Je reviens du Grand Magal de Touba, édition de 2018. J’ai pratiqué, à l’aller comme au retour, l’autoroute à péage Ila TOUBA, prolongation des autoroutes Dakar Diamniadio, Diamniadio Aéroport International Blaise Diagne et Blaise Diagne -Sindia à Thiès. De chez moi à Dakar, jusqu’à Touba, on roule sans arrêt, loin des villes et centres urbains qui jalonnent cette voie qui relie Dakar à Touba. Cette chaine d’autoroutes à péage vous amène jusqu’à Touba sans que vous voyez les villes de Rufisque, Bargny, Diamniadio, Sébikotane, Pout, Thiés, Khombol, Ndangalma, Bambey, Diourbel, Ndoulo et Mbacké !
Cela équivaut à un enterrement en bonne et due forme des routes nationales n°2 et 3 qui desservent ces zones du territoire national depuis fort longtemps. On se rappelle la catastrophe en matière de transport terrestre qu’a été le démantèlement des rails et la disparition du réseau ferroviaire qui desservait une bonne partie de l’étendue de notre pays , avec les lignes directes Dakar-Saint Louis et Dakar-Kidira et les bretelles Louga-Linguère , Diourbel-Touba et Guinguinéo-Kaolack. Des trains réguliers et des autorails circulaient quotidiennement en reliant les différentes gares qui jalonnaient ces lignes à la plus grande satisfaction des voyageurs. S’y ajoutaient les trains de marchandises qui contribuaient à la fluidité du commerce et des relations d’affaires entre les régions desservies. Ce trafic ferroviaire intense contribuait aussi au développement des villes traversées ainsi qu’à l’activité économique des différents agents qui s’y trouvaient. Il constituait ainsi le poumon de leur marche cadencée vers le progrès et la modernisation.
En mettant un terme drastique à tout cela, en démantelant carrément ce réseau plus que porteur de développement économique et social, le pouvoir du parti socialiste plongeait ainsi tous les villes et bourgs concernés par le réseau ferroviaire dans un marasme profond dont ils ne se relèveront plus. Comme solution de rechange, les activités économiques se replient dans les gares routières et tout le long des routes nationales à travers le pays.
Le chemin de fer c’était la vie, un facteur de développement économique et social, d’intégration territoriale et d’unification nationale. Il fallait emprunter les trains voyageurs et vivre l’ambiance intérieure pour faire le constat de centre de commerce ambulant qu’ils étaient pour pouvoir mesurer l’ampleur et la profondeur du vide né de leur arrêt définitif. Il en était de même des gares au moment d’arrivée de ces trains. Quelle animation ! Quelle chaleur dans les échanges ! Pour le temps de leur passage, les gares se transformaient en lieux d’échanges intenses qui avaient un impact certain sur le développement des villes.
De même, les populations guettaient avec impatience le passage du train « Express » qui reliait Dakar à Bamako.
Qui ne se souvient pas du bijou, que constituait l’Hôtel de la gare de Tamba. C’est à tout cela que le régime du parti socialiste a mis fin avec toutes les conséquences catastrophiques que cela a entrainé.
Ce marasme généralisé a mené à l’ajustement structurel qui lui a été fatidique en mars 2000.
L’Etat hideux que présentent de nos jours les gares ferroviaires à travers tout le réseau symbolise parfaitement l’échec des quarante ans d’exercice du pouvoir du parti socialiste.
Les autoroutes à péage telles que conçues et réalisées sur le terrain vont faire pire. Elles vont installer nos villes et nos campagnes, non pas cette fois ci dans le marasme, mais dans un coma sans espoir de retour.
Les différents tracés enterrent carrément tout le Sénégal qui respirait jusqu’ici.
Le test de la chaine des autoroutes de Dakar à Touba fait à l’occasion du Magal 2018 le confirme clairement.
Les deux autres autoroutes en chantier, celles de Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Saint Louis dite la côtière ne feront pas exception à ce qui semble être la règle jusqu’ici.
L’autoroute Mbour -Fatick – Kaolack réservera le même sort à la route nationale n°1 en éclipsant tous les villes, bourgs et villages qu’elle traverse. Bonjour les dégâts pour Mbour, Sandiara, Nguekhokh, Tattaguine, Fatick, Gandiaye et Sibassor.
