"La caisse noire sera gérée entre le président de l'Assemblée nationale et le ministre de la défense pour des raisons que vous connaissez". Et si c'était possible?
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PIERRE ATEPA GOUDIABY: "NOUS VOULLONS UN MANDANT DE 5 ANS NON RENOUVELABLE"
"La caisse noire sera gérée entre le président de l'Assemblée nationale et le ministre de la défense pour des raisons que vous connaissez". Et si c'était possible?
LES QUATRE EXPLOITANTS FORESTIERS SERAIENT EN VIE
Ziguinchor - portés disparus depuis bientôt quatre mois
Rebondissements dans l’affaire des quatre exploitants forestiers portés il y a bientôt quatre mois. Selon certaines sources, ils auraient fait signe de vie. Disparus depuis le 05 août 2018 dans la forêt de Boussoloum dans la Commune de Boutoupa Camara-Counda dans le département de Ziguinchor, les quatre exploitants forestiers, seraient en vie, si l’on en croit un témoin.
Et si les quatre exploitants forestiers disparus dans la forêt de Boussoloum étaient toujours vivants ! L’hypothèse de plus en plus probable est soutenue par les déclarations d’un individu qui aurait vu ces exploitants forestiers entre les mains des bandes armées.
Capturé puis libéré par des éléments armés dans la forêt vers les environs de Bouyoum dans la commune de Nyassa, il y’a quelques jours, l’homme soutient avoir vu ces quatre exploitants forestiers toujours otages d’éléments armés. «Ils étaient entre les mains d’éléments armés qui les font travailler. Je les ai vus. Ils étaient quatre avec leurs ravisseurs», a confié l’homme à un de ses parents. S’il a été libéré par ces éléments armés qui l’ont capturés c’est parce qu’il a eu le salut d’un des individus armés qui l’aurait reconnu et qui aurait intercédé auprès des assaillants pour qu’on le relâche soutient-il.
«C’est au moment où ils s’apprêtaient à me tuer qu’un homme armé est venu dire à mes bourreaux qu’il faut qu’ils me libèrent parce que c’est moi qui achète des produits dans la forêt… » a laissé entendre celui-là qui était parti chercher des fruits sauvages dans la forêt.
Disparus dans la forêt de Boussoloum depuis le 05 août dernier, ces exploitants forestiers, quatre au total, partis à la cueillette de fruits sauvages sont introuvables.
Avec les révélations de cet homme qui les aurait vus entre les mains de leurs ravisseurs, l’espoir renait un peu du côté des familles des portés disparus dont les familles dans la détresse attendent encore impatiemment le retour de ces exploitants forestiers notamment Fodé Konaté, Lamarana Diallo et deux autres.
Les recherches entreprises par l’armée n’ont pas permis de relever la moindre trace des portés disparus. Bientôt quatre mois qu’ils sont portés disparus, bientôt quatre mois que leur famille dans l’angoisse, sont dans une impossible résignation. Les témoignages de leur vie révélés par un témoin sonnent comme un vent d’espoir chez certaines familles comme chez Fodé Konaté dont la femme dans des difficultés de survie est obligée de quitter sa famille à Alwar pour rejoindre ses parents à Sedhiou. Les familles de ces portés disparus face à l’impossible de soutenir l’indigence dans laquelle elles sont plongées depuis, se sont résignées à quitter Ziguinchor.
Les quatre exploitants forestiers disparus dans la forêt qui seraient en vie d’après les témoignages d’un individu exploitant forestier capturé puis libéré. Une lueur d’espoir plane encore. Mais la grande interrogation reste la suivant : Qui a pris en otage ces exploitants forestiers ? Pourquoi ces individus dont le seul tort était d’aller chercher des fruits sauvages dans la forêt sont-ils toujours entre les mains de leurs ravisseurs ? Autant de questions qui taraudent les esprits et qui tardent encore à trouver des réponses. Aussi bien du côté des acteurs du processus de paix que du côté de certaines factions rebelles où on a du mal à cerner ce feuilleton de portés disparus qui seraient toujours en vie et qui seraient entre les mains d’hommes armés et qui les utiliseraient comme des prisonniers «condamnés à effectuer des travaux forcés» par leurs bourreaux.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye était à l’Assemblée nationale hier, dimanche 25 novembre, pour défendre le budget de son département. Mais, comme on pouvait s’y attendre le contrat d’affermage de l’eau à Dakar a été au centre des échanges avec les députés.
