A plusieurs reprises, dans la bataille judiciaire qui oppose l’Etat du Sénégal au fils de l’ancien président, Karim Wade, les instances judiciaires extérieures, comme le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme d’e l'Onu, tout comme la Cour de justice de la Cedeao, ont émis des avis ou des jugements qui semblent être défavorables au régime. Toutefois, le pouvoir en place trouve toujours les « subterfuges » pour ne pas suivre lesdites recommandations ou injonctions formulées depuis l’extérieur
La décision du Comité des Droits de l'homme des Nations Unies dans l’affaire Karim Wade, faisant une injonction à l’Etat du Sénégal pour le réexamen de la déclaration de culpabilité et de condamnation de Karim Wade, remet au goût du jour la polémique autour de l’obligation ou pas pour l’Etat de suivre les injonctions des instances extérieures. Si du côté de la défense du fils de l’ancien président Wade, non moins candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle prochaine, l’on crie victoire, tout en estimant que ladite décision retire toute valeur et toute portée de l’arrêt de la Crei et de la Cour suprême, l’autre partie en fait une autre lecture. En effet, le régime en place, plus précisément la Convergence des Cadres républicains, trouve que «le Comité des droits de l’homme des Nations Unies n’est pas une juridiction» et par conséquent «ses décisions ne s’imposent pas au droit». Mieux, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall reste convaincu «qu’il ne rentre pas dans ses (Comité) attributions de réformer les décisions rendues par les juridictions nationales»
L’INSTANCE ONUSIENNE NE « KIFFE » PAS LA CREI
Toutefois, force est de rappeler que ce n’est pas la première fois, dans cette affaire, que l’Etat refuse de suivre l’avis de ladite instance onusienne. L’on se souvient de l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme de l'Onu, du 20 au 29 avril 2015. Sur demande de l’Etat, qui ne se retrouvait pas sur son avis, à savoir la détention «arbitraire» et la privation de liberté dont faisait l’objet Karim Wade, le Groupe de travail a révisé son premier avis. Pour une seconde fois, ledit Groupe n’a pas bougé d’un iota sur sa position exprimée lors de son premier avis. Mieux, il demandera au gouvernement du Sénégal «de prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale» au bénéfice de l’ancien ‘’ministre du Ciel et de la Terre’’. L’instance onusienne avait, en son temps, requis «la coopération pleine et entière de la République du Sénégal dans la mise en œuvre de cet avis pour effectivement remédier à une violation du droit international». Que nenni ! Rien n’a été fait par l’Etat
LA CREI FAIT LA SOURDE OREILLE A LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO
Toujours dans la même affaire, l’opposition avait fait appel à la Cour de justice de la Cedeao pour contester la compétence de la Crei. Dans son arrêté en date du 22 février 2013, ladite Cour avait indiqué que la Haute cour de justice de la République reste la seule juridiction compétente pour juger des actes commis par les membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions, dont Karim Wade. Pour autant, la Crei a jugé et condamné ‘’Wade fils’’ le 23 mars 2015, à 6 ans de prison ferme, assorti d’une amende de 138 milliards de Francs Cfa, ainsi que la saisine de tous ses biens. Il en est de même du verdict de cette même Cour sur l’interdiction de sortie du territoire de Karim Wade, ainsi que d’une vingtaine de dignitaires de l’ancien régime. Pour couper court à l’attitude triomphaliste des libéraux, l’Agent judiciaire de l’Etat avait précisé que la Cedeao avait juste relevé des manquements dans la notification de la mesure aux concernés. Par conséquent, il a envoyé la notification d’assignation à rester sur le territoire national aux concernés. A la lumière du rappel de tous ces refus de suivre les injonctions ou avis des juridictions supranationales, il semble certain que le régime en place ne reconsidérera pas l’arrêt de la Crei du 25 mars 2015.
KARIM, UN FEUILLETON JUDICIAIRE AU LONG COURS
De son inculpation pour enrichissement illicite à son procès devant la Crei
Du 03 juillet 2012 qui marqua le début des auditions de Karim Wade par la gendarmerie au 23 mars 2015, date de sa condamnation définitive à six ans de prison ferme et 138 milliards d’amende par la Crei, le procès de l’ancien ministre libéral du « Ciel et de la terre » fut loin d’être un long fleuve tranquille pour les protagonistes. Retour sur un feuilleton judiciaire aux allures de marathon qui a longtemps tenu en haleine la République.
L e 3 juillet 2012, Karim Wade, ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Énergie, surnommé le « ministre du Ciel et de la terre » est auditionné par la gendarmerie de Colobane sur la gestion de ces différents ministères au sein du précédent pouvoir. Le 17 avril 2°13 , il est inculpé d’ « enrichissement illicite » avant d’être, incarcéré à la prison de Reubeuss.
Ouvert le 31 juillet 2014, le procès du fils de l’ancien président de la République a vu défiler, pendant 6 mois, des témoins à charge ou à décharge devant le président de la Crei, Henri Grégoire Diop, et cie. Qui plus est, la salle 4 du Palais de justice de Dakar a abrité un procès émaillé d’incidents. Tout d’abord, Karim Wade a été amené de force au tribunal pour sa comparution. Ensuite, toutes les exceptions de nullité soulevées au début du procès sont restées vaines. Pis, Me Amadou Sall, un de ses conseils (ancien ministre de la Justice), a été évacué de force de la salle d’audience sur instruction du président de la Cour. Des incidents qui ont ravivé la tension entre la Cour et le collectif des avocats de Karim et cie qui finira par boycotter les audiences. Cela, pour protester contre les «provocations» du président de la Crei et le non-respect des droits de la défense.
