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15 septembre 2025
LE NAUFRAGE DES ANCIENS PARTIS AU POUVOIR
L'Alliance pour la République (Apr), le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le Parti socialiste, jadis forces dominantes, se retrouvent désormais relégués à des positions marginales au sein de l'hémicycle
La Commission nationale de recensement des votes a procédé avant-hier, jeudi 21 novembre, à la publication des résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre dernier. Outre la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la future 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires mettent également en exergue le naufrage des trois anciens partis au pouvoir.
Le Sénégal est-il en train de tourner la page des anciens partis politiques qui étaient aux affaires, ces vingt dernières années ? La question mérite bien d’être posée si on s’en tient aux résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre dernier, rendus le jeudi 21 novembre par la Commission nationale de recensement des votes. En effet, en plus de la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la future 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires mettent également en exergue le naufrage des trois anciens partis au pouvoir. Il s’agit de l’Alliance pour la République (Apr), du Parti démocratique sénégalais (Pds) et du Parti socialiste. Partis à ces élections sous la bannière des coalitions, ces trois formations politiques n’ont pas pu tirer grand profit de leur stratégie d’unir les forces lors de ces législatives.
En effet, arrivée en deuxième position, très loin derrière le Pastef à l’issue de ce premier scrutin législatif anticipé de l’histoire politique du Sénégal, la coalition Takku Wallu Sénégal formée par l’Apr et le Pds avec d’autres formations d’obédience libérale dont le Rewmi, Bokk Gis Gis et l’Union des centristes du Sénégal, n’a obtenu que 16 sièges de députés. Pour rappel, lors des dernières législatives de 2022, l’Apr qui était encore aux affaires avait plus de 60 sièges sur les 82 remportés par l’ancienne coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar. De son coté, la coalition Wallu Sénégal formée par le Pds qui était dans l’opposition avait obtenu 24 sièges grâce à l’inter-coalition avec la coalition Yewwi askan wi.
Aujourd’hui, ces deux formations politiques se retrouvent avec moins de députés à l’Assemblée nationale. Car, sur les 16 sièges remportés par la coalition TakkuWallu Sénégal, le Pds n’a juste que deux députés alors que l’Apr se retrouve avec 8 députés seulement. S’agissant du Parti socialiste, il n’a droit qu’à un seul élu en la personne de Rokhaya Camara, investie à la deuxième place sur la liste nationale « Jamm ak Njarin » qui a gagné 7 sièges au Parlement. Ainsi de 6 députés dans la 14e Législature, le Ps passe à 1 élu dans la 15e législature.
LES ÉTUDIANTS DE L'UACZ EN COLÈRE
Trois véhicules incendiés dont celui du recteur de l’université, affrontements entre étudiants et forces de l’ordre : l’université Assane Seck de Ziguinchor a basculé hier, vendredi, dans une violence inquiétante
Trois véhicules incendiés dont celui du recteur de l’université, affrontements entre étudiants et forces de l’ordre : l’université Assane Seck de Ziguinchor a basculé hier, vendredi, dans une violence inquiétante. Les étudiants très remontés contre les autorités réclament l’achèvement des chantiers dans cette université. Une grève illimitée décrétée, Ils disent tirer pour une dernière fois la sonnette d’alerte pour dire niet à la situation qui gangrène l’Université depuis belle lurette.
Il faut remonter très loin pour assister à un tel niveau de violence hier, vendredi, à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Trois véhicules de l’administration incendiés dont celui du recteur de l’Université, les étudiants ont déversé toute leur colère dans ce temple du savoir. Pendant des heures, les étudiants se sont frottés aux forces de l’ordre par des jets de pierres pour répondre aux jets de grenades lacrymogènes. Quelques blessés ont été recensés et la tension était vive dans cette université où les étudiants languis de la longue attente des travaux réclament l’achèvement des chantiers de l’université. Khadim Diène, le coordonnateur des étudiants de l’université, liste un chapelet de doléances « Nous fustigeons la situation dans laquelle vivent les étudiants ….
