Nous sommes à 100 jours de la présidentielle du 24 février 2019. Cent jours pile, soit sept semaines et deux jours. Additionnez les 15 jours restants de novembre, les 2 x 31 jours de décembre et janvier plus les 23 de février, et le compte sera bon. 24 février 2019 sera donc le jour du premier tour de l'élection. Mais selon tous les sondages effectués par le pouvoir depuis janvier 2019, le candidat Macky Sall passerait haut la main avec un minimum de 54%. Ce serait donc un coup KO, comme on le dit avec causticité en Guinée. C'est ce que révèle un sondage effectué le 30 octobre dernier dont nous avons pris connaissance. Loin derrière le Président sortant, on retrouverait Karim Wade, candidat du PDS, avec juste un peu plus de 10%.Khalifa Sall, ex-maire de Dakar, en prison depuis plus d’un an, pointerait en troisième position. Il est crédité de 8%. Mais au vu des déboires des deux K, ce serait un miracle que de les voir participer à ces joutes majeures.
Classé loin derrière en quatrième position, Ousmane Sonko, leader du PASTEF, pourrait bien en profiter et obtenir beaucoup plus que les 6% dont il est crédité. En continuelle ascension, l'inspecteur des Impôts et Domaines de formation, et député, a une excellente cote auprès de la jeunesse scolaire et estudiantine ainsi que des cadres de l'administration. Idrissa Seck, en continuelle perte de vitesse, obtiendrait moins que Sonko. Issa Sall, le candidat du PUR, révélation des dernières élections législatives, serait 6ème.
Le sondage a pris en compte l'hypothèse d'une non-participation des candidats Karim Wade et Khalifa Sall. Dans le cas d'un Karim out, la moitié de ses partisans s'abstiendrait alors que le quart de ses votants soutiendrait Madické Niang. S'agissant de Khalifa Sall, s'il est mis hors circuit- et tout porte à le croire-, plus de la moitié de ses électeurs s'abstiendrait. Le restant de ses partisans se disperserait entre les autres candidats, sauf de toute évidence en faveur du candidat Macky Sall. Les chiffres de ces sondages ne feraient que confirmer les tendances observées depuis janvier 2018.
Aussi comprend-on aisément pourquoi le Président fait montre d'une grande ataraxie, même s'il ne manque pas de s'agacer quelque peu quand Ousmane Sonko et Thierno Alassane Sall dissertent à gorge déployée sur les questions "sensibles" du gaz et du pétrole. Un sondage n'étant qu'une photographie plus ou moins vraie de la réalité à un moment précis, rien n'indique que des bouleversements ne seraient pas dans l'ordre du possible. Bien que fort de ses nombreuses réalisations (autoroute Ila Touba, achèvement de l'aéroport Blaise Diagne, Arena, CMU, PUDC, etc...), le temps de la finance est à la grisaille du côté du pouvoir. Une cruelle réalité reconnue par le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan himself mardi dernier 13 novembre, à la fin d'une rencontre avec la Banque mondiale.
La prévision faussée de 60% d'un baril de brut passé de 50 à 80 dollars, entraînant une subvention de plus de 100 milliards de francs CFA des produits pétroliers, est passée par là. Quoique fort de ses nombreuses réalisations (...), le candidat Macky Sall pourrait bien subir les contrecoups d'une situation financière difficile pour le Trésor public.... La signature d'un nouveau contrat de plus de 600 millions de dollars (plus de 300 milliards de francs CFA) pour le renouvellement du MCA et la deuxième rencontre du Groupe consultatif à Paris pourraient redonner espoir et permettre au pouvoir de conclure l'année en beauté.
MOUSTAPHA GUIRASSY DEVOILE LES MAUX DE KEDOUGOU A MACKY SALL
En prélude à la visite du chef de l'Etat dans la région de Kédougou ce weekend, Moustapha Guirassy interpelle Macky Sall sur les 6 milliards Fcfa du Fonds minier et sur la pénurie récurrente d'eau dans la localité
C’est à travers une lettre ouverte que le député Moustapha Guirassy, ancien maire de Kédougou, souhaite la bienvenue à Macky Sall, attendu ce samedi 17 novembre 2018 dans la région. «C’est toujours un plaisir de recevoir chez soi un président de la République», écrit M. Guirassy. Il espère fortement que cette fois-ci Macky Sall «viendra avec les bonnes nouvelles».
Pour l’ancien ministre et maire de Kédougou, la première des bonnes nouvelles est d’abord celle consistant à dire aux communautés laborieuses de cette belle et riche région que «les fonds de péréquation et d’appui aux collectivités locales sont effectivement disponibles dans les comptes des collectivités territoriales ou qu’il nous dise qu’ils le seront quand exactement. Comme tous les Sénégalais et Sénégalaises doivent le savoir, ce n’est pas de la charité, c’est une disposition de la loi, notamment celle portant code minier en ses dispositions prises à l’article 113, et du décret 2015-1879 du 16 décembre 2015 modifiant le décret 2009-1334 du 30 novembre 2009 qui le stipule très clairement. 20% des recettes provenant des opérations minières sont versées dans un Fonds d’Appui et de Péréquation pour les collectivités locales et le Fonds d’Appui au secteur minier…», précise le député et natif de la région.
