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15 septembre 2025
LE PASTEF ECRASE LA CONCURRENCE A DAKAR
Une suprématie à 222.231 voix contre… 92.435 voix pour Sàmm Sa Kàddu… 9.288 pour Tàkku Wàllu - Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias
Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias. Cette razzia électorale assoit la suprématie des Patriotes à Dakar, mais ouvre aussi la voie à de nouveaux défis, tandis que les partis traditionnels enregistrent une déroute spectaculaire.
Le Pastef s’impose comme la force dominante à Dakar en remportant une victoire écrasante avec 222 231 voix. Un score à la « soviétique » sans appel qui confirme la suprématie de Pastef d’Ousmane Sonko huit mois après le succès de leur coalition Diomaye-Président. Face à Barthelemy Dias etsa coalition Sàmm Sa Kàddu, qui n’a obtenu que 92 435 voix, le Pastef a conquis des bastions stratégiques comme Grand-Yoff, Parcelles Assainies et même Sacré-Cœur-Mermoz, redessinant ainsi l’échiquier politique de la capitale. Dakaroise. Cette victoire, reflet d’une campagne maîtrisée et d’une vision d’alternative crédible, met en lumière la chute des vieilles formations politiques incapables de répondre aux attentes d’un électorat audacieux en quête de renouvellement et de résultats concrets.
Le Pastef gagne la bataille de Dakar
La bataille de Dakar était très attendue. Mais, c’est le Pastef qui est sorti vainqueur de cette confrontation aux multiples signatures de contrat sur fond de violences et de dénonciations. Son adversaire principal qu’est l’actuel maire de Dakar, Barthelemy Dias, n’est vu que du feu !
Les Patriotes sont crédités de 222.231 voix. Une véritable razzia électorale. Elle a raflé tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu dirigée par Barthelemy Dias, le maire de Dakar. Le discours du Premier ministre était toujours axé sur son programme. Les Patriotes ont su mobiliser efficacement leurs ressources, tant humaines que médiatiques, pour se présenter comme une alternative crédible et unificatrice. Ousmane Sonko a capitalisé sur les failles de son adversaire tout en incarnant une vision d’espoir et de rupture avec les méthodes politiques anciennes jugées obsolètes.
Mermoz/Sacré-Cœur dévasté par le Missile-Patriot
Pour le Pastef, ce succès est doublement significatif. Il constitue d’une part un pied de nez à un adversaire particulièrement virulent, violent et turbulent. D’autre part, il assoit la légitimité d’un leader qui, malgré les critiques acerbes, a su mobiliser un électorat large et diversifié. La preuve par Grand-Yoff et Parcelles Assainies. Ces deux vastes greniers électoraux, par excellence et par « démographie », sont tombés dans l’escarcelle du Pastef. Même la commune de Sacré-Cœur-Mermoz longtemps acquis à la cause de «Boy Ndakaar » n’a pas pu résister aux vents violents de l’Ouragan-Pastef pour ne pas dire Missile-Patriot. La commune de la Médina reste la seule commune où Sàmm Sa Kàddu a tenté de limiter les dégâts causés par les attentats législatifs du 17 novembre. Maintenant, le défi des Patriotes sera de traduire cette victoire électorale en résultats concrets. Les attentes sont immenses, et tout échec dans la mise en œuvre des promesses pourrait rapidement éroder le capital politique acquis.
Sàmm Sa Kàddu, la déception !
L’avenir de celui qui se surnommait « Borom Ndakaru » est en pointillé. Barthelemy Dias n’a pas rempilé. Il n’a obtenu que 92.435 voix. Après la défaite de Taxawu Sénégal lors des élections présidentielles dirigée par son mentor politique, la dégringolade continue ! La coalition dirigée par Dias fils avait mené une « campagne de tension ». La défaite écrasante du maire de Dakar face au Pastef , qu’il critiquait violemment lors de la campagne électorale, marque un tournant dans le paysage politique national. Plus qu’une simple perte électorale, ce résultat soulève des questions profondes sur le rôle de la reconfiguration des dynamiques de pouvoir dans un contexte de polarisation accrue. Tout en s’attaquant à son adversaire Ousmane Sonko et son protégé Abass Fall, Barth a échoué à rassembler autour de lui suffisamment de voix pour contrer l’élan de ses concurrents. De plus, son style de communication, jugé agressif par certains, aurait aliéné une frange importante de l’électorat dans la capitale. En tout cas, les secousses du divorce entre le maire de Dakar et Ousmane Sonko sont encore loin de s’estomper.
