Mbour, 15 nov (APS) - Les syndicats de l’enseignement privé catholique appellent au paiement de la subvention annuelle que l’Etat verse aux établissements concernés qui tardent à recevoir leur dû, une situation constituant selon eux "une menace" pour leur bon fonctionnement.
Ils ont lancé cet appel aux pouvoirs publics, jeudi à Mbour, au terme de leur réunion annuelle avec la Coordination nationale des directeurs diocésains en charge de l’enseignement privé catholique, pour discuter des questions relatives à ce secteur d’activité.
"La subvention reste insuffisante vu le nombre toujours croissant des écoles reconnues et donc ayant droit à la subvention de l’Etat". Il s’y ajoute que "cette subvention n’est pas encore versée, à deux mois de la fin de l’année budgétaire", ont-ils déploré par la voix de l’un de leurs porte-parole, François-Xavier Sarr.
Selon M. Sarr, secrétaire administratif du Syndicat national des écoles catholiques du Sénégal (SNECS), affilié à l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), l’Etat doit trouver "une solution immédiate et pérenne" à cette situation.
Les écoles privées ne perçoivent pas d’écolages pendant les vacances scolaires, mais sont obligées de payer les salaires. Une situation qui, selon M. Sarr, "menace la survie de bon nombre d’établissements scolaires privés et, conséquemment, précarise l’emploi de milliers d’enseignants dont les salaires ne seraient plus payés régulièrement si l’Etat ne versait pas les subventions".
Les syndicats de l’enseignement privé catholique disent attendre du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, que cette question soit diligentée.
"Nous nous réservons le droit d’user de tous les moyens légaux pour le respect des dispositions légales et réglementaires prévues pour le versement de cette subvention qui, chaque année, était versée au mois de mai", a pour sa part déclaré Marie-Yvette Keïta Diop, autre responsable syndicaliste.
Le Sénégal accueille depuis hier, jeudi 15 novembre, la première édition du forum francophone de Dakar. Pour trois jours, près de 400 participants discuteront sur le thème « la Francophonie comme facteur d’intégration par l’innovation numérique : enjeux et perspectives» dans le but de développer la Francophonie à travers le numérique.
Dakar abrite depuis hier, jeudi 15 novembre, la première édition du Forum francophone. Axé sur le thème «la Francophonie comme facteur d’intégration par l’innovation numérique : enjeux et perspectives», le forum devra permettre de réfléchir sur le numérique comme étant un moyen d’intégration de développement en Francophonie.
Venu représenter le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, le ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, a fait savoir qu’en initiant ce forum, «le but était d’innover tout en demeurant fidèle à une longue tradition de célébration de la Francophonie des peuples et de la créativité».
Selon M. Baldé, le thème du forum s’inscrit dans la politique numérique du Sénégal. «Cette dernière repose sur la stratégie numérique Sénégal 20-25 avec comme vision le numérique pour tous et pour les usages en 2025 au Sénégal avec un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème plus performant», a-t-il dit. Pour sa part, le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Emile Tanawa a soutenu que ce «forum sur la Francophonie ne fait que confirmer la place de choix que le Sénégal occupe au sein de la Francophonie». Il est, par ailleurs, revenu sur le caractère transversal du numérique pour expliquer le sens du thème du forum. Pendant trois jours, la première édition du forum francophone de Dakar sera ainsi un cadre d’échanges sur le rôle du numérique dans la Francophonie.
«Les techniciens disent que l’économie numérique englobe des activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles que les réseaux Internet, les réseaux mobiles, les réseaux des capteurs y compris l’économie numérique. Sur ce volet, le PSE milite dans le sens du rapprochement de leur impact sur l’économie, sur la mise en œuvre d’un cadre d’actions stratégiques reposant sur la mise en place d’un cadre favorable à l’amélioration de la qualité des infrastructures et des services ainsi que la réduction des coûts», a déclaré le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
En effet, dans son allocution, Abdoulaye Bibi Baldé a fait savoir qu’il est prévu que «toutes les institutions en charge de la Francophonie présentes au Sénégal soient regroupées sur un site unique au niveau du Pôle urbain de Diamniadio». Au programme de la première édition du forum francophone de Dakar, il est prévu en plus de la conférence inaugurale qui a eu lieu hier, des conférences thématiques, des ateliers et un village du numérique francophone.
