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23 septembre 2025
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"KARIM WADE FAIT DE L'AGITATION"
Me Moussa Felix Sow, avocat de l'Etat, revient sur la décision du Comité des Droits de l’Homme demandant un réexamen de la déclaration de culpabilité du condamné de la CREI
Me Moussa Felix Sow est l’invité de votre émission « 13 Mn pour convaincre ». Dans cet entretien il revient sur la décision du Comité des Droits de l’Homme demandant un réexamen de la déclaration de culpabilité et de condamnation de Karim Wade.
Pour l’avocat, il est impossible de revenir sur cette décision et que l’Etat montrera au comité qu’il n’est pas possible d’y revenir. Maintenant sur les autres aspects de réformes , l’Etat du Sénégal peut tout à fait les engager pour améliorer la loi de 1983 sur la CREI. C’est cela qui est possible et raisonnable.
Fatick, 24 nov (APS) - Le président de la commission des finances du conseil municipal de Fatick, Mamadou Kane, a estimé vendredi que la multitude de programmes de développement prévus dans la commune constitue ‘’des niches d’emplois en perspective pour notre jeunesse’’.
‘’Parmi cette multitude de programmes dans la commune, on a le fonds routier, l’ouverture de l’université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass, l’ouverture d’un complexe frigorifique, l’ouverture du siège de l’office national d’assainissement du Sénégal (ONAS)’’, a cité M. Kane.
Il s’exprimait lors d’un conseil municipal axé sur les préparatifs du débat d’orientation budgétaire 2019 de la commune de Fatick. Sous la supervision du représentant de l’état, le préfet du département de Fatick, Ndèye Guénard Mbodj, cette réunion a été présidée par le maire de la commune, Matar Bâ, par ailleurs ministre des Sports.
‘’Au titre de ces niches d’emplois en perspective pour la jeunesse de Fatick, a poursuivi M. Kane, il y a entre autres programmes, le démarrage prochain de la biscuiterie de Fatick, bref tous ces programmes constituent des niches d’emplois pour notre jeunesse’’.
Après avoir reporté plusieurs fois leur marche, les inspecteurs de l’éducation nationale l’ont finalement fait hier. Cette manifestation qui est une première pour des membres de ce corps s’explique, selon le Syndicat des inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (Siens), par la durée de la crise. Le Siens, qui en est à son 12ème plan d’actions, exige du gouvernement la prise en charge de ses revendications qui passent par la tenue d’une plénière avec les différentes parties.
Le Syndicat des inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (Siens) a franchi une nouvelle étape dans la lutte pour le respect de ses revendications. Après avoir déroulé 12 plans d’actions «sans satisfaction», les inspecteurs de l’éducation nationale étaient hier dans la rue. Cette marche, une première pour des membres de ce corps de l’enseignement, vise à pousser le gouvernement à tenir une deuxième plénière afin d’aller vers la satisfaction des revendications du Siens. Ils ont marché de la Place de l’Obélisque à la Rts et brandi des pancartes pour informer l’opinion du sens de leur lutte.
Sur leurs pancartes, il était écrit en rouge l’ensemble des points de leur plateforme revendicative. Cette dernière tourne autour du relèvement substantiel de l’Indemnité de contrôle et encadrement pédagogique (Icep) et sa défiscalisation, le relèvement de l’indemnité de logement et son rattachement au corps, le respect du droit à la mobilité horizontale des inspecteurs. Et aussi l’application du décret 80-354 du 10 avril 1980 pour la prise en charge financière des inspecteurs de l’enseignement évoluant dans les Centres régionaux de formation des personnels de l’éducation. Outre les pancartes, les différents membres du syndicat ont aussi, lors de leurs interventions, rappelé les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions.
Pour le secrétaire général du Siens, il s’agit d’exprimer «les questions de manière audible pour que les gens sachent» qu’ils sont «au 12ème plan d’actions». D’après El Cantara Sarr, c’est «incompréhensible dans un cadre où on parle de qualité de l’éducation» qu’une crise dure aussi longtemps. Pour montrer son ouverture et sa bonne volonté pour une solution de sortie de crise, le Siens veut que le gouvernement «crée les conditions d’une deuxième rencontre avec comme base le projet de protocole» qu’il a donné. Selon M. Sarr, dans le document, le syndicat a montré une flexibilité en proposant que «sur les questions qui peuvent poser des problèmes de soutenabilité à aller vers un échéancier».
