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11 juin 2025
PAPE THIAW DANS LA PEAU DU TITULAIRE
Depuis un certain moment, on le voyait roder autour de la sélection nationale. Mais c’est maintenant officiel depuis le départ de Régis Bogært. Pape Thiaw est le nouvel entraîneur adjoint de Aliou Cissé
Pape Bouna Thiaw est le nouvel acolyte de Aliou Cissé après le départ de Régis Bogært. Un entraineur adjoint, pas comme les autres car déjà, vainqueur d’un tournoi majeur. Un statut qui peut donner envie, à un homme très ambitieux, d’en voir plus. Et si c’était, après tout, lui le successeur de Aliou Cissé que beaucoup voient sur le départ ?
Depuis un certain moment on le voyait roder autour de la sélection nationale. Mais c’est maintenant officiel depuis le départ de Régis Bogært. Pape Thiaw est le nouvel entraîneur adjoint de Aliou Cissé. Des retrouvailles pour les deux légendes de la génération 2002, qui ont écrit ensemble l’une des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais. El Tactico est donc secondé par l’homme avec qui, il a un moment «passé plus de temps que sa famille». Mais est-ce que Pape Thiaw va se contenter seulement de ce statut de second à la tête de l’équipe nationale ?
Difficile cohabitation ?
L’arrivée de Pape Thiaw en équipe nationale a créé une vague des réactions. Même Aliou Cissé en personne n’a pas résisté à la puissance de la nomination de Pape Thiaw. Interrogé sur la nature de sa venue, il a pété un câble, accusant les journalistes de toujours «chercher de la merde». Une réaction inopportune, qui laisse transparaître une frustration inhabituelle, chez Aliou Cissé, dont la place, pourrait, mine de rien être menacée, malgré sa prolongation. Ce qui pousse à réfléchir sur la cohabitation de deux hommes, avec les mêmes ambitions. Néanmoins, les portes de la sélection n’ont jamais été fermées à la génération de 2002. Aliou Cissé a toujours été magnanime avec ses coéquipiers. Omar Daf, Lamine Diatta, El Hadji Diouf, Khalilou Fadiga ont toujours eu un accès facile à l’équipe. D’ailleurs Pape Thiaw a été invité lors de la 2021 au Cameroun pour assister aux séances d’entraînement. Malgré tout, il est impossible d’occulter la volonté de Pape de succéder à son boss d’aujourd’hui.
Performances à l’appui
En 2015, quand Aliou Cissé accédait à la tête de l’équipe nationale, il avait un CV encore vierge. Mis à part un poste d’adjoint de Karim Séga Diouf, aux jeux olympiques de Londres en 2012, le remplaçant d’Alain Giresse n’avait rien accompli sur un banc de touche. En club ou avec une autre sélection. Tout le contraire de son nouvel adjoint, Pape Thiaw, qui peut, lui se targuer d’avoir gagné le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) pour la première fois avec le Sénégal, en 2023 en Algérie. Une performance historique, qui s’est construire dans la persévérance, mais surtout dans l’échec après un limogeage à Niarry Tally, pour insuffisance de résultats en 2021. En tout état de cause, Pape Thiaw est en terrain connu. Pour sa grande première en tant que second de Aliou Cissé, il devra l’aider à trouver les moyens de battre le Burkina Faso ce vendredi, pour la première journée de qualification à la CAN 2025. Mais comme depuis le début de sa carrière, c’est dans la discrétion que Pape Thiaw construit sa réussite.
MICHEL BARNIER NOMMÉ PREMIER MINISTRE PAR EMMANUEL MACRON
La France a un nouveau Premier ministre. Après de très longues réflexions et de nombreuses pistes, Emmanuel Macron a finalement décidé de nommer Michel Barnier à la tête du gouvernement.
La France a un nouveau Premier ministre. Après de très longues réflexions et de nombreuses pistes, Emmanuel Macron a finalement décidé de nommer Michel Barnier à la tête du gouvernement. Un homme de droite donc, avec une longue expérience à la fois en France et en Europe. Son profil avait été évoqué dès l'été mais sans que cela aille plus loin. Michel Barnier avait toutefois fait passer le message qu'il était disponible, tout en restant en retrait.
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s'est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », a fait savoir l'Élysée.
Le Rassemblement national (RN) a déjà fait savoir que le parti attendrait la déclaration de politique générale de Michel Barnier, avant de décider d'une éventuelle censure de son gouvernement.
Le Nouveau Front populaire vent debout
À gauche, Mathilde Panot (LFI) considère que le président français ne respecte pas la « souveraineté populaire » et le « choix issu des urnes ». Même réaction de Jean-Luc Mélenchon qui estime que « l'élection a été volée au Français ». Et que ce n'est donc pas un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire qui a été choisi malgré le résultat des législatives : « Ce sera un membre parmi d’autres, d’un parti qui a été le dernier à l’élection législatives (…) L’élection a donc été volée au peuple français, le message a donc été nié et maintenant nous découvrons un PM qui est nommé avec la permission et peut-être sur la suggestion du RN alors que le deuxième tour des législatives avait été consacré à faire échec au RN. »
SOUTIEN FERME D’AND-JËF/PADS DE DIOP DECROIX AU DUO DIOMAYE/SONKO
Le président de la République Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko peuvent compter sur un soutien total d’And-Jëf/Pads de Mamadou Diop Decroix.