Saint-Louis, 16 nov (APS) - Le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis va désormais dispenser des formations tournées vers l’agriculture, grâce au lancement ce jeudi d’une filière dédiée au secteur.
’’Développement du capital humain dans le secteur de l’agriculture : enjeux et défis’’ est le thème choisi pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle filière.
Le développement du capital humain dans le secteur de l’agriculture permet ‘’d’augmenter l’employabilité des jeunes, d’améliorer l’offre de formation professionnelle et technique […]’’, a déclaré le secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Moustapha Thioune.
Il a salué le lancement de la filière agriculture à travers quatre programmes : BTS maintenance des machines agricoles, BTS de production des équipement agricoles, BTS de conduite et gestion d’exploitations agricoles et certificat de spécialité de conduite et d’utilisation des machines agricoles.
Il s’agit de ‘’contribuer à l’objectif de faire de la région de Saint-Louis, le grenier du Sénégal’’, a-t-il souligné.
Diouma Gningue, coordonnatrice du projet Essor du secteur privé par l’éducation pour l’emploi (ESP/EPE) a précisé que ce projet est financé par l’Etat du Sénégal et la coopération canadienne, pour un montant de 15 milliards de francs CFA.
Il vise à appuyer 14 établissements techniques au Sénégal, afin d’être en phase avec les reformes de la formation professionnelle, pour des ‘’ressources humaines biens formées et qualifiées’’, a-t-elle ajouté.
LES QUOTIDIENS TOUJOURS À FOND SUR L’AFFAIRE KARIM WADE
Dakar, 16 déc (APS) - L’affaire Karim Wade, replacée au-devant de l’actualité à la faveur d’un avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, invitant l’Etat du Sénégal à réviser le procès du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, continue d’occuper les journaux parvenus vendredi à l’APS.
Si la veille, les quotidiens s’étaient contentés de rendre compte de l’avis rendu par cette instance internationale, ils ont mis en exergue les réactions des acteurs, notamment politiques, non sans analyser les implications d’un tel développement.
Il en est ainsi de la réaction de la Convergence des cadres de l’Alliance pour la République (au pouvoir), qui occupe la Une de Vox-Populi sous le titre : ‘’Les cadres de l’APR cassent la décision’’ du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Mercredi, le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies a notamment recommandé à l’Etat du Sénégal de procéder à une révision du procès de Karim Wade, condamné en 2015, à six ans de prison, et à une amende de plus de 130 milliards de francs par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Le CDH des Nations-Unies a également demandé aux autorités sénégalaises de veiller à ce qu’à l’avenir, les ’’violations des droits’’ du fils de l’ancien président Wade, gracié en 2016 après trois ans d’incarcération, ’’ne puissent plus se reproduire’’.
‘’C’est une erreur de dire que le Sénégal a été condamné. Seule une juridiction a le pouvoir de condamner alors que ledit comité n’en est pas une. Si Karim Wade revient au Sénégal, la récupération des deniers publics va lui être appliquée. Autrement ce sera l’effondrement de notre système judiciaire’’, réagit Abdoulaye Diouf Sarr, coordonnateur du CCR dans des propos rapportés par Vox Populi.
’’Une décision controversée’’, affiche à sa Une L’AS quotidien au sujet des recommandations du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Selon le journal, les avocats de Wade-fils, candidat déclaré à l’élection présidentielle de février prochain, expriment leur satisfaction, alors que la structure des cadres du parti au pouvoir, par la voix de son coordonnateur, mettent en garde contre ‘’toute tentative de désinformation de l’opinion par des déclarations et autres manœuvres fallacieuses’’.
Dans les colonnes de La Tribune, Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs maire de la commune de Yoff, dans le département de Dakar ‘’dénonce une mauvaise interprétation orchestrée pour discréditer la justice sénégalaise’’, tandis que les conseils de Karim Wade, dans un communiqué repris par la même publication, parlent ‘’d’un nouveau camouflet infligé aux autorités sénégalaises par une institution internationale’’.
Une divergence de vue qui a sans doute déterminé le journal à mentionner ‘’Suite et pas fin de cette affaire’’.