Tout est clean ! ll n’y a absolument rien d’anormal ! Tout a été fait dans les règles de l’art, dans l’attribution du contrat d’affermage de l’eau au groupe français Suez au détriment de la SDE, qui a été pourtant déclarée la moins-disante. Selon Mansour Faye qui a fait face aux députés hier, dimanche 25 novembre, c’est l’offre technique de Suez qui a été déterminante dans le choix.
D’emblée, il a tenu à faire aux députés la genèse de l’appel d’offre depuis sa pré-qualifiation avec neuf (9) candidats, jusqu’à la finale qui a été disputée par SDE, Veolia Environnement et Suez Group.
Ainsi confie-t-il, ces trois entreprises ont soumissionné en déposant leurs offres techniques. «C’est alors qu’une commission technique indépendante composée de 15 membres des experts internationaux, des experts du ministère de l’économie du finances et du plan, des contrôleurs financiers, de la Primature, de la Sones et des experts du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, ont contrôlé les dossiers techniques et les autres classés». Et d’ajouter : «la commission a ensuite reçu les trois entreprises afin de mieux connaître les dossiers. Les réponses fournies par les entreprises ont été consignées dans un mémorandum et signées par les soumissionnaires».
«L’étape suivante consistait à soumettre les offres financières, accompagnées de l’offre technique révisée. Après l’ouverture des offres financières, la commission a travaillé sur les dossiers en analysant la cohérence entre le prix exploitant proposé et le compte d’exploitation prévisionnel mais aussi leur conformité», poursuit Mansour Faye.
L’AVIS DE NON OBJECTION DE LA DCMP
«Au terme de cette étape, la commission technique a proposé à la commission des marchés du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, l’attribution provisoire du marché à l’entreprise Suez Group».
«Cette commission des marchés du ministère a, après évaluation, confirmé la proposition de la commission technique indépendante. Cette attribution provisoire a été soumise à la direction centrale des marchés publics (Dcmp) qui, après plusieurs échanges avec la commission des marchés pour des précisions et éclaircissements, émis un avis de non objection», a encore confié le ministre de l’hydraulique.
«Le ministère a ensuite publié la décision d’attribution provisoire à l’entreprise Suez Group. Les deux autres entreprises SDE et Veolia Environnement ont introduit une demande de recours gracieux après du ministère qui les a répondu. La SDE, non satisfaite de la réponse du ministère, a introduit un recours contentieux auprès de l’Armp. Le marché a été donc suspendu par l’Armp qui a jugé recevable la requête de la Sde. Mieux, l’Armp a demandé au ministère de fournir toutes les informations disponibles. Ce qui est en train d’être fait», selon Mansour Faye.
TROIS SOLUTIONS ATTENDUES DE L’ARMP
Trois solutions s’offrent à l’Armp, selon le ministre de l’hydraulique. «Soit, elle considère que la requête de la SDE n’est pas fondée et elle va demander la poursuite du processus». «Soit, elle considère que la requête est fondée et elle propose de refaire l’évaluation». «Soit la requête est jugée fondée et l’Armp demande de reprendre toute la procédure». Toutefois, Mansour Faye espère que son département aura gain de cause car, «toute la procédure a été transparente», a-t-il déclaré.
LES AGENTS DE LA SDE SERONT RECONDUITS ET LE DG DEVIENT UN AGENT
Par ailleurs, Mansour Faye a tenu à préciser que «dans le cadre de la seconde génération de la réforme tous les emplois permanents seront préservés y compris celui du directeur général mais en tant qu’agent». «En plus confie le ministre, les intérêts du Sénégal seront préservés et le capital va passer de 3 à 4 milliards». Quant à l’actionnariat, il sera ainsi reparti 25% Etat du Sénégal, 25% pour le privé national, 5% pour les travailleurs et 45% pour l’entreprise attributaire du marché.
Enfin, le ministre précise que «quel que soit l’attributaire définitif, le prix de l’eau va indéniablement baisser au Sénégal». Convaincu du bon choix, il dira que "Le choix de Suez, c'est pour donner à l'Etat du Sénégal sa légitimité. Il était minoritaire avec la Sde avec 5% des actions si Suez est maintenue l'Etat aura 25% des actions. Mieux la SDE sera liquidée".