«Un arrêté interministériel en date du 20 décembre 2017, paraphé par Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Aïssatou Sophie Gladima, le ministre des Mines et de la Géologie et Yaya Abdoul Kane le ministre en charge de la Gouvernance Territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a porté sur la répartition de la dotation du Fonds d’Appui et de Péréquation aux collectivités locales tirées à partir des ressources annuelles provenant des opérations minières au titre des années 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. Cela fait 6.430.140.620 FCFA pour la part affectée à la région de Kédougou et correspondant aux 20% des montants reçus par l’Etat, comptabilise-t-on dans le dit arrêté», insiste Moustapha Guirassy.
La deuxième bonne nouvelle attendue de Macky Sall par les Kédovins est l’annonce de la fin du calvaire devenu une indescriptible galère des populations en matière d’accès à l’eau potable. « Nous osons croire que le Président de la République, lui au moins, viendra avec des solutions toutes faites car son ministre en charge de ces questions ne nous a pas dit la vérité. Mansour Faye avait chanté sous tous les toits que cette question vitale allait trouver une issue salvatrice dans les 45 jours qui devaient suivre ma sortie sur ce sujet d’une brûlante actualité. Hélas, rien, et cela dure depuis près d’un semestre», dit-il.
«Devrons-nous continuer à vivre de promesses aussi mirobolantes les unes par rapport aux autres pendant que la vie semble s’arrêter pour bien de nos compatriotes vivant ici à Kédougou car peinant à se procurer le liquide précieux ? Devrons-nous continuer à servir des envolées lyriques quotidiennes sur l’émergence de ce pays alors que s’y mouvoir comme il se doit est un véritable casse-tête chinois, s’y soigner convenablement est une paire de manches, y étudier sérieusement est assimilable à déplacer des montagnes, y manger à sa faim continue d’être plus que difficile ?», se demande Moustapha Guirassy.
ALIOU CISSE S’EXPLIQUE ET RECADRE LE DEBAT
Can 2019, absences de Kara et Pan, attaques de Diouf
Déjà qualifié, le Sénégal affronte la Guinée-Equatoriale samedi pour le compte de la 5ème et avant dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019. A quelques heures de ce match, le sélectionneur national a fait le point. Dans un entretien accordé à nos confrères de Dakaractu, Aliou Cissé est revenu sur les objectifs des deux derniers matchs des « Lions», mais également sa volonté de donner plus de temps de jeu à certains garçons. L’ancien capitaine des « Lions » lors de l’épopée 2002 (Mondial Corée du Sud-japon) en a profité pour aborder le foot local, mais aussi pour répondre à ses anciens amis de la « génération 2002 », devenus entre temps ses « détracteurs ».
OBJECTIF SUR LES DEUX DERNIERS MATCHS
« Le groupe est au complet. Il ne manque que Keita Baldé Diao qui n’est pas là pour des raisons que vous connaissez. On est qualifié pour cette CAN. Mais comme j’ai eu à le dire, dans le football, on a toujours un challenge, un défi. Nous savons que nous avons beaucoup de choses à travailler. Je pense que ce serait bien de finir premier du groupe. Je pense en outre que ces deux derniers matchs nous permettront de peaufiner notre stratégie, mais aussi de pouvoir donner du temps de jeu à certains. Notre objectif est de finir premier de la poule, mais aussi d’améliorer notre animation offensive et défensive. Nous n’avons pas souvent le temps de le faire. Mais comme la qualification est déjà acquise, je pense que nous pouvons le faire. On pourrait également essayer d’autres systèmes et donner du temps de jeu à certains garçons ».
UNE IDEE SUR L’ADVERSAIRE
« Nous allons vers un match très difficile. C’est une équipe qui est déjà éliminée alors qu’au début, elle avait pour ambition de jouer cette CAN 2019. D’après les informations que j’ai, c’est un peu tendu au niveau de leur fédération. Par rapport au match aller que nous avions joué à Dakar, il y a un changement. Ils ont entre temps changé d’entraîneur. Mais à domicile, c’est une équipe difficile à manœuvrer. Nous devons nous préparer pour jouer un match très compliqué ».