Un désaveu personnel pour Dias ?
La stature de Barthelemy, perçue comme un acteur incontournable sur l’échiquier national, confère à cette défaite un caractère hautement symbolique. Lourdement battu, le maire semble avoir échoué à traduire son bilan municipal et sa posture offensive en une mobilisation suffisante des électeurs. Les critiques fréquentes contre le leader du parti Pastef, utilisées comme levier central de sa campagne, n’ont pas suffi à détourner l’attention des dakarois. Ces attaques, perçues par beaucoup comme excessives ou déconnectées des priorités citoyennes, pourraient même avoir renforcé l’attractivité de son rival, Abass Fall présenté comme un prétendant sérieux lors des prochaines élections locales. Au-delà de l’échelle locale, cette défaite de Barth symbolise l’émergence d’une nouvelle dynamique politique où les leaders historiques, même ceux en position de pouvoir, ne sont plus à l’abri d’un désaveu électoral. Elle envoie également un signal clair aux autres acteurs politiques : le temps des discours creux et des rivalités personnelles est révolu. Les électeurs exigent désormais des résultats tangibles et une gouvernance inclusive. La défaite du maire de la capitale n’est pas seulement une perte électorale, mais un signal fort envoyé par les électeurs. Elle souligne l’importance, pour les acteurs politiques, de répondre aux attentes réelles de leurs concitoyens, au-delà des rivalités personnelles et des polémiques stériles. Pour Barthelemy Dias, l’heure est à l’introspection. Cette défaite peut être perçue comme une opportunité de repenser son approche, en adoptant une posture plus rassembleuse et pertinente.
Tàkku Wàllu Sénégal et Jàmm ak Njarin se partagent les miettes
Macky Sall et Amadou Ba n’ont pas rempilé à Dakar. La capitale ne sourit plus à l’ex-président de la République depuis la présidentielle de 2019. La coalition Tàkku Wàllu n’a récolté que 9288 voix. Un score décevant. Du côté du chef de file de la coalition Jàmm ak Njarin, c’est le même constat. Dakar ne sourit visiblement pas à Amadou Bâ. Ces résultats témoignent de la décadence des partis traditionnels qui frappent les grandes démocraties dans le monde. Ces formations politiques, autrefois piliers des systèmes politiques, voient leur influence s’éroder face à des mouvements antisystèmes et des citoyens de plus en plus critiques. La nouvelle recomposition politique marque peut-être le début d’une nouvelle ère où seuls les leaders capables de conjuguer éthique, vision, et efficacité pourront espérer s’imposer durablement.
JE RESTE A LA DISPOSITION DE LA TUTELLE ET DE LA DTN
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire et parle de son avenir à la tête des Lions
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire. Pour autant l’ancien international sénégalais ne s’emballe pas. Il garde la tête sur les épaules et affirme qu’il va continuer a apprendre. Quant à son avenir, il préfère rester à l’écoute de la tutelle, de sa Fédération et de la Direction technique nationale (DTN). Morceaux choisis a l’issue de sa victoire (2-0) devant le Burundi hier, mardi 19 novembre 2024.
Le match
Féliciter avant tout d’abord les joueurs qui ont écouté et respecté les consignes. Notre objectif était de terminer par une victoire surtout devant notre public parce qu’on savait déjà qu’on allait terminer à la première place quelque que soit l’issue de la rencontre. Donc, laissons les joueurs savourer leur victoire, leur qualification. C’est important ».
