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9 juin 2025
LA MAJORITE FAIT LE FORCING
La Conférence des Présidents décide de tenir les travaux de la session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours au lieu des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 03 projets de Loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des Présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur.
L ’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n° 2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 03 projets de Loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des Présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment sur le projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale. En réunion de la Conférence des Présidents hier, pour établir l’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenir les travaux de cette session en mode fastTrack. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des Présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérer les choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes. Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut. Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues. Dans un message publié sur sa page Meta (ex facebook), le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg » a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de Dpg si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du Règlement intérieur ».
QUE DIT RÉELLEMENT L’ARTICLE 97 DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Il faut relever que c’est cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui complète l’article 55 de la Constitution qui dit : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale… » En effet, tout en reprenant les dispositions de cet article 55 de la Constitution, cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale fixe les modalités et l’intervalle de temps dans lequel doit se tenir ce face-à-face entre le chef du gouvernement et la représentation nationale. « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de Politique générale devant l'Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d'un débat qui peut, à la demande du Premier Ministre, donner lieu à un vote de confiance. En cas de vote de confiance, celle-ci est accordée à la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale. La déclaration de Politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l'entrée en fonction du Gouvernement. L'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue ». Ainsi, pour la date précise de ce rendez-vous, le dernier alinéa précise que « l'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue » par l’exécutif. Partant de ce fait, on constate que la date du 11 septembre prochain retenue par la Conférence des Présidents pose un problème du respect du délai de ces huit jours prévus par le dernier alinéa de l’article 97 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En effet, du 5 au 11 septembre, on aura 7 jours. Ainsi, la bonne date serait le 12 septembre si on commence à compter à partir de la date d’hier, jeudi 5 septembre, jour suivant la publication du décret convoquant cette troisième session extraordinaire
LA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE FAIT LE FORCING
Empêché de censurer le gouvernement, Benno contre-attaque en invitant le Premier ministre à se présenter plus tôt que prévu pour sa DPG. Cette manœuvre à la limite de la légalité, témoigne d'une opposition déterminée à reprendre la main
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 3 projets de loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du règlement intérieur.
L’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n°2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 3 projets de loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment surle projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards
Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale.
En réunion de la Conférence des présidents hier, pour établirl’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenirles travaux de cette session en mode fast-track. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérerles choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes.
Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut.
Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au 11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues.
Dans un message publié sur sa page Facebook, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le règlementintérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenantla date du 11 septembre comme jour de la DPG », a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de DPG si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du règlement intérieur ».
LA MARCHE ACCÉLÉRÉE VERS LA PERFORMANCE
Des lycées d'excellence aux classes préparatoires, en passant par les lycées innovants Nation-Armée, le pays multiplie les initiatives pour l'ancienne élite de demain
Au centre de toutes les attentions des décideurs politiques, l’école sénégalaise s’évertue de plus en plus à tendre vers la modernité. Pour cause, les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays ont consenti des efforts massifs pour accroître l’efficacité du système éducatif même si des difficultés persistent. Aussi ont-ils largement investi dans la mise en place de dispositifs pour une éducation de qualité et pour former des élèves prêts à affronter les exigences du monde de demain. Les lycées d’excellence, les classes préparatoires et aujourd’hui les lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Equité participent à cette dynamique.
Le Sénégal continue de déployer des moyens assez conséquents pour la performance du système éducatif malgré les divers goulots d’étranglement. Face aux innovations scientifiques et technologiques capitales, l’éducation s’évertue à répondre à des besoins grandissants pour relever les nouveaux défis d’un monde en mutation. C’est pourquoi depuis quelques années, le pays s’est inscrit sur la voie de la facilitation de l’excellence scolaire à travers des réformes et des créations d’écoles pour former des élèves prêts à affronter les exigences du monde de demain. Récemment, le ministère de l’Education nationale et celui en charge des Forces armées ont annoncé la création de lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Equité (LYNAQE). « La nouvelle école à bâtir sera donc non seulement inclusive tout en éduquant au numérique, à l’intelligence artificielle et au développement durable, mais elle devra aussi être axée sur l’humain et permettre au Sénégal de réussir sa transition citoyenne», lit-on dans le communiqué. Les premiers établissements ouvriront leurs portes dès la prochaine année scolaire à Sédhiou et à Kaffrine.