Des réponses qui n’ont pas convaincu, le député Cheikh Bamba Dièye. L’ancien maire de Saint-Louis a s’interrogé sur le choix du groupe Suez car, selon lui, «l'entreprise choisie n'a pas une expertise plus fiable que la SDE». Quant à sa collègue Aïssatou Sabara, elle s’est aussi étonnée du choix porté sur SUEZ du fait soutient-elle, que «cette entreprise est juge et partie dans cette affaire». «Suez assure l'exploitation de Keur Momar Sarr 3», a-t-elle rappelé.
A l’heure de la promotion de la qualité de l’éducation, le gouvernement lance le programme zéro abri provisoire de 125 milliards FCfa pour une école de l’équité et de l’égalité des chances. Dans un horizon un peu lointain, les abris provisoires, plaie de l’école sénégalaise, devront être un vieux souvenir, surtout pour les apprenants des régions du Sud (Sédhiou, Kolda, Ziguinchor..) mais aussi de Dakar. Eh oui ! Certaines circonscriptions académiques de la capitale sénégalaise abritent des abris provisoires. Les potaches des communes de Niagha fréquentent des écoles de fortune. Les élèves s’assoient à même le sol à l’aide de nattes pour suivre les enseignements-apprentissages. L’école élémentaire de Tawfekh Yakaar est sans électricité ni eau, les élèves utilisent les toilettes d’un daara mitoyen avec tous les risques qui en découlent. Ces difficiles conditions ne se limitent pas à Tawfekh, l’école élémentaire Niagha 3 et le centre de formation professionnelle utilisent les mêmes locaux, causant une difficile cohabitation entre élèves.
A l’origine de l’harmonie retrouvée, les sinistrés de la banlieue dakaroise ont été recasés par le gouvernement dans plusieurs zones périphériques de Dakar. Rufisque, la ville chargée d’histoire, constitue la terre d’accueil des populations déguerpies par les fortes pluies enregistrées ces dernières années. Les habitants de Thiaroye, Yeumbeul, Gounass et autres migrent ainsi vers le Plan Jaxaay et Niagha. De nouvelles habitations y ont été construites par l’Etat du Sénégal, avec l’installation de l’électricité et l’approvisionnement régulier en eau.
Dans ces sites de recasement, on pourrait dire sans risque de se tromper que Dakar est aussi l’une des villes les plus inégalitaires d’Afrique francophone, en termes de promotion de l’équité dans les politiques publiques, mais aussi pour ce qui est de structurer l’égalité des chances en aidant les enfants à oser l’ambition scolaire.
Dans cette dynamique, la rareté des ressources et la très problématique répartition de l’enveloppe consacrée au secteur marquent fondamentalement la situation d’échec dans laquelle l’école sénégalaise s’est embourbée ces dernières années. En plus du temps d’apprentissage fortement impacté par les grèves récurrentes des syndicats d’enseignants, les abris provisoires constituent un des facteurs avancés pour expliquer les contreperformances dans les écoles. Bien que l’Etat préfère mettre les élèves dans les abris, plutôt que de les laisser dans la rue, c’est devenu une réalité qui perdure dans le système éducatif, surtout dans les régions de l’intérieur du pays. On compte près de 6 000 abris provisoires au Sénégal, selon la Coalition des organisations en synergie pour la Défense de l'Education Publique (Cosydep) qui nous informe dans une étude, du faible niveau de résorption. A la foire des innovations pour l'éducation et la formation, première édition de 2017, Baïdy Mar, consultant de Cosydep à l’époque, expliquait que sur les 68 688 salles physiques, il y avait 6874 abris provisoires en 2016. Selon lui, la région Sud est la plus touchée. En 2016, si l'on en croit toujours le consultant Baïdy Mar, 28,39 % des classes des écoles primaires étaient des abris provisoires, contre 14,91 % à Ziguinchor et 17,14 % à Kolda. Dans le moyen-secondaire, la situation est plus préoccupante. Elle touche 42,08 % des salles de classe à Sédhiou, qui se trouve être la localité la plus affectée du Sénégal. Vient ensuite la région de Kolda pour un taux de 29,03 %. Quoique alarmante, cette situation n’a jamais fait l’objet d’une attention particulière dans la capitale sénégalaise. Oui ! Tenez-vous bien, à Dakar, il existe bel et bien des abris provisoires. A 17km de Rufisque, on trouve les établissements scolaires les moins bien lotis du public. Comment en est-on arrivé à ce stade au niveau de la capitale longtemps épargnée ?