Néanmoins, le procès suit son cours normal et le verdict est programmé pour le 23 mars 2015. Le 4 février, devant des milliers de sympathisants de la coalition de l’opposition menée par le Parti démocratique sénégalais (Pds), Abdoulaye Wade se dit « prêt à donner sa vie » pour empêcher une condamnation de son fils et qualifie la Crei de « machin ». En janvier, Karim Wade avait observé une grève de la faim de quelques jours pour, selon ses avocats, « faire respecter ses droits ». D’après ses partisans, il avait été auparavant « frappé et blessé » au tribunal, à la suite de son refus de comparaître « pour ne pas participer à une parodie de justice »
LA MAIN LOURDE DU PARQUET
Le 17 février, le parquet requiert contre lui sept ans de prison ferme, plus 250 milliards de francs Cfa d’amende avec une privation de ses droits civiques et une confiscation de ses biens. Le 23 mars 2015, Karim Wade est condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à 6 ans de prison ferme assorti d’une amende de 138 milliards avec la confiscation de tous ses biens
GRÂCE PRÉSIDENTIELLE ET EXIL À DOHA
Coup d’éclat, dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 juin 2016, Karim Wade, condamné à 6 ans de prison assortie d’une amende de 138 milliards de francs Cfa est libre de tout mouvement. Bénéficiant d’une grâce présidentielle, l’ancien ministre d’État quitte le sol sénégalais à bord d’un jet privé à destination du Qatar, plus précisément Doha. Quid de l’affaire dite ‘’Karim Wade’’, qui a tenu en haleine le peuple sénégalais pendant près de 4 années ? Aujourd’hui gracié par le chef de l’État, après moult interventions, quelles viennent des familles religieuses, d’hommes d’affaires ou encore de chefs d’État de pays amis, l’ex-ministre «du ciel et de la terre» avait pourtant refusé de solliciter une quelconque grâce. Tout ce qu’il voulait, selon certaines indiscrétions, c’est l’application de l’avis du Groupe de travail de l’Onu qui avait ordonné sa libération.
RETOUR SUR INFO Affaire Karim-Quand la charge fond comme du beurre !
Mis en demeure le 15 mars 2013, après une audition par la Commission d’instruction de la Crei, de justifier, dans un délai d’un mois, l’origine licite de ses avoirs ainsi que ses biens (voitures, propriétés immobilières, sociétés…) et comptes bancaires, l’ancien ministre d’État sera inculpé d’«enrichissement illicite». Le document de 3000 pages produit et présenté par ses conseils n’y fera rien. L’ancien ministre est emprisonné à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss, avec sept (7) autres personnes, le mercredi 18 avril. De 694 milliards, le montant de la charge fond cependant jusqu’à 117 milliards, dont 47 milliards d’un compte dit de Singapour vidé avant l’envoi de la commission rogatoire internationale par la Crei, ainsi que 22 sociétés qui lui sont attribuées, dont la seule société Dubaï Port World (DP World) fait 400 milliards de francs Cfa. Ce qui est jugé «invraisemblable» par sa défense qui estime que cette société contrôle 300 ports dans le monde, y compris ceux de Hong-Kong et de New York.
ASSURER LA PLACE DE LEADER DU GROUPE A
Eliminatoires Can 2019-Guinee équatoriale - Sénégal ce samedi 15 h
En direction de la prochaine Coupe d'Afrique des nations prévue en juin 2019 au Cameroun, l'équipe nationale du Sénégal fera face ce samedi 17 novembre, à la Guinée-Equatoriale, au stade de Bata pour le compte de la 5e journée des éliminatoires Can 2019. Déjà qualifiés, les Lions vont jouer pour autant la gagne. Ce qui leur permettra de conserver la première place du groupe A. D’autant plus que Lions et Baréas s’affronteront en mars 2019 pour une dernière rencontre qui déterminera la première place du groupe A, tout aussi précieuse pour le classement mensuel de la Fifa et du tirage au sort de la compétition.
Qualifiés au sortir de la précédente journée, les Lions vont affronter 17 novembre prochain à 15 heures à Bata, l’équipe du Sénégal affronte le «Nzalang Nacional» de la Guinée équatoriale pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la Can 2019. Après s’être imposés, il y a un an face aux équato-guinéens (3- 0), lors de la première journée des éliminatoires, les Lions vont aborder sans pression leurs adversaires après avoir empoché avant terme le premier ticket qualificatif de la poule A. Ce qui n’ôtera pas l’enjeu de cette rencontre. Les Lions auront encore un statut à défendre après avoir la Coupe du monde en Russie.
Premier du groupe A (10 points+7) à égalité avec le Madagascar, les Lions doivent conforter la première place pour améliorer le classement Fifa et surtout prétendre être têtes de série lors du tirage au sort du prochain rendez-vous africain. Une défaite pourrait sans doute être profitable à l’équipe de Madagascar (10 points+4) qui reçoit ce dimanche 18 novembre, les Crocodiles Soudan derniers du groupe A (0 point). Sadio Mané et ses coéquipiers sont assez conscients des enjeux. Sur la pelouse, il faudra s’appliquer davantage et convaincre encore tous les sceptiques qui ont encore à redire sur le jeu des Lions, malgré les succès engrangés tout le long du parcours des éliminatoires.
Le coach Aliou Cissé ne s’attend pas moins d’un match «difficile» et «compliqué». Mais pour lui, il s’agit de peaufiner son stratégie de jeu, d’améliorer l’animation offensive de son équipe, d’essayer d’autres systèmes mais également de donner plus de temps à des nouveaux joueurs de la trempe de l’attaquant et buteur Mbaye Diagne ou Habib Diallo de Metz dernier appelé dans le groupe. Les «Lions» doivent s’attendre à un adversaire revanchard. Déjà éliminé, le Zalang Nacional sera revanchard devant son public et tentera de rééditer leur dernier succès obtenu devant le Sénégal lors de la Can co-organisé avec le Gabon en 2012. C’était sans doute la pire campagne pour une équipe sénégalaise.