Sur le volet social, L’université Assane Seck est la seule université avec un seul restaurant fonctionnel, avec un seul repreneur, chose que nous déplorons. Ajoutez à cela un pavillon qui devrait être livré depuis 2022 mais toujours rien. On attend la livraison des équipements. On court toujours derrière le ministère … », peste le responsable des étudiants qui évoque les fameux chantiers PGF qui datent de 2014. « Dix ans de combats, nous peinons à recevoir ces chantier alors que nous avons des problèmes de salles de cours … », martèle l’étudiant qui parle de ras- le bol. « Nous avons atteint la ligne rouge qui nous pousse à exprimer notre colère. C’est difficile de courir derrière les autorités, de négocier. Depuis le mois de février dernier, on négocie sur la situation pour trouver des solutions mais il arrive un moment où il faut dire non», s’exclame-t-il. Il faut dire que le système universitaire a été complètement paralysé dans cette université qui était plongée dans la violence par des étudiants qui ont soulevé une panoplie de difficultés sur le plan pédagogique et social. Le manque de salles, une pénurie de matériels comme vidéo projecteurs, de tables, de chaises, un réseau de connexion instable, la non délivrance des certificats d’inscription.
Sur le volet social, le manque de logements avec seulement 10% des étudiants logés dans le campus social reste une préoccupation majeure de ces étudiants qui n’ont pas manqué d’évoquer l’état inquiétant du pavillon E qui, d’après les autorités étatiques, n’est plus habitable .La tension s’est calmée en début d’après-midi mais les étudiants qui se disent déterminés à se faire entendre menacent de passer à la vitesse supérieure. En attendant, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Le Soleil, Libération, La Tribune Sport, Le Verdict News, L'Observateur, Le Quotidien, EnQuête, L'As
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par Thierno M. Sow
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SÉNÉGAL - UNION EUROPÉENNE, LA PÊCHE DE LA DISCORDE
400 mille tonnes de poissons contre une aumône de 1,7 million d'euros. Pendant ce temps, la ménagère sénégalaise doit débourser 15€ pour un simple kilo de Thiof. Des licences et Accords de Pillages Économiques (APE)
Les accords de pêche ont pris fin dimanche 17 novembre, jour d'une victoire éclatante de Pastef et d’Ousmane Sonko aux législatives. Selon l'ambassadeur de l'UE à Dakar Jean Marc Pisani, l'Europe nous gratifie d'une pitance, qui ne vaut pas un maravédis, de 1,7 million d'euros pour extraire 400 mille tonnes de poissons par an aux larges de nos côtes. Celà revient à 4€ (-3000 FCFA) la tonne, sans distinction de l'emprise qualitative sur les ressources halieutiques.
Or, pour un seul repas, la ménagère doit débourser 15€ le kilo d'un poisson tel que le Mérou (Thiof). Il est temps de nommer ces pratiques de braconnage frelaté de juridisme pour ce quelles sont, c'est-à-dire, des licences et Accords de Pillages Économiques (APE).
Rappelez-vous de cet extrait [2] d'anthologie du film "Guelwar" (1992), réalisé par le génie Ousmane Sembène, dans lequel le pétulant acteur Thierno Ndiaye "Doss" y dresse un portrait au vitriol de la mendicité d'État et de l'incurie des politiciens d'alors.
Pour votre gouverne, non seulement la pêche peut rapporter au Sénégal plus que le pétrole (-1,8 milliard de dollars USD), mais rien que la contribution de la diaspora y représente +11% du PIB, soit deux milliards de dollars USD par an. Plus globalement, la diaspora rapporte le triple de l'Aide Publique au Développement (APD) - 223.7 milliards en 2023, avec une projection de 777 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation annuelle de +5% par rapport à 2023 (669 milliards - Banque Mondiale).