INTEGRATION DES NOUVEAUX, ABSENCE DES CADRES
« C’est une note positive. Ce sont de jeunes garçons que j’ai eu à connaître depuis que j’avais en charge l’équipe olympique. Sidy Sarr a énormément de qualités. C’est un garçon qui doit être beaucoup plus costaud au niveau de la récupération. C’est un garçon qui doit avoir plus de volume de jeu. Je pense que c’est là où il doit travailler. Mais techniquement, c’est un garçon très délié. Pape Abou Cissé progresse d’année en année. Il a énormément de caractère, capable de jouer des deux pieds, très bon de tête, très bon relanceur. C’est un garçon que les Sénégalais vont découvrir de match en match. Pour ce qui est de l’absence de certains, je pense que rien n’est fermé. Comme j’ai eu à le dire, tout est possible. Mais actuellement, il y a des joueurs qui sont là et qui remplissent leur travail, qui font leur boulot. Ça n’enlève rien à la qualité de Kara Mbodji que je connais bien, ou de Pape Alioune Ndiaye ».
KOULIBALY, MEILLEUR AU MONDE, HIERARCHIE DES GARDIENS
« C’est le meilleur défenseur au monde. Je le vois évoluer et je vois également les autres défenseurs. Actuellement sur le plan défensif, il n’y a personne qui est plus régulier que Kalidou, sur ces trois dernières années. On parle souvent de poste de numéro un dans l’équipe. On a la chance d’avoir trois très bons gardiens. Mais au delà de leurs qualités, je crois que nous avons trois gardiens compétitifs. Une chose que nous n’avions pas eue depuis quelques temps. Que ça soit Abdoulaye Diallo (Rennes), Alfred Gomis (Spal) ou encore Edouard Mendy (Reims), ils font tous de très belles choses ».
CHAMPIONNAT LOCAL
C’est une possibilité de voir des joueurs locaux en équipe nationale. C’est bien que le championnat démarre. Cela me permettra d’aller voir ces matchs là, d’être en contact avec nos collègues entraineurs. Quand je dis que l’équipe nationale n’est pas fermée, c’est aussi valable pour les joueurs locaux ».
ATTAQUES DES ANCIENS INTERNATIONAUX
« Vous dites que je suis contesté par des joueurs de la génération 2002 ? Mais je suis également aimé par des joueurs de cette même génération. Je ne suis pas dans ces polémiques. A mes yeux, cela n’a pas d’importance. Mes amis et mes coéquipiers de 2002 resteront toujours mes amis. El Hadj (NDL El Hadj Diouf), il a été avec nous, de même que Khalilou Fadiga. C’est Alassane que je n’ai pas encore vu. Je le vois seulement à la télévision. Je voulais seulement leur dire qu’ils sont les bienvenus et que la porte n’a jamais été fermée ».
OBJECTIFS POUR LA CAN 2019
« Aujourd’hui le Sénégal est en mesure d’avoir des ambitions, et nous en avons. Nous avons envie de faire une bonne compétition et de gagner le trophée. Mais comme j’ai eu à le dire, il y aura les grosses écuries, des équipes fortes, qui viendront avec les mêmes objectifs que nous, c’està-dire gagner la CAN. Ce sera la CAN la plus difficile. Et l’équipe qui remportera le tournoi pourrait valablement se vanter d’être la plus grande équipe d’Afrique de tout les temps ».
Absent lors de la quatrième journée contre le Soudan à Khartoum (1-0), Kalidou Koulibaly retrouve la Tanière avec plein d’ambitions. Accroché par nos confrères de Dakaractu, le défenseur international sénégalais a évoqué l’importance du match de samedi contre la Guinée Equatoriale, mais aussi les objectifs du Sénégal à la prochaine CAN.
Kalidou, quelle est l’importance du match de samedi ?
Se qualifier déjà est une chose positive. Maintenant, nous voulons la première place du groupe. Le Sénégal a toujours faim de victoires et veut gagner des titres. Donc il est important de finir à la première place. Nous voulons montrer que nous sommes un grand d’Afrique. Nous allons travailler dans ce sens.
L’adversaire est déjà éliminé. Comment aborder cette rencontre ?
Nous allons aborder le match contre la Guinée Equatoriale très sérieusement. Il faudra y aller avec beaucoup de sérénité et essayer de terminer à cette première place. Je sais qu’il nous reste encore un match à la maison contre Madagascar au mois de mars. J’espère que nous allons faire la fête avec nos supporters. Pendant très longtemps, nous n’allons pas jouer au pays. C’est dommage, mais j’ai une grande pensée pour les Sénégalais. J’espère qu’ils seront toujours avec nous, qu’ils seront s’il plaît à Dieu, à la CAN 2019. Nous avons besoin d’eux pour gagner cette compétition.
La qualification acquise, quel sera l’objectif du Sénégal à la CAN 2019 ?
L’objectif, c’est avant tout de bien préparer cette CAN. Nous savons que ça ne va pas être facile. Mais nous n’allons pas nous mettre la pression pour rien du tout. Nous savons bien que gagner une CAN serait quelque chose d’extraordinaire pour le Sénégal. Le peuple attend ça depuis très longtemps. Nous allons tout mettre en œuvre pour la gagner.