Les Lions, alors entraînés par Amara Traoré, avaient connu une véritable désillusion en s’inclinant devant le pays hôte à Bata et en terminant à la 16e place du tournoi. Pour l’ultime journée, l’équipe du Sénégal effectuera sa dernière sortie en mars prochain à domicile. Ce sera face aux Baréas de Madagascar qui vont honorer au Cameroun la première Can de leur histoire.
ALI BONGO EVACUÉ VERS PARIS, LONDRES OU RABAT AU MAROC
Trois semaines après le malaise d’Ali Bongo Ondimba à Riyad, en Arabie Saoudite, au Gabon, la vie politique commence à s’organiser sans le chef de l’Etat. Des sources autorisées indiquent que le dirigeant pourrait être transféré en France, en Grande-Bretagne ou au Maroc.
Au Gabon, les autorités semblent se préparer à gérer une longue absence, dont le premier enjeu est d’éviter une vacance du pouvoir. Si tel était le cas, la présidente du Sénat devrait assurer un intérim avant que soit organisée une élection présidentielle, dans un délai maximum de 60 jours. Ce scénario a été évité par la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui, sur requête du Premier ministre, a indiqué, mercredi 14 novembre 2018, qu’« en cas d’indisponibilité temporaire du Président, certaines fonctions peuvent être exercées, selon le cas, soit par le vice-président de la République, soit par le Premier ministre ».
Il appartient dès lors au Vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de convoquer un conseil des ministres d’ici à la fin de semaine, sans en avoir reçu l’autorisation par le chef de l’Etat, comme le prévoyait la Constitution. Pendant ce temps, le chef de l’Etat du gabon est à Riyad, et c’est l’opacité totale sur son état de santé. A part que Ike Ngouoni, porte-parole de la présidence de la République gabonaise, souligne que « l’évolution positive s’est accélérée ces derniers jours, le Président est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».
Le porte-parole a en outre évoqué des « malaises, vertiges persistants », et autre « saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé ». Ce qui laisse entrevoir une évacuation dans un autre pays. Trois destinations sont envisagées pour une longue convalescence à durée indéterminée : Londres, Paris et Rabat. « Les hôpitaux parisiens, c’est ce qui se fait de mieux sur le plan médical. Mais pour la tranquillité, Rabat reste le meilleur endroit », explique une source du Monde.
« L’IA SERAIT UNE REPONSE POSITIVE AUX INSTABILITES EN AFRIQUE»
L’intelligence artificielle est un concept novateur qui suscite de vifs débats au sein de la société française mais aussi africaine. Afrik.com est allé à la rencontre de l’écrivain François Petitjean dont le livre Sine Capita qui évoque l’IA est sorti fin septembre. Rencontre
Issu de la génération des baby-boomers, François Petitjean est né en France avant de faire une partie de son enfance au Sénégal. Un peu plus âgé, il vit en Allemagne avant de retourner dans l’hexagone pour terminer ses études en économie et démarrer une carrière dans la publicité, les médias, la création et le marketing. Polyvalent, François a dirigé des équipes, des sociétés dans le domaine de la communication, avant de lancer dans l’écriture pour apporter sa vision du monde. L’attachement aux idées nouvelles, aux comportements de progrès, mais aussi aux cultures qui nous ont construites sont les fondements de son équilibre intellectuel et social.
Avant d’évoquer votre ouvrage Sine Capita, parlez nous de vos précédents ouvrages ?
J’ai commencé l’écriture en juin 2017 avec un essai sur la publicité, les Médias et la Création intitulé Adworld. Cette année-là j’ai aussi écrit en novembre Toxic qui est aussi un essai sur les médias et l’opinion durant la période pré-électorale de la Présidentielle 2017.
Qu’est ce que l’intelligence artificielle pour vous ?
L’intelligence artificielle (IA) est la possibilité donnée à un objet d’en reconnaître un autre et d’interagir avec lui, pour faire des choix, et remplir une mission au mieux de la performance, sans intervention humaine. L’IA c’est donc la combinaison de la communication et de l’action, appliquée aux objets, impliquant des décisions, extérieures à nous. Aujourd’hui, ce terme est employé à tort, le plus souvent pour décrire des systèmes automatiques, téléguidés par l’homme, et très performants.
Pourquoi avoir écrit Sine Capita ?
Sine Capita signifie sans tête en latin. Je voulais décrire notre passé, notre présent, et l’idée de notre futur technologique en démontrant l’absence de gouvernance de la technologie, et donc les risques pris dans ce domaine. Ce n’est pas un livre pessimiste, mais une réflexion truffée d’exemples dans les domaines de la communication, de la politique ou de la stratégie militaire pour sensibiliser le lecteur à l’équilibre qu’il faudra trouver entre la fascination qu’engendre le progrès numérique et son utilité réelle pour tous. Le livre balaie comme une histoire ou un roman, la naissance des connections, l’adaptation lente des débuts, l’accélération des technologies web jusqu’à l’explosion de la bulle financière de début de siècle, la reconstruction puis la voie vers l’IA, où nous sommes aujourd’hui.
Vous avez vécu au Sénégal durant votre enfance, quel regard avez-vous aujourd’hui sur le pays (société, économie, politique, IA) et sur le continent africain ?
Pour le Sénégal, j’ai un regard nostalgique de souvenirs d’enfance merveilleux, de couleurs extraordinaires (les vêtements des femmes du marché de Dakar était un régal visuel ), et des amis-enfants de l’époque qui me restent en mémoire avec beaucoup de rires, de soleil et de mer. Cela peut paraître un peu carte postale, mais ce pays est magnifique, et pour un enfant, d’une magie inoubliable!
J’ai parcouru un peu l’Afrique plus tard pour mon travail, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, mais de manière brève, et bien sûr en tant qu’adulte. J’y ai retrouvé la splendeur naturelle inégalable, l’accueil des gens, les progrès aussi accompli et les difficultés encore présentes.
