Dakar, 13 déc (APS) - Le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly a salué dans un communiqué l’hommage "exceptionnel" rendu au musicien-compositeur-arrangeur sénégalais Ismaël Lô, à la Cité de la Musique de Paris, le 10 décembre 2018, soulignant que l’artiste "demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique".
"Dans une interprétation magistrale de sa célèbre œuvre « Tajabone », au cours d’un programme intitulé « Playing for philharmonie », qui comprenait aussi celles de Rosini, Wagner, Mozart, Beethoven et Berlioz, l’Orchestre philharmonique de la Société Générale a placé ce Monument de la musique sénégalaise aux côtés de géants de l’histoire mondiale de la musique", écrit-il.
A cette occasion, "500 symphonistes professionnels et amateurs de la Société Générale, résidant en France ou venus de Roumanie et du Sénégal, ont mêlé leurs voix et leurs instruments dans une prestation qui a marqué les esprits", ajoute Abdou Latif Coulibaly.
"Durant près d’un quart d’heure, le public, dans une salle comble, après avoir savouré et apprécié l’œuvre de l’artiste justement appelé « le Bob Dylan africain », a salué sa prestation par une standing ovation. L’émotion était grande !", a poursuivi le ministre de la Culture.
"Militant infatigable des droits humains, Ismaël Lô, se voyait ainsi exprimer à travers ses propres textes et compositions musicales qui envoûtent, la reconnaissance de la Communauté internationale en ce 10 décembre, jour anniversaire de la commémoration de la déclaration universelle des droits humains de 1748", relève-t-il.
Selon le ministre de la Culture, cet hommage "consacre le talent d’un grand artiste humble et disponible pour son pays. Un artiste sans prétention particulière sauf de vouloir servir son métier et la cause de la musique".
"Il en a donné une preuve éloquente lors de l’inauguration du Musée des Civilisations noires", le 6 décembre dernier, "avec sa belle prestation accompagnée par la chorale « A chœur joie » forte de 300 exécutants", une preuve que l’artiste "demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique", selon M. Coulibaly.
BK/ASG
28 NOUVEAUX JOURNALISTES SUR LE MARCHE
La cérémonie a eu lieu, comme de coutume, dans l’auditorium de l’Ucad II en présence de la ministre de l'Economie solidaire et de la Microfinance Angélique Manga, journaliste et ancienne présentatrice vedette du 20 heures de la RTS.
L’espace médiatique sénégalais (voire africain) s’est enrichi de nouveaux professionnels de l’information et de la communication. Ce sont 28 récipiendaires qui ont reçu leur parchemin, ce jeudi 13 décembre, à Dakar. Il s'agit de la 46è promotion de cette école de formation panafricaine rattachée à l'université Cheikh Anti Diop de Dakar. La promotion a comme parrain feu Amadou Mbaye, journaliste, ancien de la RTS spécialiste des questions militaire. Ceci explique la mobilisation exceptionnelle de l'armée à cette cérémonie.
La cérémonie a eu lieu, comme de coutume, dans l’auditorium de l’Ucad II en présence de la ministre de l'Economie solidaire et de la Microfinance Angélique Manga, journaliste et ancienne présentatrice vedette du 20 heures de la RTS. La cérémonie a été rehaussée par les représentants des ministres de la Communication, celui l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, de celui de la Culture entre autres. Des ambassadeurs ou leurs représentants y étaient de la partie y compris des généraux et colonels de l'armée venus rendre hommage au parrain de la promo Amadou Mbaye Loum qui demeure un des leurs. En effet ce dernier était spécialiste des questions militaires et étaient très bien intégré dans l'armée sénégalaise.
Les récipiendaires, formés à bonne école, c’est au bout de trois ans de sacrifice, d’engagement, du don de soi que ces jeunes pousses sont enfin sortis du Centre d’Etudes des Sciences et techniques de l’information (CESTI), munis du diplôme supérieur en journalisme et communication.
A l’air de technologie de l’information et de la communication, le CESTI se mettant au diapason de la nouvelle pratique du métier, ces 28 nouveaux journalistes africains ont eu le privilège d’être formés aussi bien dans le journalisme traditionnel qu’en web journalisme.
Diplômes en poche, pour ces "nouveaux soldats de l’information", le plus dur reste leur insertion professionnelle dans le marché de l’emploi. Composé en majorité de citoyens sénégalais, l'équipe des 28 compte environ 5 Béninois. Par le passé, l'école comptait une diversité plus grande de ressortissants africains. En tout cas dans cette cette équipe, les patron de presse peuvent s'approvisonner à suffisance.
