L’édition 2019 de la coupe d’Afrique des nations (Can) n’aura pas finalement lieu au Cameroun. Au terme de son conclave hier à Accra (Ghana), le comité exécutif (com Ex) de la confédération Africaine de Football (caf) a retiré l’organisation, estimant que le pays de Paul Biya ne serait pas prêt à temps pour abriter la compétition.
Ce que certains observateurs redoutaient depuis plusieurs mois s’est finalement réalisé. Le Cameroun n’organisera pas la CAN 2019. La décision a été annoncée hier à Accra, au terme d’un long conclave. Après concertation, le Comité exécutif a estimé que le Cameroun ne pourrait pas être dans les délais pour accueillir la compétition. Suffisant pour lui retirer l’organisation de ce grand rendez-vous continental, attendu par les férus de football. «Le Comité exécutif s’est réuni à Accra, au Ghana, et a décidé que la fédération camerounaise ne pouvait pas accueillir la CAN 2019», renseigne un communiqué de la Confédération africaine de football (Caf). Un vrai coup dur pour le Cameroun qui n’avait plus organisé la CAN depuis 1972.
LA SECURITE DANS LE PAYS EN QUESTION
Cette décision de la Confédération africaine de football ne semble pas surprendre le monde sportif. Au terme de leurs deux récents voyages au Cameroun pour faire l’état des lieux des infrastructures, les inspecteurs de la CAF n’avaient pas donné des nouvelles rassurantes. Ils avaient également relevé des problèmes liés à l’insécurité dans le pays. Vainqueur de la précédente édition, le Cameroun devra encore patienter pour accueillir la compétition. Sur le compte Twitter de l’instance dirigeante du football africain, le président Ahmad Ahmad a affiché sa volonté d’aider le Cameroun. «Nous voulons soutenir les Camerounais, leur donner du temps pour qu’ils puissent bien préparer une CAN», a déclaré le Malgache.
L’AFRIQUE DU SUD, L'EGYPTE ET LE MAROC?
Après avoir retiré l’organisation de la Can au Cameroun, la Caf devrait trouver rapidement un pays qui va abriter la compétition. Ne disposant pas de plan B, la Caf va lancer un appel à candidature dans ce sens. La Confédération africaine de football (Caf) n’a pas encore donné de noms, mais des prétendants comme l’Afrique du Sud, le Maroc ou encore l’Egypte sont cités. Parmi ces candidats annoncés, le Maroc et l’Afrique du Sud se dégagent du lot. Après avoir organisé la Coupe du monde en 2010, le pays de Nelson Mandela dispose ne manque pas d’infrastructures. Ses dix stades fonctionnels constituent un atout majeur, en plus de la stabilité. De son coté, le Maroc a également les installations adéquates. Après avoir refusé d’abriter l’édition de 2015 (à cause de l’épidémie du virus Ébola), le Maroc se sentirait apte à accueillir celle de 2019.De son coté, le Comité exécutif de la Caf a demandé aux pays intéressés de se signaler le plus rapidement possible.
Pour l’heure, c’est la participation du Cameroun à la prochaine CAN qui pose débat. Les «Lions Indomptables» occupent la deuxième place du groupe B, derrière le Maroc. Et initialement, seul un ticket était en jeu dans cette poule. Si le Maroc est désigné pour l’organisation, le Cameroun pourrait récupérer la seule place du groupe. Dans le cas contraire, il faudra d’autres calculs. La Caf devra encore se prononcer. Elargie à 24 équipes (52 matchs), la CAN 2019 est prévue du 15 juin au 13 juillet. Selon le Comité exécutif de la Caf, le pays organisateur devrait être connu dans un mois.
JOURNÉE D'INVESTITURE POUR PLUSIEURS CANDIDATS
Macky Sall, Hadjibou Soumaré, Issa Sall, entre autres, sont investis ce samedi 1er décembre comme porte-flambeau de leur parti à la présidentielle de février prochain
Ce samedi, 1er décembre 2018, jour d’investiture pour bon nombre de candidats à la présidentielle de 2019. Après avoir reçu l’aval de ses souteneurs et de son parti (Apr), le président Macky Sall sera investi ce samedi matin par la coalition Benno Bokk Yakkar pour un second mandat. L’événement aura pour cadre le somptueux Dakar Arena dans la nouvelle ville de Diamniadio.