Mon point de vue là-dessus est que s’il y a une région du monde à laquelle l’IA peut apporter des réponses de progrès social, économique, écologique, et plus généralement d’amélioration de la vie, c’est bien le continent africain. Cette région est multiple, autant que de pays qui la compose, mais souffre de ses gouvernants trop opposés, ou trop riches, de ses guerres ethniques ou politiques, et des lieux d’activation du terrorisme. L’IA ou simplement l’augmentation de compétences par l’aide technologique aux populations, aux étudiants et chercheurs africains, mais aussi aux gouvernants serait une réponse positive aux instabilités. De grandes réussites ont émaillé l’histoire du continent africain. Des gens comme Magatte Wade (AWBB), ou Jason Njoku (Netflix Afrique),Michael Macharia (Seven Seas Technologies) et bien d’autres qui contribuent de manière puissante à la modernité africaine sont des exemples bien au-delà des frontières.
Je suis personnellement convaincu de la puissance et du talent des chercheurs et entrepreneurs africains dans le domaine de l’IA, et plus globalement dans l’accès aux technologies pour tous, dans un avenir à très court terme.
Qu’est ce que Sine Capita va apporter au continent africain ?
Ce livre n’a pas de pays. L’IA n’a pas de frontière ni d’origine géographique, c’est une dimension universelle dans sa vocation. L’Afrique est une terre de découvertes et de contrastes, où des femmes et des hommes sont investis dans le progrès technologique. L’une des applications les plus puissantes de l’IA est l’écologie (j’en parle dans mon livre), l’aide agricole, et la sauvegarde des espèces. Le continent africain est la région du monde la plus au cœur de ce sujet, plus que l’Amérique latine ou l’Asie, car les richesses naturelles sont à portée de main, mais aussi en danger, et il y a urgence. Pour y avoir vécu, je suis un des premiers soutiens de la protection naturelle de l’Afrique, et l’IA est un vecteur puissant, associée aux industriels pour faire avancer le sujet.
Alors j’espère que de nombreuses personnes influentes de ce continent liront ce livre, il est direct et simple, et je l’ai fait pour éclaircir la réflexion, se souvenir de l’histoire technologique et imaginer son futur. J’espère toucher les jeunes aussi. (Je viens de faire une conférence à l’Ecole Supérieur du Digital, les jeunes ont bien aimé !).
Certes, les insultes et autres insanités déversées de manière récurrente par une minorité agissante sur vous et sur d’autres compatriotes doivent être analysées lucidement et vous devez vous s’abstenir de proférer des menaces d’emprisonnement ...
Que personne ne vienne nous dire: les citoyens sénégalais jubilent voire se réjouissent des insanités déversées sur le net ! Nous en sommes plutôt meurtris de constater que certains d’entre nous ne se gênent nullement pour insulter de père et de mère d’autres compatriotes qu’ils n’aiment pas ou qu’ils détestent. Ne nous trompons pas à ce sujet, il s’agit tout au plus d’une minorité incrédule qui se livre à cœur joie à ce jeu malsain en vue de déstabiliser voire de susciter une curiosité mal à propos pour attirer l’attention de gens désœuvrées en quête de spectacle grandiloquent. Nous devons également garder à l’esprit que ce phénomène marginal n’est pas insuffisamment ancré dans nos mœurs pour façonner de manière durable la société sénégalaise afin de ne pas en faire une surenchère politicienne pour réduire drastiquement l’exercice de nos droits et libertés.
Certes, monsieur Macky Sall, l’Etat du Sénégal a le devoir de veiller à la sécurité physique et morale de nos compatriotes en luttant de nos ses forces contre la cybercriminalité qui est une réalité dont personne ne peut contester l’existence et ses dangers. Mais là où nous autres citoyens n’arrivons pas à vous suivre, c’est lorsque vous réduisez les insultes et invectives à ce fléau de cybercriminalité qui est au demeurant une menace réelle pour notre pays sous développé dont les frontières terrestres sont poreuses et à proximité de territoires gagnés par la lutte armée entre des factions djihadistes et le pouvoir central dont elles nient la légitimité de l’action politique.
Certes, les insultes et autres insanités déversées de manière récurrente par une minorité agissante sur vous et sur d’autres compatriotes doivent être analysées lucidement et vous devez vous s’abstenir de proférer des menaces d’emprisonnement afin de comprendre pourquoi des personnes adultes se dévoilent de cette manière et sans fard rien que pour se défouler sur vous et sur certaines personnalités proches de votre coalition Benno Bokk Yakaar.
Personne n’aime voir ses parents traités de manière ignoble et c’est pourquoi cette communication outrancière de certains de nos compatriotes sur le net se limitant le plus souvent à un refrain de propos obscènes et odieux nous choque et nous interpelle directement sur le devenir de la société sénégalaise à l’heure des réseaux sociaux.
Le Net est un outil formidable et incontournable aujourd’hui qui peut permettre une meilleure connaissance des défis qui se posent de manière générale à la société sénégalaise et au-delà au monde entier. C’est un instrument que les jeunes utilisent afin de mieux appréhender le réel et leur vécu social. Sa puissance réside principalement au fait qu’il échappe en grande partie au contrôle des autorités étatiques qui surtout dans nos Républiques bananières militent activement à une gestion opaque de nos ressources publiques loin des regards indiscrets et vigilants soucieux d’une transparence sans faille dans la conduite des affaires. C’est cette force indiscutable qui secoue le pouvoir du président Macky Sall à quelques encablures de l’élection présidentielle du 24 Février 2019 et qui le pousse à l’attaque contre toute voix discordante.