Comme à chaque édition, c’est le moment rêvé où se croisent les journalistes de presque toutes les promos et de toutes les générations. On se revoit, ou on se rencontre (et dans ce cas), se découvre et on sympathise dans une ambiance empreinte de convivialité. C'est l'un des rares moment de l'année où l'on a une forte concentration de journaliste en un lieu au même moment.
VIDÉO
DES RELATIONS USA-AFRIQUE TRÈS "TRUMPIENNES"
POINT DE MIRE SENEPLUS - Plus transactionnelle, bilatérale et anti-chinoise, la nouvelle stratégie américaine sur le continent est avant tout pragmatique - René Lake en décrypte les contours sur VOA Afrique
Fini le temps de la charité et des missions de la paix dispendieuses. L'administration américaine a décidé de recentrer sa stratégie pour l'Afrique sur ses propres intérêts d'abord. Plus pragmatique, la nouvelle politique révélée ce jeudi, vise également à enrayer l'influence chinoise et russe sur le continent.
Qu'est-ce que cela signifie pour les pays africains ? De quelle marge de manœuvre disposent-ils face à une Amérique résolument protectionniste ? L'analyste politique, René Lake donne quelques éléments de réponse sur le plateau de VOA Afrique.
PAR ABDOUL MBAYE
AU PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Nous avions noté dans l’application de l’arrêté fixant le modèle (format papier et électronique) de la fiche de parrainage, une ambiguïté
Objet : Application de l’arrêté ministériel n°20025 du 23/08/2018 fixant le modèle (format papier et électronique) de la fiche de parrainage
Monsieur le Président,
Nous avions noté dans l’application de l’arrêté cité en objet une ambiguïté dans la formulation de l’article 3 stipulant que « la version électronique est constituée de fichiers de Format Excel et comporte autant de fichiers que de régions ou de représentations diplomatiques concernées.» (C’est nous qui soulignons). On en retient qu’il faut donc, en conformité avec le modèle de fichier remis par le Ministère de l’Intérieur et consistant en une feuille Excel, une feuille Excel par région.
Ce même article poursuit en précisant les autres composantes obligatoires dudit fichier électronique et en son 3°) : « l’identification du délégué régional et du collecteur de parrainageset la date de collecte. » (C’est nous qui soulignons).
Sachant que dans une région, nous avons nécessairement plusieurs et non un seul collecteur, l’application de ce 3)°du même article 3 appelle à créer autant de fichiers que de collecteurs dans une même région, et non un fichier unique par région comme nous y contraignent à la fois la partie de l’article 3 initialement citée et le modèle de fichier électronique remis par le Ministère de l’Intérieur.
Nous sommes donc face à l’impossibilité de pouvoir respecter strictement l’article 3 de l’arrêté cité en objet à moins de recevoir des précisions complémentaires.
Nous avions par conséquent sollicité et obtenu une séance de travail avec les services de la Direction Générale des élections pour connaître de l’attitude à observer pour le renseignement conforme des fichiers électroniques de parrainage, et ce, avant le 11 décembre 2018, date de début de réception des dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Cette séance de travail s’est tenue le 7 décembre 2018 en deux temps, à 9 :00 puis de nouveau à 15 :30 avec d’autres collaborateurs du Ministère. Elle avait permis de conclure que le délégué régional reste le principal responsable du parrainage dans la région et que par conséquent un fichier par région identifiant le délégué régional était suffisant. Il était convenu que cette précision devait être sanctionnée par un communiqué destiné à l’ensemble des candidats à la candidature, ou à tout le moins contenue dans un courrier en réponse au nôtre.
En l’absence de précisions venues par communiqué ou par réponse à notre courrier, mais surtout en raison que depuis le 11 décembre 2018 le Conseil Constitutionnel est seul compétent pour apprécier et contrôler l’application de l’arrêté n°20025 du 23/08/2018, nous vous saurions gré de bien vouloir nous confirmer cette interprétation exprimée verbalement par les services du Ministère de l’Intérieur face à l’impossibilité matérielle de respecter à la lettre l’arrêté et son modèle de fichier électronique.
Outre la position communiquée par les collaborateurs du Ministre, l’unique possibilité de respecter l’arrêté n°20025 du 23/08/2018 en son article 3, 3°) obligeant à préciser l’identification du collecteur de parrainages et de la date de collecte, consisterait à ouvrir autant de fichiers-feuilles Excel que de collecteurs, et à ranger ces différentes feuilles Excel dans un classeur Excel ouvert par région.
En raison des délais de remise des dossiers qui courent depuis le 11 décembre 2018, et du peu de temps restant, nous vous saurions gré de bien vouloir informer en urgence de la conduite à tenir.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.
