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15 septembre 2025
Par Moustapha MBACKE S. CHEIKH ASTOU FALL BASSIROU
QU’ALLAH NOUS PRESERVE DE TOUTE BROUILLE ENTRE TOUBA ET CHEIKH TIDIANE DIEYE
Dans une émission sur WALF TV, Monsieur Birahim Seck a, de manière acerbe, critiqué Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement au sujet du Projet de Grand Transfert d’eau
Moustapha MBACKE S. CHEIKH ASTOU FALL BASSIROU |
Publication 20/11/2024
Dans une émission sur WALF TV, Monsieur Birahim SECK a, de manière acerbe, critiqué Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement au sujet du Projet de Grand Transfert d’eau (GTE). Cette ambitieuse initiative que l’Etat du Sénégal s’est assignée dans le but d’approvisionner plusieurs villes du pays dont Dakar, Thiès, Mbour, par un gigantesque transfert d’eau à partir du Lac de Guiers. Ce projet prévoit un raccordement à hauteur de Ngaye Mékhé en vue de transférer le courant d’eau jusqu’à l’entrée de Touba où une usine de traitement d’eau sera réalisée. Le démarrage des travaux est déjà programmé pour courant 2025 et la livraison de l’outil de production devant régler durablement l’accès à l’eau potable à Touba et ses environs est programmée pour l’horizon 2028. En sus de cette première phase, le projet prévoit des transferts additionnels d’eau notamment depuis le champ captant de Malem Hodar pour fournir de l’eau potable au bassin arachidier du centre du pays où la salinisation et une forte prégnance du fluor impactent négativement les ressources en eau disponibles dans ces zones. C’est donc un projet global structurant pour tout le Sénégal.
Dans la presse, des échanges houleux ont opposé ces deux anciens camarades du Forum Civil. Lors d’une de ses interventions Monsieur Birahim SECK a nommément cité celui qu’il appelle son ami Serigne Bass Abdou Khadre pour étayer ses propos selon lesquels Touba préférerait le Projet de Touba Bogo ou Sadio à la solution du Lac de Guiers. Cette affirmation est totalement fausse et ne relève que d’une pure manipulation. Loin de moi toute idée ou intention de m’immiscer dans cette opposition de points de vue entre Monsieur SECK et Monsieur le Ministre DIEYE. Je pense que ce dernier dispose d’assez d’arguments pour défendre ses idées. Mon intention est de rétablir les faits de manière factuelle, en rappelant que cette idée de régler définitivement le problème de l’eau potable à Touba parle Lac de Guiers a été émise par le Kahlif général des mourides lui-même.
En effet, lors d’une audience accordée le 04 mars 2022 au comité d’initiative TOUBA XEPP composé de divers experts dans les domaines liés aux questions de l’eau, après la tenue d’un séminaire à Touba pour débattre des solutions et options à proposer au Khalif Cheikh Mountakha Bachir, ce dernier leur a clairement dit que :« N’eut été le projet de construction en cours de l’Université de Touba qui était un vœu de Khadim Rassoul , je me serais déjà engagé à la résolution des problèmes de l’eau à Touba. C’est l’une de mes préoccupations majeures ». Et le Khalif de poursuivre : « Sama yiitei, sama banex moye djeulei ndoxnbi Lac de Guiers ba Touba » (Ma principale préoccupation est de transférer l’eau du Lac de Guiers jusqu’à Touba). Il marqua ainsi, sans équivoque, sa préférence pour la solution du Lac de Guiers.
Le projet GTE est donc totalement en phase avec la volonté clairement exprimée par Cheikh Mountakha Bassirou Mbacke. La vision du Khalif a toujours été de privilégier une solution globale et durable. C’est ce qu’offre le projet de l’actuel gouvernement dans un package global pour tout le pays. C’est tout le contraire de la solution SADIO et BOGO.
En effet ce projet, selon certains techniciens, ne pourrait assurer l’approvisionnement en eau de Touba que pour une durée d’une vingtaine d’années. D’ailleurs, entre temps, les villes de Diourbel et de Mbacké ont été reliées à SADIO, ce qui limite encore un peu plus la durabilité de cette solution pour la ville sainte.
Touba a besoin d’une solution d’eau douce, potable, saine, fiable et durable. Une solution qui tient compte du taux de croissance exponentiel de la population.
Le Projet de transfert d’eau actuel à partir du Lac de Guiers qui est d’envergure nationale, piloté par l’Etat du Sénégal, va enfin prendre à bras le corps le problème de l’approvisionnement en eau dans toute sa globalité, en prenant en charge tous les aspects afférents à la problématique : quantité, qualité, accessibilité, renouvellement du réseau à Touba, etc
Aujourd’hui, il nous incombe tous de réfléchir aux questions liées aux charges d’entretien et de maintenance du futur réseau et de l’usine de traitement la fin que Touba continue d’avoir une eau pure, douce, potable et accessible de manière durable. Et nous devons proactivement proposer des solutions endogènes, sociales mais avec un modèle économique viable.
