KEEMTAAN Gi - LA COUR DU ROI PETAUD
Le ton a été donné par celle qui se fait joyeusement appeler Coura Macky. Une insulteuse de première qui a été parachutée au sein de notre auguste Assemblée par l’ex-Chef qui voulait qu’elle agonisse qui vous savez. Rassurez-vous, la mégère a admirablement accompli sa mission avec une vulgarité rarement vue dans cette enceinte. La même qui, du haut de la tribune de cette joyeuse Assemblée, déclarait qu’elle attendait de pied ferme celui qui hante les rêves des gens de l’ancien régime. Avec sa gestuelle de « pank », elle entendait montrer qu’elle n’allait pas dérouler le tapis rouge à Oscar Sierra, l’homme à abattre. Autrement dit, elle et sa cour de déchainés l’attendaient pour l’occire quand il se présenterait à eux pour sa Déclaration de Politique Générale. C’est d’ailleurs ça qui les intéresse. Avoir le Premier ministre en face d’eux pour lui balancer des propos désagréables au nom de la liberté des débats parlementaires. Des débats qui, selon leur entendement, ne peuvent être que de caniveau et voler au ras des pâquerettes. Quel bonheur ils éprouveraient à lui balancer des trucs salaces, lui qui a su déjouer tous leurs pièges avant de les chasser du pouvoir ! Si par extraordinaire le Premier ministre se présentait devant eux pour faire sa DPG, ils l’auraient écouté d’une oreille distraite avant, lorsque les débats seraient ouverts, de lui cracher à la figure leur colère mal contenue qui explose chaque jour sur les réseaux sociaux et dans certains médias où on leur ouvre le micro pour déverser des stupidités qui frisent l’insolence. Et puis, qu’attendre de plus de gens vomis par le peuple et qui persistent à croire qu’ils parlent toujours en son nom ? Les problèmes du pays, les grandes lignes de la politique du PM, de tout cela, ils se fichent comme de leurs premiers caleçons troués. Ce qui les fait s’agiter, c’est cette obsession morbide à humilier une personne qu’ils ne portent pas dans le cœur et dont ils ne souhaitent que l’échec. Le Sénégal, c’est le cadet de leurs soucis. Déférer à la convocation de ces rustres, ce serait le plus grand cadeau que leur offrirait Oscar Sierra qui doit continuer à leur manifester indifférence et mépris. Et que personne ne vienne nous parler de respect de la Constitution. Ça nous évitera de suivre un spectacle du genre de la cour du roi Pétaud. Autrement dit, une assemblée où l’entente est impossible ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU FOCAC
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC)marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain a souligné, jeudi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement. ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans son discours prononcé en tant que co-organisateur du Focac. Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. Le président Diomaye Faye a souhaité que le FOCAC 2024 se dote d’une feuille de route tournant autour de quatre points notamment la poursuite et l’accélération de la modernisation et du développement de l’agriculture pour éradiquer la pauvreté et atteindre la souveraineté alimentaire. Ensuite continuer l’élan de mobilisation des financements, y compris l’investissement privé. Le troisième point concerne la nécessité de travailler à l’industrialisation de l’Afrique. Enfin, il s’agira pour les deux pays d’investir davantage dans la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes, notamment les startup dans leurs différentes applications.
CALENDRIER DE LA PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a adopté le calendrier pour les projets de lois soumis par le président de la République dans le cadre de la session plénière ouverte hier. Les travaux de commission se dérouleront demain samedi 07 septembre 2024. Il s’agit de l’examen du projet de loi n°09/2023 portant loi de Règlement pour la gestion 2022, du projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 et du projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Les plénières débuteront le lundi 09 septembre avec l’examen du projet de loi de Règlement pour la gestion 2022. Dans l’après-midi du lundi, sera examinée la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Le mardi 10 septembre, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le mercredi 11 septembre est retenu pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. A supposer que Ousmane Sonko veuille bien la faire…
L’UNIVERSITE SENEGAL ORIENTAL CONSTRUITE A HAUTEUR DE 25%...
