qu’il est formellement interdit d’utiliser l’effigie du président de la République à ces fins, hors des périodes de campagne électorale l’impliquant ».
Une réaction regardée d’un autre œil par les détracteurs du gouvernement Talon. Pour ces derniers, le gouvernement a juste surfé sur la colère des Béninois pour produire ce communiqué, histoire notamment de s’attirer la sympathie des électeurs dans l’optique des législatives à venir. Ils rappellent à souhait les nombreuses manifestations en soutien au chef de l’Etat qui ont gagné les villes béninoises les mois passés.
En juin 2017, cependant, la direction de la communication de Patrice Talon avait saisi par communiqué ses militants, les instruisant de « s’abstenir » de toute marche de soutien à son égard.
KENYA: ÉCOUTEZ BATTRE LE CŒUR DE L’AFRIQUE
En matière de tourisme, le Kenya est une référence en Afrique. Et ce n’est pas un hasard s’il figure tout en haut de la liste des pays les plus visités du continent.
-LE RUKINGA WILDLIFE, UN SANCTUAIRE DE LA BIODIVERSITÉ-
Le Rukinga Wildlife Sanctuary est une destination unique en son genre. Établi dans une réserve de 500 000 hectares, le sanctuaire est un exemple de safari éco responsable au cœur du parc national de Tsavo au sud du Kenya. Le principe fondateur de ce lieu est de conjuguer le développement des communautés villageoises et la protection de la nature – faune et flore. Fondé par le Canadien Mike Korchinsky en 1997, l’endroit abrite non seulement des fermes bovines villageoises, mais aussi plus de 300 espèces d’oiseaux et une cinquantaine d’espèces de gros mammifères – buffles, zèbres gris, lycaons, quelques lions, etc. Ici, les efforts consentis pour fournir des revenus aux populations locales ont payé et la réserve peut aujourd’hui s’enorgueillir d’avoir créé 327 emplois dans les communautés environnantes grâce à deux usines qui fabriquent des produits du commerce équitable à empreinte carbone neutre.
-DIANI BEACH, UN PARADIS ENTRE TERRE ET MER-
Diani Beach… les eaux cristallines de l’Océan Indien et une plage de sable blanc où les amoureux de la nature et adeptes de sensations fortes trouveront leur bonheur. C’est ici que se pratique le seul saut en parachute d’Afrique de l’Est – une idée portée par un passionné, Gary Lincoln-Hope, Anglais à la quarantaine à peine entamée et ancien parachutiste militaire. Nul besoin d‘être chevronné pour faire le grand saut. L’aventure débute par un enregistrement express, avant qu’un instructeur expérimenté prenne le relai pour présenter les consignes de sécurité. On se dit alors qu’il est encore temps de renoncer, mais il est déjà l’heure d’embarquer, et le petit bimoteur décolle sans attendre. L’instructeur se lance et vous avec, pour une minute de chute libre riche en émotions, avec vue imprenable sur des paysages à couper le souffle. Puis le parachute se déploie et soudain tout s’apaise, le corps flotte au-dessus du lagon vert et bleu. Six minutes plus tard, on retrouve le sable blanc et le bruit imperceptible des vagues qui caressent le récif. Bienvenu à Diani Beach, la plus belle plage du Kenya.
-KILIFI, FIERTÉ CÔTIÈRE DU KENYA-
Autant Diani Beach un paradis entre ciel et mer, autant Kilifi est un authentique jardin d’Eden adossé à l’Océan indien. Une fine végétation parsemée de cocotiers complète l’image de carte postale qu’offrent la mer et le sable blanc immaculé qui la prolonge. Kilifi sait cacher ses trésors. La cité balnéaire est un endroit discret à seulement 56 kilomètres de Mombasa. Il suffit d’ouvrir les yeux et de prendre le temps d’aller à la rencontre des populations et des attractions qu’offre la ville pour saisir la richesse du lieu. Bofa Beach, principale plage de la cité, est un passage obligé pour les amateurs de surf séduits par la cadence de ses vagues. Kilifi invite également à la balade. Les amateurs de randonnée pourront y découvrir les ruines en pierre de Mnarani, la cité swahilie du 16e et être récompensés par une vue imprenable sur l’Océan. Pour les pieds marins, une petite embarcation à moteur et le tour est joué. Une journée à flâner autour de la baie, une pause à l’ombre des palétuviers de la mangrove luxuriante et une baignade possible toute l’année grâce aux conditions climatiques raviront les adeptes de farniente. Cette douce oisiveté ne saurait être complète sans la dégustation d’un plat de poisson fraichement pêché et accompagné de la traditionnelle galette de chapati.