Le président de la République Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko peuvent compter sur un soutien total d’And-Jëf/Pads de Mamadou Diop Decroix. Ce dernier et ses partisans appellent à un grand rassemblement du peuple autour des nouvelles autorités.
A travers une déclaration parvenue à la rédaction hier, And-Jëf/Pads tendance Diop Decroix rappelle que leur parti a très tôt signifié « aux nouvelles autorités que nous nous tenions à leurs côtés par devoir et par principe avec comme seule et unique contrepartie qu’elles gardent le cap sur les trois objectifs qu’elles ont toujours proclamées et revendiquées et qui leur ont valu d’être élues dès le premier tour en mars 2024 à savoir : le combat pour la souveraineté nationale, le combat pour l’émancipation du peuple (s’éduquer, se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, avoir un emploi décent, etc. dans la liberté) et le combat pour une Afrique unie et pesant lourdement sur la balance générale des affaires du monde ».
Le secrétariat permanent d’And Jef s’est réjoui des actes posés pour ‘hivernage en cours, la diplomatie sous régionale et à l’internationale. Il estime cependant que « les confrontations actuelles à l’Assemblée nationale ne sont que la partie visible de l’iceberg des combats à venir et à remporter. Le nouveau régime est absolument au travail ». « Evidemment une contradiction éminente se dresse devant les porteurs du changement : soulager le quotidien des Sénégalais et, dans le même temps, attaquer les montagnes sous lesquelles nous ployons depuis plus de 60 années et qui nous empêchent de nous relever et d’avancer. Ces montagnes sont : la culture de la corruption et de la prédation sous toutes ses formes, la culture de l’impunité, la culture des passe-droits, etc. Les nouvelles autorités doivent se sentir épaulées, accompagnées, comprises et soutenues. Elles sont sur la voie de pratiquer la rupture avec cette tradition bien établie où les oppositions dénoncent la culture et la pratique de la mal gouvernance mais l’aggravent et l’approfondissent dès qu’elles s’installent aux commandes de l’Etat » indiquent Diop Decroix et ses partisans.
Du point de vue de And-Jëf/Pad, lorsque des acteurs politiques ont formulé des promesses électorales et, une fois élues se mettent à leur donner corps en dépit des difficultés de toutes sortes, alors ils méritent d’être portés par tout un peuple. « Si l’on se dit la vérité comment comprendre qu’on déclare lutter contre la corruption sans avoir jamais déféré devant les tribunaux un seul cas de corruption pendant plus d’une décennie alors que des structures dédiées sont installées et fonctionnent avec l’argent du contribuable ? Nous pensons que le moment est venu pour que l’écrasante majorité des Sénégalais se retrouvent autour du Président de la République et du gouvernement dans un large Front Uni National pour faire bloc et apporter chacun sa contribution à ce combat qui ne peut être remporté sans eux. Ce combat n’est pas simple et n’est pas facile. Il y aura des avancées et des reculs, des haut et des bas. L’essentiel est de ne pas dévier du cap » concluent Diop Decroix et ses partisans.
Par Youssoupha BA
JEU D'ECHECS AU SOMMET DE L'ÉTAT...
Le désamour qui caractérise les relations entre l’Exécutif et l’Assemblée nationale — où l’opposition est majoritaire — se poursuit de plus belle. Rien que durant la journée d’hier, l’on a assisté à une série d’actes posés par les deux camps...
Le désamour qui caractérise les relations entre l’Exécutif et l’Assemblée nationale — où l’opposition est majoritaire — se poursuit de plus belle. Rien que durant la journée d’hier, l’on a assisté à une série d’actes posés par les deux camps rendant la bataille plus rude et faisant craindre un blocage institutionnel.
Après avoir marqué un bon coup avant hier lors du vote du projet de loi visant la dissolution des institutions que sont le HCCT et le CESE, l’opposition, estimant sans doute que le pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye était groggy, a voulu lui, porter l’estocade en déposant une motion de censure. Pour, a-t-elle expliqué, renverser le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier a, au cours d’un entretien organisé qu’il a eu avec le personnel de la Primature, rassuré son camp pour dire que non seulement il n’y aura pas de motion de censure mais encore que la durée de vie la présente législature ne dépasse pas dix jours. Après cette sortie, la réplique de l’opposition ne s’est pas fait attendre. Quelques heures plus tard, la réplique de l’opposition, plus exactement du groupe Benno Bokk Yaakar, n’a pas tardé à travers la convocation du Bureau de l’Assemblée nationale par le président de cette institution pour se pencher sur la motion de censure déposée mardi par Abdou Mbow. Et puis, coup de théâtre. Comme dans un ring où les coups s’enchaînent entre deux boxeurs, les services de la Présidence ont annoncé un décret présidentiel limogeant les présidents du HCCT et du CESE. C’était la réponse du berger Diomaye Faye à la bergère Benno Bokk Yaakar qui avait rejeté lundi le projet de loi de dissolution de ces deux institutions. Voilà qui nous réserve une suite très disputée dans le combat politique auquel se livrent le pouvoir et l’opposition, à travers le groupe parlementaire BBY. Cela ira-til jusqu’à un blocage des institutions de la République ? Apparemment pas puisque l’Exécutif a tous les moyens pour gagner cette guerre en écrasant l’opposition grisée par sa victoire remportée lundi dernier dans l’hémicycle de l Place Soweto.