Par ailleurs, les inspecteurs ont dénoncé lors de cette marche.
La stratégie de contournement du gouvernement face à leur grève. D’après les syndicalistes, «les inspecteurs sont incontournables». Pour eux, en agissant ainsi, le gouvernement ne fait que détruire la qualité du système éducatif. La solution pour le Siens, c’est de convoquer dans les prochains jours cette deuxième plénière pour discuter des problèmes. La solidarité syndicale étant de mise lors de cette marche, différentes organisations ont répondu à l’appel du Siens. Pour El Cantara Sarr, c’est une manière de montrer «que tous les acteurs sont conscients que nos actions sont légitimes parce que ce sont des préoccupations qui aspirent à un repositionnement des corps de contrôle». Prenant la parole à cette occasion, le secrétaire général du Cusems a fustigé la tentative de «dévalorisation du système éducatif» par le gouvernement qui ne respecte pas les protocoles d’accords signés. Soutenant que les questions de l’école ne seront pas reléguées au second plan au profit de celles politiques, Abdoulaye Ndoye a lancé un énième appel pour que les accords soient respectés.
Pour amener le gouvernement à adopter une posture de résolution de ces problèmes, le Siens compte «déplier des activités de sensibilisation». Selon le secrétaire général dudit syndicat, il faut mettre fin à cette crise parce qu’il «y va de la crédibilité du pays qui a comme ambition d’utiliser le système éducatif comme plateforme du capital humain, le moteur de l’émergence».
La direction générale, par voie de presse, vient d’apprendre que le Dr Tamsir Mbaye de l’intersyndicale a fait une sortie médiatique pour alerter, en ces termes, «sur une situation préoccupante avec une crise financière aiguë». Face à cette déclaration très regrettable, des mises au point s’imposent pour éclairer l’opinion et lever toute équivoque tendant à ternir l’image de notre prestigieux institut qu’est l’Isra, plus connu dans ses innombrables innovations et réalisations en termes de recherches et de technologies, et non dans des dénonciations injustifiées. Pour ramener à la raison les auteurs de cette sortie, je les invite à retenir ceci :
1-) De prime abord, je tiens à réaffirmer l’appui constant que le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural apporte à l’Isra dans la prise en charge de ses problèmes. A ce jour, les agents de l’Isra ont régulièrement reçu leurs salaires, sans exception, même si des retards sont parfois observés d’un mois à l’autre. 2-) Ensuite, par rapport à la question relative à la mobilisation de ressources financières dont parle Dr Tamsir Mbaye, il y a lieu de préciser que des stratégies, en étroite collaboration avec le ministère, sont mises en œuvre pour respecter tous les engagements de l’Isra, aussi bien vis-à-vis des partenaires sociaux que des partenaires scientifique, technique et financier.
En ce sens, le Ministre de l’agriculture et de l’équipement rural (Maer), en tant que scientifique engagé et dévoué à la cause des chercheurs, a toujours soutenu l’Isra, à chaque fois qu’il y a des difficultés ; et ce, en fonction de ses possibilités. 3-) Par ailleurs, lorsque Dr Tamsir Mbaye, parlant du ministre, indique «nous l’avons relancé par une correspondance épistolaire, malheureusement sa réponse évasive témoigne de son incapacité à prendre en charge les problèmes posés ou une certaine indifférence», il y a lieu de se poser la question de savoir qu’est-ce qui est derrière cette subite agitation. En effet, étant donné que la réponse du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural à l’Intersyndical de l’Isra ne date que du 6 novembre 2018, il me semble évident que les partenaires sociaux n’ont pas donné de temps à la tutelle pour démarrer les négociations avec les services compétents de l’Etat. 4-) L’Intersyndicale doit se rendre à l’évidence, en toute responsabilité, que la tutelle n’a jamais ménagé aucun effort pour aider l’Isra. C’est le cas, d’ailleurs, lorsqu’il s’est agi de stabiliser le personnel de son Centre régional d’excellence basé à Thiès (Isra/Ceraas), dont la déflation allait fragiliser l’Isra et remettre en cause l’excellence de ses travaux de recherches.