Dans l’après midi, c’est au tour du candidat Cheikh Hadjibou Soumaré d’être investi par les jeunes de la coalition Hadjibou 2019. La cérémonie d’investiture aura lieu au siège de Démocratie et République, sis à Nord-Foire, Route de l’aéroport, villa MS 108.
La rencontre sera mise à profit pour mettre en place une structure fédérative dénommée Coordination des jeunes de la coalition Hadjibou 2019, ainsi que le Réseau des volontaires de la coalition Hadjibou 2019, a annoncé la cellule de communication de la coalition Hadjibou 2019 dans un communiqué parvenu à IGFM.
Le professeur Issa Sall, candidat déclaré du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), sera aussi investi ce même samedi par son parti. Il a fait la déclaration dans un entretien accordé au journal Le Témoin.
Le stade Amadou Barry accueillera les partisans de Gueum sa bopp pour l’investiture de leur candidat à la présidentielle de 2019, Bougane Gueye Dani.
"LES TRAVAILLEURS DE l’AIBD NE DOIVENT ÊTRE NI DES CHAISES TURQUES NI DES CHAISES FRANÇAISES"
Alors que l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) va avoir un an en début décembre, les près de 2000 travailleurs de 2AS (compagnie d’assistance au sol) souffrent le martyr.
- Depuis le 07 décembre 2017, il leur est interdit de se syndiquer
- Trois travailleurs d’ailleurs ont été licenciés abusivement sous le fallacieux prétexte d’absences
- La nourriture que les agents mangent arrivent à 02 heures du matin, à 18heures et parfois elle est avariée. Les plaintes des travailleurs n’ont servi à rien pour l’instant.
Pendant que ça saigne pour ces travailleurs, ça baigne pour 2AS qui loue, contre toute logique économique, des voitures de pistes au lieu d’en acheter.
Ces travailleurs, qui à l’aéroport Léopold Sédar Senghor avaient des horaires de 17 heures à minuit, ont à l’AIBD des horaires de 15 heures à minuit. Plus de travail, moins de temps avec leur famille et grille salariale restée inchangée. Cela n’est pas normal. Certains travailleurs qui sont de la même catégorie ont des salaires différents.
Le FRAPP France DEGAGE interpelle les autorités sur cette situation.
Rappelons que 2AS qui est née de la fusion de AHS et SHS est dirigée par des turcs et LAS qui a remplacée l’ancienne ADS qui a géré l’aéroport Léopold Sédar Senghor est dirigée par un Français.
Pour le FRAPP FRANCE DEGAGE, les travailleurs de l’AIBD ne doivent être ni des chaises turques ni des chaises françaises.
Le comité de coordination nationale du FRAPP FRANCE DEGAGE
Dakar, le 30 novembre 2018
Membres :
- Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (ACSIF) - Cercle des étudiants panafricains de St-Louis – Fédération Autonome des Aviculteurs du Sénégal (Faas) Jom/Agir pour l’aviculture - Front anti APE anti CFA - Jow sunu gaal - Ligue Panafricaine Umoja/Sénégal - Mouvement des Jeunes Leaders Panafricains(Bénin) - Mouvement Panafricain de Rejet du franc CFA/Sénégal - Mouvement Panafricain de Thiès – Mouvement Panafricain de l’UCAD - Nittu Deug – Petroteam Monde - Réseau Panafricain Espoir d’Afrique – UNITE DIGNITE COURAGE (UDC) - Urgences Panafricanistes/Sénégal
Découvrez les jumeaux de 12 ans, Yasmine et Amine Faez. Plus rapides qu'une calculatrice, lors de leur premier passage dans l'émission de M6, "La France a un incroyable talent" le mardi 27 novembre dernier.
PAR FADEL DIA
ÉLEVER LES MOTS OU ÉLEVER LA VOIX ?