Comment rendre ce rêve possible, surtout avec la présence de grandes équipes à cette compétition ?
Ce sera la CAN la plus disputée. Pratiquement, toutes les grosses équipes du continent seront de la partie. Je pense que celui qui gagnera cette CAN sera un des très grands d’Afrique de tous les temps. Donc nous allons essayer de faire de très bonnes performances. Nous avons à cœur d’aller le plus loin possible dans cette compétition, voire de la gagner. Nous savons que le Sénégal n’a pas encore gagné de titre. Et nous voulons aussi écrire notre propre histoire du football sénégalais. Et j’espère que ça sera cet été 2019.
Absent lors de la quatrième journée contre le Soudan à Khartoum (1-0), Kalidou Koulibaly retrouve la Tanière avec plein d’ambitions. Accroché par nos confrères de Dakaractu, le défenseur international sénégalais a évoqué l’importance du match de samedi contre la Guinée Equatoriale, mais aussi les objectifs du Sénégal à la prochaine CAN.
Kalidou, quelle est l’importance du match de samedi ?
Se qualifier déjà est une chose positive. Maintenant, nous voulons la première place du groupe. Le Sénégal a toujours faim de victoires et veut gagner des titres. Donc il est important de finir à la première place. Nous voulons montrer que nous sommes un grand d’Afrique. Nous allons travailler dans ce sens.
L’adversaire est déjà éliminé. Comment aborder cette rencontre ?
Nous allons aborder le match contre la Guinée Equatoriale très sérieusement. Il faudra y aller avec beaucoup de sérénité et essayer de terminer à cette première place. Je sais qu’il nous reste encore un match à la maison contre Madagascar au mois de mars. J’espère que nous allons faire la fête avec nos supporters. Pendant très longtemps, nous n’allons pas jouer au pays. C’est dommage, mais j’ai une grande pensée pour les Sénégalais. J’espère qu’ils seront toujours avec nous, qu’ils seront s’il plaît à Dieu, à la CAN 2019. Nous avons besoin d’eux pour gagner cette compétition.
La qualification acquise, quel sera l’objectif du Sénégal à la CAN 2019 ?
L’objectif, c’est avant tout de bien préparer cette CAN. Nous savons que ça ne va pas être facile. Mais nous n’allons pas nous mettre la pression pour rien du tout. Nous savons bien que gagner une CAN serait quelque chose d’extraordinaire pour le Sénégal. Le peuple attend ça depuis très longtemps. Nous allons tout mettre en œuvre pour la gagner.
Comment rendre ce rêve possible, surtout avec la présence de grandes équipes à cette compétition ?
Ce sera la CAN la plus disputée. Pratiquement, toutes les grosses équipes du continent seront de la partie. Je pense que celui qui gagnera cette CAN sera un des très grands d’Afrique de tous les temps. Donc nous allons essayer de faire de très bonnes performances. Nous avons à cœur d’aller le plus loin possible dans cette compétition, voire de la gagner. Nous savons que le Sénégal n’a pas encore gagné de titre. Et nous voulons aussi écrire notre propre histoire du football sénégalais. Et j’espère que ça sera cet été 2019.
La 3ème journée de la Ligue 1 StarTimes se poursuit ce vendredi avec cinq matchs au programme. Avec un seul point en deux rencontres, le Casa Sport (13ème, 1 pt) rendra visite au promu Pikine (4ème, 4 pts), tombeur du champion en titre Jaraaf lors de la deuxième journée.
La suite de cette 3ème journée est prévue vendredi avec cinq rencontres au programme. L’affiche phare sera sans doute celle qui va opposer l’AS Pikine (4ème, 4 pts) au Casa Sports (13ème, 1 pt). Vainqueur du Jaraaf (2-1) le week-end dernier, le promu a bien lancé sa campagne. Mais en face, le Casa demeure un adversaire de taille, même si le club peine encore à retrouver ses marques (une défaite et un match nul). Entre ces deux clubs qui mobilisent, l’ambiance sera de mise vendredi à Alassane Djigo.
Dans les autres matchs, la Sonacos (14ème, 0 pt) fera face à Dakar Sacré-Cœur (7ème, 3 pts). Après deux défaites en autant de sorties, les « Huiliers » ont plus que jamais besoin de points pour lancer leur saison. Dans le derby du Nord, l’Asac Ndiambour (6ème, 3 pts) ira défier la Linguère (10ème, 1 pt) au stade Mawade Wade. Tenu en échec par l’US Gorée (1-1) lors de la deuxième journée, NGB (8ème, 2 pts) rendra visite au Stade de Mbour (9ème, 2 pts).