Dans la gestion humanitaire des inondations, l’Etat a mis sur pied une politique de recasement des sinistrés de la banlieue dakaroise. Ainsi, des milliers de personnes ont été déplacées à Niagha, suivies des services sociaux de base, notamment l’électricité et l’eau. Dans le secteur éducatif, l’absence d’un environnement et d’un climat propice à l’apprentissage est notoire dans cette localité, loin du cadre paradisiaque du Lac Rose.
A Niagha et Tawfekh Yakaar, les élèves et le personnel enseignant franchissent les limites de l’illégalité pour s’en sortir. Vendredi dernier, en ce début de matinée, de la route goudronnée s’élèvent d’épaisses volutes de poussière. Les va-et-vient des camions pleins de sable en sont la principale cause. Difficile de faire quelques mètres sans apercevoir une maison en chantier. Tout est en chantier dans cette zone. Les maçons se démènent comme de beaux diables. Les locaux de l’inspection d’éducation et de formation (IEF) ne sont pas épargnés par les travaux. Impossible de s’aventurer plus loin sans que la poussière ne vous tombe dans les yeux. Niagha est en extension perpétuelle. Les quartiers vont de 100 à 800. L’école élémentaire Tawfekh Yaakaar est nichée dans la zone 700. Pour s’y rendre, il faut avoir un très bon sens de l’orientation et prendre son mal en patience pour suivre les taxis clando…Jusqu’à l’école de Tawfekh. « Les clandos passent devant l’école. Elle se trouve au quartier 700. Il faut suivre le clando bleu », nous indique un maçon. Interpellé, un chauffeur, qui aide une jeune dame à sortir ses bagages de la malle accepte de nous indiquer l’école. Quelques minutes de route plus tard, le chauffeur sort son bras du véhicule pour nous montrer l’école. Sans cela, difficile de se rendre compte qu’il y a une école par ici.
Nous y voilà. Réfugiées sur un vaste terrain, les classes de l’école élémentaire Tawfekh Yaakaar se comptent sur le bout des doigts : 2 classes en crétin, CI et CP. Nouvellement créée, l’école compte aujourd’hui 129 élèves dont 85 en classe de CI et 45 en classe de CP.
L’image pitoyable des élèves de la classe de CI assis sur des nattes, frappe tout visiteur. Sous un abri de fortune, les élèves sont assis côte à côte sur les nattes : jambes devant, jetant un regard au tableau pour suivre les explications de l’enseignant directeur, Cheikh Diop. En cette période, les classes sont exposées au vent qui peut arracher à tout moment les abris provisoires. Ainsi, les élèves et les enseignants ne sont-ils pas l’abri de la poussière.
A l’origine de cette situation
Le processus de recasement est à l’origine de l’augmentation de la population scolarisable. L’installation de cette école a été possible grâce à l’engagement de la communauté. Pour éviter un parcours du combattant de 2km à leurs enfants, avec son lot d’insécurité, les habitants ont été appelés à donner 1000FCfa par foyer pour mettre sur pied des abris, après l’engagement pris par le ministère de l’Education d’envoyer un personnel enseignant dès que les abris seraient installés.
« Nos enfants faisaient 2 kilomètres pour aller à l’école, raison pour laquelle nous nous sommes engagés à mettre des abris provisoires sur cotisation. La majeure partie des habitants sont venus des zones fortement impactées par les inondations, notamment la banlieue », a fait savoir le délégué de quartier Tawfekh Yaakaar, Samba Ndiaga Diop. Avant d’ajouter que l’école est sans eau, ni électricité, sans parler des latrines. Que font les élèves alors ? « Nous utilisons les latrines du daara d’à côté », précise-t-il.
Pour le président de l’association des parents d’élèves, « l’urgence était pressante vu le nombre d’enfants scolarisables dans les différents quartiers. Nous avons enregistré 840 logements. Ce qui constitue des centaines d’habitants, donc un bon groupe d’enfants ». Sidy Ndiaye soutient : « nous nous sommes rendu compte que les enfants sont dans une situation extrêmement difficile. Car ces quartiers sont des sites de recasement, donc toutes les commodités doivent être trouvées sur place ». Non sans inviter le gouvernement à prendre les dispositions pour la construction de classes en dur.