LA CHRONIQUE HEBDO DE BARA DIOUF
CHERS « MARAS », OSEZ LE DIRE AU PRÉSIDENT !
EXCLUSIF SENEPLUS - Le Sénégal traîne ceux qui devaient être des institutions pourvoyeuses de sens et d’éthique comme un boulet - La parole du guide religieux est édulcorée par ses immixtions inopportunes, ses silences suspects et sa posture incommode
Il y a quelque chose de très pathétique dans l’intervention publique de ceux que l’on appelle les « hommes de Dieu ». Ils manquent de mesure s’ils ne se murent dans un silence connivent au grand dam du peuple au milieu de deux pôles d’attraction et de jouissance : le pouvoir politique et le marabout.
Se laissant aller à la confidence, un prêcheur, rencontré dans une cité religieuse, me faisait part, avec grandiloquence, de la munificence de notre première dame, Marième Faye Sall, celle qui a fait oublier à sa majesté sa Sandrine « au cœur ». Et depuis, avec une exubérance de paroles incommodante, le prédicateur continue de témoigner toute sa gratitude à la Saint-Louisienne à chaque fois que l’occasion se présente. C’est son droit le plus absolu. Mais, il y a quelque chose de très pathétique dans l’intervention publique de ceux que l’on appelle les « hommes de Dieu ». Ils manquent de mesure quand ils ne se murent dans un silence connivent. La prise de parole publique des guides confrériques nourrit également la même réflexion en moi. Ils cessent, petit à petit, d’être, pour nous, des soupapes de sûreté pouvant assurer ce rôle d’intermédiaire détaché et vertueux entre le peuple et le prince. Le nôtre, après la bravade (« citoyens ordinaires », les avait-il taxés) lancée en des instants d’ivresse joyeuse de début de règne, s’est mis dans la tête de réparer cette « offense » ( ?) par une obligeance bien tapageuse.
Le désir excessif de pouvoir est le foyer de tous les reniements si ce mot a encore du sens au pays des « apostasies » politiques. En réalité, Macky Sall n’a fait que perpétuer une vieille pratique en la dépravant davantage. Mais sa promesse de rupture et de vertu conjecturait des rapports plus sains avec les religieux. On pouvait, par exemple, espérer leur institutionnalisation et la déconstruction de l’image de la « mallette d’argent » en échange de la parole convenue ou pire, de la consigne.
Aujourd’hui, le Sénégal traîne ceux qui devaient être des institutions pourvoyeuses de sens et d’éthique comme un boulet. Le marabout n’est plus un accotoir, un régulateur social. Il est devenu une charge écrasante pour une République au train de vie scandaleusement dispendieux. La parole du guide religieux est édulcorée par ses immixtions inopportunes, ses silences suspects et sa posture incommode. Il en résulte l’apparition de plus faux ascètes qu’eux (sans nier qu’il en existe encore de vrais dans ce pays) qui ne profitent, en définitive, que des brèches laissées entrouvertes par la déliquescence morale de ceux que Donal Cruise O’Brien a appelés « des intermédiaires de valeur » dans une conjoncture moins pernicieuse.
Pour l’amour de Dieu, celui-là que vous prétendez représenter sur terre, prenez votre responsabilité en disant à Macky Sall que le pays va mal. Que le peuple souffre. Que rien ne justifie l’emprisonnement du maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Que la machination électorale, visant à écarter Karim Meïssa Wade et Khalifa Sall de la présidentielle, doit cesser. Que la transparence, plus qu’un slogan, est une exigence surtout dans un contexte de découverte et d’exploitation de nouvelles ressources porteuses d’espérances légitimes. Que le Sénégal a un récit merveilleux de démocratie et de paix qu’il convient de consigner dans la mémoire collective en promouvant la justice qui en est la caution. Que les étudiants méritent un meilleur sort. Que l’emploi des jeunes doit mobiliser toutes les énergies malheureusement déployées par toute la République des excités pour donner un second mandat au « roi déliquescent ». Que les malades crient leur désarroi malgré la couverture médicale universelle dont on ne parle plus d’ailleurs. Dites à votre bienfaiteur, chers hommes de Dieu, que le pouvoir est moins gratifiant, aux yeux des esprits justes et lucides, que l’honneur décerné par la postérité, et la noblesse d’âme des « descendants de guerriers », classe dont il serait issu ! Quelle puérile et primitive confidence Monsieur le président ! Dites-lui qu’il est jeune et qu’il y a un « après-pouvoir ». Dites-lui de se ressaisir pendant qu’il est encore temps. Si vous n’osez le lui dire, par peur de vous voir retirer vos privilèges terrestres, enveloppez-vous du mystère de votre silence par respect pour vos nombreux talibés que nous ne voudrions incommoder. Il est temps de rompre ce lien de clientélisme, cause de tous les égarements observés depuis des décennies et entretenus par un pouvoir aux antipodes de nos aspirations. Le peuple ne doit pas être au milieu de deux pôles de jouissance. C’est si injuste.