A qui va profiter le chrono avant le 12 septembre prochain ?
Dans ce combat épique, l’opposition cherche en outre à provoquer un conflit qui amènerait le chef de l’État à se séparer de son Premier ministre. Lequel constitue pour elle un obstacle infranchissable pour atteindre sa cible en l’occurrence le président de la République lui-même. Ayant très bien compris cela, Ousmane Sonko continue à s’ériger en bouclier pour recevoir tous les coups afin de mieux protéger le Chef de l’exécutif. Il a compris que le meilleur moyen de défendre le Président, c’est d’en découdre directement avec ses adversaires. C’est pourquoi d’ailleurs ses propos d’hier ont été violemment critiqués par beaucoup d’hommes politiques surtout de l’opposition notamment sur ses positions par rapport à la motion de censure et la reddition des comptes.
Volant à son secours, le chef de l’État a pris un décret pour convoquer d’urgence et dès aujourd’hui une autre session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour cette fois-ci statuer sur quatre projets de loi. Alors faut-il voir par là un nouvel acte politique tendant à jouer sur le temps pour empêcher la tenue de la DPG devant une Assemblée en fin de vie comme voulu par Ousmane Sonko ? En tout cas, selon plusieurs observateurs, tout semble l’indiquer vu que le projet de loi sur la DPG est placé en dernière position dans l’ordre du jour de la session extraordinaire. Donc si on se réfère à la procédure, il va falloir d’abord convoquer le Bureau de l’Assemblée nationale puis la Commission des Lois qui va fixer le calendrier de la session avant d’organiser la plénière ensuite. Sachant que la session extraordinaire ne peut dépasser 15 jours, devrait alors s’engager une véritable course contre la montre qui va tourner au rythme d’un chrono. Et au cas où tout ce processus n’est pas épuisé avant le 12 septembre prochain, le chef de l’État pourra sans trembler dissoudre l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, la session extraordinaire est déjà actée et les travaux vont démarrer dès aujourd’hui. Mais, selon toute vraisemblance, la situation qui se présente est désormais en faveur du pouvoir même si rien n’est encore gagné d’avance. Toutefois selon Doudou Wade, ancien député et ex-président du groupe parlementaire du PDS, l’opposition peut trouver un autre moyen de riposte qui pourrait faire mal au pouvoir même s’il s’est abstenu d’entrer dans les détails. Doudou Wade semble décidément surestimer la force de cette opposition en débandade !
Par Elie Charles Moreau
J’ETAIS PAS A LA PRIMATURE, MAIS…
Je n’ai pas fait qu’écouter le Premier ministre : je l’ai entendu ! Et fort bien entendu ! Et à toutes les postures possibles : debout, assis et couché ! C’est dire à quel point, au-delà l’opportunité de cette communication...
Je n’ai pas fait qu’écouter le Premier ministre : je l’ai entendu ! Et fort bien entendu ! Et à toutes les postures possibles : debout, assis et couché ! C’est dire à quel point, au-delà l’opportunité de cette communication qui transcende le cadre trop limité de la Primature, son discours est de majeure importance : intéressant, éclairant sur le réel en train d’être vécu et les perspectives qui sont autant d’essentiels défis à relever : la mise en conditions adéquates des fonctionnaires sous sa tutelle directe; et au nom de cette universelle évidence retenue du legs immatériel de Mon Père : « Quand on a une vache à lait, on la nourrit » ! Et, ceci, non sans rappeler, avec insistance et légitime fermeté, ce qu’il attend de tous ses collaborateurs.
Amplifiant son partage de convictions, le Premier ministre a égrené une grappe d’urgences qui sont autant de pressantes demandes sociales : 1. la suppression d’institutions à « utilité non avérée » parce qu’étant de réels « machins » juste mis en service pour récompenser des fidèles, des subordonnés et compagnes et compagnons de régence ». Ce n’est donc pas sans raison que l’acte premier de tel objectif soit le limogeage des tutelles respectives du Conseil Économique Social et Environnemental et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. 2. La reddition des comptes. 3. La lutte permanente et sans merci contre la corruption et toutes les tares en elle contenues. 4. L’impératif à administrer par l’exemple : gage et chemin des plus sûrs pour réinstaller en leurs syllabes d’accueil la vertu et les cultes de travail bien fait et du service public convenablement rempli. 5. Un clin d’œil, d’importance majeure, a été fait à l’endroit des lanceurs d’alerte dans la stabilité du pays et la prévention contre tout ce qui peut porter préjudice au pays et, principalement, à la République et à l’Etat. 6. La rationalisation des moyens et charges, fixes, de l’Etat est un autre point saillant de la communication du Premier ministre : la réduction du train de vie de l’Etat, le bannissement du népotisme et du pistonage dans les recrutements, à tous les niveaux de l’Administration.
Naturellement, le viatique est revenu du « Jub. Jubël. Jubbënti ». Et à raison ! D’autant qu’il englobe, en ses contenus, les voies et moyens de recouvrement des valeurs et vertus qui sont le socle des puissances qui, en tous plans et points de vue, mènent le monde : le civisme, le réflexe patriotique et les sacrifices qui les confortent et consolident.
