Sud Quotidien, la Une de ce samedi 17 novembre 2018
PAR FELWINE SARR
NIOMINKA-BI N'EST PLUS
En plus d'un grand talent, Souleymane était d'une grande générosité - Une vie consacrée à la musique, à la rencontre des autres, aux messages de paix et de fraternité portés par sa musique
J'apprends sur l'autre rive de l'Atlantique Sud, le décès brutal de notre oncle Souleymane Sarr AKA, Niominka Bi. Niominka-Bi était arrivé en France en 1982, après avoir été soldat dans l'armée sénégalaise et casque bleu au Liban. Initialement, il souhaitait aller s'engager dans la légion étrangère à Aubagne. S'étant arrêté à Bordeaux, il y rencontra des musiciens et décida d'y rester et de devenir musicien. Il montai avec Bernard Hindeau et d'autres, le Niominka-Bi Ndiaxaas Band, groupe de reggae africain très connu des Bordelais et de tous les acteurs de la scène reggae.
Il a laissé une belle oeuvre, puissante, de 4 albums (Immigré, Fatiyoon, Tolérance, Shalom/Salam). Leur premier Album parait en 1992, chez Boucheries Productions et le dernier en 2008. En plus d'un grand talent, Souleymane était d'une grande générosité. Une vie consacrée à la musique, à la rencontre des autres, aux messages de paix et de fraternité portés par sa musique. Il accompagna les débuts de notre groupe Dolé et nous aida à enregistrer notre premier Album chez Bernard Hindeau, en Dordogne en 2000. Plusieurs fois, il nous fit jouer à Bordeaux au Jimmy's et au CAT aux Chartrons. Pour ma fratrie (mes frères et soeurs) de musiciens, Tonton Jules, comme l'appelions, fut une grande source d'inspiration. On nous demande souvent d'où vient le virus de la musique de la Famille Sarr. Niominka-Bi nous a ouvert cette voie.
Mes condoléances à ses enfants, sa famille de Niodior, de Bordeaux, de Périgueux, à toutes les personnes qui l'ont aimé et accompagné sur le chemin, à ses amis, à Fatou Ndong, Emilie, Katia, Tonton Idy, Capi, Ami Sarr, Remy Mohamed et sa soeur Mareme, sa grande famille de musiciens (Bernard Hindeau, Mady Thiaré, Alain Medina, Andy, Moussa Diouf, Loic, Julien, Fabrice Mimouni, Cedric, à Souleymane Diamanka et tant d'autres, ...).
A toute la communauté africaine de Bordeaux, de Lormont, de La Rochelle, à Lat Dior, à Karfa Sira Diallo.
Puisse les ancêtres t'accueillir à Jaaniw !
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, EMMANUEL DESFOURNEAUX
PETITE LEÇON DU COMITÉ DES DROITS DE L'HOMME
EXCLUSIF SENEPLUS - Le profil de Karim représentait une cible idéale pour William Bourdon, avocat de l'Etat sénégalais devant la CREI - Comment se prétendre défenseur des droits de l'homme devant une juridiction digne de l'époque soviétique ?
En un seul paragraphe, dans l'affaire opposant Karim Wade à l'Etat sénégalais, le Comité des droits de l’homme vient de donner une belle leçon à ceux y compris qui agissent au nom de ces mêmes droits de l’homme dans leur carrière professionnelle et s'en enorgueillissent :
« Le Comité reconnaît l’importance de l’objectif légitime de la lutte contre la corruption par les Etats mais souligne également que celle-ci doit s’effectuer dans le respect des règles de procédure et du droit à un procès équitable ».
Autrement dit, oui, l'exercice des droits fondamentaux de la 2ème génération (droits socio-économiques possiblement remis en cause par la corruption), ne saurait justifier la mise à l'écart des droits fondamentaux de la 1ère génération. Protéger les victimes des crimes économiques certes, mais pas à n'importe quel prix ! Et sans doute pas au mépris des droits acquis dans notre histoire humaine par les Peuples contre l'arbitraire des gouvernants !
Me William Bourdon, français, a été l'avocat de l'Etat sénégalais devant la CREI. Il poursuit légitimement le but de traquer les criminels économiques, en particulier en France. Il faut dire que le profil de Karim Wade représentait une cible idéale pour lui : sorte de golden boy, portant un sobriquet inespéré "l'homme des commissions", ancien banquier... autant de qualificatifs qui semblaient le désigner comme un col blanc ! Un combat idéologique se dessinait alors entre un homme symbole du libéralisme économique dépravé et lui l’homme de gauche (ayant fait partie de l'équipe de campagne de François Hollande), le grand lutteur en faveur de la justice sociale, sur fond d'une CREI ressuscitée par une ancienne trotskiste devenue ministre de la Justice. Voilà la revanche de la gauche contre la mondialisation libérale, et le tout rendu possible par un président libéral pragmatique, devenu le maître incontesté du jeu politique !
