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9 juin 2025
L'HÔPITAL REGIONAL DE KEDOUGOU GÉNÈRE ENVIRON 6 A 7 TONNES DE DECHETS PAR MOIS
Le centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) produit, par mois, environ 6 à 7 tonnes de de déchets assimilables aux ordures ménagères
Le centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) produit, par mois, environ 6 à 7 tonnes de de déchets assimilables aux ordures ménagères, a appris l’APS du chef de service de la qualité hygiène sécurité et environnement (QHSE), ape Masser Diallo.
”Rien que pour la quantité des déchets que l’on produit au niveau de l’hôpital régional Amath Dansokho et à l’unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), nous avons, exemple chaque mois, environ 6 à 7 tonnes de déchets assimilables aux ordures ménagères”, a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.
Le service de la qualité hygiène sécurité et environnement traite également les déchets d’activités de soins à risque infectieux au niveau de l’hôpital.
”Chaque mois nous traitons aussi 5 à 6 tonnes des déchets d’activités de soins à risques infectieux au niveau de l’hôpital pour éviter d’exposer la population. (…) et environ 40 boites de sécurité sont traités par notre service”, a-t-il relevé, citant les aiguilles et les seringues.
Pape Massaer Diallo a signalé que son service procède chaque jour à une évaluation des critères de la qualité et de la sécurité.
”Et dans ces critères, il y a la sécurité des soins et la sécurité du bâtiment, c’est-à dire de l’incendie de manière générale qui fait qu’on forme le personnel de l’hôpital sur l’utilisation des extincteurs avec l’accompagnement des sapeurs-pompiers surtout dans le cadre du secourisme”, a dit M. Diallo.
Il a également évoqué la gestion des déchets biomédicaux, précisant qu’il s’agit des restes de médicaments et des soins ainsi que les déchets chimiques et biologiques. ”Une partie [de ces déchets] sera traitée à l’hôpital et ce qu’on appelle les déchets à haut risque infectieux”, a-t-il relevé.
Il annoncé que l’hôpital régional Amath Dansokho va bénéficier d’un incinérateur sous peu de temps pour la prise en charge des déchets.
TOUT EST FIN PRÊT POUR LA GRANDE TRAQUE DES VOLEURS D’ÉTAT
Les audits sont terminés, les services judiciaires et policiers réorganisés, et le Premier ministre Ousmane Sonko annonce le début des poursuites dès la semaine prochaine
Après la nomination des magistrats du Pool judiciaire financier, le changement des patrons de la Section de recherches de la gendarmerie, de la Dic et de la Su, et la fin des audits, les nouveaux chefs de parquet affûtent leurs glaives pour le début d’une traque du gibier voleur de l’ancien régime jusque dans ses derniers retranchements.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé hier le début de la reddition des comptes dès la semaine prochaine. Ce qui permet de penser que les audits de l’Inspection générale d’Etat (Ige) et des autres corps de contrôle de l’Etat sont terminés. En réalité, le dernier acte préparatoire au lancement de cette vaste traque aux ripoux, détourneurs et autres prévaricateurs a été lancé il y a deux semaines avec les changements intervenus à la tête de certains services de la Police nationale. Car, si les magistrats devant mener cette traque ont été nommés lors du vaste chamboulement intervenu à l’occasion du dernier Conseil supérieur de la magistrature, il fallait aussi que les services sur lesquels ils devront s’appuyer pour mener les enquêtes soient « nettoyés » de leurs responsables nommés par l’ancien régime et qu’ils ont servi avec zèle. Pour une collaboration huilée entre les officiers de police judiciaire et les nouveaux chefs de parquet, « Le Témoin » a appris qu’il fallait impérativement changer les patrons de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) après que le patron de la Section de recherches de la gendarmerie nationale a, lui, été remplacé dès l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités. Désormais, aussi bien la Dic, la SU que la DPJ qui les chapeaute ont été assainies ! Et la traque aux voyous financiers de l’ancien régime peut donc être enfin lancée…
En recevant, hier, le personnel de différents services de la Primature pour s’entretenir avec eux de leurs conditions de travail, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé le début des explications judiciaires ou, plutôt, de la reddition des comptes. « Dès la semaine prochaine, et qui va étaler autant qu’il faudra, toute personne épinglée de près ou de loin dans des malversations financières va devoir s’expliquer devant la justice. D’ailleurs, c’est ce souci qui anime la politique de l’Etat sur la rationalisation des budgets et institutions. Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi sur le foncier, sur le patrimoine bâti, sur les marchés publics, sur les concessions et dans tous les domaines pour amasser des milliards et en sortir indemnes. Non ! Le gouvernement va répondre à la demande du peuple sénégalais qui veut savoir comment ses deniers publics ont été gérés » a indiqué le chef du gouvernement. Ousmane Sonko a révélé d’ailleurs avoir pris des mesures conservatoires pour empêcher les personnes concernées de quitter le territoire national même si quelques-uns parmi elles ont réussi à passer à travers les mailles du filet. Des délinquants financiers qui ne perdent rien pour attendre.