’’Une décision, mille interprétations !’’, s’exclame de son côté Walf Quotidien qui, dans ses colonnes, met en lumière les avis divergents sur le caractère contraignant de l’avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Le journal donne également la parole à l’avocat Assane Dioma Nidaye, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH). lequel souligne que le Sénégal ‘’ne peut pas engager un bras de fer avec les Nations-Unies’’, au sujet des implications de l’avis de son comité des droits de l’homme.
Selon Me Ndiaye : ‘’L’avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, remet fondamentalement en cause l’arrêt de la CREI’’.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU ‘’embrase le pays’’, écrit de son côté à Une Le Témoin qui met en lumière les réactions suscitées par les derniers développements dans l’affaire Karim Wade.
La publication reprend également un communiqué des avocats de la défense qui soutiennent que la décision du CDH de l’ONU ‘’retire toute valeur et toute protée à l’arrêt de la CREI et de la Cour suprême’’.
Sud Quotidien y va avec un jeu de mots ‘’Karim presse le Macky’’, dans son analyse des implications de la communication du CDH des Nations-Unies.
Pour le journal, en s’appuyant sur ce nouveau développement, les avocats de la défense réclament l’inscription de leur client sur les listes électorale. Dans le même temps, le Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, dans des propos rapportés par la publication, estime que l’Etat du Sénégal ‘’ne transige pas sur sa souveraineté’’ judiciaire.
Au sujet de cette décision du CDH de l’ONU, Enquête évoque ’’Une plilue indigeste’’ et estime que l’Etat du Sénégal ’’doit faire face à son obligation morale bien qu’elle ne lie pas’’.
Le Quotidien aborde également l’actualité politique en entretenant ses lecteurs des suites de la réquête de l’opposition, regroupée au sein du Front de résistance nationale (FRN), au sujet du contrôle du fichier général des électeurs, sous le titre : ’’Aly Ngouye Ndiaye ouvre le fichier’’’.
Selon le journal, le ministre de l’Intérieur remet en cause le statut juridique de ce front de l’opposition tout en promettant aux opposants par l’entremise de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) de permettre à leurs experts de pouvoir consulter le fichier électoral après le Mawloud, manifestation religieuse commémorant la naissance du prophète Mahomet (PSL).
Dans ce contexte de célébration de la naissance du prophète de l’islam, Le Soleil met en exergue l’inauguration jeudi par le président de la République Macky Sall d’une résidence dédiée aux hôtes dans la cité religieuse de Ndiassane, dans la région de Thiès, pour un coût de plus d’un milliard de francs Cfa
’’Mon soutien aux foyers religieux est un choix’’, a ainsi explique le Chef Etat lors de l’ouverture officielle de cet édifice, dans des propos repris à sa Une par le quotidien, en l’illustrant d’une photo du président recueillant les prières et bénédictions du khalife général de la communauté des Khadres, Cheikh Bécaye Kounta.
La fin d’une polémique stérile vient d’être sonnée. La lumière a été faite sur des reproches faits au président Macky Sall qui serait derrière la création d’un organe de presse pour déstabiliser le Groupe futurs médias (Gfm), à l’issue d’une rencontre avec le président de la République, il y a quelques jours.
A l’issue de cette audience que lui a accordée le président sur sa propre initiative, il est apparu qu’il n’existait, en réalité, aucune brouille entre le président Macky Sall et Youssou Ndour, Président directeur général du Gfm, contrairement aux rumeurs véhiculées ces derniers temps. Le président de la République qui a rencontré l’artiste planétaire lui a signifié qu’il n’était ni de près ni de loin derrière un quelconque organe de presse comme celui nouvellement créée, pour dit-on affaiblir Gfm.
Au cours de cette rencontre tenue la semaine dernière, le lead vocal du ‘’Super Etoile’’ a été invité, par le locataire du Palais à venir tirer au clair beaucoup de faits qui lui sont reprochés. Des reproches qui portent surtout sur la création d’un nouvel organe de presse par quelques-uns de ses anciens employés et d’une kyrielle de démissions d’agents du Gfm. Il a dès lors été véhiculé la rumeur selon laquelle, c’est la personne du président Sall qui était derrière tout cela. Des rumeurs devenues virales. Et dans les discussions comme dans les réseaux sociaux, le président Sall était pointé du doigt comme étant le ‘’bras armé’’ ou le ‘’financier de l’ombre’’ de cet organe, juste affaiblir l’entreprise de presse du ‘’Roi du Mbalakh’’. Que nenni ! lui a alors fait savoir le chef de file de l’Alliance pour la République, ont confié des sources tapies au Palais.