Stoppée par NGB (1-1), après une victoire inaugurale sur le Jaraaf de Dakar (2-1), l’US Gorée (3ème, 4 pts) se frottera à Génération Foot(2ème, 6 pts+3). Les « Insulaires », qui ont bien marqué leur retour dans l’élite, devront sortir le grand jeu face à la meilleure attaque du championnat (6 buts marqués).
Dans les matchs disputés hier, le leader Teungueth FC a été tenu en échec (0-0) par le Jaraaf. Le champion en titre médinois est toujours à la recherche de sa première victoire de la saison. Au stade Amadou Barry, l’AS Douanes a dominé Mbour PC (1-0).
LES TRAVAILLEURS DU PETROLE MENACENT DE PARALYSER LE SECTEUR
Le front social connaît une forte ébullition. Le Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz a décidé, par la voix de son secrétaire général Abdourahmane Cissokho, menace de déterrer la hache de guerre. A l’origine, le blocage des négociations sur les conventions de la retraite et le paiement du 14ème mois.
Les membres du Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz sont sur le pied de guerre. Ils comptent se faire entendre si l’Etat ne réagit pas face à leurs revendications. En conférence de presse hier, le secrétaire général du syndicat Abdourahmane Cissokho s’en est violemment pris au patronat et aux autorités étatiques.
En effet, Abdourahmane Cissokho juge incompréhensible le blocage des négociations sur les conventions de la retraite et le paiement du 14ème mois. «Ce blocage s’explique simplement par une léthargie du patronat et surtout dans les secteurs du pétrole. Nous exigeons l’harmonisation de la retraite complémentaire pétrole et ensuite le paiement du 14ème mois», martèle le secrétaire général du syndicat. Les travailleurs du pétrole s’indignent également du fait qu’une partie du patronat refuse de participer aux négociations. Lors de leur face-à-face avec la presse, ils ont dénoncé l’attitude de l’Etat. Abdourahmane Cissokho et ses camarades exigent de l’Etat du Sénégal, le paiement des dettes dues aux sociétés d’hydrocarbures.
Enfonçant le clou, ils estiment que la situation financière que traversent la Sar et les entreprises du pétrole est due aux créances de l’Etat à la Senelec et à la Sar. Cette dette est évaluée, selon Abdourahmane Cissokho, à presque 40 milliards. «Ce sont des manques à gagner dus au blocage des prix», explique le syndicaliste. Très en verve, Abdourahmane Cissokho a dénoncé, par la même occasion, l’attitude du directeur général de Petrosen Serigne Mboup qui refuse à ses travailleurs de se constituer en syndicat. Compte tenu de tous ces manquements, Abdourahmane Cissokho et ses camarades ne comptent pas rester les bras croisés. Ils vont déposer, dans les jours prochains, un préavis de grève pour se faire entendre et menacent de passer à l’action en décrétant une grève de 72h renouvelables, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
KARIM PRESSE LE MACKY
Arrêt de la Crei – Décision du comité des droits de l’Homme des Nations-Unies sur l’affaire Karim WADE
La défense réclame l’inscription de Karim Wade sur les listes
Les avocats de Karim Wade sont formels : la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies retire toute valeur et toute portée à l’arrêt de la Crei et de la Cour Suprême qui se retrouve dès lors sans effet. Dans un communiqué rendu public hier, jeudi 15 novembre, la défense a ainsi demandé l’inscription de son client, par ailleurs candidat du Pds à la présidentielle, sur les listes électorales.
Les avocats de Karim Wade réclament l’inscription de ce dernier sur les listes électorales. Commentant dans un communiqué rendu public hier, jeudi 15 novembre, la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies du 22 octobre 2018 sur l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) du 23 mars 2015, la défense de Wade relève que «La décision du Comité des droits de l’homme retire toute valeur et toute portée à l’arrêt de la Crei et de la Cour Suprême, qui se retrouve sans effet. Les autorités sénégalaises ne pourront plus invoquer cet arrêt pour s’opposer à l’inscription sur les listes électorales de Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019». Et la défense de Karim Wade d’affirmer sans ambages: «Le prétexte invoqué pour interdire à Karim Wade de participer à cette élection vole en éclats».
Poursuivant leur argumentaire, Me Ciré Clédor Ly et compagnie qui ont exprimé leur grande satisfaction après cette décision expliquent que le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a bien fini de constater que la Cour suprême du Sénégal, qui était la seule juridiction pouvant être saisie par Karim Wade d’un recours contre l’arrêt de la Crei, s’est bornée à examiner des aspects formels ou des questions de pur droit, sans exercer le moindre contrôle effectif sur les faits allégués pour motiver la condamnation.
