L’Ecole des sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOGN) a assuré la formation de 150 militaires et policiers gambiens devant constituer la future garde présidentielle du pays, a révélé vendredi le ministre des Forces armées, Augustin Tine.
"Il me plait de souligner la formation au profit de la République sœur de Gambie de 150 militaires et policiers devant constituer la future garde présidentielle" de ce pays, a-t-il déclaré.
Augustin Tine s’exprimait lors de la cérémonie officielle de sortie de la 9e promotion des élèves gradés et de la 50e promotion des élèves gendarmes de l’ESOGN de Fatick, en présence d’autorités militaires et administratives.
Il a salué "les efforts très appréciables consentis dans la modernisation de cette école qui s’impose aujourd’hui comme une école de référence en matière de formation de personnels sous-officiers".
Selon M. Tine, l’adaptation de cette école "aux nouveaux défis sécuritaires dans le respect des normes pédagogiques est à la base du succès de l’ESOGN qui nous vaut aujourd’hui de nombreuses sollicitations".
"LA TRANSMISSION DU VIH AU SÉNÉGAL SE FAIT ESSENTIELLEMENT PAR VOIE SEXUELLE"
Dans nos pays, les questions de sexualité sont tellement difficiles à aborder que les gens se cachent derrière les risques de transmission chez le coiffeur ou la coiffeuse pour entretenir le tabou sur le Sida
La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), docteur Safiatou Thiam, souligne que la transmission du VIH au Sénégal se fait essentiellement par voie sexuelle, les nouvelles infections se déclarant en majorité chez les professionnels du sexe et leurs clients.
"De manière générale, il n’y a que 3 voies de transmission que sont celles sexuelle, sanguine et de la mère à l’enfant", a-t-elle expliqué en présentant une communication sur "VIH au Sénégal : Situation, enjeux et défis", dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
Au Sénégal et dans la plupart des pays, la transmission sanguine est à écarter en raison des stratégies mises en place pour "le contrôle du sang", a laissé entendre docteur Thiam.
"Dans nos pays, les questions de sexualité sont tellement difficiles à aborder que les gens se cachent derrière les risques de transmission chez le coiffeur ou la coiffeuse pour entretenir le tabou sur le Sida", a-t-elle fait valoir.
Aussi signale-t-elle que les nouvelles infections au Sénégal "se déclarent en majorité chez les professionnels du sexe et leurs clients".
Il y a aussi la transmission verticale, qui concerne les enfants de zéro à 4 ans. "Ces enfants sont aussi des enfants du premier groupe des professionnels du sexe ou des partenaires d’hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH)", a-t-elle indiqué.
Le CNLS a célébré ce vendredi la Journée mondiale de lutte contre le Sida, d’habitude commémorée le 1-er décembre tous les ans.
En route pour le G20, l'avion d'Angela Merkel a été contraint à un atterrissage d'urgence, jeudi soir. Après vérification, la Luftwaffe rejette l'hypothèse d'un sabotage de l'avion.
Après l'atterrissage d'urgence de l'Airbus A340-300, à bord duquel se trouvait Angela Merkel jeudi soir, le gouvernement a tenu à vérifier l'origine du problème. S'il a un temps suspecté un acte de sabotage, la piste criminelle a finalement été totalement écartée, selon Zeit Online. L'armée de l'air allemande, la Luftwaffe , assure que l'avion a été contraint d'atterrir en urgence à cause de défaillances techniques "sérieuses".
"Il n'y a pas le moindre d'indice laissant penser qu'il s'agisse d'un acte criminel", a indiqué un porte-parole de la Luftwaffe, qui est en charge de la flotte d'avions gouvernementaux.
Atterrissage brusque
Jeudi soir, la chancelière allemande faisait route vers l'Argentine, pour assister au sommet du G20, quand le commandant de bord, décrit par Angela Merkel elle-même comme "le pilote le plus expérimenté", a informé les passagers devoir se dérouter vers Cologne. Il a évoqué "un arrêt sans précédent des systèmes de communication", selon le journal régional Rheinische Post.