Ceux qui gouvernent annoncent qu’ils sont prêts à opérer de grandes réformes, alors qu’ils ont du mal à reconnaitre en quoi ils ont péché, au point qu’il a fallu une injonction des bailleurs de fonds pour qu’ils avouent des difficultés de trésorerie
L a campagne électorale n’est pas encore ouverte mais celle des interpellations et des diatribes, celle des condamnations et des dénis bat son plein. Elle occupe notre presse écrite, nos radios, nos télévisions et les réseaux sociaux, elle vole souvent bas, avec des excès de langage qui n’épargnent même pas le Parlement, elle exploite jusqu’à l’usure les mêmes thèmes éculés, elle se sert de toutes les tribunes, y compris les portes des mosquées et des mausolées.
De toute évidence ceux qui l’animent ignorent cette recommandation que Jalal Ad-Din Rûmi lançait il y a près de huit siècles : « Elève tes mots, pas ta voix ! » Cette pré-campagne abonde de promesses qui toutes tournent autour de la même rengaine : le changement est nécessaire ! Ceux qui gouvernent annoncent qu’ils sont prêts, dès la victoire acquise, à opérer de grandes réformes, alors qu’ils ont du mal à reconnaitre en quoi ils ont péché, au point qu’il a fallu une injonction des bailleurs de fonds pour qu’ils avouent des difficultés de trésorerie. Ceux qui sont dans l’opposition affirment tout uniment qu’une refondation s’impose alors, qu’il y a en leur sein des hommes et des femmes qui étaient aux affaires il n’y a guère longtemps et qui semblent n’avoir rien appris et avoir tout oublié. Quant à ceux qui parmi eux n’ont jamais été confrontés à l’exercice du pouvoir et qui appellent à la révolution, qu’ils veuillent bien se souvenir que « la Révolution est une victoire de la volonté et la défaite des illusions.»
CHANGER ? VOUS AVEZ DIT : CHANGEMENT ?
On peut dire aux uns et autres que prêcher le changement ne nous suffit plus parce qu’on nous a déjà joué le coup du Sopi et que le citoyen, l’électeur, s’est promis qu’on ne l’y reprendrait plus. Des promesses qu’on nous tient depuis près de soixante ans, nous avons tiré au moins trois leçons. La première est qu’un changement de l’ampleur que nous espérons ne peut être le fait d’une seule faction et qu’elle doit être l'émanation de toute la collectivité, c’est-à-dire du peuple souverain. La deuxième leçon c’est que ce défi est si important qu’il ne peut pas être relevé par les seuls politiques et l’histoire nous a appris que l’une des constitutions les plus durables du monde, celle des Etats-Unis d’Amérique, a été rédigée par des marchands, des fermiers, des hommes de science, des juristes… La troisième leçon, enfin, c’est qu’il faut certes procéder à des réformes concernant notre économie, nos finances, notre diplomatie, mais qu’il existe une espèce de prérequis sur lesquels nos politiques ne se prononcent pratiquement jamais. En paraphrasant un passage du Coran on peut en effet se poser la question de savoir si l’on peut changer une nation sans changer sa mentalité, et le cours des évènements qui se déroulent dans deux pays jumeaux, le Burundi et le Rwanda, en offre une illustration…
PEUT-ON JUGER UN PAYS PAR L’ETAT DE SES TOILETTES ?
Il se trouve, et c’est une chance que les chefs de partis font semblant d’ignorer, que notre pays dispose déjà du fruit d’un travail généreusement versé dans son patrimoine et qui peut constituer le fil conducteur de toute réforme dont l’ambition serait de changer les conditions de vie des Sénégalais « dans la paix et dans la concorde ». Cette grande œuvre a l’avantage de ne pas être la commande d’un clan, d’être le fruit d’un long travail mené par des hommes et des femmes réunis dans une démarche inclusive et sous la houlette de l’une des plus éminentes personnalités de notre pays et, par-dessus tout de s’appuyer sur une large consultation citoyenne. Evidemment il n’y a pas une once de démagogie dans ses lignes et c’est probablement ce qui freine l’enthousiasme des politiques qui préfèrent flatter la chalandise plutôt que de frapper là où le bât blesse. Ainsi elle nous invite à lutter contre nos vieux démons et parmi eux notre incivisme qui nous coûte certainement plus cher que les détournements de fonds publics. Ce n’est pas seulement par le PIB que notre pays se distingue de la Suède ou du Japon, c’est aussi par le peu de cas que sa population fait de certaines vertus civiques : la discipline, l’ordre, le silence, ou tout banalement le respect d’une bonne hygiène. Un pays, a dit quelqu’un , peut aussi être jugé par l’état de ses toilettes et si on prend au pied levé ce qui n’est pas qu’une boutade, on peut dire que l’état des lieux d’aisance de nos établissements publics, de nos bureaux, de nos gares et de nos aéroports, de nos stades, de nos hôpitaux et de nos écoles est aussi le reflet de notre sous-développement.