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane DIOUF, s’est rendu ce jeudi 05 septembre 2024 à Matam et Tambacounda pour visiter les chantiers des universités de ces régions et l’Isep de Matam. Le niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université du Sénégal oriental s’élève à 25%, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Abdourahmane Diouf, espérant que les enseignements pourront débuter, au plus tard, à partir d’octobre 2026. ‘’On est à 25% de taux d’exécution des travaux, là où on aurait pu s’attendre entre 12% et 15%”, a-t-il déclaré lors d’une visite des chantiers de l’Université du Sénégal oriental en compagnie du gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, et des autorités locales. Selon le ministre, ”le chantier est en avance par rapport aux prévisions (…)”. Selon lui, sur les 27 bâtiments de l’université, il y en a déjà 21 qui sont sortis de terre avec une qualité ”remarquable et au-delà nos prévisions”. Il a par ailleurs salué l’adhésion des populations au projet de construction de l’Université du Sénégal oriental. ”Ce qui m’a plus marqué, c’est l’adhésion des populations au projet, il n’y pas de conflits particuliers”, a-t-il magnifié.
…L’UNIVERSITE DE MATAM INAUGUREE EN OCTOBRE 2026
Abdourahmane Diouf a aussi annoncé que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). ”En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que, d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée”, a-t-il dit. Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam. Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.
«LES «JAKARTAMAN» SEMENT LA TERREUR A TIVAOUANE…
Alors que Tivaouane vit pleinement le « bourd » devant déboucher sur la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), les Jakartaman de la localité y ont semé hier la terreur. Rejetant le projet de régularisation de leurs activités par le maire de la ville Diop Sy à travers le paiement d’une somme d’argent jugée élevée, ils ont saccagé certaines grandes artères de la ville. Ils ont notamment saccagé un véhicule stationné devant le domicile du maire, caillassé la devanture de la mairie et brûlé une moto à trois roues dans la maison de l’édile local. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour freiner leur déferlement de violence. Ce qui a provoqué un échange de jets de projectiles et de lacrymogènes de part et d’autre. Finalement le calme est revenu dans la soirée.
…LES ECLAIRAGES DU MAIRE DIOPSY
Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, a tenu à apporter des éclaircissements sur les agissements des Jakartaman de sa ville. Face à la presse, il a expliqué que c’est à la suite d’une réunion avec les conducteurs de Jakarta qu’il a été décidé le paiement de 20.000 Fcfa (taxes) en guise d’arriérés pour chaque moto visant ainsi ceux qui ne s’acquittent pas mensuellement de ce prélèvement municipal. Le maire dira qu’il s’agit d’une réduction car chaque moto doit payer annuellement la somme de 36.000 CFA. L’édile local a ajouté qu’en concertation avec les acteurs, il a été aussi décidé d’instaurer une nouvelle politique d’identification des motos Jakarta avec des gilets et des plaques d’immatriculation. Et pour cela, la somme qui a été arrêtée, est de 6.000 Fcfa. D’après lui, la mairie a d’ailleurs revu à la baisse la somme initiale s’élevant à 10.000 Fcfa. Selon le maire Diop Sy parmi les conducteurs de Jakarta, certains ont commencé à payer tandis qu’un groupe a décidé de ne pas se conformer à cette décision.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU FLEUVE SENEGAL
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis, ce jeudi 5 septembre 2024, un communiqué portant sur la situation hydrologique du fleuve Sénégal, en particulier à la station de Matam. Selon les informations fournies, « le niveau de l’eau est de 7,62 mètres », soit seulement 38 centimètres en dessous du seuil d’alerte établi à 8 mètres. Le Ministère indique que « si la tendance actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines 24 heures », ce qui entraînerait des risques de débordement dans certaines zones, notamment les zones basses. Face à cette situation, le ministère invite « les populations et les porteurs d’activités riverains à observer une vigilance maximale ».
DENIS SASSOU NGUESSO, PROCHAIN COPRESIDENT DU FOCACEN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, assumera la prochaine coprésidence africaine du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), en remplacement de son homologue sénégalais, dont le mandat expire au terme de ce quatrième sommet.