D'après le site du magazine Spiegel, les communications sont pourtant normalement garanties par des systèmes de secours. Or ceux-ci n'ont pas fonctionné, semble-t-il, si bien que le cockpit n'a pu communiquer avec l'extérieur qu'à l'aide d'un téléphone satellite.
"Vous n'avez aucun souci à vous faire, nous allons atterrir en toute sécurité", a-t-il dit.
L'avion gouvernemental a finalement rebroussé chemin alors qu'il survolait les Pays-Bas pour atterrir dans l'ouest de l'Allemagne. L'atterrissage a été brusque, l'avion ayant encore beaucoup de carburant à bord. Les freins ont aussi été très sollicités en raison du poids de l'appareil.
Pannes en série
Mi-octobre, le Konrad Adenauer, l'Airbus sur lequel était aussi Angela Merkel ce jeudi, avait connu des déboires en Indonésie et contraint le ministre des Finances à rentrer d'une réunion du Fonds monétaires international (FMI) à bord d'un avion de ligne commerciale. Des rongeurs avaient attaqué d'importants câbles électriques.
A cause de ce problème technique, la chancelière allemande ratera le coup d'envoi du G20 et la tenue de ses rencontres bilatérales prévues ce vendredi avec le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping était incertaines. Elle ne devrait pas non plus être présente pour la traditionnelle "photo de famille" qui réunit les chefs d'Etat ou de gouvernement des 20 pays composant le G20.
MORT DE GEORGE BUSH
L'ex-président des USA est mort à l'âge de 94 ans, ce vendredi 30 novembre - Le 41e président américain souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson
L'ex-président des États-Unis George Bush est mort à l'âge de 94 ans, a annoncé son fils George W. Bush vendredi 30 novembre. Le 41e président américain, dont l'unique mandat fut marqué par la fin de la Guerre froide, souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.
Au mois d'avril, c'est son épouse, Barbara Bush qui avait rendu l'âme après avoir refusé des soins palliatifs.
"Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d'annoncer qu'après 94 années remarquables notre cher papa est mort", a déclaré George W. Bush dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille.
"George H.W. Bush était un homme doté d'une noblesse de caractère et le meilleur père qu'un fils ou une fille aurait pu souhaiter".
RABAT MARQUE DE FORT BELLE MANIÈRE SON RETOUR
Le Maroc accorde plus de bourses aux étudiants africains après son retour dans l’Ua
Rabat, 30 nov (APS) - Le Maroc a augmenté le nombre de bourses qu’il accorde aux étudiants d’Afrique subsaharienne, depuis sa réintégration de l’Union africaine en janvier 2017, les portant de 9.000 à 11.000 pour l’année académique en cours, a indiqué le directeur de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) Mouhamed Methqal.
Dans sa politique internationale tournée en priorité vers l’Afrique, le Maroc accorde "une attention particulière" au développement du capital humain, par l’accueil de plus en plus d’étudiants africains, a-t-il indiqué.
Sur les 13.000 étudiants étrangers de 70 nationalités arrivés au Maroc cette année, les 11.000 viennent de 43 pays subsahariens, a-t-il dit. Ils sont inscrits dans des filières universitaires, techniques et professionnelles.
M. Methqal recevait des correspondants d’agences de presse africaines en formation depuis lundi à Rabat, la capitale marocaine.
Le nombre d’étudiants subsahariens a connu une hausse depuis la réintégration du Maroc au sein de l’UA, le 1-er janvier 2017, puisqu’ils étaient jusque-là 9.000 venus de 44 pays africains.
Les quotas de bourses accordées à différents pays ont été augmentés et varient selon la nationalité. Chaque pays visité par le Roi Mohamed VI a vu son quota augmenter, a dit Faicel Farchado, chef du département de la coopération technique de l’AMCI.
Le Sénégal a 150 étudiants boursiers, la Mauritanie 300 et la République démocratique du Congo 35.
Une cité universitaire internationale d’une capacité de 800 lits leur est dédiée, dans la capitale Rabat.
Sur les 800, seuls 50 sont occupés par des nationaux, les 750 autres par les autres ressortissants africains, selon M. Farchado.
Pour M. Metqal, cette cité gérée directement par l’AMCI se veut "un site de brassage" entre Africains.