PROFESSIONS DE FOI…
Bien entendu ce travail ne fait pas l’impasse sur l’éthique mais au-delà des grands principes généraux et généreux, il invite aussi à l’engagement personnel. Quand on veut accéder à la tête d’un pays on ne peut pas se contenter de dire du mal de l’adversaire, il faut, si on est nouveau, dire qui on est vraiment, et si on est ancien ou sortant dire à quoi on est prêt pour lever les doutes. Quel candidat est disposé, s’il est élu, à mettre un terme à la concentration excessive de pouvoirs à la présidence de la République décrié depuis soixante ans ? Quel candidat est prêt à renoncer à diriger un parti ou à être membre d’une association, comme c’est la tradition ?A publier son budget de campagne et à indiquer la provenance de ses ressources, même et surtout lorsqu’on détient les fonds publics, en attendant la mise en place d’un système de financement des partis politiques fondés sur des bases rationnelles ? A rejeter le soutien ou l’alliance avec des femmes et des hommes reconnus véreux , à se désolidariser des représentants de partis, de membres de la société civile ou des médias qui se livreraient à des insultes ou exprimeraient des sentiments haineux à l’égard d’autres citoyens ou d’autres cultes ( ou confréries) que le leur ? A apporter son soutien à une sorte de tribunal des pairs , même virtuel, dont la tâche serait de mettre à l’index tous ceux qui pour arriver à leurs fins, pratiqueraient le contournement des normes et des règles ?
Enfin ce travail met les pieds dans le plat, et c’est peut-être la vraie raison pour laquelle il n’est jamais cité, en évoquant dès son liminaire un sujet tabou et en allant à contrecourant de ce qui se fait dans ce pays où le gouvernement et ses démembrements ont pris l’habitude de fermer boutique lors de chaque grande manifestation religieuse. Non content de réaffirmer que « le Sénégal est une république laïque », il persiste et signe, en rappelant que si l’Etat a le devoir d’assister les institutions religieuses, sans discrimination, il doit le faire dans la transparence, en insistant pour dire que « le pouvoir spirituel ne doit pas exercer son emprise sur le pouvoir politique, civil et administratif ». Bien sûr on peut préférer élever la voix plutôt que les mots, mais qu’au moins nos politiques se rappellent les mots par lesquels se terminait la citation empruntée à Rûmi : «C’est la pluie qui fait grandir les fleurs, pas le tonnerre ! » J’allais oublier : ce document dédaigné et jusqu’ici inviolé s’appelle Assises Nationales !
Décidément, le président de la République, Macky Sall, n’a pas encore fini de phagocyter les partis politiques au Sénégal. Après avoir été investi par le Parti socialiste d’Ousmane Tanor Dieng et l’Alliance des forces de progrès de Moustapha Niasse pour la prochaine présidentielle, Macky Sall «pêche» l’Union centriste du Sénégal (Ucs) dans ses eaux. Hier, vendredi 30 novembre, le président de ce parti, Abdoulaye Baldé, maître presque incontesté de Ziguinchor, a confirmé son soutien à la candidature de Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2019
F in de suspense ! Alors que son ralliement dans le camp présidentiel faisait l’actualité ces derniers temps, le président de l’Union centriste du Sénégal (Ucs), Abdoulaye Baldé, vient de confirmer son soutien à la candidature du Président Macky Sall à la présidentielle de 2019. Par la voix du porte-parole de l’Ucs, Aboubacar Diassy, le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé a ainsi décidé de s’allier à l’Alliance pour la République(Apr) afin de donner un second mandat à Macky Sall. « Il n’est pas totalement satisfait du bilan du Président Macky Sall mais cela (le ralliement-ndlr) veut dire que la Nation a besoin de ses filles et de ses fils. Il y a des moments de la vie où il faut s’oublier et être aux côtés du peuple et tout le monde sait qu’Abdoulaye Baldé est un éminent intellectuel », a fait savoir Aboubacar Diassy.