Il en sera de même pour les villes, bourgs et villages de la route nationale n°2 qui subiront le sort que leur réservera l’autoroute dite la côtière qui plongera dans le noir les villes comme Rufisque, Bargny, Diamniadio, Sébikotane, Pout, Thies ,Tivaoune, Mékhé, Kebemer ,Louga etc. La question mérite bien d’être posée. Où nous meneront les autoroutes à péages, ces gouffres à milliards ? Ces milliards du contribuable investis dans des projets qui lui préparent un avenir très sombre. 416 milliards pour l’autoroute Ila Touba sur une longueur de 113km, 227 milliards pour le tronçon Dakar AIDB sur une longueur de 52km.
Et les centaines de milliards qui devront servir au financement des autoroutes Dakar-Saint-Louis dite la Côtière et Mbour/Fatick/Kaolack. Des centaines de milliards investis avec comme résultat l’asphyxie de l’économie populaire, la mort programmée du Sénégal qui travaille, qui sue, qui ne compte que sur ses propres efforts pour vivre. Et c’est l’autonomisation de la femme qui en souffrira le plus durement car ceux qui fréquentent les routes nationales savent bien que 99% de ceux qui s’activent tout au long de ces routes sont des femmes. La perte de la clientèle que vont entrainer les autoroutes à péage se traduira par une baisse sensible de leur pouvoir d’achat pouvant même entrainer une cessation de leurs activités productrices de revenus. Au vu de ces premiers résultats n’est-il donc pas temps de s’arrêter pour revoir l’objectif qui est de réaliser 800km d’autoroutes d’ici 2030 ? Ne faudrait-il pas partir des routes nationales elles mêmes pour un nouvel tracé pouvant réellement contribuer à booster les activités productives des populations des régions de l’intérieur ?
Un tracé deux fois deux voies parallèles revenant sans doute moins cher avec des résultats beaucoup plus porteurs en matière de développement économique et social. Le coupler avec la reconstitution moderne d’un réseau ferroviaire couvrant tout le territoire national. On aura sans doute ainsi un Sénégal tendant au taux zéro accident. Combien de vies humaines seront ainsi sauvées par la sécurité renforcée des deux réseaux de transport terrestre bien conçus et bien appliqués sur le terrain. Ou alors va-ton continuer de dérouler le programme d’autoroutes à péage toujours dans la foulée de ce que dit bien le Professeur Djibril SAMB, universitaire émérite et acteur bien connu de l’enseignement Supérieur, quand il affirme que « Les infrastructures qui sont réalisées tant bien que mal ne sont que des prétextes et, dans le meilleur des cas, des conséquences induites destinées prioritairement à justifier les immenses décaissements publics. C’est pourquoi les investissements sont réalisés dans des conditions défiant toute rationalité économiques et sans aucun rapport avec la résorption du développement inégal des infrastructures sur l’ensemble du territoire » ?
Alla KANE,
Inspecteur des Impôts et des Domaines à la retraite
« CE QUI S’EST PASSE EN IRAK ET EN COTE D’IVOIRE GUETTE LE SENEGAL »
IGFM-Babacar Gaye, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds), pense que le gouvernement de Macky Sall doit tirer les conséquences des recommandations du Comité des droits de l’homme des Nations Unies qui veut que le Sénégal réexamine le procès Karim Wade. Il était l’invité de “Rfm matin”
Selon lui, c’est la preuve que le gouvernement Macky Sall a usé de forces contre Karim Wade, l’a condamné arbitrairement et l’a exilé.
Toutefois, l’avertit-il, si le Sénégal ne respecte pas les recommandations de ce comité, il risque gros car selon lui, si la France et d’autres puissances étrangères sont intervenues en Irak, en Côte d’ivoire et au Libéria, c’est parce que les autorités de ces pays n’avaient pas respecté les recommandations de ce même comité.
Toujours est-il que, note Babacar Gaye, le Pds, après avoir épuisé toutes les voies de recours, va trouver Macky Sall sur son propre terrain, le terrain politique. “Il use de force, nous allons lui opposer la force. Nous allons résister. La confrontation est inévitable”, avertit Babacar Gaye.