Par conséquent, il faut, réviser tous les accords mais surtout, opérer une catharsis (i) et exécuter des mesures conservatoires avec effet immédiat (ii), ainsi que des pénalités rétroactives (iii) sur l'ensemble du préjudice irréversible ! S'ils ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller voir ailleurs. Comme le disent nos parents Lébou : "Kamassi Méré; Maa Ngagn".
L'avocat dénonce une instrumentalisation de la justice contre son client, interpellé vendredi matin. Le crime de ce dernier ? Avoir rappelé les contradictions de Sonko. "La seule charge retenue contre lui est d'avoir insulté les électeurs de Pastef"
Me Amadou Sall n'y est pas allé par quatre chemins pour qualifier la garde à vue de Moustapha Diakhaté à la division de la cybercriminalité. "C'est une prise d'otage avec demande de rançon, et la rançon, c'est de l'obliger à fermer sa bouche", a déclaré l'avocat vendredi, à la sortie des locaux de la police.
Selon Me Sall, son client a été entendu depuis 11h du matin sur son analyse des résultats des élections législatives, notamment ses critiques envers Ousmane Sonko. Moustapha Diakhaté avait pointé du doigt ce qu'il qualifiait "d'arnaque", évoquant les revirements du Premier ministre sur plusieurs affaires.
L'avocat révèle que son client s'est dit convaincu que "c'est Ousmane Sonko en personne qui a actionné une police d'opinion pour porter atteinte à sa liberté". Une situation que Me Sall juge "inacceptable dans un pays comme le Sénégal", rappelant que "le Sénégal est un pays de liberté, de tolérance et de confrontation démocratique des idées".
La programmation de cette garde à vue un vendredi n'est pas anodine selon l'avocat, qui y voit une manœuvre pour faire taire son client pendant tout le week-end. "Quand on le garde à vue le vendredi, c'est pour le garder jusqu'à dimanche pour qu'il ne commente pas ces élections", affirme-t-il.
Me Sall a également souligné que Moustapha Diakhaté, qui se définit comme un "orfèvre de la citoyenneté", était préparé à cette éventualité. "Il a dit à sa famille, à son épouse, à ses enfants qu'il se peut qu'il ne revienne pas", a rapporté l'avocat, concluant que la seule charge retenue serait d'avoir "insulté les électeurs de Pastef ", ce qu'il conteste formellement.
Marraine du Dak’art 2024, Germaine Anta Gaye reconstitue l’art de vivre à la saint-louisienne à travers un univers familial qui ne laisse personne indifférent. Dans cette entrevue, celle qui est théoricienne et praticienne de l'art, explique son art
Un certain art de vivre peut-être attribué à Saint-Louis, première capitale du Sénégal, ville des Signares, ville du savoir et ville de culture. Germaine Anta Gaye, native de la ville se fait la porte-mémoire de cet art de vivre qu’elle a traduit dans cette exposition dans le cadre de la 15è édition de la Biennale de l’art africain contemporains de Dakar. Des installations en forme de rétrospective des différentes œuvres créées par cette artiste qui a rencontré pratiquement tous les présidents de la République du Sénégal pour son travail. Son installation à l’ancien palais de justice de Dakar ne laisse personne indifférent. Elle évoque dans cette entrevue son parcours, ses débuts et surtout son installation.
C’est un vrai cadre familial avec son salon bien orné - d’une myriade d’objets, ses chambres, ses couloirs et son jardin que Germaine Anta Gaye offre au visiteur à travers son installation, à l’ancien palais de justice de Dakar. La principale à attraction de cet univers familial reconstitué dans l’enceinte du palais de justice rappelle à bien des égards une certaine élégance des femmes saint-louisienne. À l’intérieur du salon, on trouve par exemple une machine à coudre à pédale ou encore à un casque colonial sur un porte-manteau… Ce magnifique salon qui ne laisse personne indifférent
Marraine de la 15e édition du Dak’art, Germaine Anta Gaye explore dans son installation une diversité de technique de peinture sous-verre ainsi que de cadrages (verre et bois). Artiste libre, détaché des techniques académique, elle est devenue une grande artiste alors qu’en vérité, était plutôt préparée à transmettre qu’à pratiquer l’art.