Selon lui, c’est le conseil national de l’Ucs qui a donné le feu vert à Abdoulaye Baldé pour aller soutenir le Président de la République. « Le conseil national lui a donné la décision d’aller soutenir le Président. Nous y allons pour apporter une impulsion nouvelle à l’action gouvernementale, corriger tout ce qui ne marche pas et consolider les acquis », a soutenu Aboubacar Diassy. Mieux, dit-il, « il faut apporter du changement par rapport à l’indépendance de la justice, à l’articulation du Plan Sénégal Emergent que nous, nous considérons parfois trop désarticulé. Il va falloir avoir une coordination autocentrée. Abdoulaye Baldé, en tant qu’ancien secrétaire général de la présidence, était au cœur du dispositif étatique et est l’un des personnages politiques les mieux placés aujourd’hui pour jouer ce rôle moteur ».
A la question de savoir si le ralliement de Baldé à Macky n’est pas motivé par ses « démêlés» avec la justice, Aboubacar Diassy répond : « Abdoulaye Baldé, c’est quelqu’un qui a fait montre d’une éthique et d’une morale irréprochables. La Crei a fait ce qu’elle devait faire. Il a tout le temps dit qu’il n’a rien fait, il est blanc comme le neige et jusqu’à la fin de l’univers, personne ne pourra entacher sa crédibilité ou bien son honorabilité ». A deux mois de la présidentielle de février 2019, l’Union centriste du Sénégal enterre ainsi ses ambitions présidentielles pour faire de Macky Sall son candidat. C’est pour ainsi dire que la majorité présidentielle continue de grossir ses rangs.
LE RALLIEMENT DE BALDÉ À LA MAJORITÉ ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE
Dakar, 1er déc (APS) – Le ralliement de Abdoulaye Baldé à la majorité présidentielle, la réunion de l’Internationale libérale à Dakar et la perspective de l’introduction du bracelet électronique dans le système pénal sénégalais sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus samedi à l’APS.
Sud Quotidien ouvre sur le ralliement de Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor et président de l’Union centriste du Sénégal (UCS) à Macky Sall en perspective de la présidentielle de février. ‘’Baldé gonfle les rangs du Macky’’, titre le journal qui souligne que le président de la République ‘’n’a pas encore fini de phagocyter les partis politiques au Sénégal’’.
‘’Abdoulaye Baldé officialise son ralliement à l’Alliance pour la République (APR)’’, selon L’Observateur qui révèle qu’entre Abdoulaye Baldé et Macky Sall, ‘les négociations sur l’accord politique se sont poursuivies jusqu’à quelques heures avant le début de la réunion du Conseil national de l’UCS qui s’est tenue vendredi à la Place du Souvenir’’.
‘’Les derniers réglages du ralliement du maire de Ziguinchor au parti du chef de l’Etat ont été effectués, vendredi, en début de matinée et d’après-midi (….)’’, selon L’Obs qui fait état du rôle qu’aurait joué un responsable religieux dans ce rapprochement entre Baldé et Sall.
Vox Populi souligne que Baldé ‘’rejoint la majorité’’ et ajoute que Macky Sall, officiellement investi, vendredi, par son parti, l’Alliance pour la République (ARP) ‘’n’envisage pas la défaite le 24 février 2019’’. Devant ses partisans, Macky Sall a déclaré : ‘’Nous partons confiants à ce combat, d’autant plus que les résultats de notre travail ont été jugés positivement par les populations’’.
Le Soleil revient sur l’intervention du chef de l’Etat au congrès de l’internationale libérale qui se tient à Dakar et titre ‘’pour un libéralisme à visage humain’’.
‘’Un libéralisme qui tient compte de la culture et des valeurs positives de l’Afrique, c’est l’appel fait vendredi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à ses +frères+ libéraux du monde, à l’occasion du 62e congrès de l’Internationale libérale. Une idée défendue et renforcée par son homologue ivoirien, Alassane Ouatara’’, écrit le journal.