Dans le but aussi de « minorer la fuite des cerveaux après avoir tant dépensé en ressources financières et bourses d’excellence », l’ancien Président de la République, Macky Sall avait lancé en 2022 les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à Thiès. Créées sur le modèle des classes préparatoires françaises, les CPGE donneront accès aux écoles d’ingénieurs sénégalaises ainsi qu’aux concours des grandes écoles en France ou à l’étranger. « Nous visons un triple objectif. D’abord, il s’agit de renforcer et de diversifier l’offre pédagogique de notre système éducatif, ensuite de donner l’option à nos brillants bacheliers de poursuivre leurs études dans leurs propres milieux sociaux affectifs avec les standards de qualité requis en réduisant les risques de déperdition liés aux études à l’étranger d’autant plus que pour la plupart des jeunes bacheliers, il s’agit du tout premier séjour loin de la famille », avait déclaré Macky Sall.
Toujours sous l’impulsion de Macky Sall, le lycée d’excellence de Diourbel a fait sa première rentrée en 2016. Le concours d’entrée audit lycée est organisé par l’arrêté n° 13077 du 25 août 2016 du Ministre de l’Éducation Nationale et seuls soixante (60) candidats intègrent chaque année ce temple de l’excellence en classe de Seconde, en régime d’internat complet et avec une bourse d’étude.
La maison d’éducation Mariama Ba de Gorée qui est une école d’excellence pour filles créée sous l’égide de Léopold Sédar Senghor, qui va de la 6e à la Terminale, fait également de bons résultats scolaires. Sous le régime de Macky Sall, il avait été adopté en Conseil des ministres, le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Lycée d’Excellence Mariama BA de Gorée. En juillet dernier, le nouveau ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a promis de diligenter le décret en marge de la cérémonie de remise de prix aux meilleures élèves de l’établissement.
LES LIONS LANCENT LE PREMIER DÉFI DE LA QUALIFICATION À LA CAN 2025
Après la désillusion de la dernière CAN, l'équipe d'Aliou Cissé a soif de rédemption et de victoires. Dans l'antre du stade Abdoulaye Wade, les champions d'Afrique 2022 espèrent lancer leur campagne sur une note positive
L’équipe nationale de football du Sénégal engage ce vendredi 6 septembre (19h00) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la course vers la qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des nations prévue au Maroc en 2025. Les Lions accueillent les Etalons du Burkina Faso pour le compte de la première journée du groupe L. Débuter par une victoire serait un scénario idéal pour lancer cette nouvelle campagne quelques mois après la désillusion à la CAN en Côte d’Ivoire.
Le Sénégal débute ce vendredi sa campagne pour la CAN 2025 avec le duel qui l’opposera au Burkina Faso comptant pour la première journée du groupe L des éliminatoires. Quelques mois après la CAN en Côte d’Ivoire, soldée par une décevante élimination face aux Eléphants en 8e de finale, c’est un nouveau défi qui se présente pour les championnes d’Afrique 2022. Une bonne entame serait une manière idéale pour lancer cette nouvelle campagne qui mène au rendez-vous du royaume chérifien.
L’entraîneur Aliou Cissé ne s’y trompe en soulignant que ces premiers matchs contre le Burkina Faso et ensuite face au Burundi seront très importants dans cette ambition encore clairement affichée de l’équipe du Sénégal de remporter un deuxième trophée africain. Dans cet élan, le technicien sénégalais ne s’attend pas à un match «compliqué» si on jette un regard sur les dernières confrontations toujours très disputées. Comme l’atteste le dernier succès des Lions qui remonte à la demi-finale de la CAN 2021 du 2 février 2022 remportée à l’arrachée et conclue sur un coup de génie de la star Sadio Mané (3 à 1). «Ayant décroché un match nul lors de son dernier match à Dakar en 2018 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, le Burkina Faso est très difficile à jouer. C’était très compliqué aussi pour nous lors de notre dernier déplacement à Ouagadougou. Tout le monde sait ce que vaut cette équipe burkinabè. C’est une équipe qui est en train d’être rajeunie, mais qui a toujours un gros potentiel. En 2022, elle a affronté le Sénégal, et c’était un match très serré. Même si les Burkinabè ont été éliminés en huitièmes de finale de la dernière CAN, on a remarqué qu’il y a un bon projet dernier, et qui prend forme», avait alerté Aliou Cissé lors de la publication de sa liste. «Le Burkina Faso a le même profil que la République démocratique du Congo. Il a une belle équipe constituée de bons joueurs qui jouent partout en Europe. La génération des Traoré (Bertrand et Alain) est finie, mais je m’attends à une rencontre difficile. Nous respectons le Burkina Faso, mais nous avons les arguments pour aller au bout de cette rencontre et la gagner», précisera-t-il.