Formée pour être éducatrice en arts, Germaine Anta Gaye, l’air de dire que l’art est trop sérieux pour être laissé aux seules mains des artistes, a très vite fait de mettre la main à la pâte, pour ne pas dire mettre la main dans le pot de peinture.
Passion en bandoulière, elle s’est emparée elle-même du pinceau et a commencé la peinture depuis de longues années. Elle avait raison parce qu’elle a eu toute sa place dans le secteur artistique sénégalais et africain. La Saint-Louisienne a connu une carrière fulgurante et inspirante en tant qu’artiste cumulativement à sa vocation d’enseignante. Celle qui est attachée à sa ville natale de Saint-Louis et voyage partout dans le monde avec l’âme de Saint-Louis dans ses valises, s’est illustrée de fort belle manière dans la peinture sous-verre même si elle est dans une certaine mesure éclectique en tant que peintre. La 15è édition de l’art africain contemporain de Dakar fait bien d’honorer de son vivant.
Enseignante en arts de formation, elle est ainsi devenue aussi artiste confirmée par passion. Ce qui fait d’elle a la fois une praticienne qu’une théoricienne de l’art. Comme enseignante, Germaine Anta Gaye a contribué à la formation de centaines d’artistes dont elle est fière de ce qu’ils sont aujourd’hui devenus. Elle a su à travers son installation capte l’attention de tout visiteur à l’ancien à palais de justice. Qui que vous soyez, d’où que vous venez et quelle que soit votre foi, Germaine a un message pour vous. Elle vous parle quels que soient votre âge et votre sexe. Sa création transcende toutes les differences possibles et imaginables.
MOUSTAPHA DIAKHATÉ ET ADAMA GAYE PLACÉS EN GARDE À VUE
Le premier est interrogé pour ses analyses sur les élections législatives, tandis que le second fait face à des accusations liées à ses déclarations sur le décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba.
iGFM - (Dakar) Moustapha Diakhaté, convoqué ce vendredi à la Division de lutte contre la cybercriminalité, a été placé en garde à vue.
Selon son avocat, Me Amadou Sall, son audition portait sur l’analyse qu’il a faite des résultats des dernières élections législatives.
« Pour l’essentiel, Moustapha Diakhaté a déclaré que ces élections ont été marquées par ce qu’il qualifie d’arnaque, ayant conduit à une société défaillante. Il affirme ne pas comprendre qu’Ousmane Sonko ait pu dire publiquement qu’il avait simulé lorsqu’il prétendait être dans le coma », explique Me Sall.
L’avocat assure que son client n’a été interrogé que sur ce sujet et a fourni des réponses précises et claires. « Le fait de poser une question sur son opinion et de le maintenir en garde à vue, je considère cela comme une prise d’otage assortie d’une demande de rançon, visant à le contraindre à se taire », dénonce-t-il.
Par ailleurs, le journaliste Adama Gaye a également été convoqué par la police ce vendredi.
Les faits qui lui sont reprochés concernent des déclarations faites à propos du décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances. Lors d’une intervention sur Sen TV, Adama Gaye avait affirmé : « Moi, je pense que Moustapha Bâ a été tué. Qui l’a tué ? Je ne sais pas, il faut creuser. Le procureur a ouvert une enquête, mais il doit aller jusqu’au bout. Parce que si cette histoire passe, personne ne sera en sécurité dans ce pays. Si des gens ont pu faire cela à un ancien ministre des Finances, imaginez ce qu’ils peuvent faire. »
Le journaliste avait également suggéré d’enquêter sur certaines personnes proches de l’ancien régime.