Des échanges entre les deux, il est ressorti que le président a fait savoir à l’artiste-chanteur qu’il n’était animé d’aucune volonté de l’affaiblir ou de nuire à ses intérêts. Mieux, lui a-t-il précisé, si vraiment il voulait s’en prendre à un organe de presse, Walfadjri qui ne cessait de le traîner dans la boue allait à ce jour être rayé des listes d’entreprises de presse du Sénégal. Macky Sall de relever que le groupe de Sidy Lamine Niasse n’a jamais fait l’objet d’un quelconque règlement de compte malgré le fait que celui-ci l’attaque matin, midi et soir en l’accusant de faits infondés. Et ce, sans jamais être inquiété. Il dit n’avoir, malgré tout ce tort à lui fait, jamais pensé ni posé un acte allant dans le sens de nuire aux intérêts du groupe Walfadjri. Ainsi il lui a signifié de vive voix, que si ce groupe qui ne cesse de l’attaquer, jusqu’à ce jour, a été épargné, lui ne voit pas donc d’intérêt à s’en prendre à l’entreprise de presse d’un allié.
À Youssou Ndour, a appris Dakaractu, son interlocuteur lui a renouvelé son amitié. Il lui a fait savoir qu’il avait devant lui un allié. Et qu’il ne voit ‘’ pas un quelconque intérêt à vouloir déstabiliser un allié en soutenant la création d’un organe de presse pour l’affaiblir (E-Média). ‘’Cela ne m’intéresse pas du tout vraiment. Si je comptais vraiment déstabiliser un organe de presse, je ne me focaliserais pas sur celui appartenant à un allié, un frère, un ami à moi’’, a dit le président Macky Sall à Youssou Ndour. Donc c’est impensable pour lui de tenter d’affaiblir ou de déstabiliser un allié’’, a-t-il ajouté au sieur Ndour.
Au cours de leurs échanges, le président Macky Sall qui entendait ainsi éclairer la lanterne du Pdg de Gfm afin de lever toute équivoque – et ce, de vive voix- a répété à son vis-à-vis que toutes ces accusations portées contre sa personne à propos de cette histoire de soutien qu’il aurait apporté à ladite entreprise de presse nouvellement créée sont infondées...
Un professeur de SVT égorge son épouse à Fissel Mbadane
C’est l’horreur à Fissel Mbadane. Et pour cause, un enseignant du nom de Saliou Ngom a tué sa femme hier à Corobane, un hameau du village de Cissis dans la commune de Fissel Mbadane, arrondissement de Thiadiaye. Professeur de SVT de son état, Saliou Ngom est décrit comme un homme qui ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Il a égorgé son épouse enceinte de neuf mois, et qui était presque à terme. Après avoir commis son forfait à l’aide d’un coupe-coupe, il a tenté de s’enfuir avant d’être appréhendé par les populations. Il a été ensuite mis à la disposition de la Gendarmerie qui l’a placé en garde à vue. Triste coup du sort, sa femme a quitté Dakar où elle séjournait, avant-hier, pour lui rendre visite et s’enquérir de son état de santé. Elle n’aurait pu imaginer qu’elle avait rendez-vous avec la mort. L’enfant qu’elle portait n’a pas survécu, malgré les tentatives pour le secourir. A préciser que deux cas de suicide ont été récemment enregistrés dans la zone. Ce drame survient alors même qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur la tragédie des Maristes, qui a vu la jeune dame Aida Mbacké brûler vif son mari Khadim Ndiaye. Ironie de l’histoire, Aida Mbacké, enceinte lors des faits, a accouché juste après son forfait.