Le sélectionneur des Lions n’en est pas moins confiant s’il se base sur cette dynamique dans laquelle l’équipe du Sénégal est restée lors de ses dernières sorties. «Sur les douze derniers matchs, nous avons marqué 23 buts contre trois encaissés. Nous sommes dans une bonne période, malgré tout ce que les gens peuvent dire », a-t-il assuré.
Reste à savoir, quel sera l’état de forme avec le délai extrêmement court du stage de préparation pour mettre le groupe au niveau. Ce qui n’est pas une évidence dans ce contexte de début de saison où les joueurs sénégalais ne sont pas toujours dans les conditions de compétition optimale. Surtout si l’on relève les incertitudes qui pèsent sur les joueurs qui, pour la plupart, manquent souvent de temps ou manque ou encore de repères en clubs. Quoiqu’il en soit, entamer ces éliminatoires, de surcroît avec une victoire à domicile, est capitale pour le reste des éliminatoires.
Dans cet élan, Aliou Cissé, compte sur l’apport du public et espère que le Stade Abdoulaye Wade soit transformé en véritable chaudron avec une ambiance hostile mais empreinte de fair-play pour les adversaires des Lions.
LA DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce vendredi font écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre
Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.
“Controverse autour d’une date”, affiche Le Soleil. “La majorité fait le forcing”, souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale “à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track”, écrit le journal.
Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, “en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur” de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée “huit jours au moins avant la date retenue” pour le “grand oral” du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.
“A chacun sa date”, les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé de de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un “baroud d’honneur des députés de BBY”, qui “veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024”.
En conséquence de ces désaccords, la “tension est à son paroxysme” à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que “la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement”. “Après le jeu, la ruse”, titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.
Le PM pourrait refuser de “se soumettre au diktat”
“Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles”, écrit L’As.
“Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM”, explique le quotidien Kritik’.
Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.
Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi “prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date”.
Tribune, de son côté, estime que “le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale]”. “Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent”, ajoute Bès Bi Le jour. “La peur d’un 11 septembre”, peut-on lire sur la manchette de ce journal.
Les prochaines législatives, “un enjeu majeur”
Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une “revanche” pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif “voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire”, à partir du 12 septembre.
Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est “victime de sa classe politique”. “Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien”, écrit le journal.
“Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituer”, sous ce rapport, “un enjeu majeur”, analyse L’Observateur.
Enquête avertit contre les risques d’une ”crise politico-juridique”, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
LA DEGRADATION DES SOLS EN AFRIQUE, UNE URGENCE CONTINENTALE
Plus qu’un simple problème environnemental, la désertification sur le continent est une crise écologique et humanitaire qui affecte directement la sécurité alimentaire, la biodiversité et la subsistance de nombreuses populations.
Plus qu’un simple problème environnemental, la désertification sur le continent est une crise écologique et humanitaire qui affecte directement la sécurité alimentaire, la biodiversité et la subsistance de nombreuses populations. Du Niger à la République Démocratique du Congo (RDC), le phénomène persiste avec son lot de déséquilibres.
Les chiffres sont éloquents. Selon les dernières données de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD, sigle anglais), 65 % des terres arables en Afrique sont dégradées. Cette situation, loin de se limiter à une région du continent, sévit un peu partout, plongeant des communautés entières dans la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
De Djibouti à la RDC, en passant par le Niger, le Bénin, la Mauritanie et bien d’autres, l’urgence est manifeste.
Au Niger, la désertification s’intensifie. Garé Amadou, journaliste nigérien, dépeint une situation alarmante : « Chaque seconde, le désert gagne du terrain sur nos terres arables. Près de 38 % du territoire national est désormais désertique, selon le groupe de consultation climatique SELECTRA », affirme-t-il. Cette avancée est aggravée par des pratiques agricoles ancestrales qui, combinées à la rareté des terres, accélèrent la dégradation des sols.