Toujours est-il que le Premier ministre semble être la voix la plus autorisée pour annoncer que l’heure de la reddition des comptes a sonné ! D’ailleurs, les nouveaux chefs de parquet et de juridiction récemment nommés et censés recevoir les dossiers ont été tous installés. Donc il ne restait que la nomination attendue des chefs de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) pour une collaboration efficace et parfaitement huilée entre les nouveaux parquetiers, les juges d’instruction et les officiers de police judiciaire disposant des brigades de recherches et d’interpellations.
Rappelons-le, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac pour les années 2019 à 2023. En parallèle, il avait déployé les Inspecteurs généraux d’État (Ige) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics pour réaliser des audits. Ces missions avaient pour but de détecter d’éventuelles erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements de fonds publics, ainsi que d’identifier les responsables et complices de ces possibles « carnages » financiers afin de les traduire devant la justice.
Ce n’est que la première vague des audits !
D’ailleurs, « Le Témoin » a appris que la première vague des audits est terminée. Dans le lot des structures auditées, la Société nationale d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Energie (Fse), la Commission d’attribution des licences de pêche, les Fonds pour la pêche artisanale, Air Sénégal, l’Aide à la Presse nationale, le Fonds d’appui à l’édition (Fae), l’Agence pour la promotion des investissements et des grandstravaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), Handling (2as), le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), La Poste, la Société africaine de raffinage (Sar), ainsi que les budgets Coupe du Monde (Qatar 2022), Coupe d’Afrique des Nations(Can 2024), Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Caisse des dépôts et consignations (Cdc), Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Arpt), Office des lacs et cours d’eau (Okac), Conseil exécutif destransports urbains durables(Cetud), Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute), Autoroute Ila Touba, et le Building administratif de Dakar, entre autres.
Lesrésultats des audits de l’Ige s’ajoutent aux rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac destinés au Parquet de la République et au Pool judiciaire financier (Pjf). Que la chasse commence !
Par Demba Moussa DEMBÉLÉ
LA CHINE ET L’AFRIQUE
Le 9e Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, se passe dans un contexte mondial en plein bouleversement. La coopération entre la Chine et les pays africains est devenue un modèle...
Le 9e Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, se passe dans un contexte mondial en plein bouleversement. La coopération entre la Chine et les pays africains est devenue un modèle, non seulement entre pays du Sud mais également au niveau international.
Le modèle de coopération chinois
En effet, ce modèle de coopération est basé sur la non-ingérence, le respect et soutien mutuels et la coopération mutuellement avantageuse. S’appuyant sur les principes de la coexistence pacifique, que la Chine elle-même et l’Inde avait proposés il 70 ans, la diplomatie chinoise est caractérisée par la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays, quel que soit son poids économique ou son système politique. C’est pourquoi, la Chine a toujours appelé au respect de l’indépendance et de la souveraineté de chaque pays. Le second pilier de la coopération chinoise est la promotion de la solidarité Sud-Sud. Ce qui signifie des relations horizontales caractérisées par l’entraide et le respect de la souveraineté des partenaires. C’est pourquoi la Chine considère comme un devoir de faire bénéficier son expérience de développement aux pays du Sud Global, notamment aux pays africains.
C’est sur la base de ces principes qu’il faut comprendre le rôle du Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), lancée en 2000, ainsi que l’Initiative « la Ceinture et la Route », lancée en 2013. Le FOCAC est organisé tous les trois ans, alternativement en Chine et en Afrique. Il est doté de plusieurs instruments financiers et techniques destinés à soutenir divers projets de développement en Afrique pour le bénéfice mutuel des pays africains et de la Chine.
Le lancement en 2013 de l’Initiative la Ceinture et la Route, ou « nouvelles routes de la soie », a donné une nouvelle impulsion à la coopération sino-africaine.
L’Initiative la Ceinture et la Route
Lancée par l’actuel président chinois Xi Jinping, à ce jour, elle compte plus de 150 pays et entités internationales. Selon le gouvernement chinois, 52 pays africains et plusieurs organisations africainesont signé des accords de coopération dans le cadre de l’Initiative. Incontestablement, elle a contribué à stimuler les investissements et les échanges entre la Chine et l’Afrique. Depuis 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. En 2023, le volume des échanges a dépassé 280 milliards de dollars. Pour les sept premiers de 2024, de janvier à juillet, les échanges se sont hissés à 167 milliards de dollars. Si ce rythme est maintenu, les échanges entre l’Afrique et la Chine pourraient dépasser les 300 milliards de dollars cette année.