Désormais, le projet de Sadio n’est plus d’actualité pour Touba. Cependant, il est compréhensible de voir toutes les personnes qui gravitaient autour de ce juteux projet activer leurs réseaux pour faire échec au nouveau projet GTE. Nous n’avons besoin de personne que ce soit Serigne Bass ou un autre dignitaire pour nous interpréter les directives déjà claires et précises de Serigne Mountakha Bachir. Nous tous avons entendu et bien compris ses propos. J’ai bien apprécié la réponse du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Meeting de MBACKÉ au détracteur de Monsieur le Ministre Cheikh Tidiane Dieye à Touba. Oui Monsieur le Premier Ministre, vous avez parfaitement raison. Ce sont des lobbys tapis dans l’ombre qui tentent de compromettre la Projet GTE qui a fini d’anéantir complètement leur funeste dessein de se remplir encore une fois les poches au détriment des populations de Touba.
Le gouvernement ne doit donc jamais céder aux manœuvres des lobbys composés d’une toute petite minorité dans la ville sainte et mus par des intérêts particuliers. Le Khalif général, la grande majorité des autorités religieuses et les populations sont en totale phase avec ce nouveau projet qui vise la satisfaction de l’intérêt général et d’un besoin vital, à savoir l’accès durable à une eau de qualité et en quantité suffisante.
Moustapha MBACKE S. CHEIKH ASTOU FALL BASSIROU
Darou Minane, TOUBA
LE FORUM CIVIL EXPRIME SES CRAINTES À PROPOS DE LA FALÉMÉ
Cet affluent du fleuve Sénégal, source de vie de milliers de personnes, meurt. Il est support d’activités économiques telles que la pêche, l’agriculture, la production du fourrage pour le bétail entre autres
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 20/11/2024
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye avait pris un décret suspendant pour trois ans les activités minières sur la rive gauche de la Falémé (sudest), à la frontière avec le Mali. L’objectif étant de sauvegarder cet écosystème. Mais depuis lors, des activités préjudiciables à l’environnement se poursuivent. Suffisant aux yeux du Forum Civil de tirer la sonnette d’alarme par le biais de son coordinateur. Birahime Seck qui prenait part à Saly à la première conférence nationale des Observatoires pour la transparence dans le secteur extractif (Otse) a appelé le gouvernement à faire des propositions ou d’autres démarches pour que ledit décret soit appliqué.
La Falémé est confrontée à une pollution due à l’utilisation de produits chimiques pour l’extraction de l’or. Cet affluent du fleuve Sénégal, source de vie de milliers de personnes, meurt. Il est support d’activités économiques telles que la pêche, l’agriculture, la production du fourrage pour le bétail entre autres. Toutefois, des menaces pèsent sur cet écosystème. « La Falémé est devenue un véritable danger », a alerté Birahime Seck, coordonnateur du Forum Civil.
« Lors de notre descente, nous avons constaté que le décret du Président n’est pas encore suivi d’effectivité autrement dit le décret est violé. Après notre départ, quand on a fait l’alerte on a eu de nouvelles informations que le préfet de la localité et les forces de sécurité ont fait le déplacement sur le terrain. C’était ça l’objectif du Forum Civil d’alerter le gouvernement pour dire au Président que le décret qu’il a pris n’est pas encore opérationnel », rapporte Birahime Seck.
Par conséquent, il estime qu’il appartient au gouvernement de faire des propositions ou d’autres démarches pour que le décret soit appliqué. « Nous, au niveau du Forum Civil, nous pensons qu’il faut une politique de concertation avec les populations, les sensibiliser sur tout le long de la Falémé. La deuxième chose, c’est que le Sénégal n’a pas seul la solution parce que déjà en face il y a le Mali où les populations font la même pratique donc il faut une concertation entre les deux pays, c’est nécessaire », poursuit le coordonnateur du Forum Civil.
Il soulève aussi une autre contrainte dans cette zone. La pratique artisanale de l’exploitation de l’or dans les zones minières, admet-il, est la seule activité économique que l’on constate à Saraya et à Kédougou. Il est donc impératif de trouver des activités de substitution aux orpailleurs.
Il s’exprimait vendredi dernier à Saly au cours d’un atelier organisé à l’intention des Observateurs Territoriaux sur le Secteur Extractif dans le cadre du programme USAID/TRACES. C’est un programme de quatre ans destiné à la transparence et à la redevabilité dans le secteur extractif. « Il faut que les services de sécurité puissent disposer des moyens nécessaires pour pouvoir faire leur travail. Ce sont ces recommandations que nous pensions pouvoir formuler pour que la Falémé puisse être sauvée parce qu’elle est véritablement en danger ».
Évaluant le bilan d’une année de fonctionnement des Observatoires territoriaux du secteur extractif (Otse), Birahime Seck a invité les services déconcentrés de l’Etat e les autorités administratives à instituer une meilleure collaboration par le renforcement de la communication, pour que les populations à qui ces ressources appartiennent en dernier ressort puissent en tirer le meilleur profit.
LES CABLODISTRIBUTEURS RECLAMENT UNE LICENCE ET UNE CONVENTION
Le Consortium des câblodistributeurs du Sénégal Safinatoul Amane (CCDS) a organisé récemment une conférence de presse. L’objectif était de relancer les autorités sur la délivrance de licences.