Pour contrer ce fléau, le Niger a mis en place une politique nationale de lutte contre la désertification, basée sur plusieurs initiatives telles que la plantation d’arbres et la construction de haies pour protéger les terres vulnérables. Amadou met également en avant le projet de la Grande Muraille Verte, qui ambitionne de reverdir un corridor traversant 11 pays, de Dakar à Djibouti.
Ce programme, en cours, suscite de grands espoirs quant à la restauration des terres dégradées à l’échelle continentale. « Ce projet est notre plus grand espoir, il pourrait véritablement transformer nos terres », déclare Garé Amadou.
À l’autre bout du continent, à Djibouti, la désertification est accentuée par des conditions climatiques sévères. « La sécheresse récurrente, les températures élevées et l’insuffisance des précipitations ont provoqué une perte massive de végétation, réduisant les pâturages et appauvrissant les sols », explique Mouhamed Hammed Ali, journaliste djiboutien.
Pour y faire face, Djibouti mise sur la reforestation, la gestion durable des terres et la conservation de l’eau. Le pays participe activement à des initiatives régionales, notamment la Grande Muraille Verte, qui vise à restaurer les écosystèmes dégradés. De plus, souligne notre confrère, des campagnes de sensibilisation à l’agriculture durable et des politiques nationales favorisant l’utilisation efficace des ressources en eau sont en cours.
Mauritanie, « 80 % du territoire touché »
En Mauritanie, Khalilou Diagana décrit une situation tout aussi préoccupante. « 80 % du territoire mauritanien est affecté par la désertification, et près de 200 000 hectares de terres se dégradent chaque année. Cette dégradation des sols est fortement liée à la pauvreté rurale, qui touche 44 % de la population », relève-t-il, citant des données du ministère mauritanien de l’Environnement et du Développement durable.
Les mesures mises en œuvre incluent des campagnes massives de reboisement et de fixation des dunes. En outre, le projet de renforcement de la restauration, des revenus, du développement et de la promotion des services écosystémiques (BRIDGES, sigle anglais), en collaboration avec la FAO, promet de restaurer 5 000 hectares de terres dégradées en Mauritanie, en Érythrée et au Soudan.
Diagana estime que ces efforts restent cruciaux pour maintenir les terres cultivables et atténuer les effets de la désertification dans une région où l’agriculture est essentielle à la survie de nombreuses communautés.
Les pays au sud du Sahara pas épargnés
La dégradation des sols, particulièrement marquée au Sahel, n’épargne plus les autres pays du continent. Au Bénin, William Tchoki, journaliste à l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB), déplore l’impact des mauvaises pratiques agricoles sur la dégradation des sols.
La monoculture, la technique du brûlis après récolte et l’utilisation excessive d’intrants chimiques sont autant de facteurs qui ont, selon lui, accéléré la désertification dans le pays. « Les terres deviennent improductives au bout de quelques années, plus rien ne pousse », explique-t-il.
Pour y remédier, plusieurs techniques ont été adoptées, comme l’utilisation de plantes améliorantes telles que le Mucuna, la pratique de l’agroforesterie et l’introduction de fumiers naturels pour restaurer les sols. Le Bénin promeut également l’agro-écologie, avec des incitations pour réduire l’usage des produits chimiques au profit du compost naturel, précise M. Tchoki.
En République démocratique du Congo, la désertification progresse lentement mais sûrement. Rosy Nadine Kabeya, journaliste pour un média environnemental en RD Congo, témoigne de la lenteur avec laquelle le phénomène est pris au sérieux.
« La désertification se manifeste par des perturbations de la pluviométrie, des sécheresses à répétition et le phénomène d’étiage. Malheureusement, l’implication de l’État reste faible. Seuls quelques experts environnementaux tirent la sonnette d’alarme », souligne notre consœur.
Kabeya regrette surtout une certaine « léthargie » face à cette urgence, alors que la désertification pourrait, à terme, dévaster une grande partie des terres arables du pays.
AU FOCAC, GOÏTA ACCUSE LES FORCES NEOCOLONIALES D’ENTRETENIR LE TERRORISME AU MALI
Le chef de l’Etat malien a fustigé le néocolonialisme et le terrorisme lors du Forum sino-africain à Pékin, soulignant l’importance pour les pays africains de renforcer leur souveraineté.
Le chef de l’Etat malien a fustigé le néocolonialisme et le terrorisme lors du Forum sino-africain à Pékin, soulignant l’importance pour les pays africains de renforcer leur souveraineté.