Monsieur le président Macky Sall, il me semble que vous faites fausse route en voulant contrôler comme un gendarme les échanges des citoyens sénégalais via les réseaux sociaux. Vous perdrez un temps précieux et de l’énergie que vous devrez utiliser de manière efficiente afin de travailler davantage pour permettre à nos compatriotes de sortir de la pauvreté, de l’injustice et du désœuvrement. Prenez de la hauteur et laissez les citoyens sénégalais s’organisaient comme le font également les militants de l’APR et de la coalition Benno Bokk Yakaar pour décider de leur engagement.
Monsieur le président Macky Sall, il n’est ni acceptable ni judicieux de faire adopter par votre majorité mécanique l’article 27 du projet de loi portant Code des communications électroniques. Ce texte est une menace réelle à l’exercice de nos droits et libertés. Son adoption ne va pas freiner nos compatriotes qui s’activent dans le registre des insultes parce qu’ils ne savent faire que ça.
Et dites-nous, monsieur Macky Sall, qui sera chargé d’épier le contenu informatique de nos discussions et sur quels critères les gardiens de l’orthodoxie vont se baser pour juger de la dangerosité voire du caractère illégal d’une conversation ou d’une vidéo. Entretenir un flou juridique sur une question de sécurité et de protection des données privées est déjà le début d’une forme de tyrannie que les esprits libres ne vont jamais accepter et vont continuer à le dénoncer.
La liberté est le fondement de la Démocratie et constitue une arme redoutable pour les assoiffés de pouvoir qui veulent maintenir nos compatriotes dans la sujétion.
Certes, il n’est pas acceptable que des personnes adultes se donnent le droit de vous insulter de manière crue et pitoyable. Leur cas, toute proportion gardée, ressemble à une forme de pathologie ou à une socialisation ratée En effet, se filmer entrain de débiter des grossièretés, si ce n’est pas de l’indiscipline notoire qui ne fait pas du tout honneur à une personne bien éduquée et qui sait profondément que ses séquences sont vues par sa propre famille voire son entourage, doit être traité comme une pathologie à soigner par les professionnels des troubles du comportement.
Menacer ainsi, ces personnes d’emprisonnement ne résout en rien à la crise qui secoue de plein fouet la société sénégalaise. C’est tout un travail de socialisation et de conscientisation que nos autorités publiques doivent mener en partenariat avec les acteurs sociaux, l’école, les parents, les sociologues, les psychologues et les psychiatres pour analyser froidement la recrudescence de ces insanités verbales qui n’épargnent personne afin de les canaliser voire de les réduire à leur plus faible expression en raison même du fait que la déviance est une réalité sociale.
Monsieur le président Macky Sall, personne ne vous demande d’observer le silence des momies sur ce défoulement intenable d’insanités sur vous, sur votre entourage, sur vos défunts parents que le Seigneur des mondes leur fasse miséricorde. Vous avez même le devoir d’en parler, mais également vous avez l’obligation morale de faire une analyse critique de la situation afin de savoir pourquoi soudainement sous votre magistère le phénomène s’accentue et pourquoi vous êtes une cible désignée et à portée de main de n’importe quel énergumène pour insulter froidement et avec jubilation de surcroît le président de la République du Sénégal.
Certes, le délitement des valeurs est une réalité aujourd’hui au pays de la Teranga. Cependant, les insultes et autres insanités ne sont qu’un épiphénomène par rapport à tout ce qui se passe actuellement dans le pays et dont vous portez une énorme responsabilité et qui concourt de manière drastique à un effondrement de notre modèle social. Il ne me viendra jamais à l’esprit de me satisfaire des insultes de certains de nos compatriotes pour combattre votre gestion désastreuse des affaires du pays. Je les condamne et je me désolidarise de tels agissements. Mais, ils ne sont pas les seuls responsables du délitement des valeurs. Ces compatriotes vous combattent avec des moyens ignobles comme les insultes. D’ailleurs, ils pouvaient royalement s’en passer et de contenter uniquement de votre gestion catastrophique pour interpeller nos concitoyens sur le danger que vous faites fais planer sur nos têtes et sur l’avenir du peuple.
Cependant, monsieur le président Macky Sall, vous êtes très mal placé pour nous sermonner sur le respect des valeurs qui fonde notre société alors que vous passez tout votre temps à fouler aux pieds toute honte bue ces mêmes valeurs.
Dites nous, monsieur Macky Sall, où étiez-vous lorsque l’idiot de la République, l’honorable député Moustapha Cissé Lô - insultait le candidat de Pastef – Les Patriotes monsieur Ousmane Sonko ? Aucune personnalité de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar n’a condamné ses propos sauvages qui frisent l’indécence. Ou bien, vos intimidations et menaces d’emprisonnement s’adressent elles seulement à nos compatriotes qui ne trouvent pas grâce dans vos yeux et qui combattent votre gestion scabreuse du pouvoir ? En réalité, il existe un nombre impressionnant d’insultes publics dans les rangs de l’APR qui n’ont rien à envier à nos insulteurs du Net.
N’est - ce pas vous monsieur Macky Sall qui faites la promotion de la transhumance politique, une abomination au cœur du pouvoir afin de contraindre certaines personnalités à la servitude et de la déloyauté ?
N’est – ce pas vous encore la même personne qui ne cesse de revenir sur ses engagements les plus solennels contractés au près du peuple sans contrainte ?
N’est – ce pas également le président Macky Sall qui ne se gêne nullement de nous mentir froidement et continuer à nous narguer comme si nous étions vos obligés ?
N’est – ce pas monsieur Macky Sall qui nous a habitués par lâcheté et par manque de courage légendaire de soustraire des mains de la justice des délinquants financiers et qui couvre de son aile protectrice des criminels en vue de bénéficier des voix de leurs sympathisants ?
N’est – ce pas vous qui continuez allègrement à instrumentaliser la justice en vue de barrer la route à vos potentiels adversaires politiques ?
N’est–ce pas le président – politicien qui entretient le flou dans le dossier des hydrocarbures afin de protéger votre frère, monsieur Aliou Sall des mains de la justice sénégalaise ?
