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15 septembre 2025
KOLDA, LE TAUX DE PRÉVALENCE DU VIH "LARGEMENT SUPÉRIEUR" À LA MOYENNE NATIONALE
Dr Yaya Baldé explique que la lutte transfrontalière, combinée à la mobilité des populations et aux activités commerciales, expose la région au VIH. Il estime que "c’est une situation qui n’est pas sans conséquences".
Kolda, 20 nov (APS) – Le taux de prévalence du Sida est de 1,7% dans la région de Kolda (sud), largement supérieur à la moyenne nationale qui est de 0,3%, a-t-on appris mercredi du directeur régional de la Santé, docteur Yaya Baldé.
“Le taux de prévalence du Sida est de 1.7% à Kolda. Un taux largement supérieur au taux national de la prévalence du Sida”, a-t-il déclaré.
Le directeur régional de la Santé de Kolda intervenait dans le cadre d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) dans les régions de Kolda et de Kaolack.
Selon Dr Yaya Baldé, le taux de prévalence du Sida à Kolda est en lien avec la situation de la région, frontalière des deux Guinée et de la Gambie.
“La lutte transfrontalière, avec la mobilité des populations, les commerces, font que la région est exposée au VIH”, a-t-il expliqué, estimant que ”c’est une situation qui ne reste pas sans conséquences”.
“Des charges virales positivées peuvent devenir négatives par défaut de prise en charge. Nous faisons face au défi de la maîtrise des perdus de vue”, a signalé le docteur Baldé.
Il a indiqué qu’un dispositif de surveillance des malades au niveau transfrontalier a été mis en place, dans le but de continuer le traitement des malades au cas où ils se rendraient dans les pays frontaliers.
Bien positionner la PTME pour réduire le VIH
Concernant la prise en charge, il a signalé des ruptures d’intrants. “Il arrive que des ruptures soient enregistrées, d’où l’intérêt d’assurer le transport des prélèvements”, a-t-il dit.
Il s’y ajoute la faiblesse des ressources humaines qui est à son avis “une réalité” dans la région.
Il a aussi évoqué les accouchements à domicile. “Les femmes continuent d’accoucher dans les maisons, un fait qui se justifie par plusieurs facteurs sociaux, culturels, ce qui justifie que le fait d’accoucher à la maison n’est pas toujours volontaire”, a relevé le médecin.
Sur la base de toutes ces considérations, Yaya Baldé a soutenu que la communication permettrait “d’aller voir les causes de cette situation”. Il considère que “sans l’adhésion de la population, il sera difficile de gagner la bataille contre le VIH”.
“Le volet communautaire est extrêmement important. Il faut que localement, il y ait des engagements”, a-t-il martelé ajoutant que dans ce sens, “il est impératif pour les autorités de comprendre les problèmes, de savoir la réalité des chiffres”.
“Ce sont les efforts que nous allons mener qui sont les gages du succès”, estime le directeur régional de la Santé de Kolda.
“Il faut que la prise en charge de la transmission mère enfant (PTME) soit bien positionnée dans le système de prise en charge du Sida pour réduire le VIH”, a recommandé Yaya Baldé.
Il a aussi plaidé également le renforcement des ressources humaines, en corrélation avec la décentralisation des produits dans la région de Kolda. Ce qui passe, selon lui, par “une formation des agents pour prendre en charge les enfants”.
Il a par ailleurs évoqué le suivi de proximité pour s’assurer que les produits ne manquent pas, tout en préconisant une bonne alimentation pour le renforcement de l’immunité des enfants malades.
“Nous sommes dans une dynamique de renforcement de ce dispositif, de cette chaîne”, a-t-il conclu.
LE PRIX D'UNE VICTOIRE ÉCRASANTE
Si Doudou Wade salue le triomphe de Paastef aux législatives, il s'inquiète des conséquences sur le débat démocratique. La disparition programmée des groupes d'opposition pourrait paralyser les mécanismes de contrôle parlementaire, selon lui
L'ancien député du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, évalue les élections législatives du dimanche 17 novembre. « Être dans une Assemblée nationale avec un seul groupe parlementaire serait une catastrophe », affirme-t-il, faisant allusion aux résultats du scrutin.
À son avis, si l'opposition n'arrive pas à avoir un groupe parlementaire, « toutes les questions orales, écrites ou encore le débat sur l'arrivée du Premier ministre à l'Assemblée nationale, une commission rogatoire, le contrôle, les échanges et discussions générales n'auront plus lieu ».
L'ancien président du groupe parlementaire Libéral et démocratique trouve toutefois que « la situation ne peut être réglée que par les politiques s'il existe à l'hémicycle une majorité intelligente ». Pour lui, l'existence d'un seul groupe parlementaire à l'Assemblée nationale est synonyme de la disparition de partis de l'opposition dont celui du régime sortant.
En présageant entre 125 et 131 sièges pour le Pastef, Doudou Wade estime que la liste dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko a été très bien élue, idem pour l'élection du président Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle de mars dernier.