Je n’étais pas à la Primature : On ne m’y avait ni convié ni attendu. C’est sans importance ! L’essentiel, c’était ce pourquoi les oreilles et les esprits qui ont convergé ce matin : un discours ! Et de haute attente nationale et internationale ! Mais, aussi, d’excellente facture : par son accessibilité par et pour tout le monde ! Il n’empêche que je suis resté sur Mes soifs et faims !…
Malgré la fascination que Monsieur Ousmane Sonko exerce sur moi et malgré le « grand respect » que, depuis l’Année 2019, il porte à mon humble et vilaine petite personne ! Je n’étais pas à la Primature. Ce n’est surtout pas la fin du monde : juste un rendez-vous manqué qui conforte Ma foi en « Diomaye & Sonko » et les ardents souhaits de les voir convertir en destin pérenne les légitimes espérances de Nos compatriotes ! Et c’est, là, le minimum !
Elie Charles Moreau
L'HÔPITAL REGIONAL DE KEDOUGOU GÉNÈRE ENVIRON 6 A 7 TONNES DE DECHETS PAR MOIS
Le centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) produit, par mois, environ 6 à 7 tonnes de de déchets assimilables aux ordures ménagères
Le centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) produit, par mois, environ 6 à 7 tonnes de de déchets assimilables aux ordures ménagères, a appris l’APS du chef de service de la qualité hygiène sécurité et environnement (QHSE), ape Masser Diallo.
”Rien que pour la quantité des déchets que l’on produit au niveau de l’hôpital régional Amath Dansokho et à l’unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), nous avons, exemple chaque mois, environ 6 à 7 tonnes de déchets assimilables aux ordures ménagères”, a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.
Le service de la qualité hygiène sécurité et environnement traite également les déchets d’activités de soins à risque infectieux au niveau de l’hôpital.
”Chaque mois nous traitons aussi 5 à 6 tonnes des déchets d’activités de soins à risques infectieux au niveau de l’hôpital pour éviter d’exposer la population. (…) et environ 40 boites de sécurité sont traités par notre service”, a-t-il relevé, citant les aiguilles et les seringues.
Pape Massaer Diallo a signalé que son service procède chaque jour à une évaluation des critères de la qualité et de la sécurité.
”Et dans ces critères, il y a la sécurité des soins et la sécurité du bâtiment, c’est-à dire de l’incendie de manière générale qui fait qu’on forme le personnel de l’hôpital sur l’utilisation des extincteurs avec l’accompagnement des sapeurs-pompiers surtout dans le cadre du secourisme”, a dit M. Diallo.
Il a également évoqué la gestion des déchets biomédicaux, précisant qu’il s’agit des restes de médicaments et des soins ainsi que les déchets chimiques et biologiques. ”Une partie [de ces déchets] sera traitée à l’hôpital et ce qu’on appelle les déchets à haut risque infectieux”, a-t-il relevé.
Il annoncé que l’hôpital régional Amath Dansokho va bénéficier d’un incinérateur sous peu de temps pour la prise en charge des déchets.
TOUT EST FIN PRÊT POUR LA GRANDE TRAQUE DES VOLEURS D’ÉTAT
Les audits sont terminés, les services judiciaires et policiers réorganisés, et le Premier ministre Ousmane Sonko annonce le début des poursuites dès la semaine prochaine
Après la nomination des magistrats du Pool judiciaire financier, le changement des patrons de la Section de recherches de la gendarmerie, de la Dic et de la Su, et la fin des audits, les nouveaux chefs de parquet affûtent leurs glaives pour le début d’une traque du gibier voleur de l’ancien régime jusque dans ses derniers retranchements.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé hier le début de la reddition des comptes dès la semaine prochaine. Ce qui permet de penser que les audits de l’Inspection générale d’Etat (Ige) et des autres corps de contrôle de l’Etat sont terminés. En réalité, le dernier acte préparatoire au lancement de cette vaste traque aux ripoux, détourneurs et autres prévaricateurs a été lancé il y a deux semaines avec les changements intervenus à la tête de certains services de la Police nationale. Car, si les magistrats devant mener cette traque ont été nommés lors du vaste chamboulement intervenu à l’occasion du dernier Conseil supérieur de la magistrature, il fallait aussi que les services sur lesquels ils devront s’appuyer pour mener les enquêtes soient « nettoyés » de leurs responsables nommés par l’ancien régime et qu’ils ont servi avec zèle. Pour une collaboration huilée entre les officiers de police judiciaire et les nouveaux chefs de parquet, « Le Témoin » a appris qu’il fallait impérativement changer les patrons de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) après que le patron de la Section de recherches de la gendarmerie nationale a, lui, été remplacé dès l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités. Désormais, aussi bien la Dic, la SU que la DPJ qui les chapeaute ont été assainies ! Et la traque aux voyous financiers de l’ancien régime peut donc être enfin lancée…
En recevant, hier, le personnel de différents services de la Primature pour s’entretenir avec eux de leurs conditions de travail, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé le début des explications judiciaires ou, plutôt, de la reddition des comptes. « Dès la semaine prochaine, et qui va étaler autant qu’il faudra, toute personne épinglée de près ou de loin dans des malversations financières va devoir s’expliquer devant la justice. D’ailleurs, c’est ce souci qui anime la politique de l’Etat sur la rationalisation des budgets et institutions. Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi sur le foncier, sur le patrimoine bâti, sur les marchés publics, sur les concessions et dans tous les domaines pour amasser des milliards et en sortir indemnes. Non ! Le gouvernement va répondre à la demande du peuple sénégalais qui veut savoir comment ses deniers publics ont été gérés » a indiqué le chef du gouvernement. Ousmane Sonko a révélé d’ailleurs avoir pris des mesures conservatoires pour empêcher les personnes concernées de quitter le territoire national même si quelques-uns parmi elles ont réussi à passer à travers les mailles du filet. Des délinquants financiers qui ne perdent rien pour attendre.