Et parlant d’excellence, le chef de l’Etat n’a jamais manqué de féliciter l’Isra pour le travail remarquable accompli, en contribution à l’atteinte des objectifs du Pracas, de la campagne nationale de vaccination avec le Mepa et dans l’évaluation des ressources halieutiques (Mpem) et la sauvegarde des ressources naturelles, dans un contexte de mitigation et d’adaptation aux changements climatiques (Maer/Medd). La dernière en date fut la cérémonie de remise de la Médaille d’or de l’Académie d’agriculture de France au palais de la République où le Président Macky Sall a vivement félicité toute l’équipe de l’Isra. 5-) Il faut également signaler que la tenue de la session du Comité scientifique et technique (Cst) de l’Isra, du 5 au 8 novembre 2018, a été possible grâce à un financement additionnel du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, sans laquelle l’évaluation des activités planifiées pour 2019 ne pourrait être réalisée par ledit comité composé de scientifiques de haut niveau qui sont venus, pour la plupart, d’institutions internationales et régionales. 6-) Enfin, il faut ajouter que le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural a toujours soutenu financièrement l’Isra dans la reconstitution du capital semencier et la mise en œuvre de programmes spéciaux.
Et c’est ce qui nous a valu tous ces records enregistrés ces dernières années dans les productions agricoles. En définitive, il me faut rappeler que l’Isra doit demeurer une institution de référence pour répondre à sa vocation première et que le sens de la responsabilité doit être érigé en priorité pour que nous puissions préserver les acquis déjà notés dans le secteur agricole. C’est à cela que j’invite tous, en réaffirmant l’engagement de la direction générale et celui des plus hautes autorités, à apporter des réponses appropriées face aux défis quotidiens de l’Isra. Je fais un appel à l’ensemble du personnel de l’Isra à travailler dans cette direction pour maintenir le cap de l’excellence.»
A moins de 20 jours du démarrage du dépôt des candidatures à la Présidentielle, la direction générale des Elections sensibilise les représentants des candidats sur les modalités de constitution des dossiers, mais aussi sur les risques d’invalidation et les possibilités de recours devant le Conseil constitutionnel.
La Direction générale des élections (Dge) a tenté hier un exercice périlleux avec des représentants de parti, de coalition politique et de candidats indépendants à l’élection présidentielle 2019, sur les modalités de constitution et de dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil constitutionnel. Il s’est agi pour le directeur de la Formation et de la communication de la Dge d’expliquer aux acteurs politiques les modalités de déclaration de candidature, la publication des listes de candidats, la déclaration d’investiture. «Tous les candidats, qu’ils soient constitués par des partis politiques, des coalitions de partis légalement constitués ou des candidats indépendants, sont soumis à l’obligation d’être investis soit par un parti, ou une coalition de partis ou des entités derrière un candidat indépendant», a expliqué Bernard Casimir Demba Cissé lors d’un atelier avec les acteurs politiques hier. La notification des noms des coalitions, des partis politiques ou d’entités indépendantes est aussi, selon M. Cissé, une obligation pour les candidats à la Présidentielle.
Les coalitions de partis politiques légalement constituées n’existant que pour les élections pour lesquelles elles ont été déclarées, le directeur de la Formation et de la communication de la Dge indique qu’il leur faudra, bien avant de déposer le dossier de candidature, notifier le nom de la coalition au Conseil constitutionnel. Cette mesure est pareille pour les candidats indépendants. «La loi dit au plus tard la veille du dépôt», a précisé M. Cissé. L’atelier a permis aussi à nombre d’acteurs politiques d’émettre des inquiétudes sur la validation de leurs dossiers. «Lorsque le Conseil invalide un parrainage du fait de doublon, le candidat n’est pas invalidé immédiatement, la loi donne la possibilité au Conseil de notifier à moins de 43 jours du scrutin au mandataire du candidat qu’il y a des problèmes sur sa liste et lui donne la possibilité, pendant les 48 heures qui suivent cette notification, de procéder aux régulations», a-t-il assuré. Mais attention, souligne Bernard Casimir Demba Cissé, «il s’agit de régularisation de parrainage déclaré invalide pour doublon. Si les collecteurs prennent le risque de prendre des personnes qui n’ont pas la qualité de parrain, en ce moment c’est le collecteur lui-même qui a pris le risque de faire invalider un parrainage», a-t-il averti. Le dépôt des dossiers est prévu du 11 au 26 décembre.