Absence de joueur local
« Même si nous sommes qualifiés, je préfère que ce genre de match nous serve aussi de préparation de la CAN. On ne fait pas le turnover juste pour le plaisir de le faire. Il faut se projet vers l’avenir. Si j’ai convoqué des joueurs évoluant dans le championnat national, c’est parce que je les connais, j’ai confiance en eux. Je les connais parce que je les suis tous les week-ends. Ce sont d’excellents joueurs. Donc, dans l’avenir, ils seront appelés a entrer en jeu. Mieux, ils pourraient même etre titulaires dans cette équipe.
Recette Pape Thiaw ? (rires)
Je suis toujours en apprentissage. Mais les choses deviennent faciles quand vous disposez de joueurs qui ont l’oreille attentive. Nous avons de grands joueurs, qui sont bons tactiquement et techniquement. Nous avons certes réalisé de belles choses lors du championnat d’Afrique des nations de football (CHAN). Maintenant, nous sommes ici pour continuer le travail. Par conséquent, la recette ou la méthode Pape Thiaw, ce n’est pas à moi d’en parler. Je continue juste à travailler ».
La prestation du Burundi
« Il faut féliciter le coach du Burundi qui, en quelques jours seulement, a réussi à mettre en place un bloc qui bouge bien. Une équipe qui est vraiment très intéressante qui nous a posé beaucoup de problèmes. C’est une équipe à suivre. Et si on laisse le coach travailler, il peut amener cette équipe très loin ».
Bilan et confirmation à la tête de l’équipe
Mon bilan parle de lui-même. Il pense qu’il est positif même s’il a encore des choses à parfaire, a améliorer. C’est quatre matches, quatre victoires, 8 buts marqués, pas un seul encaissé. Jusque-là je suis le coach. Mais, au moment où je vais sortir de cette salle, la période intérimaire va s’arrêter. Je laisse à la tutelle de décider et je serais à la disposition de ma fédération et de la direction technique nationale.
VIDEO
LA RESILIENCE DEMOCRATIQUE DU PEUPLE SENEGALAIS A L’HONNEUR
Film documentaire «Victoire de la démocratie : leçons du Sénégal» détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal
«Dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest voient leur démocratie vaciller, le Sénégal tire sa force de l’engagement indéfectible de ses citoyens, du rôle crucial de ses institutions (dont les armées), et de la mobilisation de sa jeunesse, de sa société civile et de sa diaspora.» AfricTivistes en est convaincu.
Ainsi, après «le succès» de son premier film documentaire intitulé «Sénégal : Un pouvoir, deux mandats», l’organisation panafricaine regroupant des militants et des activistes pour la démocratie, les droits de l’Homme et la bonne gouvernance revient à la charge avec un nouveau film : «Victoire de la Démocratie : Leçons du Sénégal». Il s’agit là d’une célébration de la démocratie sénégalaise, en mettant à l’honneur la résilience démocratique du peuple sénégalais, renseigne une note d’information adressée à Sud Quotidien sur cette production.
«Cette œuvre explore la résilience d’un pays qui, malgré des défis politiques et des tensions sociales croissantes, reste un exemple de stabilité démocratique dans une région marquée par des crises répétées.»
Ce documentaire, d’une durée de 50 minutes, détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal, mettant en lumière les mécanismes qui permettent au Sénégal de préserver son équilibre démocratique. À travers des témoignages de première main, de figures politiques, de leaders civiques, de journalistes, de membres des forces armées et de penseurs influents, le film retrace les luttes récentes pour la justice, la liberté et la bonne gouvernance au Sénégal».
Selon le document, «Cette production se veut d'être un outil de sensibilisation des populations et de rappeler l’importance de protéger l’espace civique et les droits fondamentaux, face à toute tentative de remise en cause des acquis démocratiques». «En définitive, Avec cette nouvelle production, AfricTivistes réaffirme son engagement pour la défense et la consolidation des acquis de la démocratie en Afrique et invite les citoyens, au Sénégal comme ailleurs, à rester vigilants et mobilisés pour préserver leur souveraineté et leurs libertés», conclut le texte.