«Il en déduit que Karim Wade a été privé d’un droit fondamental qui lui est solennellement reconnu par le Pacte international. Le Comité ordonne à l’État du Sénégal d’assurer à Karim Wade un «recours utile»», ajoute encore le collectif de la défense de Karim Wade. Non sans s’empresser de rappeler : «Après la Cour de justice de la Cedeao, après le Groupe de travail des Nations Unies qui avait déclaré arbitraire la détention de Karim Wade, après la justice française qui s’était opposée à la spoliation de ses biens, c’est un nouveau camouflet qui est ainsi infligé par une institution internationale aux autorités sénégalaises dans leurs manœuvres visant à écarter Karim Wade de l’élection présidentielle au point de cacher cette décision au peuple sénégalais alors que le Comité leur a demandé de la publier et de la porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale».
PR AMADOU SERIGNE THIAM, ENSEIGNANT A LA FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES : «La décision du Comité des droits de l’homme n’aura pas un effet juridique»
Ça ne peut pas être une décision tendant à annuler un arrêt rendu en dernier ressort par une juridiction suprême au Sénégal. Parallèlement, seul un tribunal peut condamner en réalité un autre tribunal dans l’aspect de sa compétence. Mais puisqu’on parle de comité, c’est une commission qui s’est réunie et qui a donné un point de vue qui me semble être un avis et pas une décision sur la question ou bien ça peut aussi être une préoccupation de l’autre partie mais ça ne peut pas annuler une décision aussi majeure que la condamnation de Karim Wade que le tribunal a jugé coupable même s’il a eu à bénéficier de la grâce présidentielle. Juste pour dire que cela aussi peut engendrer quelque chose que les Etats souverains ne veulent pas, une sorte d’immixtion dans les affaires juridiques ou judiciaires d’un pays indépendant. Les gens vont parler d’annulation mais ça n’aura aucun effet sur la condamnation de Karim Wade et l’Etat du Sénégal va riposter à travers même ses conseillers ou le ministre de la Justice pour dire que la condamnation de Karim Wade est revêtue de l’autorité de la chose jugée et s’impose erga omnes comme une décision de dernier ressort qui ne peut pas être annulée par un comité ou une commission qui a donné son avis ou sa pensée sur la décision. Donc, à mon avis, ça n’aura pas un effet juridique. L’exécution de cet arrêt n’est pas une obligation. Avec une commission qui a donné sa pensée, il n’y a pas de mesures obligatoires ou contraignantes de la part de l’Etat du Sénégal. Cela veut dire que l’Etat du Sénégal ne va pas revenir sur la condamnation de Karim Wade et ne va pas revisiter le procès pour espérer dire que Karim Wade pourrait revenir avec d’autres choses tendant à l’innocenter ou pas. Dans ce cas, la grâce présidentielle n’aurait aucun effet. C’est une condamnation irréversible. L’Etat du Sénégal va simplement répondre par rapport à cette commission mais pas dans le sens de donner une réponse favorable qui pourrait annuler la décision ».
ABDOULAYE DIOUF SARR ET LA CCR DEMENTENT ME AMADOU SALL : «Le comité n’est pas une instance juridictionnelle et ses décisions ne s’imposent pas au droit»
La Convergence des cadres républicains dirigée par le ministre Abdoulaye Diouf Sarr se porte-à-faux contre la sortie de l’ancien ministre libéral de la Justice et avocat de Karim Wade, attestant que la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies annule l’arrêt de la Crei contre le candidat déclaré du Pds à la présidentielle. En point de presse organisé hier, jeudi, à Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr et cie ont servi une réponse assez salée à Me El hadji Amadou Sall du Pds.
« Le comité des droits de l’homme des Nations Unies n’est pas une juridiction», a tenu à faire savoir sans fioritures le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs coordonnateur de la Convergence des cadres républicains, lors de ce point de presse tenu au siège de l’Apr. Répondant ainsi à la sortie de Me Amadou Sall appréciant la décision dudit comité sur l’affaire Karim Wade, Diouf Sarr a relevé que cet organe des Nations Unies n’est pas une cour qui rend des « arrêts dotées de l’autorité de la chose jugée ». En vérité, a-t-il dit, « il fait des constatations et donne son avis et recommandation sans pouvoir de contraintes ». Qui plus est, a dit le maire apériste de Yoff, « Il ne faut pas confondre avec le Conseil des droits de l’homme le Comité des droits de l’homme qui est composé de 18 experts qui surveillent la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les Etats parties ». Par conséquent, dira le coordonnateur des cadres républicains, indexant Me El Hadji Amadou Sall et le Pds, « Ces déclarations sont des tentatives de désinformation de l’opinion et des manœuvres fallacieuses d’une opposition en perte d’initiatives et de repères ». Suffisant alors pour Diouf Sarr de noter que « c’est une erreur de dire que le Sénégal a été condamné par ce comité. Seule une juridiction a le pouvoir de condamner. Or, le comité n’est pas une juridiction ». Dans la foulée, Il expliquera que « ce sont des recommandations adressées à l’Etat-partie concernée, mais ne sont pas juridiquement contraignantes…Le comité n’est pas une instance juridictionnelle et ses décisions ne s’imposent pas au droit ».