UNE COOPERATION TRIPODE ENTRE RUFISQUE-EST ET LE SOLER
Agriculture photovoltaïque, valorisation des déchets et ressource en eau
Lancée depuis deux ans, la coopération entre Rufisque-Est et Le Soler (France) va être principalement axée sur trois volets. Les deux parties contractantes ont décliné la feuille de route mercredi lors d’une rencontre de partage à la mairie. «C’est un projet avec le gouvernement du Sénégal et la commune de Rufisque-Est qui repose essentiellement sur le tri sélectif et la collecte de déchets. Nous travaillons aussi directement sur la préservation de la ressource en eau et le développement de l’agriculture sous serre photovoltaïque», a expliqué en marge de la rencontre Paul Miffre, coordinateur du projet de Coopération décentralisée de la ville du Soler. «L’innovation majeure, ce sont les serres photovoltaïques qui vont permettre non seulement la production d’énergie, mais aussi de pouvoir faire de l’agriculture durant toute l’année et quelles que soient les conditions climatiques», s’est réjoui au sortir de la rencontre Boubacar Albé Ndoye.
La ville de Le Soler a une expérience avérée dans l’agriculture photovoltaïque qu’elle compte, dans le cadre de la coopération, faire prospérer dans le périmètre maraîcher de Lendeng. «On a l’expérience reconnue dans le développement des énergies renouvelables. On veut mettre cette expérience à contribution parce que toutes les conditions sont réunies, car la zone de Lendeng correspond à des enjeux particuliers», a souligné M. Miffre. Il a fait une estimation de 6 mégawatts d’électricité comme production d’un pack photovoltaïque sur 10 à 20 hectares. «Les promoteurs français vont venir installer gratuitement les serres et en retour ils vont s’occuper de la revente et de l’achat de l’électricité», a-t-il poursuivi au sujet du schéma de coopération. En ce qui concerne le tri sélectif, c’est un processus abouti, de la collecte à la valorisation, que les initiateurs comptent mettre en place pour assainir la commune, mais aussi produire de la richesse pour les populations.
«Les ordures sont une ressource qui peut générer des profits énormes. Et avec ce projet important, il est prévu de former des ambassadeurs de la collecte dans les quartiers qui iront vers les populations pour les imprégner sur la façon de gérer de façon bénéfique les ordures», a expliqué le maire de Rufisque-Est. Les premiers chariots qui vont assurer la collecte sont déjà arrivés et trois zones de collecte ont été retenues. Au chapitre ressource en eau, il est prévu des machines performantes de purification de l’eau destinée principalement aux structures sanitaires et établissements scolaires de la commune. «Nous amenons à l’heure actuelle des actives-eau, un appareil révolutionnaire qui a eu le grand prix de l’innovation à Montpellier et qui permet de purifier l’eau. Ces appareils seront installés dans les maisons de santé, les hôpitaux, les écoles et les collèges», a noté M. Miffre faisant de la préservation de l’eau «un enjeu particulier».
CONDAMNE A 2 MOIS AVEC SURSIS
Affaire de l’élève M.M .T et son professeur de mathématiques Doudou Diakhaté
Le Tribunal a vidé hier l’affaire du professeur de mathématiques et son élève, M.T.T, âgée de 17 ans. Doudou Diakhaté est condamné par le juge des flagrants délits à une peine de 2 mois avec sursis. Le procureur avait requis 5 ans d’emprisonnement ferme. Il était poursuivi pour les délits de viol, de détournement de mineure, corruption sur mineure et détention de données à caractère personnel.
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"QUAND IL S'AGIT DU CONTINENT, ON A TENDANCE À GÉNÉRALISER LES INSUFFiSANCES ET LES MANQUES"
Felwine Sarr revient sur l'argument qui tend à insister sur le manque d'infrastructures adaptées pour empêcher le retour des œuvres sur le continent.
Felwine Sarr et Bénédicte Savoy les auteurs du rapport qui propose la restitution de milliers d'oeuvres d'art à l'Afrique. Felwine Sarr revient sur l'argument qui tend à insister sur le manque d'infrastructures adaptées pour empêcher le retour des oeuvres sur le continent...
LA FAMILLE DU PREMIER KHALIF PREND LA DEFENSE DE MACKY SALL
Toute la famille de Feu Serigne Momar talla Seck, fils du premier Khalif de thiénaba, et des dignitaires de la tarikha se sont retrouvés hier à Thiénaba pour se prononcer sur la sortie du porte-parole du Khalif, lors de la cérémonie officielle du Gamou. Selon Serigne Mamadou Seck Ibn Serigne Abdourahim Seck qui porte leur parole, la famille se démarque de cette position et juge que les problèmes de la cité religieuse découlent des divergences.