Parlant de la contrainte par corps qui plane sur la tête de Karim Wade, Babacar Gaye soutient que le régime de Macky Sall n’a aucun pouvoir pour reconduire Karim Wade en prison. “La grâce présidentielle dont il a bénéficié efface la détention. Karim Wade ne peut plus retourner en prison”, croit-il savoir.
C’est pourquoi, annonce-t-il, il va revenir bientôt au Sénégal car “les conditions pour qu’il revienne au Sénégal sont remplies à 90%”. Il demande ainsi au juge de lui restitution ses droits civiques pour qu’il puisse participer à la prochaine présidentielle.
OUMAR DIOUME REDORE LE BLASON DE L’AFRIQUE
Publication du livre les lumières noires de l’humanité
Dans son livre intitulé, «les lumières noires de l’humanité», le professeur Oumar Dioume, revient sur des personnalités qui ont eu à marquer de manière positive la civilisation africaine. Contrairement à certaines considérations occidentales, l’œuvre du professeur Dioum, cherche à rétablir cette déformation de l’histoire qui fait de l’Afrique un continent de la barbarie.
L e professeur Oumar Dioume, chercheur en réseaux de télécommunications, en histoire des noirs, a publié un livre intitulé «les lumières noires de l’humanité». L’objectif de l’ouvrage est de rétablir une vérité sur l’histoire de l’Afrique ternie par des certaines considérations occidentales. Plus qu’une restitution de la vérité historique contre les formes de falsifications, le livre cherche à réconcilier les Africains avec eux-mêmes, mais aussi d’apporter une réponse aux allégations discriminatoires qui prétendent que l’Afrique n’a rien inventé.
Dans son ouvrage, le professeur Oumar Dioume, cherche aussi à apporter un démenti à l’ancien président français Nicola Sarkozy qui, dans son discours lors d’une visite à Dakar, avait indiqué que les Africains ne sont pas suffisamment entrés dans l’histoire. Une affirmation qui ne fait que traduire une méconnaissance totale du continent noir. « La gravité de la réponse de Sarkozy tient au fait que c’est un ignare. Ce qui caractérise un ignare c’est que c’est un ignorant et qui à l’ignorance ajoute l’arrogance», dit-t-il. Pour le professeur Oumar Dioume, déjà en 1966, lors du festival mondial des arts négres, André Malraux, avait reconnu la contribution africaine dans l’histoire de l’humanité.
Selon toujours, le professeur Oumar Dioum, la place de l’Afrique dans la civilisation mondiale ne saurait être remise en cause car, c’est au Sénégal, dans le Fouta Toro que la traite négriére, a été aboulie pour la première fois en 1776. Le livre « les lumières noires de l’humanité», permet à Oumar Dioume, de revenir sur les différentes figures africaines et de la diaspora, notamment Thierno Souleymane Baal, Abdoul Khadre Kane, Cheikh Moussa Kamara...
ENSEIGNEMENT AU SENEGAL : Un universitaire remet en cause le CAMES
Le système de l’enseignement sénégalais avec le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), n’est pas des meilleurs a confié le professeur, chercheur en réseaux de télécommunications, en histoire des noirs, Oumar Dioume. «Il n’existe ni en Amérique Latine, ni en Amérique du Nord ni nul par ailleurs dans le monde un système analogue. Alors, le reste du monde se tromperait-t-il, et serions nous les seuls à avoir raison ?», se demande-t-il. Le fait que les enseignements soient dispensés dans une langue étrangère également n’est pas non plus pour faciliter la chose ajoute-t-il. «Il y’a la question de la langue. Il n’est pas interdit d’apprendre, les mathématiques, le physique ou autre chose dans une langue étrangère, mais la base de l’apprentissage ça doit être la langue maternelle. Le problème de l’éducation est fondamentalement pédagogique».
ALLONS-NOUS DROIT AU MUR ?