Retrouvez chaque jeudi votre chronique sur SenePlus.
SÉNÉGAL: LA PRÉVALENCE CONTRACEPTIVE PASSE DE 12 % À 26,3 %,
‘’Le Partenariat de Ouagadougou nous permet de mesurer les progrès réalisés et de hisser davantage la planification familiale dans nos pays’’ Ministre de la santé
Le Partenariat de Ouagadougou (PO) a permis de vulgariser la planification familiale dans ses neuf pays d’intervention, dont le Sénégal, où, grâce à cette initiative, le taux de prévalence contraceptive est passé de 12 % en 2010 à 26,3 % en 2017, a indiqué le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
‘’Le Partenariat de Ouagadougou nous permet de mesurer les progrès réalisés et de hisser davantage la planification familiale dans nos pays’’, a souligné M. Sarr lors de la septième réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.
Cette rencontre se tient depuis mercredi à Dakar pour trois jours, sur le thème : ‘’Les voies du succès du Partenariat de Ouagadougou pour 2020’’.
Le PO est une initiative lancée en 2011 pour amener un grand nombre de femmes à pratiquer la planification familiale, dans neuf pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Au Sénégal, grâce au PO, plusieurs initiatives ont été prises, faisant de la planification familiale ‘’une stratégie de lutte contre la mortalité maternelle’’, selon Abdoulaye Diouf Sarr.
La directrice de l’organe de coordination du Partenariat de Ouagadougou, Fatimata Sy, a pour sa part invité ‘’les pays à faire vite et à faire plus’’, afin que les objectifs fixés en matière de planification familiale soient atteints d’ici à 2020.
‘’Les femmes et les filles doivent être au cœur de toutes les politiques. Au-delà de la planification familiale, il faut promouvoir la santé et les droits [des femmes] pour assurer les résultats du Partenariat de Ouagadougou’’, a proposé la directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre au ministère canadien des Affaires étrangères, Jennifer Goosen, venue prendre part à la réunion.
La première secrétaire de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, Martini Boustani, affirme que son pays est ‘’fier’’ d’avoir à soutenir le Partenariat de Ouagadougou, de ses débuts à maintenant.
Le PO est soutenu par les gouvernements, la société civile, les jeunes et le secteur privé de ses neuf pays d’intervention, mais aussi par des partenaires financiers.
Pour la nouvelle phase du partenariat, deux millions de femmes au total doivent utiliser les méthodes de planification familiale, dans les neuf pays concernés, d’ici à 2020.
56 PÊCHEURS-SECOURISTES ÉLEVÉS DANS L’ORDRE NATIONAL DU LION
Crash d’un hélicoptère de l’armée de l’air sénégalaise, le 14 mars 2019
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a décoré des insignes de l’Ordre national du Lion 56 personnes ayant participé aux secours lors du crash d’un hélicoptère de l’armée de l’air sénégalaise, le 14 mars dernier, à Missirah, dans la région de Fatick (centre), a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.
La rapidité des secours menés par des pêcheurs de Missirah et de la commune de Toubacouta (centre) avait été saluée, ainsi que la bravoure dont ils avaient fait preuve pour venir en aide aux passagers de l’hélicoptère tombé dans une zone marécageuse.
S’exprimant lors d’une cérémonie de remise des décorations aux pêcheurs, Macky Sall a dit qu’ils méritent les "hommages et la reconnaissance de la nation".
"C’est pourquoi, en procédant à votre décoration, dans l’Ordre national du Lion, pour ces hauts faits de courage et de dévouement, je tiens à vous exprimer la gratitude de la nation. Mais, je tiens surtout à vous donner en exemple aux générations actuelles et celles à venir", a dit le chef de l’Etat.
"Votre courage et votre altruisme doivent rester soigneusement gardés dans notre mémoire collective pour servir, en tout temps et en tous lieux, de référence", a-t-il ajouté en présence de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités militaires.
Il y avait aussi les récipiendaires des décorations, qui sont des "modèles de citoyenneté, de patriotisme et de civisme", selon le chef de l’Etat.