Doudou Wade estime toutefois que le chef de l'État a manqué d'équité dans ses charges en organisant les élections législatives. « Il a failli à certaines règles d'équité. Le Conseil constitutionnel lui a demandé de rendre publique la décision, il ne l'a pas fait et l'a gardé pendant 60 jours. Heureusement que ça a été rectifié. On a eu un excellent scrutin sanctionné par une razzia du Pastef ».
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UNE NOUVELLE ÈRE POUR LES ACCORDS DE PÊCHE UE-AFRIQUE ?
La situation sénégalaise pourrait faire école dans un contexte de raréfaction des ressources halieutiques. Actuellement, huit accords de pêche restent en vigueur entre Bruxelles et des pays africains, avec des montants variables
(SenePlus) - La décision du Sénégal de mettre fin à ses accords de pêche avec l'Union européenne marque un tournant potentiel dans les relations halieutiques euro-africaines. Cette rupture, effective depuis le 17 novembre, contraint les navires européens à quitter les eaux sénégalaises, privant le pays d'une allocation annuelle de 8,5 millions d'euros.
Cette décision s'inscrit dans la vision politique des nouvelles autorités sénégalaises. Lors d'un meeting préélectoral le 29 octobre, Ousmane Sonko, aujourd'hui Premier ministre, affirmait clairement que "ces accords ne sont pas favorables au Sénégal". Le président Bassirou Diomaye Faye avait prévenu l'UE de "sa volonté de réviser ces accords, afin d'assurer qu'au moins 80% des ressources de pêche profitent au Sénégal".
L'enjeu est crucial pour ce pays ouest-africain où, selon les Nations unies citées par Jeune Afrique (JA), la pêche fait vivre 600 000 personnes sur une population de 18 millions d'habitants.
La situation sénégalaise pourrait faire école. Selon JA, Actuellement, huit accords de pêche restent en vigueur entre l'UE et des pays africains, avec des montants variables. La Mauritanie, par exemple, reçoit 60 millions d'euros annuellement pour un accord "mixte", tandis que la Guinée-Bissau perçoit 17 millions d'euros.
La Côte d'Ivoire se trouve dans une position particulière. Son accord, qualifié de "dormant" depuis juillet dernier, est en cours de renégociation. Il lui rapportait jusqu'alors 682 000 euros annuels, permettant à 36 navires européens d'opérer dans ses eaux.
L'exemple sénégalais n'est pas isolé. Jeune Afrique rappelle que les Comores ont déjà connu une rupture similaire en 2018, perdant 300 000 euros de subventions européennes. Plus récemment, le Maroc a vu son accord définitivement annulé par la Cour de Justice de l'UE en octobre 2024.
Cette évolution pourrait préfigurer une redéfinition plus large des relations halieutiques entre l'Europe et l'Afrique, avec une tendance croissante à la préservation des ressources locales et à la défense des pêcheurs traditionnels.
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MON RÔLE DE SÉLECTIONNEUR INTÉRIMAIRE A PRIS FIN AUJOURD’HUI
Après une victoire convaincante du Sénégal face au Burundi (3-0) lors de leur dernière rencontre des éliminatoires de la CAN 2025, Pape Thiaw, entraîneur intérimaire des Lions de la Téranga, a fait ses adieux à son rôle temporaire avec un bilan impression
Après une victoire convaincante du Sénégal face au Burundi (3-0) lors de leur dernière rencontre des éliminatoires de la CAN 2025, Pape Thiaw, entraîneur intérimaire des Lions de la Téranga, a fait ses adieux à son rôle temporaire avec un bilan impressionnant. Lors de la conférence de presse d’après-match, le technicien sénégalais a salué la performance de ses joueurs tout en adoptant une posture mesurée quant à son avenir à la tête de l’équipe nationale.
Nommé en septembre pour succéder à Aliou Cissé, Pape Thiaw a dirigé les Lions avec brio : quatre victoires en quatre matchs, aucune défaite, aucun but encaissé, et une qualification éclatante pour la CAN 2025. « Les joueurs ont respecté les consignes, ils ont voulu faire plaisir au public et ont bien terminé l’année », a-t-il déclaré, mettant en lumière l’excellente dynamique collective de son groupe.
CAN 2025 : Le Sénégal, porté par Habib Diarra, termine en beauté
e match face au Burundi a une fois de plus démontré la solidité de l’équipe, portée notamment par Habib Diarra, auteur d’un doublé. Pourtant, Pape Thiaw reste lucide : « Tout n’est pas parfait, il y a des choses à corriger. »
Une décision entre les mains de la FSF
Interrogé sur son avenir, Thiaw a préféré jouer la carte de la prudence. « La période d’intérim s’arrête aujourd’hui. Je laisse la Fédération décider », a-t-il affirmé. Une déclaration qui renvoie la responsabilité à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), seule habilitée à décider si l’ancien international sénégalais continuera à guider les Lions ou si un autre technicien prendra sa place.