«L’Etat du Sénégal doit 83 milliards de Francs Cfa aux enseignants. Il doit aussi aux écoles privées, depuis 18 mois, 16 milliards de francs CFA et, récemment, il avait même signé une avance de 3 milliards multipliée par deux qu’il ne peut plus payer
Il y a une quinzaine de jours, notre ministre du fric était tout zen. A qui voulait l’entendre, Amadou Ba disait qu’il n’avait cure de la tension budgétaire soulevée par le représentant du Fonds monétaire internationale, et que cette tension était même voulue par le Sénégal.
Ah bon ? Et pourquoi diable ? Et le zazouman de la Médina de donner des cours là-dessus : «Lorsqu’on décide de gérer comme le souhaite le Président de la République, dans la rigueur et la transparence, on fait face forcément à des difficultés dans certaines structures.
Ainsi, l’Etat du Sénégal a délibérément opté pour cette situation face à certains défis qu’il se devait de relever, lesquels demandent des sacrifices qui ne peuvent pas ne pas influer sur la trésorerie. Ainsi, face à la menace de hausse des prix du carburant et de tout ce qui est produits pétroliers qui représentent 20% des recettes de l’Etat, ce dernier a décidé d’injecter de l’argent pour stabiliser les prix en lieu et place de bloquer les prix «comme l’a voulu le Président de la République », ce qui découle forcément sur des tensions budgétaires.
Une idée lumineuse donc de Big Mac (comme disent les rappeurs) que lui, Ba, n’a fait qu’exploiter, sauf que la couleur du bleu ne parait pas la même chez les économistes.
Pour le Professeur Meissa Babou par exemple, nous sommes plutôt criblés de dettes et bientôt nous ne pourrons plus joindre les deux bouts malgré les fanfaronnades :
«L’Etat du Sénégal doit 83 milliards de Francs Cfa aux enseignants. Il doit aussi aux écoles privées, depuis 18 mois, 16 milliards de francs CFA et, récemment, il avait même signé une avance de 3 milliards multipliée par deux qu’il ne peut même plus payer.
Et d’ajouter que «les réfutations » n’y feront rien, et qu’ il vaut mieux accepter le fait que le Sénégal est effectivement dans une grande tension budgétaire qui peut nous mener vers une rupture de trésorerie.»
Ah ces élections à n’en plus finir…. ! Ah ces alternances ennemies et onéreuses !
Cébé
193.000 TONNES DE DECHETS PLASTIQUES PAR AN AU SENEGAL, SEULES 8000 TONNES RECYCLEES
Le Sénégal produit chaque année 193 mille tonnes de déchets plastiques dont seulement 8000 tonnes sont recyclées, a indiqué, jeudi, à Dakar, le directeur des financements verts et des partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Diagne, insistant sur l’importance du recyclage.
«Au Sénégal nous avons 193 mille tonnes de déchets plastiques jetés dans la nature, chaque année, dont seulement, 8000 tonnes sont recyclées", at-il dit à l’occasion de la Journée mondiale du recyclage du plastique, portant sur le thème "Recyclage plastique au Sénégal : enjeux environnementaux, économiques et sociaux’". Cette journée, lancée en 1994, est une initiative venue des Etats-Unis d’Amérique dont l’objectif est de contribuer à la promotion de la consommation de produits fabriqués avec des matériaux recyclés. "Le produit recyclé permet d’investir moins et de produire avec autant de qualité", a souligné M. Diagne, avant de revenir sur le cas du Sénégal où, de fait, "150 000 tonnes sont laissées dans la nature" chaque année.
"Cela est à l’origine du péril plastique que nous vivions de nos jours. Ce sont les plastiques qui décorent l’entrée des villes. Ce n’est pas beau à voir", at-il déploré, estimant que désormais, "le recyclage n’est plus une option mais une obligation, car nous sommes submergés par nos déchets. Nous jetons beaucoup d’objets autour de nous, donc recycler devient une obligation". Il y a surtout que le recyclage peut permettre également de créer "plus d’un million d’emplois. C’est un facteur, une force économique parce que les gens prennent de la matière recyclée qu’ils mélangent avec celle vierge, pour disposer des produits finis qui sont d’égale qualité avec ceux fabriqués à partir de matières neuves".