Le président de la République les a encouragés à "persévérer dans la voie du devoir et à perpétuer cet esprit citoyen et républicain".
Il a offert 500.000 francs CFA à chacun des pêcheurs qui ont participé aux opérations de secours.
ISMAËL LÔ FÊTÉ À LA CITÉ DE LA MUSIQUE DE PARIS
"Cet hommage consacre le talent d’un grand artiste humble et disponible pour son pays" Ministre de la culture
Le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly a salué dans un communiqué l’hommage "exceptionnel" rendu au musicien-compositeur-arrangeur sénégalais Ismaël Lô, à la Cité de la Musique de Paris, le 10 décembre 2018, soulignant que l’artiste "demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique".
"Dans une interprétation magistrale de sa célèbre œuvre « Tajabone », au cours d’un programme intitulé « Playing for philharmonie », qui comprenait aussi celles de Rosini, Wagner, Mozart, Beethoven et Berlioz, l’Orchestre philharmonique de la Société Générale a placé ce Monument de la musique sénégalaise aux côtés de géants de l’histoire mondiale de la musique", écrit-il.
A cette occasion, "500 symphonistes professionnels et amateurs de la Société Générale, résidant en France ou venus de Roumanie et du Sénégal, ont mêlé leurs voix et leurs instruments dans une prestation qui a marqué les esprits", ajoute Abdou Latif Coulibaly.
"Durant près d’un quart d’heure, le public, dans une salle comble, après avoir savouré et apprécié l’œuvre de l’artiste justement appelé « le Bob Dylan africain », a salué sa prestation par une standing ovation. L’émotion était grande !", a poursuivi le ministre de la Culture.
"Militant infatigable des droits humains, Ismaël Lô, se voyait ainsi exprimer à travers ses propres textes et compositions musicales qui envoûtent, la reconnaissance de la Communauté internationale en ce 10 décembre, jour anniversaire de la commémoration de la déclaration universelle des droits humains de 1748", relève-t-il.
Selon le ministre de la Culture, cet hommage "consacre le talent d’un grand artiste humble et disponible pour son pays. Un artiste sans prétention particulière sauf de vouloir servir son métier et la cause de la musique".
"Il en a donné une preuve éloquente lors de l’inauguration du Musée des Civilisations noires", le 6 décembre dernier, "avec sa belle prestation accompagnée par la chorale « A chœur joie » forte de 300 exécutants", une preuve que l’artiste "demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique", selon M. Coulibaly.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
TOUS CONTRE UN HOLD-UP ÉLECTORAL
POINT DE MIRE SENEPLUS - Pour une présidentielle transparente et apaisée, Idrissa Seck, Mame Adama Gueye, Abdoul Mbaye avec d'autres membres de l'opposition et de la société civile, ont lancé la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections
Alioune G Sall et Youssou Ba |
Publication 13/12/2018
Pour une présidentielle transparente et paisible, des leaders de l’opposition et des membres de la société civile lancent officiellement la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections. Idrissa Seck, Mame Adama Gueye, Abdoul Mbaye entre autres, ont laissé la parole à Mamadou Lamine Dianté.‘’Persuadés que les actes posés démontrent la volonté du candidat sortant de réaliser un hold-up électoral par un passage en force au premier tour, convaincus que la prochaine élection constitue une occasion majeure de sauver notre démocratie en préservant le droit de vote pour tous les citoyens à travers un processus transparent garantissant l’expression du suffrage des citoyens, nous parties prenantes décidons de mettre en place la plateforme opérationnelle de sécurisation des élections’’, a t-il déclaré.
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COMMUNICATION PUBLIQUE ET INSTUTIONNELLE
Session de formation des conseillers en communication des ministères au CESTI
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) organise, à partir de lundi, avec le soutien de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, un séminaire de formation sur "la communication publique et institutionnelle", à l’attention des conseillers en communication des ministères et des agences publiques, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Le séminaire de cinq jours se tiendra au CESTI, l’école de journalisme et de communication de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.
"L’objectif de ce séminaire est d’amener les chargés de communication des ministères et des agences publiques à analyser les principales évolutions en cours dans l’usage des politiques publiques par les citoyens et les autorités publiques, ainsi que leur incidence sur la pratique de la communication publique et institutionnelle", explique le communiqué.
"Face aux évolutions de ce métier au carrefour de plusieurs compétences (…), la prise de décision publique et la gouvernance publique se sont profondément transformées, et la communication publique est au centre de cette transformation", explique la même source.
Les récipiendaires de la formation "analyseront l’efficacité de la communication publique et institutionnelle dans l’action publique et les services publics", ajoute le communiqué.