Les investissements chinois sont palpables dans tous les domaines, comme la construction de routes, d’autoroutes, de chemins de fer, de ponts, d’aéroports, de ports, de barrages, d’hôpitaux et d’autres infrastructures de base
Les autres initiatives
En dehors l’Initiative la Ceinture et la Route, la Chine a lancé trois autres initiatives d’envergure mondiale au cours de ces dernières années. Ce sont l’Initiative pour le développement mondial (IDM) ; l’Initiative pour la sécurité mondiale (ISM) et l’Initiative pour la civilisation mondiale (ICM). Toutes ces Initiatives a visent à favoriser un monde de paix, de sécurité, de coopération et de respect mutuel, qui sont nécessaires pour créer les conditions d’un développement inclusif et durable. Ces Initiatives sont à l’opposé de la conception occidentale des relations internationales considérées comme « un jeu à somme nulle ». C’est pourquoi les initiatives chinoises attirent de plus en plus de monde, notamment au niveau du Sud Global
Les accords de swap de devises
L’un des aspects le moins connu de la coopération sino-africaine est constitué des accords de swaps de devises entre banques centrales. Ces accords sont destinés à stimuler les échanges économiques par l’utilisation des monnaies nationales, en se passant de devises étrangères, notamment du dollar et de l’euro. Ces accords passés avec plusieurs pays africains et non des moindres, comme l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Algérie, l’Egypte, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, l’Ethiopie, l’Ile Maurice, le Zimbabwe, etc. ont contribué à l’essor des échanges commerciaux entre ces pays et la Chine. Ces accords de swaps de devises contribuent également au mouvement de dédollarisation, c’est-à-dire à la baisse de l’utilisation du dollar dans les échanges internationaux, observé dans le monde.
Déconstruire le narratif occidental
Les initiatives chinoises et la montée fulgurante des relations entre l’Afrique et la Chine suscitent, comme on pouvait s’y attende, une grande inquiétude de la part des pays occidentaux. Leurs gouvernements et leurs médias ont entrepris depuis plusieurs années une campagne médiatique sans précédent contre la Chine dans le but d’enrayer ses relations avec le continent et même de freiner son développement. Cela est surtout évident de la part des Etats-Unis et de certains de leurs vassaux. Ainsi, des tas de livres, des études par des instituts de recherche et des milliers d’articles de presse ont-ils été produits à travers le monde dans le but de présenter les relations sino-africaines sous un angle peu favorable.
Selon le narratif occidental, la Chine viendrait pour « coloniser l’Afrique ». Curieusement, la « colonisation » ne concernerait que l’Afrique, mais pas l’Amérique latine ou l’Asie, régions dans lesquelles la présence de la Chine est beaucoup plus importante par rapport à l’Afrique! Avec un tel narratif, les Occidents veulent prendre les Africains pour des demeurés, en leur faisant « oublier » que les puissances impérialistes européennes du 19e siècle s’étaient liguées pour se « partager » l’Afrique, lors de la tristement célèbre Conférence de Berlin de 1884-1885. Dès lors, comment imaginer un seul pays –si grand soit-il- être en mesure de coloniser tout un continent, plus large que la Chine, toute l’Europe et les Etats-Unis réunis ?
Il est vrai que dans la mentalité impérialiste occidentale, le seul type de relation envisageable avec l’Afrique c’est la domination et l’exploitation. Il est dès lors très difficile, voire impossible, d’imaginer l’Afrique nouer des relations basées sur l’égalité, le respect mutuel et l’avantage réciproque.
La fable du « piège de la dette »
Un autre aspect du narratif occidental est la fable du « piège de la dette » dans lequel tomberaient les pays africains qui participent à l’Initiative la Ceinture et la Route. En effet, des tas de mensonges ont été inventés à propos de ce « piège » en donnant des chiffres farfelus et très loin de la réalité, pour essayer d’attribuer à la Chine la responsabilité dans le surendettement du continent. C’est ainsi que certains médias occidentaux, français notamment, avaient avancé que la Chine détenait 40% de la dette extérieure de l’Afrique ! En réalité, une étude publiée par des chercheurs de l’Université d’Oxford (Grande Bretagne) a démontré que la Chine ne détient qu’environ 12% de la dette africaine !
Par contre, les créanciers privés occidentaux en détiennent 35%. En outre, la même étude a montré que les taux d’intérêt moyens des prêts chinois –publics et privés- étaient d’environ 2,5% tandis que les taux d’intérêt moyens sur les prêts occidentaux étaient supérieurs à 5%. Ces chiffres sont confirmés par le président de la Banque africaine de développement (BAD) qui indique que la dette privée de l’Afrique est passée de 17 % dans les années 2000 à 40 % aujourd’hui. Cela veut dire que les taux d’intérêt sont plus élevés et les délais de remboursement plus courts. Comme on le voit, c’est bien le niveau de plus en plus élevé de la dette privée qui est à la base des risques de surendettement de l’Afrique, pas la Chine.