Le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition au Mali, a vivement dénoncé le néocolonialisme et la menace terroriste dans la région du Sahel lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tient à Pékin du 4 au 6 septembre 2024.
Dans son discours, il a rendu hommage à Xi Jinping, le président chinois, réaffirmant les relations solides entre le Mali et la Chine, basées sur des principes de respect mutuel et de bénéfices réciproques. « Les liens entre le Mali et la Chine se renforcent continuellement, dans un contexte mondial où les défis sont nombreux », a déclaré le Colonel Goïta, ajoutant que les relations entre les deux pays reposent sur le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Le président malien a également profité de cette tribune internationale pour dénoncer le néocolonialisme sous ses nouvelles formes. « Sous le prétexte de promouvoir la bonne gouvernance, nos États ont été soumis à des dictats qui ont facilité l’exploitation sans retenue de nos ressources. Ces pratiques ont exacerbé les inégalités et freiné notre développement », a-t-il martelé. Il a rappelé l’importance pour les nations africaines de se libérer de ces dynamiques néocoloniales et de consolider leurs propres leviers de souveraineté.
Citant des exemples, le Colonel Goïta a évoqué la récente attaque à Tinzaouatene, dans le nord du Mali, pour illustrer « comment le terrorisme international est manipulé par des forces extérieure ». « Les récents événements à Tinzaouatene montrent clairement que le terrorisme est cyniquement entretenu, voire encouragé, par des forces néocoloniales qui cherchent à perpétuer leur domination sur notre région sous de nouvelles formes », a-t-il affirmé, soulignant que cette situation démontre la nécessité pour les pays africains de prendre en main leur propre sécurité, notamment à travers des alliances régionales comme la Confédération des États du Sahel (AES), constituée en juillet 2024 avec le Burkina Faso et le Niger.
Le Colonel Goïta a salué le soutien constant de la Chine pour son « aide précieuse dans la lutte contre le terrorisme et le développement économique ». « Nous exprimons notre profonde gratitude envers nos partenaires sincères, dont la Chine, pour leur soutien crucial dans notre combat pour la stabilité et contre les forces destructrices qui menacent notre région », a-t-il déclaré.
Le dirigeant malien a également évoqué les réformes récentes entreprises dans son pays, visant à renforcer la gouvernance politique et économique, ainsi que la modernisation des processus électoraux. « La souveraineté nationale, le respect des choix du peuple et la défense de ses intérêts sont désormais au cœur de notre Constitution. C’est dans cet esprit que nous avons adopté des réformes audacieuses pour garantir un développement durable et inclusif », a-t-il ajouté.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Borom Ndiaganiao, moungui beugg niaaw dé
Baadoolo, qui est locataire, est prié de dégager de son appart pour n’avoir pas payé 4 mois. Baadoolo, qui est contractuel de la fonction publique, est empoigné par sa banque pour n’avoir pas payé ses échéances. Baadoolo est poursuivi par le boutiquier du coin qui lui réclame walaatou deuwline depuis 3 mois. Baadoolo, qui est aussi maçon, est obligé de faire du beutieuk en vendant des accessoires parce que tous les chantiers sont à l’arrêt. Faute de charge Woyofal, Baadoolo est plongé davantage dans l’obscurité. Té ndox nieuweugoul. Xi Jinping a donné offert des milliards, seddoo ko gaaw. Parce que Borom Ndiaganiao, moungui beugg niao dé !
Défense des intérêts du continent Cherif Salif Sy admis Senior advisor de la coalition pour le dialogue sur l’Afrique
Cherif Salif Sy a été admis comme Senior Advisor de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (Coda), a appris Bés bi. L’économiste, connu pour son combat dans la défense des intérêts du continent noir, va désormais s’activer au cœur de ce Forum indépendant et international qui «identifie et discute des questions importantes pour le développement» de l’Afrique. Fondée en mars 2009, à AddisAbeba, la Coda a été créée pour combiner les meilleurs éléments de trois forums politiques de haut niveau qui avaient été établis dans les années 1990 pour promouvoir le dialogue sur l’essor des pays africains. La plateforme est donc axée sur les politiques et travaille en collaboration avec d’autres organisations africaines et internationales sur les questions de sécurité, de paix et de gouvernance. Il faut aussi dire que la Coda est le fruit d’une initiative spéciale des institutions panafricaines comme la Commission de l’Union africaine (Cua), la Banque africaine de développement (Bad), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea).