Si le village vise une école de classe en bâtiment équipées en tables-bancs, il n’en demeure pas moins qu’en ce moment les potaches vivent le calvaire. Les conditions minimales d’apprentissage ne sont pas réunies. Sans électricité ni adduction en eau potable, les élèves de la classe de CI sont installés à même le sol, à l’aide de nattes achetées par la communauté. Les élèves sont laissés au gré du vent qui constitue un vrai problème avec les crétins.
Ecole Niagha 3 et Centre de formation professionnelle : une cohabitation difficile
Autre école, même réalité. L’école élémentaire de Niagha 3 est confrontée à d’énormes difficultés. Difficile d’y avoir un entretien paisible. La cohabitation est quasi impossible entre le centre de formation professionnelle de Niagha et l’école, à cause de leurs emplois du temps respectifs. Les élèves du centre sont en pause, au moment où les petits frères sont en cours. Face au déficit de classes, la directrice du Centre donne son cours dans un couloir, dans un tohu-bohu total. Le cadre est bruyant, en permanence. Entre deux cours, on note des récréations. Près de 400 élèves répartis dans 8 classes pédagogiques dont 2 classes à double flux (CI et CP) dans l’école primaire et 100 enregistrés dans le centre. Difficile de trouver un environnement favorisant des conditions sereines de travail. S’y ajoutent les classes en crétin. Autre paramètre qui peut détourner l’attention des élèves : les puces, ou « fel » en wolof. De petites bestioles qui envahissent les salles de classes qui deviennent donc impraticables les débuts de semaine. Non loin de la capitale. A quelque 17 km de Rufisque…
Sous contrat jusqu'en 2019, Aliou Cissé devait prolonger son bail jusqu'en 2021. Conformément au souhait de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), au détour de la Coupe du monde. Mais le ministre des Sports, Matar Bâ, a posé son véto. Motif invoqué : Cissé n'a pas encore gagné la Can.
Record, qui donne l'information, précise que Matar Bâ propose en lieu et place un avenant. Qui dit que le technicien sera maintenu s'il gagne la Can-2019 et qu'il sera viré s'il échoue.
Le journal rapporte que les responsables de la Fédé ne partagent pas la position du ministre des Sports. Qu'ils estiment qu'il faut continuer avec Cissé pour les trois prochaines années.
Aliou Cissé va devoir se débrouiller seul. Et pour cause, son très respecté adjoint, Omar Daf a été nommé entraîneur de Sochaux (Ligue 2) hier, dimanche 25 novembre, après le départ de José Manuel Aira.
Peu de temps après avoir annoncé le départ de José Manuel Aira, le FC Sochaux a annoncé avoir nommé Omar Daf sur son banc, hier, informe le club français dans un communiqué. «Après le départ de José Manuel Aira, la direction de l’équipe première du FCSM est confiée à Omar Daf. Il dirigera sa première séance lundi à 16 heures», lit-on sur l’édit. Omar Daf, âgé de 41 ans, a disputé quatorze saisons avec l’équipe première sochalienne avant de devenir entraîneur. Il a été adjoint d’Olivier Echouafni et d’Albert Cartier tout en assurant deux intérims comme co-entraîneur en 2013 et 2015. International sénégalais à 87 reprises et quart de finaliste de la Coupe du Monde 2002, finaliste de la CAN de la même année, il figurait dans le staff technique des Lions lors de la dernière Coupe du Monde.
Omar Daf, titulaire du Brevet d’Entraîneur Professionnel de football (BEPF) depuis mai dernier, dirigeait la réserve sochalienne depuis l’été 2017. Avec une seule victoire lors des neuf dernières journées, le FCSM pointe à la 18ème place du classement de Ligue 2, et Daf va devoir jouer au pompier. Quant au Sénégal, c’est peut être la fin des aller et retour.
CARLOS GHOSN: LA CHUTE D'UNE ICONE
L'ex-patron du groupe Renault-Nissan nie les accusations qui le visent, selon la chaîne NHK
L'ex-patron du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, nie toute dissimulation de revenus et les malversations dont il est accusé, a affirmé dimanche la chaîne de télévision publique japonaise NHK.
Le Franco-Libano-Brésilien, resté formellement PDG de Renault, n'a pas fait usage de son droit à garder le silence lors de son interrogation par la justice. Il a indiqué n'avoir jamais eu l'intention de dissimuler des revenus, selon des sources non identifiées citées par NHK.