Le Consortium des câblodistributeurs du Sénégal Safinatoul Amane (CCDS) a organisé récemment une conférence de presse. L’objectif était de relancer les autorités sur la délivrance de licences. Cette occasion a permis à certains acteurs du secteur des médias d’exposer les potentialités de la câblodistribution et de plaider pour la signature d’une convention avec les autorités étatiques.
C’est en présence de plusieurs câblo-opérateurs venus des quatre coins du Sénégal que s’est tenue récemment à Dakar cette conférence de presse, en présence de nombreux acteurs des médias et du domaine de la régulation audiovisuelle.
Pour Adama Sow, expert en médias, les câblodistributeurs sont des acteurs essentiels dans le paysage médiatique sénégalais. « Aujourd’hui, il y a au moins 100 à 120 000 câblodistributeurs à travers le pays. C’est un secteur générateur d’emplois face au chômage qui touche une grande partie de la jeunesse. Ce modèle économique est unique. Ce sont des jeunes qui entreprennent, bien qu’il reste des efforts à faire dans le domaine de la légalité », a-t-il déclaré. Selon lui, les autorités ne comprennent pas encore les enjeux liés à la câblodistribution au Sénégal, qui représente un puissant levier social. « La valeur sociale et communautaire des câblodistributeurs est non négligeable. Ils ont une fonction et une utilité sociale qui dépasse les clichés. C’est un métier dont les acteurs sont très proches des populations, notamment dans les quartiers populaires. Ils sont les premiers employeurs dans nos quartiers. C’est une économie solidaire », a-t-il ajouté.
« Face au déclin des multinationales occidentales qui dominaient le marché local, les câblo-opérateurs disposent d’une niche d’opportunités »
Pour Adama Sow, la signature d’une convention avec les câblo-opérateurs est désormais une nécessité. « Comment un pays qui se dit organisé peut-il ignorer un écosystème aussi porteur sur le plan économique, social, communautaire et culturel ? Les câblodistributeurs peuvent même devenir des producteurs de contenus et rivaliser avec les chaînes locales en raison de leur impact. Les autorités pourraient utiliser leurs canaux pour diffuser des messages de sensibilisation », souligne-t-il. Selon lui, les potentialités du secteur peuvent être exploitées si des innovations technologiques sont mises en place. L’expert en médias exhorte les câblodistributeurs à innover dans le domaine de la formation professionnelle.
« La souveraineté numérique est devenue une réalité dans plusieurs pays »
Matar Sylla, ancien directeur général de la RTS, explique que d’ici 2050, l’économie numérique générera 700 milliards de dollars, soit 8,5 % du PIB africain. « Face aux potentialités du secteur numérique, il faut agir pour capter des parts de marché. Si nous restons inactifs, des entreprises étrangères viendront combler le vide. Le secteur de la câblodistribution, s’il est organisé et équipé, pourrait permettre de saisir ces opportunités », a-t-il déclaré. Selon lui, « même s’il y a des irrégularités dans le secteur, l’État doit aider à corriger certaines incohérences, car c’est un secteur très porteur ». « Il faut que les autorités étatiques accompagnent le secteur sur le plan juridique et économique. La souveraineté numérique est devenue une réalité dans plusieurs pays, notamment en Afrique du Sud », a-t-il ajouté, précisant que les autorités « doivent adapter les textes juridiques au contexte actuel pour atteindre des objectifs d’ici 20 à 25 ans ». « Le numérique génère plus de revenus que l’industrie automobile », a-t-il précisé.
Pour Pape Alioune Camara, gérant du Consortium des câblodistributeurs du Sénégal, l’inquiétude persiste dans le secteur. Selon lui, certaines entreprises, notamment étrangères, ont pu obtenir leur cahier des charges et leur autorisation, alors que « nos lettres de demande de cahier des charges et d’autorisation demeurent à ce jour sans suite ». La signature de notre cahier des charges et l’obtention des autorisations sont plus que jamais une nécessité, selon lui. « Le câble, devenu la fibre, n’est pas seulement l’avenir, mais l’essence même d’une révolution numérique en marche au Sénégal », a-t-il martelé.
LE NOUVEL ENTRAÎNEUR SERA CONNU AVANT LA FIN DE L’ANNÉE
La Fédération sénégalaise de football (FSF) travaille sur le profil et les critères de sélection du prochain entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal qui devait être connu avant la fin de cette année
Diamniadio, 20 nov (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) travaille sur le profil et les critères de sélection du prochain entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal qui devait être connu avant la fin de cette année, a indiqué son président Me Augustin Senghor.
”C’est trop tôt pour parler du maintien de Pape Thiaw ou non. Nous devons à notre équipe nationale et aux Sénégalais de prendre cette affaire au sérieux. Nous devons définir des critères et des profils de sélection. Le Comité exécutif de la fédération va se réunir pour y travailler dans les prochaines semaines’’, a-t-il réagi, à la fin du match Sénégal-Burundi (2-0), au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Selon M. Senghor, le nouvel entraîneur du Sénégal et son équipe devraient être connus d’ici la fin de l’année.