ÉLIMINATOIRES AFROBASKET, LE SÉNÉGAL DOMINE LE RWANDA
Les hommes de Ngagne DeSagana Diop feront face au Gabon, le samedi 23 novembre, à Dakar Arena. Ils vont boucler cette deuxième fenêtre des qualifications contre le Cameroun, dimanche 24 novembre.
L’équipe nationale masculine de basket du Sénégal a battu celle du Rwanda, sur le score de 81 points à 58, soit 23 points d’écart, lors de la première journée des éliminatoires de l’Afrobasket 2025, vendredi, au Dakar Arena de Diamniadio.
Les Lions menaient déjà à la mi-temps, 43-31.
Dans les deux derniers quart temps, les hommes de Ngagne DeSagana Diop ont largement dominé les Rwandais entrainés par le technicien sénégalais, Cheikh Sarr.
Prévue pour se poursuivre jusqu’à dimanche, la deuxième fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 concerne les groupes A et B et va se dérouler au “Dakar Arena”.
La première fenêtre s’était tenue en février dernier en Égypte et en Tunisie, avec les groupes B, C et D.
Le Sénégal est logé dans le groupe B de ces éliminatoires en compagnie du Cameroun, du Gabon et du Rwanda. La poule A comprend le Soudan du Sud, la RD Congo, le Mali et la Libye.
Après le Rwanda, les hommes de Ngagne DeSagana Diop feront face à ceux du Gabon, le lendemain, samedi 23 novembre, à la même heure, dans la même enceinte de “Dakar Arena”. Ils vont boucler cette deuxième fenêtre des qualifications contre le Cameroun, dimanche 24 novembre.
Une troisième fenêtre est prévue en février 2025 pour les cinq groupes.
L’Angola a été désigné pour accueillir l’édition 2025 de l’Afrobasket masculin.
Le Sénégal avait remporté la médaille de bronze à l’Afrobasket masculin 2021 à Kigali, une édition remportée par la Tunisie aux dépens de la Côte d’Ivoire.
L’Angola est la nation la plus titrée de cette compétition avec onze trophées au total.
COP 29, LES PLÉNIÈRES PROLONGÉES JUSQU’À SAMEDI
Les parties ont négocié durant deux semaines pour un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG), un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible qui répond aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation.
Les plénières de clôture de la 29e conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se tiendront samedi dans la Zone bleue du stade olympique de Bakou, annonce un communiqué de la présidence de la COP 29.
Lancée le 11 novembre, la COP 29, axée cette année sur le ”Nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique” (NCQG), a officiellement pris fin ce vendredi sans un texte consensuel final chiffré.
‘’La présidence de la COP 29 mène des consultations larges et inclusives au cours de la nuit, avant de publier les textes finaux samedi’’, renseigne le texte dont l’APS a obtenu une copie.
‘’Les Parties disposeront de suffisamment de temps pour examiner les textes finaux avant les plénières de clôture’’, précise la même source.
Elle invite par ailleurs, les points focaux des groupes et des parties à ”rester disponibles et joignables” pour des consultations ultérieures.
Les parties ont négocié durant deux semaines pour un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG), un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible qui répond mieux aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.
La COP 29, est la dernière COP avant l’échéance de février 2025 pour mettre à jour les contributions déterminées au niveau national, créant ainsi une dynamique en faveur d’engagements nationaux ambitieux. Il est essentiel que ces contributions déterminées reflètent les résultats du bilan mondial adopté lors de la COP 28, notamment la décision historique de se débarrasser des combustibles fossiles.
Bakou représente également une occasion cruciale d’accélérer l’action mondiale d’adaptation, car les parties évalueront les progrès des processus des Plans nationaux d’adaptation (PNA) des pays et identifieront la voie à suivre en mettant l’accent sur la mise en œuvre et le soutien nécessaire.
Les négociateurs ont réexaminé à la COP 29 l’article 6 de l’Accord de Paris, visant à établir des règles plus strictes dans les échanges mondiaux de droits d’émission.