Par ailleurs, il faut noter que les conditions associées aux prêts chinois sont très différentes de celles associées aux prêts occidentaux. Avec la Chine, la majeure partie des prêts sont à long-terme, avec des périodes de grâce, avec de faibles taux d’intérêt et des possibilités de rééchelonnement ou même d’annulation. C’est le cas notamment pourles créances dues par plusieurs pays africains classés comme « pays les moins avancés » ou PMA, comme le Sénégal.
Selon l’ONG britannique « Debt Justice », dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) par les pays du G20 pendant la Covid-19, sur les 10,3 milliards de dollars suspendus par les créanciers bilatéraux, la Chine a contribué à hauteur de 5,9 milliards, soit plus de 57% du total, suivie de loin par la France (900 millions), de l’Arabie Saoudite et du Japon (500 millions chacun). La plupart des pays occidentaux n’ont pas participé à l’Initiative. Quant aux banques commerciales occidentales, leur contribution était de 0,2% !
Tous ces chiffres mettent à nu les mensonges éhontés des médias occidentaux sur le « piège » imaginaire de la dette que la Chine tendrait aux pays africains.
Nouer des relations stratégiques
En dépit de l’importance des liens économiques entre l’Afrique et la Chine, celle-ci cherche plutôt à nouer des relations politiques basées sur une stratégie de longue durée. C’est pourquoi les relations de la Chine avec la plupart des pays africains ont été élevées au rang de partenariat stratégique. La quasi-totalité des pays africains, y compris le Sénégal, jouissent de ce statut
Depuis plusieurs années, le ministre chinois des Affaires étrangères consacre sa première visite à l’étranger au continent africain, au début de chaque année.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine soutient les demandes de l’Afrique pour l’obtention d’un ou deux sièges permanents. Elle défend les pays africains contre les menaces de sanctions de la part des pays occidentaux et contre la politisation des « droits de l’homme » que ces pays cherchent à utiliser contre les pays africains. Il faut ajouter que parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine est le plus grand fournisseur de contingents aux Casques bleus de l’ONU sur les théâtres d’opération africains.
La Chine contribue également à la lutte contre le terrorisme en Afrique, de la Corne de l’Afrique (Somalie et Ethiopie) au Sahel en passant par l’Afrique centrale (Centrafrique et RDC). Elle fournit une assistance à l’Union africaine et aux pays concernés par la formation et la fourniture d’armes
Dans sa lutte pour l’instauration du multilatéralisme, la Chine peut compter sur le soutien des pays africains, car cette lutte est dans leur intérêt. Cela se voit au sein de plusieurs instances internationales où la Chine et les pays africains adoptent les mêmes positions au grand dam des pays occidentaux qui cherchent à maintenir « l’ordre fondé sur les règles », c’est-à-dire leur hégémonie sur le reste du monde.
Conclusion
Incontestablement, le modèle de coopération instauré par la Chine a permis à l’Afrique de mieux se faire respecter par les « partenaires » traditionnels, tels que les pays européens et les Etats-Unis. Ainsi, dans un monde en pleine mutation, l’Afrique a-t-elle intérêt à renforcer ses relations stratégiques avec la Chine, un des piliers des BRICS +, qui sont devenus la force motrice de l’économie mondiale. C’est cette option qui permettrait à l’Afrique de renforcer son indépendance et de préserver sa souveraineté.
Tivaouane en colère contre Cheikh Oumar Diagne
Ministre-Conseiller et Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne sidère au plus haut point les foyers religieux. Après Touba, avec la polémique sur l’hébergement des hôtes du khalife général des mourides, c’est au tour de Tivaouane d’exprimer sa colère contre M. Diagne. Profitant de la première nuit du Bourde hier, Serigne Moustapha Sy Al Amine a laissé éclater sa colère contre Cheikh Oumar Diagne. «Ces temps-ci, il y a quelqu’un qui travaille avec le chef de l’État, je ne veux pas prononcer son nom, mais les gens le reconnaîtront. Il a dit qu’El Hadji Malick, avec toutes ses connaissances islamiques, mérite aujourd’hui d’être rectifié dans ses écrits, avec un ton indiscipliné. Cette déclaration est une provocation venant d’un collaborateur du chef de l’État. Il se pavane partout pour parler avec indiscipline», a-t-il déclaré. Serigne Moustapha Sy Al Amine pense que ce n’est pas une bonne chose de laisser passer ce genre de discours.