Le Sénégal, qui a terminé en tête du groupe L avec 16 points, 10 buts marqués et un seul encaissé, a une fois de plus montré sa domination. Ce succès renforce les attentes autour de l’équipe, qui défendra son titre de champion d’Afrique de 2022, lors de la prochaine CAN au Maroc.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE NE DOIT PAS DEVENIR UNE ANNEXE DU PARTI AU POUVOIR
«Pour poursuivre cette dynamique de changement, le secrétaire général a proposé un nouveau format pour les débats à l’Assemblée nationale. Il a suggéré que les journalistes soient invités afin de favoriser les échanges entre les députés et gouvernement
«Pour poursuivre cette dynamique de changement, le secrétaire général a proposé un nouveau format pour les débats à l’Assemblée nationale. Il a suggéré que les journalistes soient invités afin de favoriser les échanges entre les députés et les membres du gouvernement. « Nous aspirons à une rupture avec le passé », a-t-il déclaré, précisant que l’Assemblée nationale ne doit pas devenir une annexe du parti au pouvoir, mais plutôt le gardien du projet national.
Concernant la présidence de l’Assemblée nationale, où certains proposent Ousmane Sonko pour éviter une dualité au sommet du gouvernement, Daffé a souligné que ceux qui anticipent ce débat ne devraient pas être concernés par les discussions actuelles. « Cette question doit être réglée en interne, au sein de notre parti », a-t-il ajouté.
Devant Migui Marame Ndiaye et Arona Diouf, il a également mentionné que plusieurs députés de Pastef possèdent les compétences, la légitimité et le patriotisme nécessaires pour occuper le poste de président de l’Assemblée nationale, affirmant que le parti est une référence en matière de parlementaires. Le secrétaire général de Pastef a également souligné la bonne relation entre le président de la République et son Premier ministre, qui travaillent en parfaite synergie.
Suite à leur victoire lors des législatives du 17 novembre, Ayib Daffé a exprimé sa gratitude, déclarant : « Nous rendons grâce à Dieu, car notre objectif d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale a été atteint. Nous remercions tous les Sénégalais pour cette majorité confortable qui nous satisfait pleinement. »
Il a attribué une part importante de leur succès à la candidature d’Ousmane Sonko en tant que tête de liste nationale, ainsi qu’à l’efficacité de leur campagne, dirigée par Fadillou Keita et Djamila Sané. « Nous avons bien compris la confiance que le peuple a placée en nous depuis le 24 mars 2024. Cela représente une continuité, car depuis notre arrivée au pouvoir, le président de la République et son Premier ministre ont accompli un excellent travail. Nous avons présenté un référentiel 2050 pour montrer que nous ne sommes pas là par opportunisme », a-t-il expliqué.
Daffé a également évoqué la défaite de l’inter-coalition de l’opposition, la qualifiant de peu réaliste et handicapante. Il a noté que cette inter-coalition n’avait pas été préparée et que certains candidats manquaient de légitimité aux yeux des Sénégalais, ce qui a contribué à son échec dans certains départements. « C’était avant tout une alliance opportuniste », a-t-il argumenté.
Enfin, il a affirmé que l’opposition a sa place légitime à l’Assemblée nationale, précisant que celle-ci dispose d’un règlement intérieur et que les postes seront répartis par l’intermédiaire des groupes parlementaires. Il a encouragé l’opposition à élaborer une stratégie claire pour s’affirmer dans le débat politique.
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MOI COACH PRINCIPAL ?
Pape Thiaw a réagi à la victoire (2-0) de son équipe face au Burkina Faso, mardi soir, dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le coach intérimaire des Lions du Sénégal s'est aussi exprimé sur sa situation.
iGFM (Dakar) Pape Thiaw a réagi à la victoire (2-0) de son équipe face au Burkina Faso, mardi soir, dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le coach intérimaire des Lions du Sénégal s'est aussi exprimé sur sa situation.
L'ETAT RETIRE LES 10.000 M2 ATTRIBUÉS À UN HOMME D'AFFAIRES ISRAÉLIEN SOUS MACKY
Le terrain de 10.000 mètres carrés offerts, jadis par le régime de Macky Sall, à Ron Yeffet, a été repris par le nouveau régime.
Le terrain de 10.000 mètres carrés offerts, jadis par le régime de Macky Sall, à Ron Yeffet, a été repris par le nouveau régime.
Le nouveau régime est en train de procéder à la révocation des 10 000 mètres carrés attribués par l’ancien régime à Rone Yeffet. Selon Libération, l’homme d’affaires avait prévu d'y ériger des appartements de luxe, avec vue sur mer, qui allaient être vendus a prix d'or.
Mais, c'était sans compter avec le changement de régime intervenu le 24 mars dernier. En effet, dès les premières vérifications sur certaines grosses attributions foncières, les nouvelles autorités ont arrêté le chantier. Le bail dont avait bénéficié Ron Yeffet est en cours de révocation.
Selon toujours Le Journal, l'Etat a aussi lancé une offensive pour récupérer plusieurs de ses biens cédés sous forme de baux emphytéotiques. Parmi ces derniers, un immeuble situé au numéro 37 de l'Avenue Pasteur à Dakar, la villa n° 6 du quartier Stèle Mermoz à Dakar, l'immeuble situé au quartier Fann Résidence etc.