Ce paragraphe cité ci-dessus du Comité des droits de l'homme, juste ce paragraphe en question, désavoue pourtant Me William Bourdon. En regardant sa biographie sur le site web de l'association Sherpa que Me William Bourbon a fondée, il est présenté comme ancien Secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme. On souligne aussi qu'il poursuit des activités dans le domaine des droits de l'homme. De quels droits de l'homme parle-t-on ? En tous les cas assurément pas ceux qui ont fait de la France le chef de file de cette discipline juridique sur la scène internationale ! Il n'a pas fait honneur à notre tradition des droits de l'homme. Celle qui garantit à tout un chacun une justice impartiale et des voies de recours effectifs. Comment s'associer à ce léviathan judiciaire ? Cette juridiction qui n'a aucune équivalence dans notre droit positif au motif que nous ne serions consacrer la présomption de culpabilité (échec des tentatives faites par des parlementaires socialistes sous le mandat de Hollande). Et ce au nom d'un droit sacro-saint, celui de la présomption d'innocence et du principe de légalité. Comment faire fi de cette culture des droits de l'homme à l'étranger alors que notre vocation est de la faire rayonner partout dans le monde ? Comment se prétendre défenseur des droits de l'homme devant une juridiction digne de l'époque soviétique ? Le Parquet financier français a plus que collaborer avec les autorités sénégalaises. Il a été d'une bonne foi presque sans borne ! On avait beau se creuser les méninges, pour donner satisfaction à l'Etat sénégalais, on n'y parvenait pas. Notre culture des droits de l'homme nous l'interdisait, même à notre meilleur ami africain !
Oui, il y a une hiérarchie dans les droits de l'homme, comme il existe des droits intangibles alors que d'autres sont relatifs. Les droits fondamentaux de la 1ère génération (droits issus de la philosophie libérale que je défends bec et ongles) constituent le socle de nos démocraties. Tout part de là ! Et leur respect n'empêche nullement de poursuivre ceux qui se seraient enrichis illicitement ! Aux côtés d'autres avocats, Me William Bourdon réclame aujourd'hui sa part du gâteau à l'Etat, selon la presse sénégalaise (sous forme de pourcentage selon les biens mal acquis recouvrés) ! J'espère que cela prendra tout le temps nécessaire avant de réviser ce deal qui n'est peut-être pas aussi conforme aux intérêts de la population sénégalaise. Et si, par extraordinaire, les honoraires étaient versés, j'espère que Me William Bourdon les versera généreusement à une association sénégalaise. Car ça c'est très "Toubab", la commisération envers l’Afrique !
Dans le cas de Karim Wade, j'ai toujours appelé à l’ouverture d’un nouveau procès. Il est normal que chaque homme politique rende compte, pas seulement lors des élections mais aussi devant la justice si des faits sont susceptibles de constituer une infraction pénale. Le Comité ouvre la possibilité d'un recours sur le fond de l'affaire si cette dernière ne reçoit pas une réponse politique d'ici mai 2019 sous la forme d’une amnistie ou d’un autre règlement ! En réalité, cela ne changera rien tant que la présomption de culpabilité sera maintenue dans le droit positif sénégalais, liée à l’instauration de la CREI ! Un nouveau procès devant la CREI avec la même procédure, ce sera inutile ! Un nouveau recours devant la Cour suprême avec le maintien de la présomption de culpabilité, ce serait superfétatoire !
Des recommandations du Comité des droits de l'homme, c'est le libéralisme politique qui en sort vainqueur. A l'aube du 62ème Congrès de l'internationale libérale, l'honneur serait sauf si les autorités sénégalaises déclaraient l'inconstitutionnalité de la présomption de culpabilité au regard des droits fondamentaux de la 1ère génération ! On imagine le président de la République, mains fermes appuyées sur son pupitre, faire cette annonce à ses pairs libéraux ! La constitution sénégalaise qui consacre les droits fondamentaux de la 1ère génération en sortirait grandie.
Alors qu'un grand flou règne sur l'exercice réel du pouvoir au Gabon, privé de son président depuis plusieurs semaines, la famille Bongo montre qu'elle veut tenir malgré tout - Mais jusqu'à quand ?
Cela fait presque trois semaines qu'Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon, est hospitalisé à Riyad en Arabie Saoudite, après selon certaines sources, un accident vasculaire cérébral survenu fin octobre.