”Nous ne lancerons pas d’appel à candidatures international. Nous sommes très fidèles à notre idée de faire confiance à l’expertise locale. Nous ne dérogerons pas à cette règle. Notre vision, nous la maintenons et nous donnerons la priorité ces techniciens sénégalais au Sénégal ou à l’étranger’’, a-t-il soutenu.
Le 2 octobre 2024, le ministère des Sports avait pris la décision de ne pas approuver le renouvellement pour un an du contrat du sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, en poste depuis 2015.
Pape Bouna Thiaw, premier entraîneur adjoint de Cissé, avait été désigné, le 4 octobre 2024, à titre intérimaire pour diriger les Lions du Sénégal pour la double confrontation contre le Malawi prévue les 11 et 15 octobre 2024, comptant pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Le 9 octobre 2024, la Fédération sénégalaise de football avait annoncé qu’elle comptait ‘’privilégier l’expertise locale’’ pour trouver un sélectionneur national en remplacement d’Aliou Cissé, estimant que cette dernière a obtenu de bons résultats.
Augustin Senghor a par ailleurs salué la ‘’parfaite maitrise’’ de l’équipe nationale du Sénégal de ces éliminatoires de la CAN 2025.
”C’est un bilan positif. Nous avons su gérer ces éliminatoires de façon parfaite. Nous avons terminé de manière très maitrisée cette compétition. Le tournoi devait se jouer sur trois mois, les équipes qui avaient les meilleurs effectifs, les meilleures qualités de jeu et d’encadrement finiraient mieux. Le Sénégal a démontré toutes ces qualités. Les joueurs et l’encadrement technique ont aussi relevé le défi, malgré le changement d’entraîneur’’, s’est-il réjoui.
Le Sénégal a terminé premier du groupe L des éliminatoires de la CAN 2025 avec 16 points, 10 réalisations et un but concédé. Les Lions du Sénégal sont restés invincibles. Ils ont obtenu cinq victoires et un match nul.
ACCORD SIGNÉ ENTRE LES GRANDES SURFACES ET LES PME
La grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pme) ont signé un protocole d’accord pour donner plus de visibilité et référencement aux produits industriels et agricoles « Made in Sénégal »
C’est le point de départ d’une nouvelle ère de coopération. Après plusieurs mois de concertation, les acteurs de la grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises (Pme) agroalimentaires sénégalaises sont parvenus, hier, à un accord cadre : donner plus de visibilité et référencement au consommer local.
Les acteurs de la grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pme) ont signé un protocole d’accord pour donner plus de visibilité et référencement aux produits industriels et agricoles « Made in Sénégal ». Selon M. Maguette Pathé Faye, représentant des Pme agroalimentaires sénégalaises, il y a de cela trois mois sous l’initiative de Guindy, lui et ses collègues ont pris la décision d’organiser un cadre de concertation avec l’Agence de Régulations des Marchés (Arm) et les grandes surfaces. « Avant, il y avait beaucoup de problèmes entre les différentes entités qu’on ne pouvait résoudre qu’autour d’un cadre de concertation pour pouvoir discuter de l’ensemble de nos points qui étaient en souffrance au niveau des grandes surfaces. Donc, concrètement, aujourd’hui, on a pu négocier des conditions beaucoup plus avantageuses pour les petites et moyennes entreprises sénégalaises. Nous avons aussi assuré une bonne politique de référencement pour les produits locaux. Pour toute nouvelle entreprise, petite et moyenne qui décide d’intégrer les grandes surfaces, il faut d’abord que leurs produits soient éligibles et acceptés par la grande surface. Puis, il y a cinq références gratuites. Avant, ce n’était pas le cas. On était obligé de payer les référencements », s’est-il félicité avant de souligner que c’est un exemple concret des accords signés pour plus de visibilité dans les grandes surfaces. Et surtout assurer un recouvrement beaucoup plus efficace et une bonne disponibilité des produits locaux sur le marché. « Comme on parle de consommer local, qui dit meilleure visibilité des produits locaux, dit aussi une plus grande accessibilité des produits locaux dans les grandes surfaces. C’est du chiffre d’affaires qui va se créer. Et quand notre chiffre d’affaires augmentera aussi, c’est derrière les emplois qui sont nouvellement créés » a expliqué M. Maguette Pathé Faye, représentant des Pme agroalimentaires sénégalaises.
Un accord gagnant-gagnant !
Prenant la parole, M. Babacar Sembéne, directeur général de l’Agence de Régulations des Marchés (Arm), a rappelé que dans la « Vision 2050 », il y a un aspect développement et souveraineté alimentaire. « Dans le cadre de ces missions, l’Agence de Régulation des Marchés a mis en place un cadre de concertation pour les petites et moyennes entreprises et la grande distribution comme les grandes enseignes. Ce cadre-là a permis quand même de mettre en place et d’avoir un protocole d’accord de fourniture et de commercialisation des produits locaux », a soutenu le commissaire aux enquêtes économiques et patron de l’Arm tout en ajoutant que l’accord tripartite est très important pour le développement de notre pays puisqu’il permet d’offrir des espaces de commerce, accroître l’accès au marché des produits locaux au niveau des grandes distributions à savoir les supermarchés et hypermarchés ainsi que d’autres magasins d’alimentation.