Parlant de ce ‘’libéralisme à forte sensibilité sociale’’ prôné par le chef de l’Etat, Le Quotidien affiche à sa Une : ‘’Macky dans le mix idéologique’’.
En politique toujours, Enquête titre : ‘’Le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) en eaux troubles’’ suite au report, d’une semaine, de son congrès d’investiture.
‘’On pensait que tout allait comme sur des roulettes au PUR, mais le report d’une semaine du congrès d’investiture initialement prévu ce samedi, a mis au goût du jour les dissensions qui minent le parti de Serigne Moustapha Sy et du Pr Issa Sall’’, écrit le journal.
L’As s’intéresse à la politique pénale et signale que le ministre de la Justice est ‘’en croisade contre le mandat de dépôt systématique’’.
Le journal souligne que dans la nouvelle circulaire qui ‘’sert de référentiel’’ aux procureurs de la République et rendue publique vendredi à l’occasion de la conférence des chefs de parquets, le ministre de la Justice ‘’considère que certaines pratiques dont le mandat de dépôt systématique doivent disparaitre’’.
’’A la place, le ministre préconise le port du bracelet électronique qui sera introduit l’année prochaine dans le système pénal sénégalais’’, ajoute L’As. Sur le même sujet, Source A affiche à sa Une : ‘’Le port du bracelet électronique en vue’’.
AFFAIRE TARIQ RAMADAN: LA DÉSINFORMATION CONTINUE
Le rapport genevois diligenté par le conseil d’Etat de la République et du canton de Genève conclut qu’aucun élément objectif ne permet de soupçonner Tariq Ramadan des accusations anonymes proférées à son encontre.
Dans une ambiance de lynchage médiatique et d’acharnement judiciaire contre le Professeur Tariq Ramadan, et suite à quatre accusations anonymes publiées dans le journal La Tribune de Genève, en novembre 2017, un rapport avait été diligenté par le Conseil d’État de la République et du canton de Genève. Deux experts indépendants MM. Quynh Steiner Schmid et Michel Lachat ont donc recueilli des témoignages concernant les faits qui se seraient déroulés dans “les années 90”. Tariq Ramadan était alors doyen et enseignant de français et de philosophie au collège de Saussure (lycée).
Les conclusions de ce rapport sont très claires : rien ne permet de prouver les accusations faites tant au professeur Tariq Ramadan, qu’à Martine Brunschwig Graf, actuelle présidente de la Commission fédérale contre le racisme. Elle dirigeait à l’époque le Département de l’Instruction Publique et a été accusée d’être restée inactive après plusieurs signalements présumés concernant Tariq Ramadan.
Si le rapport vient donc mettre fin aux rumeurs et ne retient aucun élément objectif contre Tariq Ramadan et Martine Brunschwig Graf, certains médias s’en sont pourtant emparés déformant sa teneur
allant jusqu’à produire et relayer des « fake news ».
CE QUE DIT LE RAPPORT
Les juges appellent à la plus grande prudence : s’ils prennent les témoignages au sérieux, ils les rapportent au conditionnel et parviennent à une conclusion très claire et sans équivoque : « aucun élément de quelque ordre que ce soit permettant de retenir à son encontre (Tariq Ramadan ) la moindre suspicion d’atteintes à l’intégrité sexuelle d’élèves n’a été trouvé”.
En conclusion de leur rapport, les juges ajoutent que « les prétendues rumeurs sur un comportement d’abus sexuel de la part de Tariq Ramadan sur des élèves, notamment celles fournies par l’ancienne enseignante de l’École de commerce et relayée par la presse en novembre 2017, ne reposent sur aucun fondement sérieux tant elles sont colportées de manière confuse aussi bien sur la période concernée que sur leur contenu. »
Ce rapport, un dossier de 50 pages, n’est pas une enquête à proprement parler. Il consiste en une compilation de témoignages, anonymes ou non. Il rapporte avec prudence et au conditionnel des faits remontant à près de 30 ans. Ces témoignages d’anciens collègues (dont aucun ne dit avoir été au courant) et d’anciennes élèves (dont les quatre élèves anonymes accusant le professeur et entre autre d’une autre qui affirme qu’elle n’a “à aucun moment observé un comportement déplacé de la part de Tariq Ramadan”) ont été recueillis pour répondre à deux questions : que savait-on du comportement dont est accusé aujourd’hui Tariq Ramadan et y a-t-il eu des dysfonctionnements au sein du Département de l’Instruction Publique.