Pour ne pas que la langue constitue une barrière dans cette politique panafricaine, un centre de langue forme les pays non francophones au français pour les aider à suivre les études universitaires.
Créée depuis 1986, l’AMCI, première agence de coopération africaine, est la cheville ouvrière de cette politique, qui a permis à ce jour de former 30.000 Africains dans les sciences et techniques, les sciences juridiques, économiques et sociales ainsi que dans la médecine, note le diplomate.
Elle s’occupe aussi de formation de cadres du secteur public, à travers des stages de formation.
La formation des 16 correspondants régionaux des agences de presse africaine s’inscrit dans ce volet renforcement des capacités humaines sur le continent.
Pour le diplomate marocain Mohamed Methqal, cette démarche de solidarité s’inscrit dans un souci de partager la "modeste" expérience marocaine en matière développement avec les pays africains.
"Le Maroc était à un même niveau de développement que tous pays au moment des indépendances", relève-t-il.
"L’ETAT A FAIT DE LA SÉCURITÉ DES SÉNÉGALAIS UNE PRIORITÉ"
La finalité de cette option prise par l’Etat du Sénégal "c’est de soutenir les efforts de développement amorcés, sans compromettre les désirs légitimes de nos concitoyens de vivre dans un environnement paisible et rassurant", a dit le ministre des Forces
Fatick, 30 nov (APS) - L’Etat du Sénégal, en autorisant une augmentation "significative" des personnels de la gendarmerie, démontre sa détermination à faire de la sécurité des sénégalais une priorité, a soutenu, vendredi, à Fatick (ouest), le ministre des Forces armées, Augustin Tine.
"En autorisant l’augmentation significative des personnels de la gendarmerie nationale, l’Etat affiche sa ferme détermination à assurer la sécurité des Sénégalais une priorité", a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle de sortie des nouvelles promotions des élèves gradés et élèves gendarmes de l’Ecole des sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOGN).
Le Haut commandant de la gendarmerie nationale, Cheikh Sène,
le général de corps d’armées, Meissa Niang, et des autorités administratives de la région ont pris part à la cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de la caserne général Waly Faye.
La finalité de cette option prise par l’Etat du Sénégal "c’est de soutenir les efforts de développement amorcés, sans compromettre les désirs légitimes de nos concitoyens de vivre dans un environnement paisible et rassurant", a dit le ministre des Forces armées.
’’Aujourd’hui, le Sénégal est à la croisée des chemins entre les menaces et les forces, entre les risques et les faiblesses", a estimé Augustin Tine.
"Ces menaces, a-t-il énuméré, s’étendent du terrorisme au trafic de stupéfiants, en passant par le vol à main armé, le trafic illicite de bois, d’armes, les atteintes à l’environnement, la traite humaine, le vol de bétail, la délinquance financière et surtout la cybercriminalité".
Il note que "consolider la paix et la sécurité, garantir l’Etat de droit et protéger les droits humains nécessitent des ressources humaines cohérentes de qualité".
M. Tine s’est réjoui de cette cérémonie marquant l’entrée dans le service actif de 1410 élèves gendarmes, se félicitant également du renforcement de l’encadrement avec 183 gendarmes qui viennent d’obtenir leur diplôme de qualification à l’emploi de grade (DQEG).
"Par cette démarche, la gendarmerie nationale renforce ainsi ses moyens humains en parfaite adéquation avec ses contrats opérationnels, sa montée en puissance et les objectifs fixés dans l’axe III du Plan Sénégal émergent (PSE)", a-t-il ajouté.
4 MILLIARDS CFA POUR LE DRAGAGE DE LA BRÈCHE DE SAINT-LOUIS
Dakar, 30 nov (APS) - Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a annoncé vendredi qu’une solution d’urgence a été retenue par le gouvernement pour le dragage de la brèche de Saint Louis et son balisage, pour un coût global de 4 milliards FCFA.
"Ce dragage devra permettre une élimination des montagnes qui occasionnent les accidents en mer", a notamment indiqué Oumar Guèye, lors du vote du budget de son ministère par les députés.