Se félicitant de la signature de ce protocole d’accord cadre, le conseiller du ministre du Commerce et de l’Industrie, Fatou Sow Sagna, a estimé qu’on ne peut pas réussir dans le monde des affaires si les acteurs du secteur privé et ceux de la grande distribution ne coopèrent pas dans un partenariat voire un accord gagnant-gagnant.
LES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES TOUJOURS À LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mercredi persistent sur les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, 20 nov (APS) – Les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes sont toujours à la Une des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les départements livrent leur verdict’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor’’, écrit Sud, précisant que c’est à partir de ce mercredi que la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, va démarrer ces travaux.
En attendant les résultats officiels des élections législatives, Vox Populi livre les détails de la liste provisoire des 165 députés élus. Le journal cite, entre autres, Macky Sall, l’ancien président de la République, le Premier ministre Ousmane Sonko, son prédécesseur Amadou Ba, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
Commentant les résultats de ces élections, Le Témoin note que le Pastef ‘’écrase la concurrence’’ à Dakar avec 222 231 voix contre 92 000 pour la coalition Samm sa Kaddu et 9288 pour Takku Wallu.
L’Observateur explique ‘’la stratégie payante’’ de Pastef. ‘’C’est avec organisation et méthode que le parti Pastef/Les Patriotes a réussi à “enterrer” les partis politiques classiques, leurs idéologies et à s’imposer comme nouveau maître du jeu politique Sénégalais. Cela, grâce au charisme politique de son chef de file, Ousmane Sonko quí a vendu aux Sénégalais son +Projet+’’, relève L’Obs.
Analysant l’échec de l’opposition, EnQuête souligne que ‘’les élections législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal ont révélé des fissures profondes au sein des coalitions de l’opposition qui, malgré leurs efforts pour s’unir, n’ont pas réussi à convaincre un électorat en quête de changement. L’inter-coalition composée de Takku Wallu Sénégal, Jamm ak Njariñ et Sàmm sa Kaddu a été confrontée à des conflits internes significatifs qui ont entravé son efficacité et sa cohésion’’.
L’As s’intéresse au cas de Amadou Ba, la tête de liste nationale de la coalition Jamm ak Njérign. Il perd son statut de chef de l’opposition, dit le journal, qui écrit : ‘’de 34% à la présidentielle de mars 2024, le score de Amadou Ba a chuté aux élections législatives. De chef de l’opposition, l’ancien Premier ministre est relégué comme troisième force à l’Assemblée nationale derrière la coalition Takku-Wallu portée par son ancien bienfaiteur, Macky Sall’’.
‘’Le budget, nouveau projet’’, affiche à la Une Le Quotidien. Pour le journal, ‘’les résultats des Législatives du dimanche 17 novembre connus, il ne reste maintenant aux nouvelles autorités qu’à se mettre au travail. Et l’Assemblée est partie pleinement prenante des orientations politiques que la nouvelle majorité va impulser pour le pays. Ce qui rend les choses faciles, dans un certain sens, c’est que le pays est en attente d’un budget’’.
En sport, Le Soleil met en exergue la victoire du Sénégal sur le Burundi, mardi, sur le score de 2-0, en éliminatoires de la CAN. ‘’Les Lions terminent en fanfare’’, titre le journal.
POURQUOI SONKO DOIT RESTER À LA PRIMATURE
Moundiaye Cissé considère que la présence du leader de Pastef à l'Assemblée serait superflue, compte tenu de la majorité déjà acquise. Il souligne que la fonction de Premier ministre permet une plus grande effectivité dans la mise en œuvre du Projet
Moundiaye Cissé est d’avis que la meilleure station utile pour le pays et le Projet reste la Primature pour Ousmane Sonko. L’éminent membre de la Société civile estime que le leader de Pastef n’a rien à faire à l’Assemblée nationale où il dispose déjà d’une majorité certaine. Le directeur de l’ONG 3 D a établi un bilan globalement positif de l’organisation des élections du dimanche 17 novembre en tirant le chapeau aux services du ministre de l’Intérieur le Général Jean Baptiste Tine. Il s’est réjoui que les législatives du 17 novembre aient été les plus inclusives depuis 2012 puisqu’il n’y a eu aucun recalé à cause du parrainage ou des décisions de justice. Il n’a pas néanmoins manqué d’appeler à des réformes du parrainage, mais aussi l’instauration du bulletin unique du fait que les centaines de millions de bulletin imprimés ont été un gâchis environnemental et financier.