Les agresseurs du pont de l'émergence déférés devant le Procureur
Les deux agresseurs qui avaient jeté leur dévolu sur la dame Coura Ndiaye, qui a tenté de fuir avant de sauter du pont pour échapper à ses bourreaux, arrêtés peu de temps après leur forfait, ont été déférés hier devant le Procureur par le Commissariat des Parcelles Assainies, chargé de l'enquête. Pour rappel, les faits se sont déroulés avant-hier mercredi et la victime, qui s'est fracturée une jambe, a été admise à l’Hôpital Général de Grand Yoff (Hoggy) d'où elle est sortie le même jour après les soins. Les deux suspects, Moussa Yade et Bassirou Sarr, sont bien connus du fichier de la Police.
Mamadou Talla, coordonnateur régional de Matam
Le coordonnateur régional de l’Alliance pour la République de Matam se réjouit de la détermination des militants à réélire le Président Macky Sall en 2019. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Mamadou Talla indique que, le week-end passé, la région de Matam a connu une effervescence sans pareil. Pour cause, les responsables politiques, notamment les maires, les élus locaux, les députés, les membres du Haut Conseil et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), les militants de la coalition Bby et les mouvements de soutien se sont mobilisés pour réitérer au Président Macky Sall leur volonté de lui donner un deuxième mandat, dès le premier tour. Selon Mamadou Tall, la région a eu à collecter, durant la première phase, de Matam à Ranérou, en passant par Kanel, 143 763 signatures pour le candidat Macky Sall. Il remercie tous les militants de la mouvance présidentielle et les exhorte à continuer cette mobilisation jusqu’à la fin du processus de collecte.
Legacy annonce un label, une radio et une télévision
Le rappeur et compositeur Abdourahmane Aziz Dia alias Legacy est décidé à se faire connaître du public sénégalais. Le natif de Yoff, établi au pays de l'oncle Sam, a fait face à la presse hier, pour annoncer l’implantation d’un label à Dakar. Après avoir réussi la prouesse de se frayer un chemin dans la jungle hollywoodienne, le rappeur a décidé d’ouvrir à Dakar son propre labelqu’il baptise «born a Legacy». Ne se limitant pas là, il envisage de lancer une radio et une chaine de télévision purement Hip Hop. Par ailleurs, Abdourahmane Aziz Dia est revenu sur son parcours artistique.
Gratuité de l’autoroute à péage pour le Gamou
Le ministère des Infrastructures annonce l’ouverture gratuite de l’autoroute à péage aux pèlerins qui doivent se rendre à Tivaouane pour les besoins du Gamou qui célèbre la naissance du Prophète Mohammed (PSL) le 19 novembre. Mais la gratuité ne concerne pas toute l’autoroute. C’est l’axe Aéroport international Blaise Diagne (Aibd)-Thiès-Autoroute Ila Touba, jusqu’à Khombole, qui est ouvert aux pèlerins à partir d’aujourd’hui. Et ce, jusqu’au 21 novembre à 8 heures.
Seydi Gassama Amnesty International
Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International prend le contrepied du pouvoir qui semble minimiser la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies sur l’affaire Karim Wade. D’après Seydi Gassama, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, un des principaux traités internationaux de droits humains, est juridiquement contraignant pour tous les Etats parties qui ne peuvent pas invoquer la souveraineté nationale pour se soustraire à leurs obligations découlant de ce traité. Seydi Gassama rappelle que le Comité des droits de l'homme est le groupe d'experts désignés par les Etats parties pour veiller au respect par ces mêmes Etats parties de leurs obligations liées au PIDCP.
Me Assane Dioma Ndiaye LSDH
La décision du Comité des droits de l’homme des Nations- Unies sur l’affaire Karim Wade suscite la polémique. Chacun y va de ses interprétations. Pour le président de la Ligue Sénégalaise des droits humains (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, le Sénégal ne peut pas engager un bras de fer avec les Nations Unies dans cette affaire, parce qu’il aspire à y jouer un rôle fondamental. A en croire le leader de la Lsdh, le Sénégal ne peut pas se tirer de ce dossier malgré les allégations du ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall, parce que les faits sont têtus. Il demande à l’Etat de revoir sa copie en révisant les textes de la CREI. Pour Me Assane Dioma Ndiaye, lorsqu’un pays prend la responsabilité de signer une convention, il renonce à une partie de sa souveraineté. «Le droit international a pour corollaire l’abandon de la souveraineté des droits et législations internes. Et par conséquent, si un organe des Nations Unies prend une décision de cette nature, tout Etat qui est sujet de droit international doit se conformer», a soutenu Me Assane Dioma Ndiaye. Il précise que le Comité n’annule pas la décision de la Crei, mais demande une révision du procès et, par conséquent, remet en cause fondamentalement la décision.