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, assumera la prochaine coprésidence africaine du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), en remplacement de son homologue sénégalais, dont le mandat expire au terme de ce quatrième sommet.
”Je saisis l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations au président Denis Sassou Nguesso qui assumera la prochaine coprésidence africaine du FOCAC et lui souhaiter nos vœux ardents de succès’’, a déclaré, jeudi, à Beijing, le président sénégalais.
Il s’exprimait, à l’ouverture du FOCAC, que le Sénégal coprésidait depuis le Sommet de Beijing en 2018.
Une cinquantaine de dirigeants africains, participe à ce forum créé en 2000, en vue de consolider un modèle de partenariat économique et politique entre l’Afrique et la Chine.
Agé de 80 ans, Denis Sassou Ngeso est président de la République du Congo depuis 1997.
L’ARM DÉFEND L’OIGNON DES PRODUCTEURS LOCAUX
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
Le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a souligné l’importance de soutenir non seulement la production locale d’oignons, mais aussi les agriculteurs qui ont investi dans cette culture grâce à des prêts bancaires.
Lors du Magal de Touba, l’ARM a pris des mesures pour garantir l’approvisionnement en oignons.
Le 15 août, un arrêté a été signé pour permettre l’importation d’oignons jusqu’au 25 août, une décision motivée par la nécessité d’éviter une pénurie pendant le Magal de Touba.
« Nous avons agi pour répondre à la forte demande, mais il est crucial de protéger nos producteurs locaux », a déclaré Ansou Sané.
Il a insisté sur le fait qu’après cette période, l’importation d’oignons ne sera plus autorisée afin de favoriser la production nationale.
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
« Je vais rencontrer les producteurs et tous les acteurs du marché pour comprendre les défis auxquels ils font face. Mon objectif est de fournir des recommandations à la tutelle pour assurer la pérennité de notre production locale », a-t-il ajouté.
DPG DE SONKO FIXÉE AU 11 SEPTEMBRE, PASTEF CRIE AU SCANDALE
Ayib Daffé et Amadou Ba dénoncent une violation du règlement intérieur et une tentative de manipulation politique, accusant le président de l’Assemblée de contourner les procédures constitutionnelles.
La date du 11 septembre, fixée par le bureau de l’Assemblée pour la tenue de la Déclaration de politique générale ( du premier ministre Ousmane Sonko, ne plait pas du tout aux députés membres de Pastef.
«Amadou Mame Diop (Président de l'Assemblée natioanle) et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'Assemblée nationale (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg», a plaqué Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, sur sa page Facebook.
Son collègue Amadou Bâ embouchera la même trompette. Pour lui, il s’agit là, d’une «illégalité». Et Benno Bok Yakaar défie la constitution, parce qu’ayant fixé «la date de la Dpg au 11 septembre, veille de la date constitutionnelle de la dissolution, en violation flagrante du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Rian)», déclare M. Bâ.
Il explique que l’article 97 nouveau du Règlement intérieur (Rian) dispose que «ce n’est pas à l'Assemblée nationale de fixer la date, mais au Premier ministre lui-même». Pour lui, l’Assemblée nationale doit Juste être informée, huit jours au moins avant la date retenue.
«Le Pr. Diomaye ayant convoqué une session extraordinaire sur la Dpg le 04 septembre, il est évident que le délai de 8 jours entre l’information de l’assemblée nationale et la tenue de la Dpg renvoie au 12 septembre pile poil, la date constitutionnelle actée par le conseil constitutionnel pour une éventuelle dissolution», explique le parlementaire.
DIOMAYE SOULIGNE LES PRIORITÉS STRATÉGIQUES DU SÉNÉGAL AU 4ÈME SOMMET DU FOCAC
Lors de l'ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain à Beijing, le chef de l'Etat a présenté les axes de coopération prioritaires pour le Sénégal. Son discours a mis en lumière les initiatives visant à renforcer les liens entre l'Afrique et la Chine.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a prononcé un discours mémorable lors de la cérémonie d’ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain (FOCAC), qui s’est tenu à Beijing ce 5 septembre 2024. Son intervention a marqué un moment clé dans les relations sino-africaines, reflétant l’engagement continu du Sénégal envers ce partenariat stratégique.