Le directeur exécutif de l’ONG 3 D a dressé un bilan globalement positif du scrutin. Moundiaye Cissé, qui a participé activement à la supervision des élections à travers le Collectif des organisations de la société civile, a tiré le chapeau à l’administration centrale surtout aux services du ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, pour la bonne organisation des élections. Seulement ce qui réjouit le plus l’éminent membre de la Société civile sénégalaise, c’est deux choses inédites. La première, c’est que c’est la première fois que des élections sont organisées au Sénégal depuis 2012 sans qu’il n’y ait des recalés du parrainage. La seconde, Moundiaye Cissé applaudit pour dire que depuis 2012, ce sont les premières élections totalement inclusives organisées au Sénégal. Aucune liste n’a été invalidée pour cause de parité, aucun candidat en vue éliminé à cause de raisons judiciaires. Il a cité les cas de Khalifa Sall, de Karim Wade, d’Ousmane Sonko pour des raisons judiciaires et de Bougane Guèye Dany, de Malick Gakou à cause du parrainage. Même s’il reconnait l’importance du parrainage, il prône néanmoins la réforme d’un tel procédé électoral qui demeure une source de contentieux politique et électoral.
Mise en place du bulletin unique
Le directeur exécutif de l’Ong 3D a porté un autre regard critique sur l’organisation des législatives notamment au niveau de la confection des bulletins de vote. « Cette législative de novembre 2024 a été marquée par une pléthore de listes, 41 au total. L’Etat a pris les décisions pour imprimer des centaines de millions de bulletins de votes. Or à l’arrivée, ce fut seulement environ 4 millions de bulletins de vote qui ont été imprimés. C’est un gâchis environnemental et financier énorme. Cela ne doit plus se reproduire pour les futures échéances électorales. A ce niveau, la classe politique doit arriver à un consensus fort pour la mise en place d’un bulletin unique » a indique Moundiaye Cissé.
Pourquoi Sonko doit rester à la Primature
Les législatives de novembre ont ceci de particulier. Elles ont permis de baliser totalement la voie au nouveau régime qui ne peut plus se prévaloir de blocages juridiques, institutionnels et politiques pour appliquer son programme. La voie est libre désormais pour le nouveau régime pour prendre en charge et résoudre les problèmes des Sénégalais. Seulement l’opérationnalité passera nécessairement par la reconduction d’Ousmane Sonko à la Primature. « La Primature est la station qui est à même de permettre à Ousmane Sonko de réaliser le Projet dont il est l’initiateur. A l’Assemblée nationale, le président de Pastef dispose déjà d’une majorité qualifiée. Sa présence au niveau de l’hémicycle n’est pas indispensable. Surtout que l’Assemblée nationale ne fonctionne pas en plein régime. A part les sessions ordinaires et extraordinaires, le Parlement est au ralenti. Ousmane Sonko n’a rien à faire à la Place Soweto. Sa présence est superfétatoire. Cela n’a aucun sens de vouloir développer l’idée d’un Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale. Je crois que le débat aujourd’hui, c’est de renforcer les pouvoirs du Premier ministre si le besoin se fait sentir. Parce que la présidence de l’Assemblée nationale est une fonction politique de représentation que de l’effectivité de la gestion du pouvoir » souligne Moundiaye Cissé. Notre interlocuteur ajoute qu’ « une équipe gouvernementale a toujours besoin d’un capitaine. Or la présence de Sonko en Conseil des ministres est une pression positive et stimulante à l’endroit des ministres. Je ne crois pas d’ailleurs à la question de la dualité. Sonko peut être bien présent aux côtés du président Diomaye sans que cela soit une source de blocage. Parce que pour moi, la dualité, c’est plus une affaire de personnes que de fonctions. Ces deux hommes sauront prendre de la hauteur surtout en jouant sur leur complicité ».
LE PASTEF ECRASE LA CONCURRENCE A DAKAR
Une suprématie à 222.231 voix contre… 92.435 voix pour Sàmm Sa Kàddu… 9.288 pour Tàkku Wàllu - Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias
Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias. Cette razzia électorale assoit la suprématie des Patriotes à Dakar, mais ouvre aussi la voie à de nouveaux défis, tandis que les partis traditionnels enregistrent une déroute spectaculaire.
Le Pastef s’impose comme la force dominante à Dakar en remportant une victoire écrasante avec 222 231 voix. Un score à la « soviétique » sans appel qui confirme la suprématie de Pastef d’Ousmane Sonko huit mois après le succès de leur coalition Diomaye-Président. Face à Barthelemy Dias etsa coalition Sàmm Sa Kàddu, qui n’a obtenu que 92 435 voix, le Pastef a conquis des bastions stratégiques comme Grand-Yoff, Parcelles Assainies et même Sacré-Cœur-Mermoz, redessinant ainsi l’échiquier politique de la capitale. Dakaroise. Cette victoire, reflet d’une campagne maîtrisée et d’une vision d’alternative crédible, met en lumière la chute des vieilles formations politiques incapables de répondre aux attentes d’un électorat audacieux en quête de renouvellement et de résultats concrets.
Le Pastef gagne la bataille de Dakar
La bataille de Dakar était très attendue. Mais, c’est le Pastef qui est sorti vainqueur de cette confrontation aux multiples signatures de contrat sur fond de violences et de dénonciations. Son adversaire principal qu’est l’actuel maire de Dakar, Barthelemy Dias, n’est vu que du feu !