Pour l'instant, et selon le gouvernement gabonais, l'état de santé du président s'améliore et il n'y a pas de vacance du pouvoir. Depuis 1967 jusqu'à aujourd'hui, le poste de Chef de l'Etat au Gabon n'a été occupé que par une seule famille, celle des Bongo : d'abord avec Omar Bongo durant 42 ans puis avec son fils Ali depuis 2009.
Cependant, pour l'analyste politique camerounais Louis Kemayou, si la question de la succession devait de nouveau se poser, alors il est probable que "la dynastie des Bongo" prenne fin avec Ali Bongo.
Tambacounda, 16 nov (APS) - Les chantiers du Programme de modernisation des villes du Sénégal (Promovilles) permettront à la commune de Tambacounda (est) d’améliorer son réseau routier, son éclairage public et son plan d’assainissement, a assuré vendredi le président de la République, Macky Sall.
En ‘’tournée économique’’ dans les régions de Kédougou et Tambacounda depuis ce vendredi, le chef de l’État a lancé les travaux de ce programme pour cette ville.
‘’Les chantiers du Promovilles vont améliorer la mobilité urbaine et réduire le coût des déplacements des populations. Ils permettront de renforcer la modernité de la ville de Tambacounda à travers un réseau routier, l’éclairage public, la voirie et l’assainissement’’, a promis Macky Sall.
Les travaux du Promovilles vont consister en l’aménagement de la voirie et des espaces paysagers, la construction d’ouvrages d’évacuation des eaux pluviales et l’amélioration de l’éclairage public de la commune.
‘’Dans le cadre de sa politique de développement économique et social, l’État du Sénégal ambitionne de favoriser une croissance économique locale et à fort impact sur le développement humain’’, a souligné le président de la République, affirmant que ‘’Tambacounda mérite l’attention de l’État’’.
Dans cette capitale régionale, le Promovilles va apporter une solution aux difficultés rencontrées par les populations.
Dans le cadre de la réalisation des infrastructures, la ville de Tambacounda va bénéficier d’un linéaire de 12,5 kilomètres de voiries pour un coût global de 8,7 milliards de francs CFA.
Le programme comporte également un volet éclairage public sur 12 kilomètres, soit 417 lampadaires qui seront répartis entre 13 quartiers. Au total, 1.986 ménages seront directement impactés, indique un document du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Le Promovilles va par ailleurs aider à aménager des espaces dans certains quartiers de la commune de Tambacounda difficiles d’accès surtout pendant la saison des pluies, à cause de la rivière Mamacounda et du manque d’infrastructures routières.
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"LE SÉNÉGAL EST AU BORD DE LA BANQUEROUTE"
Madické Niang appelle les Sénégalais à sanctionner la gestion du président Macky Sall
"Macky Sall a le devoir de faire mieux que ses prédécesseurs", a lancé le candidat déclaré à la présidentielle de février prochain.
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"L'HISTOIRE M'A DONNÉ RAISON"
L'ancien premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle, Hadjibou Soumaré, a profité de sa visite à Tivaouane, pour revenir sur les tensions de trésorerie auxquelles le Sénégal sont confrontées
Kaffrine, 16 nov (APS) – L’Etat envisage d’investir 5,7 milliards de francs CFA dans le secteur de l’éducation, dans la région de Kaffrine (centre), entre 2018 et 2022, a annoncé vendredi le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
"Le président Macky Sall a programmé, sur la période 2018-2022, pour la région de Kaffrine, un investissement d’un montant global de 5,761 millions de francs CFA, dans le secteur de l’éducation", a-t-il dit en marge de la cérémonie de lancement officiel du Projet de renforcement de l’appui à la protection des enfants dans l’éducation au Sénégal (RAP).
"Ce montant est déjà positionné à travers différents projets comme le RAP et le Projet d’appui au secteur de l’éducation de base", a-t-il assuré.
L’Etat est en train de faire construire des salles de classe à la place des "abris provisoires", classes de fortune, souvent en paille, dans la région de Kaffrine, selon Serigne Mbaye Thiam.
Il précise que 229 salles de classe seront construites ou réhabilitées grâce à cette initiative dont la mise en œuvre a, selon lui, déjà démarré.
Neuf écoles élémentaires seront ainsi construites dans la région, selon M. Thiam.
"Il faut ajouter à cela le projet ‘Lecture pour tous’, qui cible dans la région de Kaffrine 470 écoles élémentaires et neuf ‘daraa’ (écoles coraniques), pour une formation de 790 enseignants", a-t-il annoncé.
INSTALLATION D’UNE PLATEFORME DE VÉRIFICATION DÉDIÉE AUX PARTIS POLITIQUES
Dakar, 16 nov (APS) - Le ministère sénégalais de l’Intérieur a mis en place, vendredi, une plateforme pour permettre aux partis politiques de s’assurer de la disponibilité du fichier électoral et de vérifier si les noms des électeurs y figurent.