Dans son discours, le Président Diomaye Faye a exprimé sa gratitude envers le Président Xi Jinping et le peuple chinois pour leur accueil chaleureux et pour l’importance qu’ils accordent à la coopération sino-africaine. Il a souligné le rôle majeur de la Chine dans la transformation des infrastructures africaines, mentionnant des projets phares tels que les ports, aéroports, et réseaux ferroviaires. Le FOCAC, créé en 2000, a évolué pour devenir un modèle de partenariat, fondé sur le dialogue, le respect mutuel, et des bénéfices partagés.
Le Président de la République, co-président du FOCAC depuis 2018, a rappelé les réalisations de cette coopération, notamment à travers l’initiative des nouvelles routes de la soie, qui a largement contribué à l’amélioration des infrastructures et au développement économique du continent africain. Il a également rendu hommage au soutien de la Chine pendant la pandémie de COVID-19, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments de crise.
Dans une vision tournée vers l’avenir, le chef de l’état a proposé des priorités stratégiques pour l’Afrique et la Chine, parmi lesquelles la modernisation agricole, l’industrialisation du continent, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et la promotion des investissements privés pour soutenir la croissance. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la digitalisation et l’innovation technologique, appelant à un renforcement des infrastructures numériques pour accélérer le développement des start-ups africaines.
Le discours s’est conclu par une passation symbolique, où le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo a été désigné pour prendre la relève de la coprésidence africaine du FOCAC. Le Président Faye a salué la collaboration sincère entre les nations africaines et la Chine, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal à poursuivre ce partenariat dynamique.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE FIXE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE AU 11 SEPTEMBRE
La Conférence des présidents a dévoilé le calendrier des prochains débats parlementaires. Parmi les moments les plus attendus figure la présentation de la DPG, qui devrait avoir lieu la veille jours d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée.
La Conférence des présidents s’est réunie à l’issue de l’ouverture de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, dévoilant ainsi le calendrier de l’ordre du jour. Cette session, qui s’annonce cruciale, met en lumière plusieurs projets de lois qui seront examinés dans les prochains jours.
Le calendrier retenu prévoit la réunion de la commission technique dès ce samedi pour débattre des projets de lois en question. La plénière se tiendra le lundi suivant, marquant un moment clé de cette session parlementaire.
Toutefois, l’attention se porte particulièrement sur la Déclaration de politique générale, dernier point de l’ordre du jour. La plénière dédiée à cette déclaration est prévue pour le 11 septembre. Cette date précède de peu une possible dissolution de l’Assemblée nationale, envisagée pour le 12 septembre.
LE SÉNÉGAL PRÊT À RETROUVER SON EFFICACITÉ OFFENSIVE FACE AU BURKINA FASO
À la veille du match contre les Etalons pour les éliminatoires de la CAN 2025, Aliou Cissé s'est montré optimiste. Malgré les défis, le sélectionneur assure que l'équipe est prête à affronter une sélection burkinabè solide et déterminée.
Dakar, 5 sept (APS) – Le Sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, a rassuré, jeudi à Diamniadio, que son équipe est prête et dispose d’arguments nécessaires pour retrouver son efficacité offensive durant les phases éliminatoires de la CAN.
‘’Nous sommes restés sur notre faim, lors de notre dernier match au Stade Abdoulaye Wade contre la République démocratique du Congo, à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (0-0). Mais aujourd’hui, tout est bien réuni pour retrouver cette efficacité offensive pour mieux aborder ces éliminatoires’’, a-t-il dit.
Cissé s’exprimait en conférence de presse à la veille du match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, contre le Burkina Faso à Diamniadio, à 19h GMT. Il était devant la presse, en compagnie du défenseur de l’équipe Moussa Niakhaté.
Le Sénégal se déplacera à Lilongwe au Malawi pour affronter le Burundi, lors de la deuxième journée, lundi.
‘’Ces éliminatoires sont difficiles. Les matchs de fin de saison et de début de saison sont les plus difficiles à aborder. Mais nous sommes focus motivés pour mettre en place durant deux à trois jours tout ce que nous voulons. Le temps est court, mais nous sommes prêts. Le Sénégal a les moyens de se qualifier à la prochaine CAN’’, a-t-il dit.