-LE MADARAKA EXPRESS : PRÊT ? EMBARQUEZ-!
Le Madaraka Express lancé en mai 2017 sait allier le confort à l’observation de la beauté de la faune et de la flore kényanes. La voie ferrée a été construite légèrement en hauteur, laissant ainsi passagers le loisir d’admirer les décors naturels du pays. Ici, le parcours est tout tracé. Nairobi-Mombassa en six heures. Une voix-off, à la manière d’un habile guide touristique, renseigne sur les endroits que traverse la rame à toute allure, tandis que les passagers tentent d’apercevoir les troupeaux d‘éléphants ou de buffles qui s’invitent dans le paysage. Le charme et l’excitation d’assister à un spectacle unique et inattendu. Les mystères de la vie sauvage à l’extérieur, et à l’intérieur, le confort d’un train conçu et construit par la Chine qui offre toutes les commodités nécessaires aux voyageurs. Si le Madaraka Express offre une alternative précieuse à la route pour relier les deux principales villes du Kenya, il va encore plus loin puisque ce train promet à terme de relier le Kenya à l‘Éthiopie, à l’Ouganda, au Rwanda et au Soudan du Sud. Un périple hors du temps que l’on aimerait ne jamais achever !
CAN-2019: QUI POUR ORGANISER LA COMPÉTITION À 26 ?
Le Maroc ne sera pas candidat à l’organisation de la CAN-2019 après le retrait de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, a déclaré mercredi le ministre de la Jeunesse et des Sports Rachid Talbi El Alami.
“Le Maroc n’avait pas l’intention de présenter sa candidature pour accueillir la Coupe d’Afrique des nations 2019 et ne le fera pas”, a déclaré le ministre à l’AFP.
Le Maroc était parmi les prétendants les plus cités pour organiser la CAN-2019 après le retrait de la CAN 2019 au Cameroun en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et d’une situation fragile sur le plan sécuritaire.
Le pays hôte de la CAN, prévue du 15 juin au 13 juillet, sera connu le 9 janvier. Le président de la Confédération africaine (CAF), Ahmad Ahmad a indiqué lundi qu’après la clôture de l’appel aux candidatures le 14 décembre, “tout sera finalisé le 25 décembre pour faire sortir une + short list + de candidats avec leur évaluation et des notations claires”.
Hôte de la Coupe du monde des clubs en 2013 et 2014, le Maroc a également accueilli le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, qui se déroule tous les deux ans, en alternance avec la CAN. Chez eux, les Lions de l’Atlas avaient remporté le CHAN, réservé aux seuls joueurs évoluant dans les championnats du continent.
Le royaume avait dû abandonner la CAN-2015, finalement organisée en Guinée équatoriale, et n’a organisé qu’une seule fois la CAN, en 1988
ACCÈS UNIVERSEL À UNE ÉLECTRICITÉ DE QUALITÉ
600 millions de dollars de l'État et des bailleurs sont prévus pour le programme
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, la signature lundi dernier du Second compact du Millenium Challenge corporation (MCC), un programme qui va selon lui permettre de "poursuivre’’ les "efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à une électricité de qualité et à moindre coût’’.
S’exprimant lors du conseil des ministres, il a "réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au Président, au Gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat’’.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, ‘’le Président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût’’.
Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars.
Il vise à "renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest", souligne l’ambassade américaine à Dakar.
Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes. Il consiste en trois projets : le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC, le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le Projet pour un environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.
Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC).
Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.
ACCÈS UNIVERSEL À UNE ÉLECTRICITÉ DE QUALITÉ
600 millions de dollars de l'État et des bailleurs sont prévus pour le programme
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, la signature lundi dernier du Second compact du Millenium Challenge corporation (MCC), un programme qui va selon lui permettre de "poursuivre’’ les "efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à une électricité de qualité et à moindre coût’’.
S’exprimant lors du conseil des ministres, il a "réitéré, au nom de la Nation, ses remerciements au Président, au Gouvernement et au peuple américains pour cet important concours financier d’un montant de 600 millions de dollars dont 50 millions de contrepartie de l’Etat’’.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, ‘’le Président de la République a, également, rappelé que ce programme permettra au Sénégal, sur la période 2019-2023, de poursuivre ses efforts significatifs pour améliorer le taux d’accès universel à l’électricité de qualité et à moindre coût’’.
Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars.
Il vise à "renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest", souligne l’ambassade américaine à Dakar.
Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes. Il consiste en trois projets : le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC, le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le Projet pour un environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.
Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC).
Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.