PAR MOHAMED DIA
L'HYPERTENSION BUDGÉTAIRE
On a l’impression que l’économie sénégalaise est en autopilote et les dirigeants priant que ça n’aille pas droit dans le mur - Nous n’assistons pas à de la créativité des dirigeants en charge pour créer des emplois de qualité
La récente sortie du ministre de l’économie et des Finances du Sénégal me donne l’opportunité d’apporter une contribution sur le budget de l’Etat du Sénégal. Le ministre a tenu ces propos : «on se retrouve avec quelques difficultés qui sont passagères. Ce sont des difficultés voulues, souhaitées par le gouvernement du fait de la politique sociale menée actuellement par le gouvernement. » Ce qui nous pousse plus à apporter cette contribution est le fait que le même ministre disait il y a quelques semaines qu’il n’y avait aucune tension budgétaire. Difficultés, pas de difficultés ? Nous analyserons pour savoir où le problème en est pour les citoyens sénégalais qui ont le droit de savoir comment se gère l’argent qu’ils donnent au gouvernement chaque année.
Commençons par ce fameux budget
D’origine anglo-saxonne, le mot budget vient du mot bougette qui indique une petite bourse. Il est mis au service de l’Etat pour les dépenses de l’Etat et pour généralement une année. Selon les engagements pris par le chef de l’Etat, le gouvernement définit les orientations budgétaires. La préparation du budget de l’année A commence dès le mois de janvier de l’année A-1. Cela pour donner assez de temps entre la direction du budget et les ministères et autres agences pour pouvoir déterminer les orientations de l’année à venir.
Quand il y a des déséquilibres dans une économie, l’Etat peut faire recours aux politiques dites conjoncturelles qui sont composées de la politique budgétaire et de la politique monétaire. Le Policy mix ou politique économique mixte est la combinaison des deux politiques pour atteindre les objectifs économiques. Leur combinaison peut être utilisée pour lutter contre le chômage ou contre l’inflation. Dans le cas du chômage, l’Etat peut augmenter les dépenses, pour augmenter la production, qui résulteront des emplois créés ou une diminution des taux d’intérêt de la banque centrale qui favorisera la demande de crédit pour les investissements et les créations d’emplois.
Inversement, l’augmentation des taux d’intérêt de la banque centrale et l’augmentation des recettes peuvent être utilisées ensemble pour lutter contre l’inflation. Quand une économie a des dépenses privées faibles, l’Etat augmente les dépenses publiques pour lutter contre la récession. Nous avons tendance à vivre dans une récession au Sénégal car nous assistons exactement à ce scénario. On a l’impression que l’économie du Sénégal est en autopilote et les dirigeants priant que ça n’aille pas droit dans le mur. Nous n’assistons pas à de la créativité des dirigeants en charge pour stimuler l’économie pour créer des emplois de qualité.
La réponse du Premier ministre suite à un de mes articles fait référence à la croissance endogène qui n’est pas du tout applicable à notre économie en ce moment. L’une des fonctions clés du ministre de l’Economie et des Finances est la politique de croissance et de compétitivité qui consiste à conseiller le gouvernement regardant la non-rentabilité de certains programmes. Il doit mettre l’intérêt de la nation au-dessus de la politique et de sa carrière. Nous avons donné au gouvernement en place plus de 20.000 milliards de Francs CFA en 6 ans et on nous parle de croissance chaque année et non de création d’emplois ou à la limite de stratégies pour booster notre croissance à deux chiffres pour que les citoyens le ressentent d’une manière concrète.
Les axes de la politique budgétaire
La politique budgétaire depuis l’ascension du président Sall au magistère tourne autour du Plan Sénégal Emergent. Sur le plan économique et social, le gouvernement a voulu doper la croissance en construisant des infrastructures et des services sociaux de base afin de rendre les conditions de croissance favorables et combattre les inégalités sociales. Les orientations stratégiques du gouvernement se posent sur ces trois axes : « une transformation structurelle de l’économie à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements.
Cet axe s’inscrit dans une option de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et des pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire ; une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base de ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables ; et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance, de la protection des droits et libertés et de la consolidation de l’État de droit afin de créer les meilleures conditions d’une paix sociale et de favoriser le plein épanouissement des potentialités. » Avec le financement en place, l’Etat a carrément dopé l’investissement public, qui à son tour a dopé le secteur privé car le pays est en transformation infrastructurelle.