A la première question, le rapport répond que, au-delà de rumeurs, aucune note ni aucun fait objectif ne permet de remettre en question le comportement du professeur Tariq Ramadan. A la seconde question, le rapport note que Mme Martine Brunshwig Graf admet avoir menti à la presse lorsqu’elle avait affirmé qu’elle se souvenait qu’une enseignante l’avait appelée pour l’informer des faits. Devant les juges, elle s’est ravisée et a affirmé que cet appel n’avait en fait jamais eu lieu, qu’elle n’était pas au courant des accusations et qu’elle n’avait entendu que des rumeurs. (Radio Lac, 22 novembre 2018). Dans son article du Point (26 novembre 2018), Ian Hamel ment et fait dire au rapport exactement le contraire en affirmant que Mme Martine Brunschwig Graf aurait finalement admis avoir été au courant des accusations. A la seconde question, le rapport conclut donc logiquement qu’au vu des faits, il n’y a pas eu de dysfonctionnement au sein du Département de l’Instruction Publique
Si cette conclusion est claire, certains médias ont pourtant manipulé l’information en relayant notamment le contenu de l’article susmentionné du journaliste retraité Ian Hamel, souvent décrié pour son absence de déontologie notamment dans le traitement du dossier Tariq Ramadan. On ne compte plus le nombre de mensonges et de fake news que le retraité a fait circuler à son sujet.
DÉSINFORMATION, MANIPULATION ET DYSFONCTIONNEMENT MÉDIATIQUE
“ Le rapport qui accable Tariq Ramadan” ont titré de nombreux journaux. S’ils disent tous y avoir eu accès, il s’avère que peu semblent vraiment l’avoir lu ou même consulté. Se contentant de citer des phrases sorties de leur contexte (toujours à charge bien sûr), ils ne font pas état de l’essentiel, à savoir de la conclusion qui disculpe non seulement Tariq Ramadan,mais également le Département de l’Instruction Publique genevois.
Le journal Le Point a été le premier journal français à chercher à tromper ses lecteurs sur ledit rapport sous la plume de Ian Hamel. La quasi totalité des autres médias (Nouvel Obs, Libération, Europe1, Figaro, Le Parisien, etc.) se sont contentés de relayer ces mensonges sans aucun travail élémentaire de vérification. Il s’agit pour eux de poursuivre le lynchage médiatique, l’entreprise de diabolisation et de destruction de la réputation de Tariq Ramadan. Ils font écho en cela à la campagne de désinformation menée depuis une année par la journaliste Sophie Rosselli, de la Tribune de Genève, qui ose affirmer que les accusations contre Tariq Ramadan « sont confirmées par les deux experts » et que le rapport « fait froid dans le dos » (28 novembre 2018).
« On continue à vouloir diaboliser Tariq Ramadan, on cherche à le détruire. Et plus les plaintes pour viol s’écroulent, plus certains cherchent à atteindre le professeur par d’autres voies. » confie une source proche du dossier.
En conclusion, et à l’heure où les accusations de viols s’effondrent en France, on est en droit de se demander comment et pourquoi tous ces médias, à l’unisson et au même moment, rapportent des informations mensongères et, pourquoi, au gré d’un même accord tacite, aucun média n’a enquêté sur les trois plaignantes françaises dont les mensonges sont aujourd’hui avérés. L’affaire Tariq Ramadan révèle une double trahison de la déontologie journalistique : d’une part, des journalistes, dits d’investigation, rapportent des mensonges qu’ils ne vérifient pas et taisent, d’autre part, des vérités qui gênent leur parti pris idéologique. Ces médias et ces journalistes peuvent bien se présenter comme des journalistes « libres et indépendants », ce que pourtant leurs articles nous servent jour après jour est un naufrage journalistique qui fait miroir au « désastre judiciaire » auquel nous assistons dans l’affaire Tariq Ramadan.