Il a rappelé les mesures prises pour lutter contre le péril plastique, dont la loi relative à l’importation et à la production des sachets plastiques, entrée en vigueur en janvier 2016. "Nous avons un certain nombre de difficultés dans l’application" de cette loi, a indiqué M. Diagne, s’empressant d’ajouter que des dispositions sont en train d’être prises en rapport avec d’autres départements ministériels, "pour que cette loi soit effective". Il s’agit aussi par ce biais d’encourager le tri dans la collecte des ordures, pour faciliter le recyclage des déchets et non les mélanger, a-t-il dit. De plus, "nous voulons encourager les structures qui s’adonnent au recyclage", notamment "à travers des kiosques de récupération dénommés Recuplast", a poursuivi Amadou Lamine Diagne.
Les déchets collectés seront ainsi revendus aux récupérateurs pour qu’ils soient transformés en produits comme des sceaux, des bassines et autres objets, a signalé M Diagne, selon qui il y a "une proportion de 30% de plastique recyclé" au Sénégal. Il a réitéré l’engagement du ministère de l’Environnement et du Développement durable à soutenir davantage les industries du recyclage et à les aider à trouver des marchés.
APS
LES SYNDICATS PRESSENT POUR LE VERSEMENT DE LA SUBVENTION PUBLIQUE
Mbour, 15 nov (APS) - Les syndicats de l’enseignement privé catholique appellent au paiement de la subvention annuelle que l’Etat verse aux établissements concernés qui tardent à recevoir leur dû, une situation constituant selon eux "une menace" pour leur bon fonctionnement.
Ils ont lancé cet appel aux pouvoirs publics, jeudi à Mbour, au terme de leur réunion annuelle avec la Coordination nationale des directeurs diocésains en charge de l’enseignement privé catholique, pour discuter des questions relatives à ce secteur d’activité.
"La subvention reste insuffisante vu le nombre toujours croissant des écoles reconnues et donc ayant droit à la subvention de l’Etat". Il s’y ajoute que "cette subvention n’est pas encore versée, à deux mois de la fin de l’année budgétaire", ont-ils déploré par la voix de l’un de leurs porte-parole, François-Xavier Sarr.
Selon M. Sarr, secrétaire administratif du Syndicat national des écoles catholiques du Sénégal (SNECS), affilié à l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), l’Etat doit trouver "une solution immédiate et pérenne" à cette situation.
Les écoles privées ne perçoivent pas d’écolages pendant les vacances scolaires, mais sont obligées de payer les salaires. Une situation qui, selon M. Sarr, "menace la survie de bon nombre d’établissements scolaires privés et, conséquemment, précarise l’emploi de milliers d’enseignants dont les salaires ne seraient plus payés régulièrement si l’Etat ne versait pas les subventions".
Les syndicats de l’enseignement privé catholique disent attendre du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, que cette question soit diligentée.
"Nous nous réservons le droit d’user de tous les moyens légaux pour le respect des dispositions légales et réglementaires prévues pour le versement de cette subvention qui, chaque année, était versée au mois de mai", a pour sa part déclaré Marie-Yvette Keïta Diop, autre responsable syndicaliste.
Le Sénégal accueille depuis hier, jeudi 15 novembre, la première édition du forum francophone de Dakar. Pour trois jours, près de 400 participants discuteront sur le thème « la Francophonie comme facteur d’intégration par l’innovation numérique : enjeux et perspectives» dans le but de développer la Francophonie à travers le numérique.
Dakar abrite depuis hier, jeudi 15 novembre, la première édition du Forum francophone. Axé sur le thème «la Francophonie comme facteur d’intégration par l’innovation numérique : enjeux et perspectives», le forum devra permettre de réfléchir sur le numérique comme étant un moyen d’intégration de développement en Francophonie.
Venu représenter le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, le ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, a fait savoir qu’en initiant ce forum, «le but était d’innover tout en demeurant fidèle à une longue tradition de célébration de la Francophonie des peuples et de la créativité».