Détournement présumé de 30 millions Le ministre de la Microfinance annonce des poursuites contre Diéguy Diop
Mauvaise nouvelle pour l’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire. Le ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire a annoncé, hier, sur la Rfm, des poursuites judiciaires contre Diéguy Diop Fall. Cette dernière est accusée par Alioune Dione d’un détournement présumé de plus de 30 millions de FCFA. «Quand nous sommes venus, nous avons commandité des audits avec l’Inspection des affaires administratives et financières. On a constaté des détournements et c’est de l’argent qui a été consommé sans aucune traçabilité. Pour le montant global, c’est une somme de 60 millions. Mais ce qui a été constaté avec des preuves à l’appui, c’est une trentaine de millions», a révélé le ministre Alioune Dione. «Pour le détournement de trente millions qui est avéré, nous avons décidé d’entamer des poursuites judiciaires contre la directrice», a-t-il dit, précisant qu’il n’y a «aucune motivation politique derrière cette décision».
Nouvelle coalition - Diégane Sène et Cie lancent la Fédération du renouveau
Une nouvelle coalition politique voit le jour. Il s’agit de la Fédération du renouveau (Fdr) qui sera présentée ce samedi 7 septembre. Dirigée par Diégane Sène de l’Urd, elle a «l’ambition de défendre et de sauvegarder l’intérêt supérieur de notre pays dans le cadre d’une dynamique progressiste et patriotique», lit-on dans une note parvenue à Bés bi. La Fdr se dit «résolument ancrée du côté du peuple sénégalais avec toutes les forces démocratiques républicaines qui œuvrent au-delà des clivages pour la stabilité nationale et la démocratie». Cette coalition «de gauche socialiste et écologiste entend évoluer dans un cadre de rassemblement le plus vaste possible pour contribuer à accélérer le processus de développement du Sénégal».
Abdou Mbow dénonce un refus de Sonko de faire sa Dpg «Le Sénégal attend autre chose de vous que l’esquive»
«L’Assemblée nationale a organisé ce jour la Conférence des présidents pour fixer le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. À ma grande surprise, j’ai eu à constater que le Premier ministre Ousmane Sonko et son Président sont toujours dans la manipulation, l’esquive et la ruse, qui leur permettent de continuer à violer la Constitution. Le constat est clair, net et précis : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa Dpg. En effet, il s’abrite sans vergogne derrière l’article 97 du Règlement intérieur, qui traite de la nécessité d’informer l’Assemblée nationale 8 jours avant la tenue de la Dpg. Cette manœuvre est simplement fallacieuse. Parce que tout simplement, cet article est valable dans le cas où l’Exécutif fixe la date de la Dpg, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisque celle-ci se tient en session extraordinaire, convoquée par le président de la République. Dans le cas d’espèce, il est important de rappeler les dispositions de l’article 19 de notre règlement intérieur, qui stipule que ‘’seule la Conférence des présidents a la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée’’».
Contentieux électoral de 14 ans à la Chambre de commerce Les membres de la liste «And Défarat Cciad» désavouent Birane Yaya Wane
Suite à la récente sortie du président de la Coalition «And defarat Chambre de commerce», les membres de cette coalition ont tenu un point de presse, hier, pour désavouer Birane Yaya Wane. Selon eux, ce dernier «n’a aucune autorité» pour parler au nom de leur coalition. Sur la correspondance du ministre des Finances et du budget appelant à l’application de la décision de la Cour suprême, ils précisent : «Dans le cas d’annulation des opérations électorales, il est procédé dans un délai ne pouvant dépasser 3 mois à la convocation des électeurs pour de nouvelles élections» (donc à reprendre uniquement les scrutins annulés). Par conséquent ce scrutin aurait dû être convoqué le 20 mars 2013 par l’autorité. Ils ajoutent que l’actuel bureau de la Cciad, avec comme Président Abdoulaye Sow, est issu des élections de novembre 2019. «Le Président Abdoulaye Sow, qui termine le mandat de feu Mamadou Lamine Niang, ne souffre d’aucune illégalité, puisqu’élu par l’Assemblée générale de la Cciad, et a été officiellement installé par le ministre du Commerce de l’époque, Mme Aminata Assome Diatta et le gouverneur de la Région de Dakar, le 10 décembre 2019», souligne le communiqué.