Le ministre Cheikh Diba rencontre ce matin les patrons de presse
Dans une lettre estampillée «confidentiel» signée le 3 septembre 2024 avec ampliation au président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), le ministre des Finances et du Budget a convoqué une réunion sur la dette fiscale des entreprises de presse. La réunion est prévue ce matin, à 12 heures, à son bureau, a-t-on indiqué sur la note confidentielle classée «Très urgent». La réunion sera l’occasion pour le Ministre Cheikh Diba, avec ses hôtes, de faire le point sur la situation de la dette fiscale des entreprises de presse et de dégager les perspectives en vue de trouver des solutions.
Opérations coups de poing à Saint-Louis
Le Magal des deux rakkas de Saint-Louis draine chaque année beaucoup de monde. Pour une bonne organisation, l’administration territoriale a pris toutes les dispositions pour la réussite de cet évènement. Et les forces de l’ordre de la ville de Saint-Louis mènent d’intenses opérations pour arrêter les malfaiteurs. Ainsi policiers et gendarmes multiplient-ils les sorties afin de sécuriser les pèlerins. Ainsi, les cas de vols, d’agressions qui étaient notés, se font rares grâce aux opérations coups de poing où les pandores et les limiers effectuent des sorties musclées. Un contrôle est mené à longueur de journée sur les véhicules et sur les individus. A l’approche de la célébration de la prière de Cheikh Ahmadou Bamba dans le palais du gouverneur colonial, les forces de l’ordre effectuent une opération dite assainissement à travers plusieurs quartiers de la commune et du département. Les hommes du commissaire central mènent plusieurs opérations, notamment des vérifications d’identité. Le Magal des deux rakka est un évènement national qui regroupe plusieurs milliers de fidèles venus d’origines et d’horizons divers. A rappeler que la célébration de la prière des deux rakas est celle effectuée par le Fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba en 1895 dans le palais du gouverneur colonial. Depuis une semaine, Saint-Louis vibre aux rythmes des Khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké
La dette du CROUS de Bambey s’élève à plus 4,100 milliards
La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très difficile, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA, a appris l’Aps de son directeur général, Docteur Aliou Sène. «Il faut qu’on se dise la vérité. Les agents du CROUS, y compris moi-même, n’ont pas reçu de salaire parce qu’on a trouvé une situation financière très compliquée avec une dette estimée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA», at-il déclaré. M. Sène, qui s’exprimait à la fin d'une visite des campus 1 et 2 de l’université, en présence des chefs de service de sa direction, a également indiqué que l’argent trouvé dans les caisses ne peut même pas payer les salaires de ce mois-ci. «Je suis nommé à la tête de cette direction pour régler les problèmes et ensemble nous allons trouver des solutions, car tout est urgent», a-t-il affirmé, soulignant l’urgence de trouver impérativement une solution pour répondre aux besoins des étudiants. Le directeur du CROUS de Bambey a annoncé la tenue prochainement d’une journée de travaux d’intérêt public avec l’ensemble des agents de l’administration de sa direction, tout en appelant ses collaborateurs à serrer la ceinture pour relever les défis afin de mettre l’université sur la bonne voie. Concernant l’état des logements et des restaurants des campus visités, il a indiqué qu’il y a urgence de démarrer cette semaine les travaux d’entretien, informant toutefois que la réfection des toilettes et des pavillons va démarrer cette semaine pour avoir un bon cadre de vie avant la rentrée d’octobre 2024.
La situation des lions du zoo de Hann
La Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols est sortie de sa réserve pour rétablir la vérité sur l’image d’un lion affamé sur les réseaux sociaux attribué au parc zoologique de Hann. Selon un communiqué reçu à «L’As » les photos diffusées datent précisément de 2017 (plus de 5 ans). A regarder de plus près, ajoute la même source, on constate que la grille de protection sur la photo postée est faite d’une seule barrière ; alors qu’une double barrière a été implantée depuis 2020 pour renforcer la sécurité des fauves, celle des visiteurs mais aussi des travailleurs. A l’état naturel, précise la Direction des Eaux et Forêts, le lion court et dépense beaucoup d’énergie pour la chasse, ce qui lui permet de maintenir une excellente forme physique, une allure majestueuse plus saine et une apparence plus imposante que s’il vit en captivité. Pour autant, le lion demeure un animal oisif et très paresseux qui ne se déplace qu’en cas de nécessité, renseignent les forestiers. Il dort beaucoup, surtout quand il est rassasié et ainsi le voir couché dans sa cage après avoir été bien nourri ne doit pas inquiéter outre mesure, sauf pour un profane. A l’état sauvage, sa longévité est 15 à 16 ans et ne dépasse pas 20 ans alors que sur les 07 sujets, 06 ont plus de 20 ans, le plus jeune en a 18. Ceci est une preuve que les conditions de détention dans le zoo sont très satisfaisantes, souligne le directeur des Eaux et Forêts. Il rassure que les animaux sont alimentés régulièrement, les cages nettoyées quotidiennement, le parc dispose d’un agent technique de l’élevage qui s’occupe du suivi et du traitement sanitaire des pensionnaires. Les médicaments et autres produits sanitaires sont en quantité suffisante. Un docteur vétérinaire de l’école inter-états de médecine vétérinaire de Dakar vient régulièrement en appui pour faire les diagnostics et examens plus complexes afin de s’assurer de la bonne santé des animaux, dit-il.