Toujours est-il que le Premier ministre semble être la voix la plus autorisée pour annoncer que l’heure de la reddition des comptes a sonné ! D’ailleurs, les nouveaux chefs de parquet et de juridiction récemment nommés et censés recevoir les dossiers ont été tous installés. Donc il ne restait que la nomination attendue des chefs de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) pour une collaboration efficace et parfaitement huilée entre les nouveaux parquetiers, les juges d’instruction et les officiers de police judiciaire disposant des brigades de recherches et d’interpellations.
Rappelons-le, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac pour les années 2019 à 2023. En parallèle, il avait déployé les Inspecteurs généraux d’État (Ige) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics pour réaliser des audits. Ces missions avaient pour but de détecter d’éventuelles erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements de fonds publics, ainsi que d’identifier les responsables et complices de ces possibles « carnages » financiers afin de les traduire devant la justice.
Ce n’est que la première vague des audits !
D’ailleurs, « Le Témoin » a appris que la première vague des audits est terminée. Dans le lot des structures auditées, la Société nationale d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Energie (Fse), la Commission d’attribution des licences de pêche, les Fonds pour la pêche artisanale, Air Sénégal, l’Aide à la Presse nationale, le Fonds d’appui à l’édition (Fae), l’Agence pour la promotion des investissements et des grandstravaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), Handling (2as), le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), La Poste, la Société africaine de raffinage (Sar), ainsi que les budgets Coupe du Monde (Qatar 2022), Coupe d’Afrique des Nations(Can 2024), Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Caisse des dépôts et consignations (Cdc), Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Arpt), Office des lacs et cours d’eau (Okac), Conseil exécutif destransports urbains durables(Cetud), Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute), Autoroute Ila Touba, et le Building administratif de Dakar, entre autres.
Lesrésultats des audits de l’Ige s’ajoutent aux rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac destinés au Parquet de la République et au Pool judiciaire financier (Pjf). Que la chasse commence !
Par Demba Moussa DEMBÉLÉ
LA CHINE ET L’AFRIQUE
Le 9e Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, se passe dans un contexte mondial en plein bouleversement. La coopération entre la Chine et les pays africains est devenue un modèle...
Le 9e Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, se passe dans un contexte mondial en plein bouleversement. La coopération entre la Chine et les pays africains est devenue un modèle, non seulement entre pays du Sud mais également au niveau international.
Le modèle de coopération chinois
En effet, ce modèle de coopération est basé sur la non-ingérence, le respect et soutien mutuels et la coopération mutuellement avantageuse. S’appuyant sur les principes de la coexistence pacifique, que la Chine elle-même et l’Inde avait proposés il 70 ans, la diplomatie chinoise est caractérisée par la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays, quel que soit son poids économique ou son système politique. C’est pourquoi, la Chine a toujours appelé au respect de l’indépendance et de la souveraineté de chaque pays. Le second pilier de la coopération chinoise est la promotion de la solidarité Sud-Sud. Ce qui signifie des relations horizontales caractérisées par l’entraide et le respect de la souveraineté des partenaires. C’est pourquoi la Chine considère comme un devoir de faire bénéficier son expérience de développement aux pays du Sud Global, notamment aux pays africains.
C’est sur la base de ces principes qu’il faut comprendre le rôle du Forum de coopération Afrique-Chine (FOCAC), lancée en 2000, ainsi que l’Initiative « la Ceinture et la Route », lancée en 2013. Le FOCAC est organisé tous les trois ans, alternativement en Chine et en Afrique. Il est doté de plusieurs instruments financiers et techniques destinés à soutenir divers projets de développement en Afrique pour le bénéfice mutuel des pays africains et de la Chine.
Le lancement en 2013 de l’Initiative la Ceinture et la Route, ou « nouvelles routes de la soie », a donné une nouvelle impulsion à la coopération sino-africaine.
L’Initiative la Ceinture et la Route
Lancée par l’actuel président chinois Xi Jinping, à ce jour, elle compte plus de 150 pays et entités internationales. Selon le gouvernement chinois, 52 pays africains et plusieurs organisations africainesont signé des accords de coopération dans le cadre de l’Initiative. Incontestablement, elle a contribué à stimuler les investissements et les échanges entre la Chine et l’Afrique. Depuis 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. En 2023, le volume des échanges a dépassé 280 milliards de dollars. Pour les sept premiers de 2024, de janvier à juillet, les échanges se sont hissés à 167 milliards de dollars. Si ce rythme est maintenu, les échanges entre l’Afrique et la Chine pourraient dépasser les 300 milliards de dollars cette année.