Oumar Sarr président de la Commission électorale du Fnr
Le Front national pour la défense de la République (Fnr) est déterminé à exercer ses droits, pour ce qui est de l’audit du fichier électoral. Prenant acte de la décision du ministre de l’Intérieur de respecter la loi électorale, le président de la Commission Electorale du FRN, Oumar Sarr, informe que les partis du Front vont par conséquent désigner dès aujourd’hui leurs plénipotentiaires qui se rendront la semaine prochaine à la DAF pour contrôler la tenue du fichier général des électeurs, comme le stipule la loi. En revanche, Oumar Sarr et compagnie mettent en garde Aly Ngouille Ndiaye. En effet, ils ne sauront accepter qu’une parcelle de leurs droits leur soit ôtée pour quelle que raison que ce soit. Cette frange de l’opposition rappelle que le contrôle du fichier a été effectué, chaque fois que c’était nécessaire, sous les régimes des présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Aussi, ils n’accepteront pas un jour de plus que le fichier électoral soit à la disposition de Benno Bokk Yakaar et de son candidat, et que tout accès et tout contrôle leur soient refusés.
Programme Lecture Pour Tous
Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, et la Directrice de l’Usaid ont visité hier l’école Serigne Aliou Cissé, sise au quartier Sam de Kaolack. La délégation et les acteurs de l’éducation ont échangé sur les intrants du programme Lecture Pour Tous. Le ministre de l’Education nationale est revenu sur la pertinence du projet, dont l’effectivité conditionne la réussite scolaire des élèves. «Il est prouvé que, si l’enfant apprend à lire la langue qu’il comprend et qu’il parle, les compétences acquises dans cette lecture sont facilement transférables dans une autre langue. Il est prouvé aussi que la maîtrise de la lecture conditionne l’acquisition des autres compétences clés comme le calcul», indique-t-il. D’une durée de cinq ans, le Programme Lecture Pour Tous, appuyé par l’Usaid, cible environ 3.637 écoles primaires publiques et 100 daaras, dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Louga et Matam. Sa mise en oeuvre s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité dans le secteur de l’éducation de base (Paqueb), et l’application des six directives présidentielles issues des Assises Nationales de l’Education.
2 centrales solaires de 60 Mw grâce au Fonsis
Le Sénégal va bientôt se doter bientôt de deux nouvelles centrales solaires. Ce qui portera le nombre d’installations photovoltaïques à huit. C’est le fruit d’un partenariat entre le FONSIS, Meridiam et Engie. Dans le cadre de Scaling Solar, ces trois structures vont construire deux centrales solaires à Kaël et à Kahone d’une capacité totale de 60 Mwc. Les actionnaires ont signé, mardi dernier, le contrat d’achat d’électricité avec la Senelec. Scaling Solar, est un projet d’un coût total d'environ 35 milliards FCFA. Selon le Directeur général du FONSIS, Ibrahima Kane le projet est initié par l’Etat et accompagné par l’IFC Advisory, la branche conseil de la Banque mondiale et IFC. Le FONSIS a été associé à cette initiative par le ministre de l’Energie en accord avec son collègue de l’Economie, des Finances et du Plan dans un modèle de développement inédit. Ainsi le Fonds a été désigné comme partenaire d’investissement de l’adjudicataire avec pour mission d’anticiper le développement.
Un berger tué par balle à Goudomp
Un berger a été tué par balle dans la nuit de mercredi à jeudi à Kousi, village situé dans la commune de Mangaroungou, dans le département de Goudomp. Selon le correspondant de Sud Fm, la victime était âgée de la cinquantaine. Malang Diatta veillait sur son troupeau lorsque des hommes armés ont fait irruption dans le village vers 3 heures du matin. Les assaillants ont ouvert le feu sur lui. Mais, ils n'ont pas réussi à emporter le troupeau. Malang Diatta est marié et père de 6 enfants.