N’est–ce pas encore monsieur Macky Sall qui privilégie une minorité d’individus en leur octroyant des avantages indécents et scandaleux au détriment de la majorité de nos compatriotes qui vivent dans la précarité ou qui sont menacés de famine ?
Les insultes proférées à votre encontre retombent sur la tête de leurs auteurs tandis que votre gestion désastreuse et nauséabonde du pouvoir impacte négativement l’existence de nos compatriotes.
Le discours populiste du président Macky Sall sur les insultes en vue de s’attirer la sympathie d’une certaine aristocratie maraboutique malmenée très souvent dans les réseaux sociaux ne doit en aucune manière servir de mobile politicien pour s’attaquer à nos libertés publiques. Non plus, la menace terroriste ne doit pas également servir d’alibi pour mettre en place un système sophistiqué d’espionnage à grande échelle.
La société sénégalaise est interpellée et doit prendre ses responsabilités en mobilisant toutes ses ressources humaines en vue d’asseoir une nouvelle forme de socialisation ancrée sur notre héritage et sera en mesure de faire le poids voire de résister activement face aux dangers multiformes de la mondialisation.
Et devant cette exigence citoyenne, le président de la République, monsieur Macky Sall doit être exemplaire dans sa gestion de pouvoir afin de ne pas prêter le flanc aux insensés ou aux névrosés d’entre nous qui veulent bénéficier de plus de visibilité dans les réseaux sociaux en proférant à bout de champ d’attaques grossières et mêmes infantiles pour se faire remarquer maladroitement. massambandiaye2012@gmail.com
«KARIM WADE A ETE MAL JUGE PAR LA CREI…»
Me Doudou Ndoye réagit à la décision du Comité des droits de l'Homme de l'ONU
Me Doudou Ndoye a apprécié la demande des Nations-Unies de réviser par la Crei le procès Karim Wade, et le rejet de ladite « décision qui ne lie pas le Sénégal » par le camp présidentiel. Me Ndoye a d’emblée rappelé sur la Rfm que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) est une juridiction dont l’existence institutionnelle même est controversée: « Il est d’avis que par l’écrasante majorité des professionnels et des observateurs que cette Crei n’obéit pas aux règles et aux principes du procès équitable. Sauf bien entendu pour les procureurs et les juges qui ont condamné Karim Wade ».
Ce que le comité des Nations-Unies a dit, poursuit-il, n’est pas dans le sens du droit positif, mais dans le sens de la morale que le monde entier doit respecter. « Les faits pour un homme de droit constituent un ensemble d’éléments matériels qui permettent de déclencher une procédure. Lorsque la procédure est déclenchée, même si vous avez commis les faits, la justice est tenue de respecter le procès équitable. Sinon votre condamnation est fausse. Et c’est au regard du procès équitable que aussi bien monsieur Karim Wade que monsieur Khalifa Ababacar Sall ont été mal condamnés ».
Cette réclamation pour une révision du procès Karim Wade, soutient la robe noire, « relève quand même d’une morale, la morale politique, la morale diplomatique qui condamne tout procès non équitable. Et ce procès n’était pas équitable. Le Sénégal doit prêter une oreille attentive à la morale publique, à la morale diplomatique, à la morale publique, aux éléments nouveaux retenus par le monde entier qui permettent de juger un homme, une femme, qui permettent de juger un pays ».
Et Me Ndoye d’alerter en ces termes: « les pires atrocités dans le monde entier viennent des lois qui ont été votées par des pays. Et ces pires atrocités ont été condamnées par le monde entier. Le droit positif, c’est l’ensemble des règles qui viennent d’un pays, votées par un pays. Mais ces règles peuvent porter atteintes aux choses les plus graves pour l’humanité… »
«LA SORTIE DE MACKY SALL SUR FRANCE 24 EST INOPPORTUNE»
Momar Seyni Ndiaye, éditorialiste sur l'entretien du président à France 24
Dans un entretien accordé à senego, l’analyste politique est revenu sur la sortie polémique du président Macky Sall sur France 24 avec les emprisonnement de Khalifa Sall et Karim Wade. D’après lui, cette sortie au vitriol du chef de l’Etat n’a aucun sens dans la mesure où le procès de Khalifa Sall est en cours et que Karim Wade est toujours présidentiable.
« Cette sortie du président Macky Sall sur Franche 24 ne trouve pas sa place dans le contexte actuel. Pour la bonne et simple raison, en ce qui concerne Khalifa Sall, son procès est en cours et sa condamnation définitive par la Cour de Cassation n’est pas encore prononcée. Peut-il être libéré des poursuites? Dans ce cas, il est difficile de parler de grâce présidentielle ou d’amnistie », a fait savoir l’analyste politique.
Dans ce contexte également, fustige-t-il, il n’est pas opportun de parler d’amnistie totale, d’autant plus que, c’est l’Assemblée nationale qui vote la loi d’amnistie. Puisque jusqu’ici, aucune décision définitive n’est encore prise sur une possible candidature de Karim Wade.
« Et cela suppose pour Khalifa Sall qu’il est condamné d’avance. Si on analyse bien les propos du président Macky Sall », a t-il soutenu.
En ce qui concerne Karim Wade, explique le journaliste, il est jusqu’à présent potentiellement apte à devenir candidat de son parti, le Pds. Maintenant, C’est au Conseil constitutionnel de valider ou d’invalider sa candidature, fait-il comprendre.
Il est rare d’assister à des saisies de drogue par les agents des Eaux et Forets. Mais jeudi, les services des Eaux et Forêts de Foundiougne sont tombés sur une charrette qui transportait de l’herbe prohibée. A la recherche de trafiquants de bois, les forestiers ont découvert 500 kg de chanvre indien au cours d’une opération de routine à Fatick et à Koumpentoum. Les deux trafiquants ont pris la clé des champs dès qu’ils ont aperçu les forestiers.