Il a signalé la mise sur pied d’un comité chargé de cette question dans lequel tous les ministères sont représentés.
La brèche de Saint-Louis, ouverte pour éviter des inondations à Saint-Louis, s’est élargie de plusieurs kilomètres.
Cet élargissement est considéré comme une source de danger pour notamment les pêcheurs, à cause des nombreux chavirement de pirogues qui y sont enregistrés.
Le dernier accident en date est survenu jeudi, lors de la collision entre trois pirogues, à l’origine notamment de trois morts.
Le budget du ministère de la Pêche a connu une hausse de 12,91 % en valeur relative pour l’exercice 2019.
Son montant est de 47 milliards 30 millions 169 mille 951 francs CFA, contre 41 milliards 782 millions 881 mille 580 francs CFA, selon le rapport de présentation dont a eu connaissance l’APS.
Il connaît ainsi une hausse de 5 milliard 378 millions 288 mille 371 FCFA en valeur absolue.
Les députés ont par ailleurs interpellé Oumar Guèye sur la protection des aires marines protégées et le repos biologique.
Compte tenu de la raréfaction du poisson, les élus lui ont demandé de poursuivre les efforts de sensibilisation et préconisé des sanctions pour un respect des mesures prises par les pouvoirs publiques pour présever les ressources halieutiques du pays.
S’agissant de l’accord de pêche d’une durée de cinq ans signé avec l’Union européenne en 2014, le ministre affirme que le Sénégal a "le meilleur accord dans la zone ouest africaine, en ce sens qu’il a bien pris en compte la valeur commerciale de l’espèce, notamment le thon et le merlu qui n’est pas consommé par les Sénégalais mais qui est pêché par les Européens pour des besoins expérimentaux".
La question a été soulevée en particulier par le député Mamadou Diop "Decroix’’ (opposition) qui demande une renégociation de l’accord, estimant que le Sénégal est "lésé’’.
DEVOIR DE JUSTICE ENVERS L'AFRIQUE
Djibril Tamsir Niane demande la restitution des traditions orales africaines
Dakar, 30 nov (APS) – L’écrivain et historien guinéen Djibril Tamsir Niane a demandé vendredi à Dakar la restitution des documents africains de tradition orale collectés par des institutions américaines, dont la fondation Ford, dans le sillage du processus enclenché en France visant à rendre des biens culturels appartenant à l’Afrique.
"On parle de restitution des biens culturels, il faut aussi une restitution des traditions orales africaines collectées", a dit l’écrivain, au cours d’une table ronde intitulée "Le banquet des historiens".
Cette manifestation clôturait le colloque international en hommage à l’historien sénégalais Yoro Khary Fall (1949-2016), à l’initiative de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Selon Djibril Tamsir Niane, "l’UNESCO avait initié en 1967 une campagne de collecte des traditions orales. La fondation Ford aux Etats-Unis avait aussi fait de même (..)’’.
Dans ce cadre, des documents de tradition orale sur El Hadj Oumar Tall se retrouvent "dans beaucoup d’universités américaines, notamment à New York’’, a indiqué l’historien.
L’écrivain estime que la tradition orale est "une matière indispensable" ayant "une valeur inestimable".
"Il est nécessaire aujourd’hui encore de procéder à la collecte des traditions orales dans tous les domaines", environnement, santé, entre autres, fait-il valoir.
Djibril Tamsir Niane considère que la tradition orale est "la grande école où l’on apprend tout", assurant qu’il "n’y a pas un secteur que la tradition orale ignore".
Aussi a-t-il insisté sur l’importance des traditions orales africaines, soulignant qu’elles sont des témoignages du passé et peuvent être "habilement exploitées pour les besoins de l’histoire".
"La parole ne s’envole pas, elle reste", soutient-t-il, d’autant que l’enseignement de la tradition orale se fait par l’intermédiaire des griots, rappelle-t-il.
FATICK : LE RECRUTEMENT DE 1500 ÉLÈVES-GENDARMES EN VUE
Fatick, 30 nov (APS) - Le ministre des Forces armées, Augustin Tine, a annoncé vendredi à Fatick le recrutement de 1500 élèves-gendarmes dès janvier 2019, période de démarrage de la formation à l’Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale (ESOGN).