La famille de feu Serigne Momar Talla Seck et plusieurs dignitaires de Thiénaba ontfait hier face à la presse pour se prononcer sur la sortie du porte-parole du khalife de Thiénaba lors de la cérémonie officielle du Gamou. En effet le porte-parole du Khalif Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Seck s’était virulemment attaqué au régime de Macky Sall, l’accusant de tous les péchés d’Israël. La famille de Momar Talla Seck, fils du premier khalif du fondateur de Thiénaba Amary Ndack Seck, se démarque totalement de cette position. Selon Serigne Mamadou Seck Ibn Serigne Abdourahim Seck qui porte leur parole, la famille n’adoptera jamais une position de confrontation avec quelque pouvoir que ce soit. Ce, conformément aux recommandations du patriarche. Il ajoute que la famille de Serigne Thiénaba Momar Talla Seck tendra toujours la main au pouvoir en place dans le pays, quelle que soit l’attitude de celui-ci.
A l’en croire, les critiques formulées contre le Président Macky Sall, ce jour-là, ont surpris plus d’un au sein de la famille. «Il ne faitl’ombre d’aucun doute que le Président Macky Sall porte Thiénaba dans son cœur, lui tend toujours la main et est à l’écoute de ses préoccupations. La cité religieuse de Thiénaba est bel et bien prise en compte dans le programme de modernisation des cités religieuses. Les réalisations du président de la République ont changé le visage des foyers religieux comme Touba, Ndiassane, Tivaouane, Taïba Niassène, etc.
Et il a dépêché un émissaire à Thiénaba pour des concertations, en vue des réalisations à opérer dans la cité, dans le cadre toujours de ce programme». Il s’agissait d’un projet de construction d’une résidence des hôtes, explique-t-il, mais le blocage découle du fait que la famille ne s’est pas entendue sur le site qui devrait abriter une telle infrastructure. «Donc si les travaux n’ont pas été réalisés jusqu’à présent, c’est loin d’être la faute du président de la République et de son gouvernement, c’est plutôt à cause des dissensions au sein de la famille, ponctuées par un litige sur le site choisi. D’ailleurs, le président de la République a clairement indiqué qu’il ne va jamais interférer dans les problèmes internes de la famille. Et de ce point, il a suggéré que des concertations internes soient faites pour sceller un consensus autour de la question», soutient Serigne Mamadou Seck Ibn Serigne Abdourahim Seck, qui considère que le Président Macky Sall n’a aucune responsabilité par rapport à ce qui se passe dans la famille d’Amary Ndack Seck. «Il a fait tout ce qu’il devait faire et c’est injuste de l’indexer de cette façon. La vérité est qu’il y a de sérieux problèmes dans la famille et le linge sale doit être lavé à l’interne, sans convoquer la rue ou jeter l’anathème sur qui que ce soit».
Selon Serigne Assane Seck Ibn Momar Talla Seck, Macky Sall n’est ni de près, ni de loin mêlé à cette affaire. «Il a tout fait pour Thiénaba, à travers une voirie et une électrification modernes sans compter le soutien constant de l’Etat, notamment lors du Gamou», affirme-t-il.
«A L’ORIGINE, UN CONTENTIEUX SUR L’HERITAGE DE LA FAMILLE DE FEU MOMAR TALLA SECK»
Sur la genèse des dissensions au sein de la famille, Serigne Assane Seck évoque un contentieux latent sur l’héritage de la famille, notamment la maison dédiée au Khalif et qui a valu à l’actuel Khalif une plainte auprès du Procureur le 5 novembre 2014. «Ahmadou Ndack Seck, qui est décédé en 1894, ne saurait être le propriétaire d’un bâtiment construit en 1907. Mon père Momar Talla Seck a relevé dans son testament que la maison ne faisait pas partie de l’héritage d’Ahmadou Ndack Seck. Mais certains membres de la famille ont pensé que la maison de feu Momar Talla Seck devrait appartenir d’autorité au Khalifat». Ce que ses fils ont vivement contesté, estimant que la maison a été construite sur fonds propres de leur père et que, par voie de conséquence, l’héritage leur revient de droit. Pour lui, aucune des deux parties n’ayant de papiers justifiant sa position, le dossier a été suspendu par l’Etat. Mais, regrette Serigne Assane Seck, l’actuel Khalif a entrepris des constructions dans la maison, ce qui constitue à ses yeux une provocation. «En plus, il a voulu en faire le site d’accueil des infrastructures qui seront construites dans le cadre du programme de modernisation de la ville, ce que les légitimes héritiers ont également refusé», argue-t-il.