Le dispositif permettant la mise en place de cette plateforme se trouve dans les locaux dudit ministère, dont la salle de conférence accueille une quinzaine d’ordinateurs pour permettre aux partis d’opposition qui le réclamaient jusque-là, de pouvoir consulter le fichier électoral.
"Le fichier est bien en ligne", a assuré le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, lors d’une séance de présentation du document aux journalistes, en présence notamment du directeur général de l’automatisation du fichier (DAF), Ibrahima Diallo.
"C’est un dispositif que nous avons mis en place. Aujourd’hui, nous avons uniquement invité la presse avant de l’élargir à partir de la semaine prochaine aux 300 partis politiques du Sénégal", a-t-il expliqué, avant de procéder à une petite démonstration.
Avec la carte d’identité d’un des journalistes présents, le ministre de l’Intérieur a vérifié si son nom figurait sur les listes électorales ou pas.
Pour ce faire, il a d’abord introduit le nom et le prénom dans la cage appropriée. Puis, toutes les autres informations qui ne sont pas visibles sur la carte d’identité dont les noms des parents, sont apparues.
Il a obtenu les mêmes résultats en introduisant tour à tour le numéro d’identification nationale et le bureau de vote.
Aly Ngouille Ndiaye a aussi profité de cette rencontre pour apporter quelques précisions à l’endroit des Sénégalais dont les cartes d’identité nationale ne contiennent pas d’informations sur les données électorales.
"La refonte du fichier électoral s’est ouverte entre avril 2017 et mars 2018. Et durant cette période, il ne peut y avoir d’informations électorales. De même que de mai 2018 à maintenant", a-t-il indiqué.
Par contre, toutes les personnes inscrites entre mars et avril 2018 auront toutes les données sur leurs cartes d’identité.
SADIO MANÉ EST DEVENU UN JOUEUR DE CLASSE MONDIALE ...
Jurgen Klopp, entraîneur de l'International sénégalais
Dakar, 16 nov (APS) – L’attaquant sénégalais de Liverpool (élite anglaise), Sadio Mané, est devenu un footballeur de classe mondiale à force de se persuader qu’il pouvait jouer au même niveau que les meilleurs, a déclaré son entraîneur, Jurgen Klopp, dans un entretien paru sur le site du club anglais.
"C’est un joueur exceptionnel, je n’ai jamais eu d’autre opinion », a déclaré Klopp à Premier League Productions, dans des propos repris par le site Internet de Liverpool.
C’est le technicien allemand qui, en juin 2016, a recruté l’international sénégalais actuellement avec équipe nationale du Sénégal qui doit jouer contre la Guinée Equatoriale dans un match comptant pour la 5-ème journée des éliminatoires de la CAN 2019.
Aux côtés de Roberto Firmin et de Mohamed Salah, Mané fait partie de l’une des meilleures attaques du football européen, rappelle la même source.
"En tout, 91 frappes au total ont permis à Klopp de se qualifier pour la finale de la Champions League", relève-t-elle.
En dépit des périodes de doute, l’attaquant sénégalais de 26 ans, a réussi à se remettre en question et à revenir à son meilleur niveau, a ajouté le technicien allemand.
’’Depuis son arrivée, il a tellement aidé l’équipe qu’il s’est amélioré lui-même en même temps, il est un joueur offensif exceptionnel", a dit Klopp, très élogieux vis-à-vis de l’enfant de Bambaly (sud du Sénégal).
"Si vous me demandez s’il est un attaquant, je répondrais oui, de temps en temps, est-il un milieu de terrain, oui, de temps en temps, il peut probablement jouer un peu plus profondément aussi", a poursuivi le technicien allemand.
Selon lui, Liverpool a beaucoup de joueurs pouvant évoluer en profondeur.
"Fort physiquement’’ et "techniquement’’, Sadio Mané "est incroyablement rapide’’ et "pense vite aussi’’, s’est le technicien allemand des Reds, ajoutant : "C’est un bon tireur qui a les deux pieds".
"C’est un bon joueur et c’est une personne fantastique", a encore dit Jurgen Klopp, selon qui Sadio Mané, qui ’’avait besoin de plus de confiance en arrivant’’ et dont ’’le départ était vraiment bon’’, ’’était un peu surpris par lui-même’’.
"Tout allait bien jusqu’à la première fois que sa forme a chuté un peu, puis il a eu un peu de difficulté avec ça, parce qu’il avait besoin de s’y habituer, il est un joueur de classe mondiale", a-t-il insisté.
"Maintenant, il le sait beaucoup mieux, cela nous aide, c’est un très bon joueur", a-t-il par ailleurs ajouté.