Marie Erika de Barros poignardée par son ex-mari
La série noire se poursuit. Encore un meurtre horrible d’une jeune femme sénégalaise. En fait, Marie Erika de Barros, ancien mannequin qui vivait en France, est morte dans des circonstances atroces après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Même si «Le Parisien» rapporte que les circonstances du meurtre restent totalement floues, il n’en demeure pas moins que sur Facebook, dans le groupe «Femme Chic», il a été publié que la jeune dame a été poignardée par son ex-mari en France. Mère de cinq enfants, dont des triplés qui étaient présents au moment des faits, Marie Erika De Barros était âgée de 28 ans et travaillait comme caissière dans un supermaché. A souligner que l’auteur du meurtre a pris la fuite.
Délégation des sénégalais de l’extérieur APR Canada
«Il n’y a rien d’extraordinaire à accéder au Sénat du Canada». Par cette phrase, la cellule de communication de la DSE Apr cherche à minimiser le passage d’Ousmane Sonko à cette chambre. Pour les apéristes, lorsque les militants du Pastef disent que «le Canada ouvre son Sénat à Ousmane Sonko», c’est qu’ils tentent de faire croire à l’opinion que leur leader bénéficie de tous les honneurs à l’étranger. Pour que nul n’en ignore, ajoutent-ils, le Sénat fait partie du patrimoine culturel du Canada et son accès est libre et gratuit à tout citoyen du monde. Les apéristes précisent que la visite d’Ousmane Sonko ne s’inscrit nullement dans le cadre d’un agenda diplomatique. Elle n’est pas non plus la résultante d’une volonté délibérée des autorités canadiennes de prendre position dans l’expression souveraine des choix politiques des Sénégalais.
Général Meissa Niang
Le Général Meissa Niang a été installé hier dans ses nouvelles fonctions de Grand chancelier de l’Ordre National du Lion, en présence de ses collaborateurs, parents et amis. L’ancien Haut Commandant de la Gendarmerie succède ainsi au Contre-amiral Ousmane Ibrahima Sall, qui était à la tête de la Grande Chancellerie depuis maintenant six années. Meneur d’hommes ayant servi dans différentes chaines de commandement, jusqu’au poste de Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général Niang a tenu à remercier le chef de l’Etat pour sa confiance. Il promet de poursuivre la mission qui lui est confiée avec les différentes composantes de la Présidence afin de sauvegarder les valeurs éthiques de cette institution républicaine. Quant au contre-amiral Sall, il a dit toute sa satisfaction des résultats à la Grande Chancellerie. Le représentant des membres du conseil de l’Ordre, en l’occurrence le Général Balla Keita, a remercié le Contre-amiral Sall pour le travail accompli et promis le soutien au Général Niang.
Emirates débarque le 1er lot des bagages de Karim Wade
Le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) est-il sur le point de défier le président de la République, Macky Sall qui promet de lui appliquer la loi dans toute sa rigueur dès qu’il mettra les pieds au Sénégal ? En tout cas, tout porte à le croire. Annoncé plusieurs fois par les libéraux, Karim Wade a posé hier un acte qui présage de son retour au Sénégal pour très bientôt. En effet, il nous revient que la compagnie Emirates a débarqué mardi dernier à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass le premier lot des bagages lourds du fils de l’ancien Président. Les bagages ont été acheminés à la résidence de son père au Point E.
Macky attendu à Médina Baye ce dimanche
Après Tivaoune et Ndiassane, Médina Baye accueillera ce dimanche le Président Macky Sall. Cette visite ressemble fortement à une opération de séduction, si l’on sait que Macky Sall ne fait pas l’unanimité dans cette cité religieuse. Mais le khalife semble entretenir d’excellentes relations avec le chef de l’Etat, par reconnaissance aux travaux initié par ce dernier à Kaolack, notamment la résidence des hôtes d’un coût de 700 millions. Néanmoins, force est de reconnaitre que ce soutien indéfectible ne cache pas les sorties incendiaires de certains Niassènes qui, en de pareilles occasions, dénoncent le manque de considération dont fait l’objet Médina Baye. Cette visite annoncée du Président Macky Sall va certainement doucher les ardeurs des fils et petitsfils de Baye qui, à maintes reprises, ont tiré à boulets rouges sur le régime.
Médina Baye refuse du monde
La capitale de la Faydha Tidjane a encore renoué avec les grandes foules. A 72 heures du Maouloud, les fidèles affluent de tous les coins pour célébrer le Sceau des Prophètes. Comme chaque année, des talibés en provenance de la sous-région sont venus se ressourcer à Kaolack. Le Comité d’organisation de la Faydha (Comaf), dirigé par le fils de feu Serigne Mamour Niass, Baye Mamoune, est à pied d’oeuvre pour assurer le pari de l’organisation. Il bénéficie également de l’appui des services techniques de l’Etat. On note une forte présence des forces de l’ordre avec la venue du chef de l’Etat.
CSS
A la tête d’une délégation représentant toutes les directions et les partenaires sociaux, le Directeur Général de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) a rendu une visite de courtoisie à Serigne Mbaye Sy Mansour, en cette veille de célébration du Gamou. Selon Vincent Leroux, la nouvelle campagne de la CSS va démarrer le 21 novembre et la rencontre a servi de cadre pour recueillir les prières du guide religieux pour que tout se passe comme prévu. «Comme l’année dernière, nous espérons battre des records de production du sucre», indique M.Leroux. La campagne qui s’achève a été marquée par des difficultés liées à une importation de sucre, ce qui a engendré une mévente. Mais, ajoute Vincent Leroux, il y a eu des résultats avec une production record de 144.000 tonnes de sucre. «L’objectif est de faire en sorte que d’ici 2025, la CSS puisse couvrir totalement les besoins du marché qui sont estimés à 200.000 tonnes. Mais en attendant, la production pour la campagne qui va bientôt démarrer est tablée sur 150.000 tonnes», explique Vincent Leroux. En terme de contribution pour l’organisation du Gamou, la direction de la CSS a remis au Khalife de Tivaouane 20 tonnes de sucre.