Selon M. Baldé, le thème du forum s’inscrit dans la politique numérique du Sénégal. «Cette dernière repose sur la stratégie numérique Sénégal 20-25 avec comme vision le numérique pour tous et pour les usages en 2025 au Sénégal avec un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème plus performant», a-t-il dit. Pour sa part, le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Emile Tanawa a soutenu que ce «forum sur la Francophonie ne fait que confirmer la place de choix que le Sénégal occupe au sein de la Francophonie». Il est, par ailleurs, revenu sur le caractère transversal du numérique pour expliquer le sens du thème du forum. Pendant trois jours, la première édition du forum francophone de Dakar sera ainsi un cadre d’échanges sur le rôle du numérique dans la Francophonie.
«Les techniciens disent que l’économie numérique englobe des activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles que les réseaux Internet, les réseaux mobiles, les réseaux des capteurs y compris l’économie numérique. Sur ce volet, le PSE milite dans le sens du rapprochement de leur impact sur l’économie, sur la mise en œuvre d’un cadre d’actions stratégiques reposant sur la mise en place d’un cadre favorable à l’amélioration de la qualité des infrastructures et des services ainsi que la réduction des coûts», a déclaré le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
En effet, dans son allocution, Abdoulaye Bibi Baldé a fait savoir qu’il est prévu que «toutes les institutions en charge de la Francophonie présentes au Sénégal soient regroupées sur un site unique au niveau du Pôle urbain de Diamniadio». Au programme de la première édition du forum francophone de Dakar, il est prévu en plus de la conférence inaugurale qui a eu lieu hier, des conférences thématiques, des ateliers et un village du numérique francophone.
Saint-Louis, 16 nov (APS) - Le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis va désormais dispenser des formations tournées vers l’agriculture, grâce au lancement ce jeudi d’une filière dédiée au secteur.
’’Développement du capital humain dans le secteur de l’agriculture : enjeux et défis’’ est le thème choisi pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle filière.
Le développement du capital humain dans le secteur de l’agriculture permet ‘’d’augmenter l’employabilité des jeunes, d’améliorer l’offre de formation professionnelle et technique […]’’, a déclaré le secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Moustapha Thioune.
Il a salué le lancement de la filière agriculture à travers quatre programmes : BTS maintenance des machines agricoles, BTS de production des équipement agricoles, BTS de conduite et gestion d’exploitations agricoles et certificat de spécialité de conduite et d’utilisation des machines agricoles.
Il s’agit de ‘’contribuer à l’objectif de faire de la région de Saint-Louis, le grenier du Sénégal’’, a-t-il souligné.
Diouma Gningue, coordonnatrice du projet Essor du secteur privé par l’éducation pour l’emploi (ESP/EPE) a précisé que ce projet est financé par l’Etat du Sénégal et la coopération canadienne, pour un montant de 15 milliards de francs CFA.
Il vise à appuyer 14 établissements techniques au Sénégal, afin d’être en phase avec les reformes de la formation professionnelle, pour des ‘’ressources humaines biens formées et qualifiées’’, a-t-elle ajouté.
LES QUOTIDIENS TOUJOURS À FOND SUR L’AFFAIRE KARIM WADE
Dakar, 16 déc (APS) - L’affaire Karim Wade, replacée au-devant de l’actualité à la faveur d’un avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, invitant l’Etat du Sénégal à réviser le procès du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, continue d’occuper les journaux parvenus vendredi à l’APS.
Si la veille, les quotidiens s’étaient contentés de rendre compte de l’avis rendu par cette instance internationale, ils ont mis en exergue les réactions des acteurs, notamment politiques, non sans analyser les implications d’un tel développement.
Il en est ainsi de la réaction de la Convergence des cadres de l’Alliance pour la République (au pouvoir), qui occupe la Une de Vox-Populi sous le titre : ‘’Les cadres de l’APR cassent la décision’’ du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Mercredi, le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies a notamment recommandé à l’Etat du Sénégal de procéder à une révision du procès de Karim Wade, condamné en 2015, à six ans de prison, et à une amende de plus de 130 milliards de francs par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Le CDH des Nations-Unies a également demandé aux autorités sénégalaises de veiller à ce qu’à l’avenir, les ’’violations des droits’’ du fils de l’ancien président Wade, gracié en 2016 après trois ans d’incarcération, ’’ne puissent plus se reproduire’’.