Les Patriotes sont crédités de 222.231 voix. Une véritable razzia électorale. Elle a raflé tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu dirigée par Barthelemy Dias, le maire de Dakar. Le discours du Premier ministre était toujours axé sur son programme. Les Patriotes ont su mobiliser efficacement leurs ressources, tant humaines que médiatiques, pour se présenter comme une alternative crédible et unificatrice. Ousmane Sonko a capitalisé sur les failles de son adversaire tout en incarnant une vision d’espoir et de rupture avec les méthodes politiques anciennes jugées obsolètes.
Mermoz/Sacré-Cœur dévasté par le Missile-Patriot
Pour le Pastef, ce succès est doublement significatif. Il constitue d’une part un pied de nez à un adversaire particulièrement virulent, violent et turbulent. D’autre part, il assoit la légitimité d’un leader qui, malgré les critiques acerbes, a su mobiliser un électorat large et diversifié. La preuve par Grand-Yoff et Parcelles Assainies. Ces deux vastes greniers électoraux, par excellence et par « démographie », sont tombés dans l’escarcelle du Pastef. Même la commune de Sacré-Cœur-Mermoz longtemps acquis à la cause de «Boy Ndakaar » n’a pas pu résister aux vents violents de l’Ouragan-Pastef pour ne pas dire Missile-Patriot. La commune de la Médina reste la seule commune où Sàmm Sa Kàddu a tenté de limiter les dégâts causés par les attentats législatifs du 17 novembre. Maintenant, le défi des Patriotes sera de traduire cette victoire électorale en résultats concrets. Les attentes sont immenses, et tout échec dans la mise en œuvre des promesses pourrait rapidement éroder le capital politique acquis.
Sàmm Sa Kàddu, la déception !
L’avenir de celui qui se surnommait « Borom Ndakaru » est en pointillé. Barthelemy Dias n’a pas rempilé. Il n’a obtenu que 92.435 voix. Après la défaite de Taxawu Sénégal lors des élections présidentielles dirigée par son mentor politique, la dégringolade continue ! La coalition dirigée par Dias fils avait mené une « campagne de tension ». La défaite écrasante du maire de Dakar face au Pastef , qu’il critiquait violemment lors de la campagne électorale, marque un tournant dans le paysage politique national. Plus qu’une simple perte électorale, ce résultat soulève des questions profondes sur le rôle de la reconfiguration des dynamiques de pouvoir dans un contexte de polarisation accrue. Tout en s’attaquant à son adversaire Ousmane Sonko et son protégé Abass Fall, Barth a échoué à rassembler autour de lui suffisamment de voix pour contrer l’élan de ses concurrents. De plus, son style de communication, jugé agressif par certains, aurait aliéné une frange importante de l’électorat dans la capitale. En tout cas, les secousses du divorce entre le maire de Dakar et Ousmane Sonko sont encore loin de s’estomper.
Un désaveu personnel pour Dias ?
La stature de Barthelemy, perçue comme un acteur incontournable sur l’échiquier national, confère à cette défaite un caractère hautement symbolique. Lourdement battu, le maire semble avoir échoué à traduire son bilan municipal et sa posture offensive en une mobilisation suffisante des électeurs. Les critiques fréquentes contre le leader du parti Pastef, utilisées comme levier central de sa campagne, n’ont pas suffi à détourner l’attention des dakarois. Ces attaques, perçues par beaucoup comme excessives ou déconnectées des priorités citoyennes, pourraient même avoir renforcé l’attractivité de son rival, Abass Fall présenté comme un prétendant sérieux lors des prochaines élections locales. Au-delà de l’échelle locale, cette défaite de Barth symbolise l’émergence d’une nouvelle dynamique politique où les leaders historiques, même ceux en position de pouvoir, ne sont plus à l’abri d’un désaveu électoral. Elle envoie également un signal clair aux autres acteurs politiques : le temps des discours creux et des rivalités personnelles est révolu. Les électeurs exigent désormais des résultats tangibles et une gouvernance inclusive. La défaite du maire de la capitale n’est pas seulement une perte électorale, mais un signal fort envoyé par les électeurs. Elle souligne l’importance, pour les acteurs politiques, de répondre aux attentes réelles de leurs concitoyens, au-delà des rivalités personnelles et des polémiques stériles. Pour Barthelemy Dias, l’heure est à l’introspection. Cette défaite peut être perçue comme une opportunité de repenser son approche, en adoptant une posture plus rassembleuse et pertinente.
Tàkku Wàllu Sénégal et Jàmm ak Njarin se partagent les miettes
Macky Sall et Amadou Ba n’ont pas rempilé à Dakar. La capitale ne sourit plus à l’ex-président de la République depuis la présidentielle de 2019. La coalition Tàkku Wàllu n’a récolté que 9288 voix. Un score décevant. Du côté du chef de file de la coalition Jàmm ak Njarin, c’est le même constat. Dakar ne sourit visiblement pas à Amadou Bâ. Ces résultats témoignent de la décadence des partis traditionnels qui frappent les grandes démocraties dans le monde. Ces formations politiques, autrefois piliers des systèmes politiques, voient leur influence s’éroder face à des mouvements antisystèmes et des citoyens de plus en plus critiques. La nouvelle recomposition politique marque peut-être le début d’une nouvelle ère où seuls les leaders capables de conjuguer éthique, vision, et efficacité pourront espérer s’imposer durablement.