Les investissements chinois sont palpables dans tous les domaines, comme la construction de routes, d’autoroutes, de chemins de fer, de ponts, d’aéroports, de ports, de barrages, d’hôpitaux et d’autres infrastructures de base
Les autres initiatives
En dehors l’Initiative la Ceinture et la Route, la Chine a lancé trois autres initiatives d’envergure mondiale au cours de ces dernières années. Ce sont l’Initiative pour le développement mondial (IDM) ; l’Initiative pour la sécurité mondiale (ISM) et l’Initiative pour la civilisation mondiale (ICM). Toutes ces Initiatives a visent à favoriser un monde de paix, de sécurité, de coopération et de respect mutuel, qui sont nécessaires pour créer les conditions d’un développement inclusif et durable. Ces Initiatives sont à l’opposé de la conception occidentale des relations internationales considérées comme « un jeu à somme nulle ». C’est pourquoi les initiatives chinoises attirent de plus en plus de monde, notamment au niveau du Sud Global
Les accords de swap de devises
L’un des aspects le moins connu de la coopération sino-africaine est constitué des accords de swaps de devises entre banques centrales. Ces accords sont destinés à stimuler les échanges économiques par l’utilisation des monnaies nationales, en se passant de devises étrangères, notamment du dollar et de l’euro. Ces accords passés avec plusieurs pays africains et non des moindres, comme l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Algérie, l’Egypte, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, l’Ethiopie, l’Ile Maurice, le Zimbabwe, etc. ont contribué à l’essor des échanges commerciaux entre ces pays et la Chine. Ces accords de swaps de devises contribuent également au mouvement de dédollarisation, c’est-à-dire à la baisse de l’utilisation du dollar dans les échanges internationaux, observé dans le monde.
Déconstruire le narratif occidental
Les initiatives chinoises et la montée fulgurante des relations entre l’Afrique et la Chine suscitent, comme on pouvait s’y attende, une grande inquiétude de la part des pays occidentaux. Leurs gouvernements et leurs médias ont entrepris depuis plusieurs années une campagne médiatique sans précédent contre la Chine dans le but d’enrayer ses relations avec le continent et même de freiner son développement. Cela est surtout évident de la part des Etats-Unis et de certains de leurs vassaux. Ainsi, des tas de livres, des études par des instituts de recherche et des milliers d’articles de presse ont-ils été produits à travers le monde dans le but de présenter les relations sino-africaines sous un angle peu favorable.
Selon le narratif occidental, la Chine viendrait pour « coloniser l’Afrique ». Curieusement, la « colonisation » ne concernerait que l’Afrique, mais pas l’Amérique latine ou l’Asie, régions dans lesquelles la présence de la Chine est beaucoup plus importante par rapport à l’Afrique! Avec un tel narratif, les Occidents veulent prendre les Africains pour des demeurés, en leur faisant « oublier » que les puissances impérialistes européennes du 19e siècle s’étaient liguées pour se « partager » l’Afrique, lors de la tristement célèbre Conférence de Berlin de 1884-1885. Dès lors, comment imaginer un seul pays –si grand soit-il- être en mesure de coloniser tout un continent, plus large que la Chine, toute l’Europe et les Etats-Unis réunis ?
Il est vrai que dans la mentalité impérialiste occidentale, le seul type de relation envisageable avec l’Afrique c’est la domination et l’exploitation. Il est dès lors très difficile, voire impossible, d’imaginer l’Afrique nouer des relations basées sur l’égalité, le respect mutuel et l’avantage réciproque.
La fable du « piège de la dette »
Un autre aspect du narratif occidental est la fable du « piège de la dette » dans lequel tomberaient les pays africains qui participent à l’Initiative la Ceinture et la Route. En effet, des tas de mensonges ont été inventés à propos de ce « piège » en donnant des chiffres farfelus et très loin de la réalité, pour essayer d’attribuer à la Chine la responsabilité dans le surendettement du continent. C’est ainsi que certains médias occidentaux, français notamment, avaient avancé que la Chine détenait 40% de la dette extérieure de l’Afrique ! En réalité, une étude publiée par des chercheurs de l’Université d’Oxford (Grande Bretagne) a démontré que la Chine ne détient qu’environ 12% de la dette africaine !
Par contre, les créanciers privés occidentaux en détiennent 35%. En outre, la même étude a montré que les taux d’intérêt moyens des prêts chinois –publics et privés- étaient d’environ 2,5% tandis que les taux d’intérêt moyens sur les prêts occidentaux étaient supérieurs à 5%. Ces chiffres sont confirmés par le président de la Banque africaine de développement (BAD) qui indique que la dette privée de l’Afrique est passée de 17 % dans les années 2000 à 40 % aujourd’hui. Cela veut dire que les taux d’intérêt sont plus élevés et les délais de remboursement plus courts. Comme on le voit, c’est bien le niveau de plus en plus élevé de la dette privée qui est à la base des risques de surendettement de l’Afrique, pas la Chine.
Par ailleurs, il faut noter que les conditions associées aux prêts chinois sont très différentes de celles associées aux prêts occidentaux. Avec la Chine, la majeure partie des prêts sont à long-terme, avec des périodes de grâce, avec de faibles taux d’intérêt et des possibilités de rééchelonnement ou même d’annulation. C’est le cas notamment pourles créances dues par plusieurs pays africains classés comme « pays les moins avancés » ou PMA, comme le Sénégal.