‘’C’est une erreur de dire que le Sénégal a été condamné. Seule une juridiction a le pouvoir de condamner alors que ledit comité n’en est pas une. Si Karim Wade revient au Sénégal, la récupération des deniers publics va lui être appliquée. Autrement ce sera l’effondrement de notre système judiciaire’’, réagit Abdoulaye Diouf Sarr, coordonnateur du CCR dans des propos rapportés par Vox Populi.
’’Une décision controversée’’, affiche à sa Une L’AS quotidien au sujet des recommandations du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Selon le journal, les avocats de Wade-fils, candidat déclaré à l’élection présidentielle de février prochain, expriment leur satisfaction, alors que la structure des cadres du parti au pouvoir, par la voix de son coordonnateur, mettent en garde contre ‘’toute tentative de désinformation de l’opinion par des déclarations et autres manœuvres fallacieuses’’.
Dans les colonnes de La Tribune, Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs maire de la commune de Yoff, dans le département de Dakar ‘’dénonce une mauvaise interprétation orchestrée pour discréditer la justice sénégalaise’’, tandis que les conseils de Karim Wade, dans un communiqué repris par la même publication, parlent ‘’d’un nouveau camouflet infligé aux autorités sénégalaises par une institution internationale’’.
Une divergence de vue qui a sans doute déterminé le journal à mentionner ‘’Suite et pas fin de cette affaire’’.
’’Une décision, mille interprétations !’’, s’exclame de son côté Walf Quotidien qui, dans ses colonnes, met en lumière les avis divergents sur le caractère contraignant de l’avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Le journal donne également la parole à l’avocat Assane Dioma Nidaye, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH). lequel souligne que le Sénégal ‘’ne peut pas engager un bras de fer avec les Nations-Unies’’, au sujet des implications de l’avis de son comité des droits de l’homme.
Selon Me Ndiaye : ‘’L’avis du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, remet fondamentalement en cause l’arrêt de la CREI’’.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU ‘’embrase le pays’’, écrit de son côté à Une Le Témoin qui met en lumière les réactions suscitées par les derniers développements dans l’affaire Karim Wade.
La publication reprend également un communiqué des avocats de la défense qui soutiennent que la décision du CDH de l’ONU ‘’retire toute valeur et toute protée à l’arrêt de la CREI et de la Cour suprême’’.
Sud Quotidien y va avec un jeu de mots ‘’Karim presse le Macky’’, dans son analyse des implications de la communication du CDH des Nations-Unies.
Pour le journal, en s’appuyant sur ce nouveau développement, les avocats de la défense réclament l’inscription de leur client sur les listes électorale. Dans le même temps, le Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, dans des propos rapportés par la publication, estime que l’Etat du Sénégal ‘’ne transige pas sur sa souveraineté’’ judiciaire.
Au sujet de cette décision du CDH de l’ONU, Enquête évoque ’’Une plilue indigeste’’ et estime que l’Etat du Sénégal ’’doit faire face à son obligation morale bien qu’elle ne lie pas’’.
Le Quotidien aborde également l’actualité politique en entretenant ses lecteurs des suites de la réquête de l’opposition, regroupée au sein du Front de résistance nationale (FRN), au sujet du contrôle du fichier général des électeurs, sous le titre : ’’Aly Ngouye Ndiaye ouvre le fichier’’’.
Selon le journal, le ministre de l’Intérieur remet en cause le statut juridique de ce front de l’opposition tout en promettant aux opposants par l’entremise de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) de permettre à leurs experts de pouvoir consulter le fichier électoral après le Mawloud, manifestation religieuse commémorant la naissance du prophète Mahomet (PSL).
Dans ce contexte de célébration de la naissance du prophète de l’islam, Le Soleil met en exergue l’inauguration jeudi par le président de la République Macky Sall d’une résidence dédiée aux hôtes dans la cité religieuse de Ndiassane, dans la région de Thiès, pour un coût de plus d’un milliard de francs Cfa
’’Mon soutien aux foyers religieux est un choix’’, a ainsi explique le Chef Etat lors de l’ouverture officielle de cet édifice, dans des propos repris à sa Une par le quotidien, en l’illustrant d’une photo du président recueillant les prières et bénédictions du khalife général de la communauté des Khadres, Cheikh Bécaye Kounta.