JE RESTE A LA DISPOSITION DE LA TUTELLE ET DE LA DTN
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire et parle de son avenir à la tête des Lions
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire. Pour autant l’ancien international sénégalais ne s’emballe pas. Il garde la tête sur les épaules et affirme qu’il va continuer a apprendre. Quant à son avenir, il préfère rester à l’écoute de la tutelle, de sa Fédération et de la Direction technique nationale (DTN). Morceaux choisis a l’issue de sa victoire (2-0) devant le Burundi hier, mardi 19 novembre 2024.
Le match
Féliciter avant tout d’abord les joueurs qui ont écouté et respecté les consignes. Notre objectif était de terminer par une victoire surtout devant notre public parce qu’on savait déjà qu’on allait terminer à la première place quelque que soit l’issue de la rencontre. Donc, laissons les joueurs savourer leur victoire, leur qualification. C’est important ».
Absence de joueur local
« Même si nous sommes qualifiés, je préfère que ce genre de match nous serve aussi de préparation de la CAN. On ne fait pas le turnover juste pour le plaisir de le faire. Il faut se projet vers l’avenir. Si j’ai convoqué des joueurs évoluant dans le championnat national, c’est parce que je les connais, j’ai confiance en eux. Je les connais parce que je les suis tous les week-ends. Ce sont d’excellents joueurs. Donc, dans l’avenir, ils seront appelés a entrer en jeu. Mieux, ils pourraient même etre titulaires dans cette équipe.
Recette Pape Thiaw ? (rires)
Je suis toujours en apprentissage. Mais les choses deviennent faciles quand vous disposez de joueurs qui ont l’oreille attentive. Nous avons de grands joueurs, qui sont bons tactiquement et techniquement. Nous avons certes réalisé de belles choses lors du championnat d’Afrique des nations de football (CHAN). Maintenant, nous sommes ici pour continuer le travail. Par conséquent, la recette ou la méthode Pape Thiaw, ce n’est pas à moi d’en parler. Je continue juste à travailler ».
La prestation du Burundi
« Il faut féliciter le coach du Burundi qui, en quelques jours seulement, a réussi à mettre en place un bloc qui bouge bien. Une équipe qui est vraiment très intéressante qui nous a posé beaucoup de problèmes. C’est une équipe à suivre. Et si on laisse le coach travailler, il peut amener cette équipe très loin ».
Bilan et confirmation à la tête de l’équipe
Mon bilan parle de lui-même. Il pense qu’il est positif même s’il a encore des choses à parfaire, a améliorer. C’est quatre matches, quatre victoires, 8 buts marqués, pas un seul encaissé. Jusque-là je suis le coach. Mais, au moment où je vais sortir de cette salle, la période intérimaire va s’arrêter. Je laisse à la tutelle de décider et je serais à la disposition de ma fédération et de la direction technique nationale.
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LA RESILIENCE DEMOCRATIQUE DU PEUPLE SENEGALAIS A L’HONNEUR
Film documentaire «Victoire de la démocratie : leçons du Sénégal» détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal
«Dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest voient leur démocratie vaciller, le Sénégal tire sa force de l’engagement indéfectible de ses citoyens, du rôle crucial de ses institutions (dont les armées), et de la mobilisation de sa jeunesse, de sa société civile et de sa diaspora.» AfricTivistes en est convaincu.
Ainsi, après «le succès» de son premier film documentaire intitulé «Sénégal : Un pouvoir, deux mandats», l’organisation panafricaine regroupant des militants et des activistes pour la démocratie, les droits de l’Homme et la bonne gouvernance revient à la charge avec un nouveau film : «Victoire de la Démocratie : Leçons du Sénégal». Il s’agit là d’une célébration de la démocratie sénégalaise, en mettant à l’honneur la résilience démocratique du peuple sénégalais, renseigne une note d’information adressée à Sud Quotidien sur cette production.
«Cette œuvre explore la résilience d’un pays qui, malgré des défis politiques et des tensions sociales croissantes, reste un exemple de stabilité démocratique dans une région marquée par des crises répétées.»
Ce documentaire, d’une durée de 50 minutes, détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal, mettant en lumière les mécanismes qui permettent au Sénégal de préserver son équilibre démocratique. À travers des témoignages de première main, de figures politiques, de leaders civiques, de journalistes, de membres des forces armées et de penseurs influents, le film retrace les luttes récentes pour la justice, la liberté et la bonne gouvernance au Sénégal».
Selon le document, «Cette production se veut d'être un outil de sensibilisation des populations et de rappeler l’importance de protéger l’espace civique et les droits fondamentaux, face à toute tentative de remise en cause des acquis démocratiques». «En définitive, Avec cette nouvelle production, AfricTivistes réaffirme son engagement pour la défense et la consolidation des acquis de la démocratie en Afrique et invite les citoyens, au Sénégal comme ailleurs, à rester vigilants et mobilisés pour préserver leur souveraineté et leurs libertés», conclut le texte.