Selon l’ONG britannique « Debt Justice », dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) par les pays du G20 pendant la Covid-19, sur les 10,3 milliards de dollars suspendus par les créanciers bilatéraux, la Chine a contribué à hauteur de 5,9 milliards, soit plus de 57% du total, suivie de loin par la France (900 millions), de l’Arabie Saoudite et du Japon (500 millions chacun). La plupart des pays occidentaux n’ont pas participé à l’Initiative. Quant aux banques commerciales occidentales, leur contribution était de 0,2% !
Tous ces chiffres mettent à nu les mensonges éhontés des médias occidentaux sur le « piège » imaginaire de la dette que la Chine tendrait aux pays africains.
Nouer des relations stratégiques
En dépit de l’importance des liens économiques entre l’Afrique et la Chine, celle-ci cherche plutôt à nouer des relations politiques basées sur une stratégie de longue durée. C’est pourquoi les relations de la Chine avec la plupart des pays africains ont été élevées au rang de partenariat stratégique. La quasi-totalité des pays africains, y compris le Sénégal, jouissent de ce statut
Depuis plusieurs années, le ministre chinois des Affaires étrangères consacre sa première visite à l’étranger au continent africain, au début de chaque année.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine soutient les demandes de l’Afrique pour l’obtention d’un ou deux sièges permanents. Elle défend les pays africains contre les menaces de sanctions de la part des pays occidentaux et contre la politisation des « droits de l’homme » que ces pays cherchent à utiliser contre les pays africains. Il faut ajouter que parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine est le plus grand fournisseur de contingents aux Casques bleus de l’ONU sur les théâtres d’opération africains.
La Chine contribue également à la lutte contre le terrorisme en Afrique, de la Corne de l’Afrique (Somalie et Ethiopie) au Sahel en passant par l’Afrique centrale (Centrafrique et RDC). Elle fournit une assistance à l’Union africaine et aux pays concernés par la formation et la fourniture d’armes
Dans sa lutte pour l’instauration du multilatéralisme, la Chine peut compter sur le soutien des pays africains, car cette lutte est dans leur intérêt. Cela se voit au sein de plusieurs instances internationales où la Chine et les pays africains adoptent les mêmes positions au grand dam des pays occidentaux qui cherchent à maintenir « l’ordre fondé sur les règles », c’est-à-dire leur hégémonie sur le reste du monde.
Conclusion
Incontestablement, le modèle de coopération instauré par la Chine a permis à l’Afrique de mieux se faire respecter par les « partenaires » traditionnels, tels que les pays européens et les Etats-Unis. Ainsi, dans un monde en pleine mutation, l’Afrique a-t-elle intérêt à renforcer ses relations stratégiques avec la Chine, un des piliers des BRICS +, qui sont devenus la force motrice de l’économie mondiale. C’est cette option qui permettrait à l’Afrique de renforcer son indépendance et de préserver sa souveraineté.
Tivaouane en colère contre Cheikh Oumar Diagne
Ministre-Conseiller et Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne sidère au plus haut point les foyers religieux. Après Touba, avec la polémique sur l’hébergement des hôtes du khalife général des mourides, c’est au tour de Tivaouane d’exprimer sa colère contre M. Diagne. Profitant de la première nuit du Bourde hier, Serigne Moustapha Sy Al Amine a laissé éclater sa colère contre Cheikh Oumar Diagne. «Ces temps-ci, il y a quelqu’un qui travaille avec le chef de l’État, je ne veux pas prononcer son nom, mais les gens le reconnaîtront. Il a dit qu’El Hadji Malick, avec toutes ses connaissances islamiques, mérite aujourd’hui d’être rectifié dans ses écrits, avec un ton indiscipliné. Cette déclaration est une provocation venant d’un collaborateur du chef de l’État. Il se pavane partout pour parler avec indiscipline», a-t-il déclaré. Serigne Moustapha Sy Al Amine pense que ce n’est pas une bonne chose de laisser passer ce genre de discours.
Le ministre Cheikh Diba rencontre ce matin les patrons de presse
Dans une lettre estampillée «confidentiel» signée le 3 septembre 2024 avec ampliation au président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), le ministre des Finances et du Budget a convoqué une réunion sur la dette fiscale des entreprises de presse. La réunion est prévue ce matin, à 12 heures, à son bureau, a-t-on indiqué sur la note confidentielle classée «Très urgent». La réunion sera l’occasion pour le Ministre Cheikh Diba, avec ses hôtes, de faire le point sur la situation de la dette fiscale des entreprises de presse et de dégager les perspectives en vue de trouver des solutions.