Le ministre de l’environnement et du développement durable, Mame Thierno Dieng a tenu à préciser que le déclassement de la bande des filaos ainsi que toutes les opérations de déclassement qui ont été menées, l’ont été suivant les règles édictées par la loi. Il était à l’hémicycle hier, vendredi 30 novembre, pour le vote du budget de son département.
La bande des filaos qui a comme objectif principal la protection contre l’avancée de la mer, a été déclassée pour des projets d’utilité publique notamment celui relatif à l’extension de la Voie de dégagement Nord (Vdn) ou pour assurer le respect d’engagement de l’Etat auprès de certaines collectivités ou corporation. Le ministre de l’environnement et du développement durable, Mame Thierno Dieng, estime que tous les déclassements qui ont été faits, répondent à un motif d’intérêt général.
Selon lui, les déclassements obéissent à des conditions strictes, car dans le code forestier il est indiqué qu’un déclassement est possible qu’après l’avis motivé de la commission nationale de conservation des sols. C’est seulement après l’aval de cette commission que le président de la République prend la décision de déclasser ou non une forêt. Mame Thierno Dieng soutient par ailleurs qu’aucun cas de déclassement n’a été effectué au profit d’un quelconque promoteur immobilier. Le ministre d’ajouter par ailleurs que jamais il n’a été question d’exproprier les populations sur un bien qui est leur dû. Mieux, précise-t-il, aucune procédure de déclassement n’a été intentée depuis qu’il est à la tête du ministère. A signaler que le déclassement des forêts a été abordé par les parlementaires. Ils s’interrogent sur les déclassements notés dans certaines régions au profit de promoteurs immobiliers alors que l’objectif d’un déclassement doit répondre à un besoin d’intérêt général.
Pis, ils ont déploré l’opacité qui entoure souvent la procédure d’attribution des terres aux promoteurs. Cette situation est observée disent les députés, dans les forêts de Mbao, Malicounda, Richard-Toll dans les Niayes et surtout dans la bande de filaos à Guédiawaye. Les députés ont ainsi invité le ministre de l’environnement et du développement durable, à rassurer la population sur les retombées socio-économiques en leur fournissant des éléments pertinents permettant de savoir si le processus de déclassement respecte la procédure indiquée dans le code forestier. S’agissant toujours du déclassement.
CHINE: BÉBÉS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS
Le professeur He Jiankui qui affirme avoir créé les tout-premiers bébés au monde génétiquement modifiés.
Décision très attendue après la séance de question-réponses mercredi entre des scientifiques chinois et étrangers sur les recherches du professeur chinois.
Dans une vidéo en ligne publiée lundi, il a annoncé que des jumelles immunisées contre le VIH étaient nées en bonne santé il y a quelques semaines et qu’elles avaient été conçues grâce à la fécondation in vitro. Elles ont également reçu un traitement spécifique contre l’infection par le VIH-Sida.
L’Union chinoise des sociétés des sciences de la vie et le comité d‘éthique de l’Académie chinoise des sciences (CAS) ont déclaré que ses recherches sur les bébés génétiquement modifiés sont en conflit avec les principes moraux et éthiques.
“Je pense toujours que la déclaration que nous avons faite à la fin de la dernière réunion, selon laquelle il serait irresponsable de poursuivre toute recherche clinique de l‘édition du génome à moins que, et jusqu‘à ce que les problèmes de sécurité aient été traités, en accord avec un consensus de société qui est fondamentalement, un processus ouvert, qui n’a pas eu lieu serait toujours considéré comme irresponsable “, s’est indigné David Baltimore, lauréat du prix Nobel de physiologie/de médecine et président du comité d’organisation du sommet.
Le professeur Jiankui a expliqué que huit couples – composés de pères séropositifs et de mères séronégatives – s‘étaient volontairement inscrits pour participer à cette expérience.
Selon lui, l‘étude avait été soumise à un journal scientifique pour examen, bien qu’il n’ait pas nommé le journal.
Malgré les explications du scientifique, les chercheurs et les scientifiques présents ont pour la plupart maintenu leurs doutes et leurs préoccupations.
Le scientifique a également annoncé une “autre grossesse potentielle” d’un embryon à modification génique était en cours, mais pour l’instant, au tout début du processus.