LE RAPPORT GENERAL D’AUDIT PRESENTE AU MSRI
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation (MESRI), a présidé, hier mardi, la cérémonie de partage du Rapport d’audit des établissements de formation en science de la santé. Cet audit, commandé par les plus hautes autorités, a été coordonné par le secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup. Cet exercice intervenu dans un contexte particulier marqué par des événements tragiques au niveau des structures de santé du pays, a pour objectif de disposer, entre autres, d’un état des lieux portant sur les différents cadres juridiques, les réformes, mais aussi de faire un état des lieux sur les ressources humaines, les infrastructures, les équipements, les laboratoires…
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé. Ce rapport, selon le Pr Lamine Gueye, «est le résultat d’un travail de longue haleine qui a nécessité beaucoup d’investissement, au regard de l’immensité des enjeux et défis liés à la formation des ressources humaines, à la qualité des infrastructures et équipements dans le secteur de la santé.»
Pour lui, «Ces enjeux et défis traversent nos institutions et structures respectives», a relevé le Secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup, qui précise toutefois que «L’audit n’a cherché nullement à pointer du doigt ou à jeter le discrédit sur tel ou tel acteur du système de formation en sciences de la santé.» Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a, lui, souligné l’important de la formation qui, selon lui, constitue «l’un des éléments centraux de la qualité de notre système de santé et de l’efficacité de ses professionnels», qui en dépit des efforts colossaux entrepris par l’Etat, fait face à de nombreux défis. Ces défis, pour Dr Abdourahmane Diouf «nécessitent d’être identifiés, finement analysés et relevés afin de suivre les évolutions des systèmes de santé, et de pouvoir leur garantir non seulement un fonctionnement optimal, et surtout une capacité d’adaptation aux réalités d’aujourd’hui et de demain.» Il a, par ailleurs, souligné la pertinence des recommandations du rapport qui, à son avis, «illustre à suffisance, sur l’importance de l’étude menée qui doit être mise à profit pour s’interroger sur les produits de la formation, les procédures d’enseignements-apprentissage et les processus de formation», a déclaré le MSRI.
Dans le même sillage, Dr Abdourahmane Diouf assure que la pertinence du thème d’audit, les réflexions menées et les recommandations formulées constitueront sans nul doute des éléments d’amélioration des actions engagées pour garantir la qualité du système de santé de notre cher Sénégal.
LES DEPARTEMENTS LIVRENT LEUR VERDICT
Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes.
Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor.
En attendant la réunion, à partir de ce mercredi 20 novembre, de la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, les premiers résultats officiels des élections législatives anticipées ont été proclamées hier, mardi, par les différentes commissions départementales chargées du dépouillement et du décompte des votes. La liste Pastef, dirigée au plan national par Ousmane Sonko, sort largement victorieuse du scrutin législatif en gagnant la presque totalité des départements. Outre le département de Dakar remporté haut la main par le parti au pouvoir, celui de Guédiawaye est aussi tombé dans l’escarcelle de Pastef.
Selon les résultats provisoires de la Commission départementale de recensement de Guédiawaye proclamés hier, mardi, le parti Pastef sort en tête avec 61.061 voix devant la coalition Jàmm Ak Njariñ qui arrive en deuxième position avec 16.678 voix sur 98.402 suffrages valablement exprimés. Dans le département de Keur Massar, Pastef rafle la mise avec un écart de plus de 60 000 voix sur Jamm Ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Sur les 249 588 électeurs inscrits dans le département de Keur Massar, 113 097 ont voté dont 525 hors bureau de vote. Le nombre de suffrages valablement exprimés s’élève à 112 572, selon le décompte de la Commission départementale de recensement des votes.