Le détenu René Capain Bassène évacué à l'hôpital
René Capain Bassène, détenu à la maison d'arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a été évacué à l'hôpital hier, après cinq jours de diète, a renseigné l'Organisation nationale d'assistante juridique et judiciaire (ONA2J). Selon son président Amadou Tom Mbodj cité par seneweb, cette évacuation montre une détérioration significative de l'état de santé du journaliste René Capain Bassène et qui nécessite une intervention médicale urgente. Les risques de complications graves telles qu'une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux du détenu sont accrus, indique la même source. Le président de l'ONA2J précise recevoir des informations faisant état d'une surveillance attentive des signes vitaux de René Capain par les autorités médicales. Tom Mbodj a aussi salué les mesures prises par l'administration pénitentiaire pour l'évacuation du détenu vers une structure hospitalière appropriée.
Une sexagénaire retrouvée morte dans sa chambre à Dahra Djolof
Les habitants du quartier Angle Ndiakhaye dans la commune de Dahra sont dans la désolation totale suite à la découverte du corps de la dame Hawa Math Ba, âgée de 69 ans, dans sa chambre. Le drame s’est produit hier vers 10 heures à son domicile au moment où les autres membres de la famille étaient absents des lieux. Après le constat de la brigade de gendarmerie de Dahra, la dépouille a été déposée à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra par les sapeurs-pompiers .La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort de la sexagénaire.
LE FOCAC, UNE ÉTAPE CLE DU RENFORCEMENT DES RELATIONS SINO-AFRICAINES
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement.
‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X.
Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique.
‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’.
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BASSIROU DIENG PORTÉ À LA TÊTE DU MOUVEMENT BANLIEUE SANS VIOLENCE
L’ancien journaliste du Témoin a été porté hier à la tête du Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV). Ledit mouvement tenait son assemblée générale de lancement de ses activités au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine
L’ancien journaliste du Témoin Bassirou Dieng a été porté hier à la tête du Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV). Ledit mouvement tenait son assemblée générale de lancement de ses activités au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine.
Les initiateurs de cette démarche citoyenne ont fait le constat que, de plus en plus, on assiste au Sénégal à une utilisation intentionnelle de la force physique ou verbale à l’encontre des tiers, de soi-même, d’un groupe ou d’une communauté. Il faut y ajouter l’atteinte portée à la personne humaine et ou un groupe d’individus de manière physique ou verbale susceptible d’engendrer des souffrances traumatisantes, l’utilisation des forces physiques ou psychiques pour contraindre, dominer, tuer, détruite ou endommager impliquant des coups et des blessures, de la souffrance ou encore de la destruction de biens humains ou d’éléments naturels.
Des dérives devenues monnaie courante dans notre société. Au niveau de la banlieue, en particulier, des scènes de violences de toutes sortes et occasionnant même parfois des morts d’hommes sont enregistrées depuis un certain temps.
Pour juguler ce fléau, les filles et les fils de la banlieue ont décidé de mettre en place un mouvement dénommé « Mouvement Banlieue Sans Violence ». Un Mouvement qui a pour seul et unique but de réduire considérablement les violences enregistrées çà et là dans la banlieue et qui écornent son image à tout point de vue.
Lors du lancement de ses activités, ce mercredi 04 septembre, le Mouvement Banlieue Sans Violence (MBSV), tous les participants se sont dits conscients que, pour trouver des solutions concrètes face à cette situation, il faut des actions préventives avec notamment un dialogue intercommunautaire, un dialogue intergénérationnel, un accompagnement psychologique des individus en rupture avec la loi, de la sensibilisation, une prise en charge psychologique des victimes de la violence, mais aussi un bon renforcement de la sécurité publique.
Lors de la mise en place du comité ad hoc, l’Assemblée a porté M. Bassirou Dieng, par ailleurs initiateur dudit Mouvement, à la tête de la coordination. D’autres postes ont été confiés à d’autres membres du Mouvement.
Le Mouvement Banlieue Sans Violence compte rencontrer les autorités centrales et locales notamment les préfets des départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar, mais aussi le commissaire central de Pikine-Guédiawaye, les ministres de l’Intérieur, des forces armées, le Premier ministre et le président de la République pour voir avec ces autorités comment réduire considérablement la violence au niveau de la banlieue. Voilà une initiative noble à soutenir !