"Ce recrutement est la parfaite illustration de la volonté du gouvernement d’accompagner le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, dans ses ambitions de garantir le même niveau de sécurité à tous les citoyens sur l’ensemble du territoire, sous sa compétence", a expliqué le ministtre.
Il s’exprimait lors de la cérémonie officielle de sortie de la 9ème promotion des élèves gradés et de la 50ème promotion des élèves gendarmes de l’ESOGN de Fatick, en présence d’autorités militaires et administratives.
A l’endroit du nouveau Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, Cheikh Sène, il a déclaré : "Vous avez su mesurer l’ampleur des défis, votre ferme volonté de réussir et votre détermination nous rassure."
"Dans votre ordre du jour numéro I, vous vous êtes engagés à garantir le même niveau de sécurité pour tous les citoyens sur l’ensemble du territoire sous la compétence de la gendarmerie", a-t-il poursuivi.
Il souligne que c’est cette posture qui "justifie la montée en puissance de la gendarmerie nationale par une densification du maillage du territoire et la création de nouvelles unités qui améliorent la surveillance générale et l’exercice de la sécurité de proximité".
"Je puis vous renouveler tout mon soutien et vous assurer de la volonté du gouvernement de vous accompagner dans cette dynamique", a-t-il dit.
La 9e promotion des élèves gradés a comme parrain l’adjudant-chef Gor Mack Diop, décédé en 2017 en service commandée au Congo.
Ces 183 gendarmes gradés viennent ainsi d’obtenir le diplôme de qualification à l’emploi de grade (DQEG).
La 50e promotion des élèves gendarmes a elle comme parrain le gendarme Massar Diop, décédé en 2018 dans un accident de la circulation en service commandé également.
Les familles des deux parrains disparus, aux "qualités humaines et professionnelles exceptionnelles", ont pris part à la cérémonie.
Des proches parents et amis des récipiendaires y ont également participé.
Dakar, 30 nov (APS) - L’Alliance pour la République (APR) a reconduit vendredi Macky Sall à la présidence du parti au pouvoir avant de l’investir comme candidat à sa propre succession à la tête du Sénégal à l’occasion de la présidentielle de février prochain, a constaté l’APS.
"Le congrès, à l’unanimité des participants, proclame le camarade Macky Sall, président de l’Alliance pour la République APR/Yaakaar et candidat du parti à l’élection présidentielle de 2019", a déclaré Abdou Mbow, lors du congrès d’investiture de la formation présidentielle.
Le congrès a relevé "avec succès la vitalité et la longévité de la coalition Benno Bokk Yakaar qui gouverne admirablement le pays et vous donne le droit de nouer des alliances électorales avec tous les partis ou mouvements politiques", a-t-il souligné.
Il a rappelé que la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, regroupant le parti présidentiel et ses alliés, avait "remporté toutes les élections organisées au Sénégal depuis 2012".
"Nous partons confiants à ce combat de février 2019, d’autant plus confiants que les résultats de mon travail ont été jugés positivement", a dit le chef de l’Etat sortant.
Il dit "apprécier beaucoup les conseils des sages du parti et accepte leur investiture à l’élection présidentielle de février 2019", tout en mesurant "le sens de leur engagement ainsi que leur soutien de tous les jours (...)’’.
"Il nous a fallu lutter ardemment et vaillamment pour vaincre la régression qui menaçait dangereusement cette nation et ce combat, nous l’avions gagné avec tous les démocrates du pays", a-t-il déclaré.
"Nous avons été avec toutes les forces vives de la nation à la bataille du 23 juin pour que la République ne soit pas désacralisée et que le choix des Sénégalais soit respecté", a-t-il rappelé.
ll fait référence au soulèvement populaire qui a amené son prédécesseur, Abdoulaye Wade, à renoncer in extremis, le 23 juin 2011, à son projet controversé de réforme constitutionnelle devant instaurer un ticket présidentiel.
Selon observateurs et analystes, le 23 juin a préfiguré la défaite du président Wade battu lors de la présidentielle de mars 2012, remportée par Macky Sall.