THIES, SAINT-LOUIS, MBACKE, LINGUERE AUX COULEURS DE PASTEF
Pastef reste également en tête dans le département de SaintLouis et largement, selon la Commission départementale de recensement des votes. Avec 54 250 voix sur les 87 690 suffrages valablement exprimés, le parti au pouvoir domine la coalition Takku Wallu Sénégal qui vient en deuxième position avec 19 809 voix devant la coalition Jamm ak Njariñ qui obtient 3058 voix. Thiès n’a pas échappé aussi à la déferlante Pastef : toutes les 15 communes du département sont tombées entre les mains du parti au pouvoir. Il en est de même pour Diourbel, Bambey, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda, Louga, Kébémer, Foudiougne, Linguère et bien d’autres départements dont les commissions de recensement des votes donnent des résultats provisoires qui octroient la victoire à la liste Pastef et, par voie de conséquence, le nombre de députés y afférent. .
La victoire de la coalition conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko est encore plus emblématique à Mbacké, un département où la victoire de Pastef n’était pas donnée d’avance, pour bien de raisons sortant du cadre exclusivement politique. .Le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) y a cependant remporté largement le scrutin législatif anticipé de dimanche en décrochant 128 028 suffrages sur les 164 823 valablement exprimés et du coup les cinq députés du département. Même le département de Dagana, chasse gardée d’Oumar Sarr, ancien ministre et maire de la ville éponyme depuis 1996, est tombé aux mains de Pastef, selon la Commission départementale de recensement des votes. Que dire du département de Fatick où régnait sans partage Macky Sall, président sortant de la République. Le parti Pastef, au pouvoir, y est sorti vainqueur des législatives anticipées, en s’adjugeant 28 052 voix, selon les résultats provisoires de la Commission de recensement des votes du département en question. La coalition Takku Wallu Sénégal arrive en deuxième position avec 20.958 voix.
MATAM, KANEL, PODOR, GOSSAS : LES POCHES DE RESISTANCE
Selon les résultats provisoires proclamés par les Commissions départementales de recensement des votes qui sont venus confirmer les grandes tendances dégagées quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, ils ont été peu de départements à avoir résisté à la liste Pastef. Parmi ceux-ci, on relève le département de Matam où Takku-Wallu Sénégal du président Macky Sall gagne largement avec un total de 55 684 suffrages devant le parti Pastef qui comptabilise 14 597 suffrages. Jamm ak Njarin et sa tête de liste Abou Diallo arrivent en troisième position avec 10 786 voix, selon la Commission départementale. La coalition Takku-Wallu-Sénégal s’est également emparée de Kanel, toujours dans la région de Matam. Le département en question a accordé la majorité de ses suffrages à la liste Takku-Wallu (APR-PDS et Rewmi), qui a obtenu 23 905 voix devant la coalition Jamm ak Njarin qui récolte 9 710 voix et And ci Kooluté Nguir Sénégal (AKS) qui obtient 9 284 des suffrages. Le Pastef qui vient en quatrième position ne glane que 6 695 voix, selon les résultats provisoires de la Commission départementale de recensement des votes de Kanel. Les seuls départements ayant échappé à Pastef et éventuellement à Takku-Wallu ont été Podor et Gossas. Selon les résultats provisoires des commissions de recensement de ces deux départements, Jamm ak Njariñ s’est offert le département de Podor avec 41 349 voix sur les 121 059 valablement exprimées devançant la liste de la coalition Takku Wallu, classée deuxième avec 37 813 voix. Quant au département de Gossas (région de Fatick), il est tombé dans l’escarcelle de La marche des territoires/Ande nawlé qui est arrivée en tête du scrutin avec 10 379 des 23 743 suffrages valablement exprimés, selon la Commission départementale de recensement des votes. Tous ces résultats provisoires attendent toutefois la validation de la Commission nationale de recensement des votes qui débute ses travaux ce jour, mercredi, pour proclamer ses résultats vendredi, selon la Direction générale des élections (DGE).
SONKO ET SES MINISTRES EN REGLE
Le Premier ministre et tous les membres de son gouvernement ont fait leurs déclarations de patrimoine. L’annonce a été faite par l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), lors d’une rencontre d’échanges avec des journalistes
Le Premier ministre et tous les membres de son gouvernement ont fait leurs déclarations de patrimoine. L’annonce a été faite par l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), lors d’une rencontre d’échanges avec des journalistes qu’elle a organisé avec Amnesty international, hier mardi.