LES DEPUTES CONVOQUES EN SESSION EXTRAORDINAIRE, JEUDI
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés, jeudi, pour l’ouverture, à partir de 10 heures, de la troisième session extraordinaire de l’année 2024
Dakar, 4 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés, jeudi, pour l’ouverture, à partir de 10 heures, de la troisième session extraordinaire de l’année 2024, a-t-on appris auprès de l’institution parlementaire.
Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a, par décret en date du 4 septembre, saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture, jeudi, d’une session extraordinaire.
Le président de la République, par le biais du décret rendu public mercredi, s’est appuyé sur l’article 84 de la Constitution pour fixer l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire de l’institution parlementaire.
Les députés vont ainsi ‘’prioritairement’’ examiner un projet de loi de règlement pour la gestion 2022, un autre visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière adoptée à Malabo, le 27 juin, rapporte le document parvenu à l’APS.
Les parlementaires vont ensuite plancher sur un projet de loi consacré à la Commission nationale des droits de l’homme avant de recevoir le Premier ministre pour sa Déclaration de politique générale.
Le chef de l’Etat a en même temps rappelé que cette session extraordinaire sera close à l’épuisement de l’ordre du jour.
La convocation des députés en session extraordinaire par le président de la République a été faite alors que le bureau de l’institution parlementaire organisait une réunion dont l’ordre du jour n’avait pas été pas rendu public.
Cette réunion a été convoquée après que le groupe parlementaire de l’opposition Benno Bokk Yakaar (BBY), par la voix de son président Abdou Mbow a annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.
En vertu de l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure initiée par le groupe Benno Bokk Yaakarr
Une nouvelle étape d’un bras de fer entre le pouvoir à l’opposition parlementaire accentué par le rejet, lundi, par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la Constitution qui visait à ouvrir la voie à une dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), deux institutions consultatives.
Après avoir “pris acte”, mardi, de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo.
LA DETTE DU CROUS S’ELEVE A PLUS 4 MILLIARDS 100 MILLIONS FRANCS CFA
La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très ‘’difficile’’, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA
Bambey, 4 sept (APS) – La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très ‘’difficile’’, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA, a-t-on appris de son directeur général, Docteur Aliou Sène.
‘’La situation financière du CROUS de Bambey est très difficile. Il faut qu’on se dise la vérité. Là où je vous parle, les agents du CROUS y compris moi-même n’ont pas reçu de salaire parce qu’on a trouvé une situation financière très compliquée avec une dette estimée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA’’, a-t-il déclaré.
M. Sène, qui s’exprimait à la fin une visite des campus 1 et 2 de l’université, en présence des chefs de service de sa direction, a également indiqué que ‘’l’argent trouvé dans les caisses ne peut même pas payer les salaires de ce mois-ci’’.
‘’Je suis nommé à la tête de cette direction pour régler les problèmes et ensemble nous allons trouver des solutions, car tout est urgent’’ a-t-il affirmé, soulignant ‘’l’urgence de trouver impérativement une solution pour répondre aux besoins des étudiants’’.
Le directeur du CROUS de Bambey a annoncé la tenue prochainement d’une journée de travaux d’intérêt public avec l’ensemble des agents de l’administration de sa direction, tout en appelant ses collaborateurs à serrer la ceinture pour relever les défis afin de mettre l’université sur la bonne voie.
Concernant l’état des logements et des restaurants des campus visités, il a indiqué qu’il y a urgence de démarrer cette semaine les travaux d’entretien, informant toutefois que ‘’la réfection des toilettes et des pavillons va démarrer cette semaine pour avoir un bon cadre de vie avant la rentrée d’octobre 2024’’.
HAPSATOU DIALLO, PREMIERE SENEGALAISE A JOUER LA LIGUE DES CHAMPIONS
En faisant son entrée en jeu avec Galatasaray face au Racing Football Club Union Luxembourg, Hapsatou Malado Diallo a écrit une page de l’histoire du football féminin sénégalais
En faisant son entrée en jeu avec Galatasaray face au Racing Football Club Union Luxembourg, Hapsatou Malado Diallo a écrit une page de l’histoire du football féminin sénégalais. Arrivée cet été en provenance d’Eibar, Hapsatou Malado Diallo a en effet disputé son premier match sous les couleurs de Galatasaray, ce mercredi. Une rencontre face au Racing Football Club Union Luxembourg comptant pour le premier tour préliminaire de la Ligue des Champions féminine. L’attaquante de 19 ans est entrée en jeu à la place de Ebru Topçu (57e).