Parlant du Burkina Faso, l’entraîneur du Sénégal, a rappelé que c’est une sélection ‘’en reconstruction’’ qui a perdu beaucoup de ses joueurs cadres qui avaient participé à la CAN 2021 au Cameroun.
Toutefois, il a précisé que l’équipe du Burkina Faso est ”très costaud”. ”Elle met beaucoup d’impact dans les duels et a des individualités qui peuvent créer des problèmes à n’importe quel adversaire, mais nous avons toujours eu de bons résultats contre elle”, a t-il relevé.
‘’Nous les craignons et les respectons, mais nous ferons pout pour les battre’’, a-t-il dit.
Aliou Cissé a assuré que ‘’l’ambiance est bonne’’ au sein de l’équipe et les joueurs sont ‘’heureux de retrouver la tanière’’. ‘’C’est une famille. Il y a cette solidarité. Les garçons sont ambitieux. Ils ont envie de continuer à écrire l’histoire du football de leur pays’’, a-t-il ajouté.
‘’Le match de demain sera difficile, mais nous allons tout faire pour le gagner. C’est un devoir pour le Sénégal d’être présent aux éditions de la CAN. Nous avons à cœur d’aller au Maroc, mais cela se fera étape par étape. Nous sommes déterminés à gagner les trois points’’, a soutenu Moussa Niakhaté.
Le Burundi, prochain adversaire du Sénégal, a battu, jeudi, le Malawi (3-2), l’autre équipe de ce groupe L.
Les Burundais occupent provisoirement la tête du groupe L.
LE CARNAVAL DE DAKAR 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU PATRIMOINE ET DE LA TRANSMISSION
Le mythique groupe ‘’Xalam2’’, patrimoine musical sénégalais représenté par le musicien Henri Guillabert et le professeur Pape Massène Sène, a été choisi comme parrain de cette édition
La cinquième édition du Carnaval de Dakar, prévue du 28 novembre au 1er décembre prochain, sera placée sous le thème ‘’Patrimoine et transmission’’, ont annoncé, jeudi, ses organisateurs.
‘’Nous sommes à une époque de mondialisation où tout est ouvert, nous devons donc promouvoir nos cultures et les transmettre aux jeunes générations’’, a déclaré la présidente dudit carnaval, Fatou Kassé Sarr, lors d’une conférence de presse, au Grand théâtre national, à Dakar.
Le mythique groupe ‘’Xalam2’’, patrimoine musical sénégalais représenté par le musicien Henri Guillabert et le professeur Pape Massène Sène, a été choisi comme parrain de cette édition.
L’édition de cette année est organisée en ‘’étroite collaboration’’ avec le Grand théâtre qui va abriter la plupart des activités, signale Fatou Kassé Sarr.
‘’On a fait des innovations cette année en nouant des partenariats avec le Grand théâtre et l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (Enamc) et le groupe Xalam2, qui est notre parrain’’, a-t-elle souligné.
Elle a annoncé que le groupe ‘’Mas ka Klé’’ de la Guadeloupe sera à Dakar avec une délégation de 55 personnes pour retrouver ses racines africaines et rencontrer les Sénégalais.
Il est aussi prévu cette année, des expositions d’artisans, des panels, des ateliers, et des animations.
Le carnaval va aussi accueillir ‘’toutes les communautés et les régions‘’.
Fatou Kassé Sarr rappelle que le carnaval de Dakar, est un festival visant à valoriser le patrimoine culturel national. Elle a, d’ailleurs, souligné que le nom complet de l’évènement est ‘’Carnaval de Dakar sunu thiossaane’’.
‘’L’accompagnement du Grand théâtre national entre dans le cadre de notre programme d’appui aux acteurs culturels. Nous allons lancer à la veille du carnaval le baptême du grand théâtre’’, a fait savoir Sergine Guèye Fall, directeur général du Grand théâtre national.