Des hauts responsables de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi doivent se retrouver cette semaine aux Pays-Bas, l'un des sièges de cette alliance, lors de leur première réunion depuis l'arrestation de M. Ghosn lundi, a indiqué dimanche le quotidien Yomiuri Shimbun.
Une vidéo-conférence est prévue lors de cette réunion pour les hauts dirigeants qui ne pourront y assister physiquement, précise le journal.
La réunion aux Pays-Bas était planifiée de longue date mais, à la suite des événements récents, le sort de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est susceptible d'y être discuté, ajoute le quotidien.
M. Ghosn, toujours en garde à vue au Japon, a été arrêté en même temps que son bras droit, l'Américain Greg Kelly.
Il est soupçonné d'avoir dissimulé ses revenus de président du conseil d'administration de Nissan à hauteur de 5 milliards de yens entre juin 2011 et juin 2015. Il lui est reproché d'avoir fait la même chose pour les trois exercices comptables suivants, ont indiqué vendredi les quotidiens nippons Asahi Shimbun et Nikkei, soit un total de 8 milliards de yens, l'équivalent de plus de 62 millions d'euros de revenus dissimulés aux autorités financières japonaises.
Celui qui a été révoqué jeudi de la présidence du conseil d'administration de Nissan est également suspecté de ne pas avoir déclaré un bonus de plus de 30 millions d'euros lié à des plus-values dégagées sur les actions, selon Nikkei.
L'agence de presse Kyodo a, de son côté, affirmé que Nissan avait payé la soeur de Carlos Ghosn 100.000 dollars (87.900 euros) par an depuis 2002 pour une mission de conseil fictive.
M. Kelly a, lui aussi, nié les allégations dont M. Ghosn fait l'objet, indiquant que les salaires de ce dernier avaient été versés comme il se devait, selon des informations de médias japonais publiées dimanche.
Nissan avait mis en place une équipe "secrète", incluant des membres du conseil d'administration, pour enquêter en interne cette année sur des soupçons de destruction de preuves par M. Ghosn, selon des sources anonymes citées par l'agence de presse Kyodo News.
Nissan envisage des poursuites au civil contre son ancien patron si certains de ses frais, comme l'usage de résidences de luxe, s'avèrent non conformes aux règles, précise l'agence Kyodo.
UNE SÉNÉGALAISE MORTELLEMENT POIGNARDÉE PAR SON MARI, EN ESPAGNE
Une émigrée sénégalaise d’une quarantaine d’années a été mortellement poignardée par son mari, ce dimanche, à Monzón, une localité de la province espagnole de Huesca, a appris l’APS de bonne source.
Une enquête a été ouverte par la police espagnole qui a déjà arrêté le présumé meurtrier. Les faits se sont déroulés à la mi journée au domicile des deux époux originaires du Saloum, au centre du Sénégal.
La victime laisse derrière elle un garçon de six ans et une fille agée de dix ans, a expliqué à l’APS, une voisine de la défunte en Espagne.
MATAM : 1533 PERSONNES ENRÔLÉES DANS LA MUTUELLE DE SANTÉ DE DABIA
L’association Tahirou Sarr a enrôlé 1533 personnes dont des élèves, des femmes et des personnes du 3e âge dans la mutuelle de santé de Dabia, une commune du département de Matam (Nord) pour une somme de plus de 4 millions de francs, a appris l’APS.
‘’Nous prions infiniment le bon Dieu d’avoir donné à Tahirou Sarr le peu qu’il partage avec ses semblables et nous pouvons jurer que ce qu’il a fait personne d’autre ne l’a fait’’, a dit Thilo Wattara, une conseillère municipale venue représenté le maire Yaya Abdoul Kane.
‘’Cette cérémonie est une traduction concrète de la volonté du chef de l’état de faire de l’approche multisectorielle un des leviers phares pour l’atteinte des objectifs de la CMU
et c’est grâce à des actions combinées, une démarche multisectorielle que nous allons atteindre l’objectif fixé par la CMU à avoir un taux de couverture de 75% à l’horizon 2025’’, a indiqué Serigne Diouf, directeur de l’assurance maladie à la CMU.
Le Sénégal dispose de 676 mutuelles de santé pour l’ensemble du pays dont 26 sont implantées dans la région de Matam, rappelle M. Diouf venu représenté Bocar Mamadou Daff, directeur général de la CMU.