Et avec cette première, l’ancienne joueuse de Baobab de Tamba, des Aigles de la Médina et de l’Union Sportive des Parcelles Assainies inscrit son nom dans la compétition. Elle devient en effet la toute première footballeuse sénégalaise à jouer un match de Ligue des Champions féminine.
L’histoire aurait pu être beaucoup plus belle si Malado avait marqué son penalty à la 80e minute. Partie remise. D’autant plus que Galatasaray s’est qualifié pour la finale du premier tour. Les filles de Metin Ülgen l’ont emporté 4-1 face aux Luxembourgeoises, avec notamment une passe décisive de Malado sur le quatrième et dernier but marqué par la Colombienne Catalina Usme.
En finale, Galatasaray jouera les Kazakhes du Biik Shymkent, qui se sont défaites des Bulgares du Nsa Sofia (3-0).
LES BATAILLES POLITIQUES A L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus jeudi suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi
Dakar, 5 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi, à l’initiative du président de la République, au moment où des députés de l’opposition préparaient une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.
‘’Journée à rebondissements’’, titre Le Soleil en parlant de l’enchaînement des évènements ayant conduit le chef de l’État à convoquer les députés à une session extraordinaire, pour l’examen de plusieurs projets de loi.
Auparavant, le président de l’Assemblée nationale avait convoqué les membres du bureau de l’institution à une réunion dont l’ordre du jour n’était pas rendu public.
Cette rencontre portait certainement sur la motion de censure déposée par un groupe parlementaire de l’opposition.
La session extraordinaire annoncée est la ‘’riposte fatale’’ du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la motion de censure visant à dissoudre le gouvernement. ‘’Ça tire dans tous les sens’’, fait observer.
Le Mandat en parlant d’une ‘’situation tendue’’ au sein de l’institution parlementaire.
‘’Coup KO contre coup de Jarnac !’’ s’exclame Sud Quotidien.
Une ‘’escalade’’
Bassirou Diomaye Faye ‘’a freiné le processus de dissolution du gouvernement’’, note-t-il. C’est une ‘’escalade’’, selon Sud Quotidien.
‘’Pis, ajoute Sud Quotidien, pour apporter une cinglante réplique aux députés qui ont rejeté son projet de loi visant à modifier la Constitution dans le but de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) […], le chef de l’État a mis fin aux fonctions de leurs [dirigeants].’’
Bassirou Diomaye Faye a limogé Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, qui dirigeaient le HCCT et le CESE.
Le Premier ministre ‘’a demandé le blocage des comptes de ces deux institutions, tout en annonçant le démarrage imminent de la traque des biens supposés mal acquis et la dissolution de l’Assemblée nationale’’, annonce le même journal.
Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font ‘’échec’’ à Benno Bokk Yaakaar’’, titre Vox Populi.
Le journal Le Quotidien exhume, pour sa part, le slogan de campagne du duo au pouvoir : ‘’Sonko Móoy Diomaye’’. Pour dire que le président de la République et le Premier ministre sont les deux faces d’une même médaille.
Le Quotidien se demande ‘’si le pouvoir ne chercherait pas ‘à manœuvrer pour annihiler’ cette volonté de l’opposition de voter la motion de censure…’’
‘’Jeu de ruse’’, écrit WalfQuotidien.
La reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’
‘’Le traquenard de Bassirou Diomaye Faye’’, titre L’As, selon lequel, ‘’sauf coup de théâtre’’, la stratégie mise en place par le président de la République devrait lui permettre de ‘’gagner du temps jusqu’au 12 septembre, date à laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre d’échapper à une motion de censure’’.
‘’Bassirou Diomaye Faye ne lâche rien. Dans cette bataille contre Benno, il aura usé de toutes ses armes pour faire obstruction à la motion de censure d’Abdou Mbow et Cie et imposer son agenda’’, constate Bés Bi Le Jour.
Le quotidien EnQuête fait observer que le président de la République ‘’coupe l’herbe sous le pied de Benno’’ et ‘’met temporairement de côté la motion de censure déposée par l’opposition’’.
Plusieurs quotidiens, dont L’info, annoncent par ailleurs que la reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’. ‘’Maintenant, tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers’’, annonce ce journal en citant le Premier ministre.
‘’Nous avons pris des mesures conservatoires pour les empêcher de quitter le pays’’, note Source A en citant le chef du gouvernement, lequel parle de ceux qui ont dirigé le pays au cours des douze dernières années.
‘’Nous avons des preuves de toutes leurs malversations et ils vont rendre compte’’, a soutenu Ousmane Sonko, ajoutant, selon Les Échos : ‘’Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte.’’
Le Premier ministre déclare que ‘’trois ou quatre d’entre eux ont pu s’échapper’’. ‘’Mais ils ont été localisés à Dubaï et au Canada’’, ajoute-t-il.