«Diaka Toucouleur» de Thiès»
La mosquée Darou Salam de Thiès, communément appelée «Diaka Toucouleur» prépare activement la 67e édition de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Le début du Gamou de «Diaka Toucouleur » date des années 1950, sur l’ordre et la bénédiction de Serigne Babacar Sy, qui avait laissé le patriarche Thierno Abdoul Sall s’installer définitivement à Thiès. L’édition 2018 est placée, comme l’année dernière, «sous le signe de la sécurité, de la paix et d’un développement humain conforme à la Sunna du Prophète Mohamed (PSL) et aux enseignements de nos guides religieux ». Selon Alassane Ndiaye de la commission de communication, cela passe par «une éducation islamique conforme aux enseignements du Livre Saint, prônant la paix des coeurs et des esprits, la tolérance et l’esprit de pardon et de concorde entre toutes les communautés nationales ». L’actuel Khalife, qui a remplacé le regretté Thierno Ahmed Tidjane Sall, défunt père de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, est Thierno Mouhamadou Lamine Sall, formé à l’ombre de son père Thierno Abdoul, puis auprès de son oncle, le grand érudit Thierno Mamadou Sall.
Incendie à Fatick
Un incendie d’une rare violence s’est déclarée hier après-midi à Ndakhonga dans le département de Fatick. Même si les dégâts matériels sont importants, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Toutefois, une vingtaine de cases et cinq moteurs de pirogues sont partis en fumée. Et deux véhicules sont endommagés. N’eut été l’intervention des ouvriers qui travaillent sur le pont de Foundiougne, les dégâts auraient été beaucoup plus considérables. Finalement, l’incendie a été maîtrisé par les sapeurs-pompiers de la 32e compagnie de Fatick. La cause de l’incendie reste inconnue pour le moment, d’après les éléments de la gendarmerie déployés sur les lieux.
Proche des communautés
Le Directeur Général de Tigo, Mass Thiam, a conduit une forte délégation chez les différents foyers religieux en prélude à la 117e édition du Gamou. Cela s’inscrit dans le cadre de la politique de proximité de la société de téléphonie envers les populations, afin de les accompagner dans leurs moments de ferveur durant les grands événements religieux. Ainsi Mass Thiam et Cie ont débuté la visite par Tivaouane où ils ont été reçus par le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour et son porte-parole Serigne Pape Malick Sy. Ensuite la délégation de Tigo a fait cap sur Léona Niassene. Le Directeur général de Tigo et sa délégation se sont entretenus avec le khalife général Cheikh Ahmed Tidiane Niass Oumayma, le khalife général de Médina Baye Cheikh Tidiane Ibrahima Niass. Ils ont été aussi reçus par le khalife général de Ndiassane, Elhadj Cheikh Al Bécaye Kounta et celui de Thiénaba, Serigne Cheikh Tidiane Seck.
Proche des communautés (bis)
Restons avec le deuxième opérateur de téléphonie mobile qui contribue au bon déroulement du Gamou. A cet effet, Tigo a mis à la disposition des pèlerins plus de 100.000 bouteilles d’eau et 5.000 nattes afin qu’ils passent un paisible Maouloud. Tigo a apporté un soutien financier, offert des téléphones portables, des boeufs, une importante quantité d’huile et des tonnes de riz aux différents foyers religieux et aux organisateurs. «En tant qu’opérateur des grands événements, Tigo a aussi travaillé sur le renforcement de son dispositif technique afin de répondre aux besoins de ses abonnés, en leur assurant un très bon réseau pour leur garantir une excellente continuité de service. Les différents khalifes généraux ont tous magnifié le soutien de Tigo».
Sécurisation des élections
Le leader de Sénégal Bou Bess poursuit ses concertations avec les candidats à la candidature pour la prochaine élection présidentielle. Hier, il a rencontré l’ancien militaire et candidat Abdoulaye Fall Mao. Les deux hommes ont eu des échanges enrichissants, selon Me Mame Adama Guèye. «Abdoulaye Fall Mao a fait les mêmes remarques que moi concernant les risques qui pèsent sur les élections. Il a ensuite adhéré sans réserve à la plateforme que nous avons mise en place, visant à sécuriser les élections», renseigne le leader de Sénégal Bou Bes. Il compte sur son camarade basé à Thiès pour l’implantation d’une section de la plateforme pour la sécurisation du processus électoral. Ce sera aussi un moyen, selon lui, de pousser les autres responsables politiques de la cité du Rail à travailler la main dans la main. Comme son hôte, le leader de l’Alliance Patriotique Diambar de la République (APDR) s’est dit très satisfait des échanges qu’il a eus avec l’avocat et initiateur de la plateforme pour la sécurisation des élections. Abdoulaye Fall Mao indique qu’il est bien engagé pour un changement en 2019. «En tant qu’ancien militaire qui a fait trois guerres et qui se retrouve frustré, je m’engage aux côtés de Me Guèye pour que le pays change. Et avec lui, on peut réussir cela car nous somme dans une phase dangereuse », a soutenu celui qui a fait 15 ans dans l’armée avant de démissionner en 1999 pour des raisons qu’il ne souhaite pas rendre publiques. Ce blessé de guerre compte aller jusqu’au bout en essayant d’obtenir le maximum de parrains. Mais il envisage, au cas où il n’atteindrait pas le nombre de parrains requis, de donner ses parrains à un candidat de l’opposition afin de lui permettre d’avoir le nombre demandé. Avant de recevoir le leader des Diambars de la République, Me Guèye s‘est entretenu avec des experts en système d’information électorale. Pour la réussite de son initiative, indique-t-il, il a besoin de l’apport d’experts.