Opérations coups de poing à Saint-Louis
Le Magal des deux rakkas de Saint-Louis draine chaque année beaucoup de monde. Pour une bonne organisation, l’administration territoriale a pris toutes les dispositions pour la réussite de cet évènement. Et les forces de l’ordre de la ville de Saint-Louis mènent d’intenses opérations pour arrêter les malfaiteurs. Ainsi policiers et gendarmes multiplient-ils les sorties afin de sécuriser les pèlerins. Ainsi, les cas de vols, d’agressions qui étaient notés, se font rares grâce aux opérations coups de poing où les pandores et les limiers effectuent des sorties musclées. Un contrôle est mené à longueur de journée sur les véhicules et sur les individus. A l’approche de la célébration de la prière de Cheikh Ahmadou Bamba dans le palais du gouverneur colonial, les forces de l’ordre effectuent une opération dite assainissement à travers plusieurs quartiers de la commune et du département. Les hommes du commissaire central mènent plusieurs opérations, notamment des vérifications d’identité. Le Magal des deux rakka est un évènement national qui regroupe plusieurs milliers de fidèles venus d’origines et d’horizons divers. A rappeler que la célébration de la prière des deux rakas est celle effectuée par le Fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba en 1895 dans le palais du gouverneur colonial. Depuis une semaine, Saint-Louis vibre aux rythmes des Khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké
La dette du CROUS de Bambey s’élève à plus 4,100 milliards
La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très difficile, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA, a appris l’Aps de son directeur général, Docteur Aliou Sène. «Il faut qu’on se dise la vérité. Les agents du CROUS, y compris moi-même, n’ont pas reçu de salaire parce qu’on a trouvé une situation financière très compliquée avec une dette estimée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA», at-il déclaré. M. Sène, qui s’exprimait à la fin d'une visite des campus 1 et 2 de l’université, en présence des chefs de service de sa direction, a également indiqué que l’argent trouvé dans les caisses ne peut même pas payer les salaires de ce mois-ci. «Je suis nommé à la tête de cette direction pour régler les problèmes et ensemble nous allons trouver des solutions, car tout est urgent», a-t-il affirmé, soulignant l’urgence de trouver impérativement une solution pour répondre aux besoins des étudiants. Le directeur du CROUS de Bambey a annoncé la tenue prochainement d’une journée de travaux d’intérêt public avec l’ensemble des agents de l’administration de sa direction, tout en appelant ses collaborateurs à serrer la ceinture pour relever les défis afin de mettre l’université sur la bonne voie. Concernant l’état des logements et des restaurants des campus visités, il a indiqué qu’il y a urgence de démarrer cette semaine les travaux d’entretien, informant toutefois que la réfection des toilettes et des pavillons va démarrer cette semaine pour avoir un bon cadre de vie avant la rentrée d’octobre 2024.
La situation des lions du zoo de Hann
La Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols est sortie de sa réserve pour rétablir la vérité sur l’image d’un lion affamé sur les réseaux sociaux attribué au parc zoologique de Hann. Selon un communiqué reçu à «L’As » les photos diffusées datent précisément de 2017 (plus de 5 ans). A regarder de plus près, ajoute la même source, on constate que la grille de protection sur la photo postée est faite d’une seule barrière ; alors qu’une double barrière a été implantée depuis 2020 pour renforcer la sécurité des fauves, celle des visiteurs mais aussi des travailleurs. A l’état naturel, précise la Direction des Eaux et Forêts, le lion court et dépense beaucoup d’énergie pour la chasse, ce qui lui permet de maintenir une excellente forme physique, une allure majestueuse plus saine et une apparence plus imposante que s’il vit en captivité. Pour autant, le lion demeure un animal oisif et très paresseux qui ne se déplace qu’en cas de nécessité, renseignent les forestiers. Il dort beaucoup, surtout quand il est rassasié et ainsi le voir couché dans sa cage après avoir été bien nourri ne doit pas inquiéter outre mesure, sauf pour un profane. A l’état sauvage, sa longévité est 15 à 16 ans et ne dépasse pas 20 ans alors que sur les 07 sujets, 06 ont plus de 20 ans, le plus jeune en a 18. Ceci est une preuve que les conditions de détention dans le zoo sont très satisfaisantes, souligne le directeur des Eaux et Forêts. Il rassure que les animaux sont alimentés régulièrement, les cages nettoyées quotidiennement, le parc dispose d’un agent technique de l’élevage qui s’occupe du suivi et du traitement sanitaire des pensionnaires. Les médicaments et autres produits sanitaires sont en quantité suffisante. Un docteur vétérinaire de l’école inter-états de médecine vétérinaire de Dakar vient régulièrement en appui pour faire les diagnostics et examens plus complexes afin de s’assurer de la bonne santé des animaux, dit-il.
Le détenu René Capain Bassène évacué à l'hôpital
René Capain Bassène, détenu à la maison d'arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a été évacué à l'hôpital hier, après cinq jours de diète, a renseigné l'Organisation nationale d'assistante juridique et judiciaire (ONA2J). Selon son président Amadou Tom Mbodj cité par seneweb, cette évacuation montre une détérioration significative de l'état de santé du journaliste René Capain Bassène et qui nécessite une intervention médicale urgente. Les risques de complications graves telles qu'une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux du détenu sont accrus, indique la même source. Le président de l'ONA2J précise recevoir des informations faisant état d'une surveillance attentive des signes vitaux de René Capain par les autorités médicales. Tom Mbodj a aussi salué les mesures prises par l'administration pénitentiaire pour l'évacuation du détenu vers une structure hospitalière appropriée.
Une sexagénaire retrouvée morte dans sa chambre à Dahra Djolof
Les habitants du quartier Angle Ndiakhaye dans la commune de Dahra sont dans la désolation totale suite à la découverte du corps de la dame Hawa Math Ba, âgée de 69 ans, dans sa chambre. Le drame s’est produit hier vers 10 heures à son domicile au moment où les autres membres de la famille étaient absents des lieux. Après le constat de la brigade de gendarmerie de Dahra, la dépouille a été déposée à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra par les sapeurs-pompiers .La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort de la sexagénaire.
LE FOCAC, UNE ÉTAPE CLE DU RENFORCEMENT DES RELATIONS SINO-AFRICAINES
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement.
‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X.
Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique.
‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’.