Durant l’implantation du PSE, le cours du pétrole était aussi très bas ce qui a aussi favorisé la croissance économique. Le gouvernement a profité de toutes ces conditions favorables pour mettre en place des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations. Ainsi apparaîtront des programmes tels que la couverture maladie universelle les bourses familiales, le PUDC, le PUMA, les DAC, l’ANIDA, les forages, la subvention de l’élevage et de l’agriculture sans oublier la baisse de l’impôt sur les salaires. Beaucoup de routes, pistes et autoroutes ont aussi été construits, certains dont nous avions besoin pour combler le gap infrastructurel, d’autres dont nous n’avions point besoin. Ces programmes sont des programmes d’urgence et doivent être exceptionnelles jusqu’à ce que nous trouvions une solution durable. L’exception semble devenir la règle.
Les limites du PSE
Comme je l’avais déjà dit, le PSE est un excellent plan mais un « Plan Stratégique d’Election » car le gouvernement a très mal alloué les ressources mises à sa disposition dans le but de se faire réélire. La plupart des réalisations faites dans la première phase du PSE devaient en effet être faites dans la seconde ou dernière phase. L’Etat aurait dû plutôt identifier les secteurs porteurs de croissance comme le secteur agricole. Notre économie repose largement sur l’exportation de nos matières premières or celles-ci dépendent principalement des cours sur le marché international ; la baisse des cours fausse souvent nos prévisions budgétaires. Nous devons être indépendants en transformant nos matières premières pour notre consommation d’abord puis en les exportant dans le marché national, régional et international. Nous devons développer l’agroalimentaire, les partenariats doivent être gagnant-gagnant et c’est là seulement que nous pourrons aspirer à sortir de la pauvreté avec la création d’emplois stables.
La santé, l’éducation et la création d’emplois devaient être prioritaires sans oublier les autres secteurs. Du côté de la santé, il y a eu de petites améliorations mais l’Etat devait se donner comme objectif de doter chaque département d’un hôpital de dernière génération pour éviter les évacuations vers Dakar. Comment est-il possible que l’intérêt que nous payons pour le service de la dette soit supérieur au budget de la santé ? L’éducation a toujours été stagnante, il n’y a toujours pas eu de reformes majeures au Sénégal et l’objectif principal de l’Etat devait être l’éradication de tous les abris provisoires avant même de commencer quoi que ce soit. Le plus complexe étant la création d’emplois devait nécessairement passer par le secteur privé. Avec un taux d’alphabétisation élevée, il sera plus facile de former la population d’une manière adéquate pour bancariser les projets dont ils disposent. Le microcrédit pour la création de petites entreprises aurait pu créer une classe moyenne dont nous n’avons jamais disposé.
Ces trois aspects ci-dessus représentent la fondation de l’émergence ; une fois ces trois mis en place, nous pourrons maintenant discuter des autres aspects sans en faire une croissance exogène. Il faut une réforme fiscale pour que l’Etat puisse mobiliser plus de ressources. La première chose qui nous fait perdre beaucoup d’argent sans nous apporter beaucoup d’emplois est les exonérations fiscales et douanières. Il est temps que certains secteurs ne soient plus totalement exemptés fiscalement comme le secteur minier et certaines entreprises étrangères qui rapatrient toutes les richesses créées au Sénégal dans leurs métropoles.
Il faudra aussi revisiter les contrats miniers en place car ils n’ont pas l’air d’être à l’avantage du Sénégal malgré la contribution relativement importante au PIB. Le secteur informel doit être impérativement formalisé pour arrêter les évasions fiscales qui nous coutent plus de 300 milliards de nos francs par année. Il faut impérativement crédibiliser le budget de l’Etat. Il est presque impossible de voir lu budget de l’Etat exécutait de la manière prévue. Apres la réforme des finances publiques et la restructuration de la cour des comptes, nous devons élaborer un plan pour payer la dette aussi bien intérieure qu’extérieure avant de sombrer dans l’effet de « boule de neige ».
Enfin…
Le PSE a été très mal conçu et il est la cause de tous nos maux. Ce que le Sénégal traverse en ce moment est la période de calme avant la tempête. La tempête commencera d’ici quelques années et nous risquons de traverser une récession à cause des choix politiques du gouvernement en place. Certes l’Etat est dans l’obligation de subventionner certains secteurs et d’aider certains citoyens vulnérables mais parallèlement il faudrait penser à des mesures pour arrêter ces aides et que les citoyens deviennent indépendants et productifs.
Depuis l’indépendance de notre pays, l’Etat subventionne plusieurs secteurs et même les denrées de première nécessité sont subventionnées pour séduire l’électorat. Il est temps que nos dirigeants sachent que pour développer le Sénégal, il faut penser à changer les conditions en créant des emplois pour que chaque citoyen puisse contribuer au développement du Sénégal. La question que nous nous posons est de savoir si les membres du gouvernement sont incapables de comprendre comment préparer un budget ou bien s’ils savent mais mettent leurs intérêts personnels au-dessus de l’intérêt du Sénégal ?