L’ÉTAT ENVISAGE D’AFFECTER DES TERRES À LA CULTURE DE CÉRÉALES LOCALES
La panification peut contribuer à cette souveraineté alimentaire dans la mesure où, en utilisant plus de céréales et plus de légumineuses dans la fabrication du pain, nous avons plusieurs impacts, selon M. Athie
Dakar, 5 sept (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a annoncé, jeudi, que l’Etat du Sénégal envisage de dédier des terres cultivables à la culture des céréales locales utilisées dans la fabrication du pain, afin de ‘’booster’’ leur production.
Il participait, par visio-conférence, à l’ouverture officielle de la semaine nationale du pain aux céréales locales, organisée par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS).
‘’Nous sommes même en train d’envisager d’allouer des terres cultivables dans l’objectif de voir comment booster la production et motiver les boulangers à utiliser plus de céréales locales dans la fabrication du pain’’, a déclaré Mabouba Diagne.
Il a souligné que le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage est un partenaire ‘’stratégique’’ des boulangers.
‘’Ils sont en train de faire un excellent travail, non seulement pour nourrir la population, mais aussi participer à la sécurité alimentaire’’, a salué M. Diagne.
La semaine nationale du pain aux céréales locales se tient du 5 au 7 septembre au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES). Son objectif principal consiste à sensibiliser sur la défiscalisation des farines de céréales locales et la modification de la loi sur l’incorporation des céréales locales.
‘’Nous avons priorisé le développement des chaînes de valeur en accordant une attention particulière aux céréales à forte consommation, et c’est dans cette perspective que s’inscrit la collaboration avec la Fédération nationale des boulangers du Sénégal et notre département’’, a souligné Ousmane Mbaye, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Au nom du ministre de l’Agriculture, il a affirmé que cette semaine arrive à ‘’point nommé’’, comme pour ‘’illustrer la pertinence’’ du partenariat entre la FNBS et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
‘’L’une des aspirations majeures de notre département consiste à préserver les équilibres économiques et la dynamisation de l’économie rurale’’, a précisé M. Mbaye.
Il a rappelé que la souveraineté alimentaire et nutritionnelle des populations constitue l’un des objectifs du gouvernement en matière d’agriculture et de développement.
‘’Changer nos habitudes alimentaires pour une souveraineté alimentaire’’ est le thème sous lequel est placée la semaine nationale du pain aux céréales locales.
Cette initiative de la FNBS est soutenue par le Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal (PSS), financé par l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.
L’objectif ultime des organisateurs est de réduire la dépendance à la farine de blé importé et de renforcer les conditions nécessaires à la souveraineté alimentaire.
‘’La panification peut contribuer à cette souveraineté alimentaire dans la mesure où, en utilisant plus de céréales et plus de légumineuses dans la fabrication du pain, nous avons plusieurs impacts’’, a estimé Ibrahima Athie, directeur adjoint du Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal.
Selon lui, les producteurs qui fournissent la matière première vont gagner ”beaucoup plus d’argent” de même que les transformateurs.
‘’La boulangerie a un intérêt aussi à ce que ce projet de panification réussisse, mais les consommateurs aussi, car les aspects nutritionnels et les aspects sanitaires sont aussi extrêmement importants’’, a dit M. Athie.
RENÉ CAPAIN BASSENE ÉVACUÉ À L’HÔPITAL APRÈS 5 JOURS DE GRÈVE DE FAIM
Condamné en première instance et en appel à la prison à perpétuité dans l’affaire dite du massacre de Boffa Bayotte en 2018, le journaliste a toujours clamé son innocence.
Condamné en première instance et en appel à la prison à perpétuité dans l’affaire dite du massacre de Boffa Bayotte en 2018, le journaliste René Capain Bassène a toujours clamé son innocence.
Il a entamé une grève de la faim depuis plus de 5 jours qui l’a cloué au lit au point que des acteurs de la Société civile ont interpellé les autorités judiciaires à se pencher sur son cas pour éviter le pire. Il refuse tout soin.
Selon le quotidien l’AS, le détenu a été finalement évacué à l’hôpital le 4 septembre.
Son état de santé s’est détérioré très vite et une intervention médicale est nécessaire pour éviter des dommages de ses organes vitaux.