«Le Premier ministre, Ousmane Sonko, et tous les ministres de régime ont leurs déclarations de patrimoine», a dit la chef de Division réception et traitement des déclarations de patrimoines à l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Aminatou Diop, sans évoquer le contenu de ces déclarations, conformément aux exigences de sa structure. Elle a pris part hier, mardi 19 novembre à un séminaire de formation des journalistes sur la prévention et la lutte contre la corruption organisée par Amnesty international et l’OFNAC. Mieux, s’agissant du Premier ministre, Ousmane Sonko, elle informe «qu’il a fait sa déclaration en entrant à la mairie de Ziguinchor et quand il quittait son poste. Devenu Premier ministre, il s’est aussi soumis à la loi».
Lors de cette rencontre avec les journalistes, il est ressorti des discussions avec les responsables de l’OFNAC que la grande corruption concerne les hautes autorités de la République et il n’existe pas assez souvent de preuves pour l’attester. Ce qui limite la répression. Pis, ces personnes qui ont eu à exercer de hautes responsabilités, ne peuvent être jugées que par la Haute cour de justice. Le pool judiciaire financier, nouvellement, créer ne peut pas se valoir de cette prérogative. Le panel a aussi rappelé la difficulté de localiser les avoirs criminels. Ils ne font l’objet d’aucune traçabilité.
Pour le président d’Amnesty international Sénégal, Pape Diéne Diop, «la corruption a un effet dévastateur sur les institutions publiques et sur la capacité des États à respecter, protéger et réaliser les droits humains, en particulier ceux des personnes et groupes en situation de vulnérabilité et de marginalisation». Pis ajoute-t-il, «la corruption et les flux financiers illicites qui y sont associés, constituent un défi majeur pour de nombreuses sociétés, car ils détournent les recettes publiques et compromettent les budgets publics qui devraient assurer les soins de santé, le logement, l’éducation et d’autres services essentiels».
Il trouve, en outre, «qu’ils compromettent la capacité des États à respecter leurs obligations fondamentales minimum et leurs obligations juridiques préexistantes de tirer le meilleur profit de toutes les ressources disponibles pour respecter, protéger et mettre en œuvre les droits économiques, sociaux et culturels. La corruption fragilise en outre le fonctionnement et la légitimité des institutions et des processus, l’état de droit et, en définitive, l’État lui-même».
KEEMTAAN GI - LA DETTE
Je le confesse, ici et maintenant. Les mathématiques, ce n’est pas ma tasse de thé. C’est comme si on me causait d’une de ces pittoresques langues vernaculaires de la sous –région. Ne me demandez surtout pas laquelle pour ne pas faire des jaloux. Ça vous fait sourire ? En revanche, des courbes, volumes et lignes, je ne saisis et n’apprécie que celles croquées par le Créateur sur celles sans qui la vie des hommes sur terre serait fade. Les Houris que l’on promet aux bons croyants au paradis, le vilain Kàccoor n’espère pas les approcher. Fermons vite cette parenthèse… Autant vous dire que les chiffres jalonnés de zéro me donnent des migraines. Et surtout si cela concerne des milliards devenus l’unité de mesure dans ce charmant pays des paradoxes depuis l’avènement de Père Wade qui a complétement cannibalisé les finances publiques avant que l’ex- Chef ne s’amuse avec pour un véritable carnage. Il nous faudra ainsi payer aux créanciers de ce pays qui marche sur la tête, durant la période 2024- 2029, près de 18 milliards de dollars, soit environ 11. 000 milliards de francs CFA. Une dette contractée par des brigands dont le Chef de gang, depuis sa résidence de Marrakech, continue de nous narguer tout en nous promettant l’enfer. Comme s’il n’était pas à l’origine de la situation alambiquée des finances publiques de ce pays qu’il a dirigé pendant douze ans avec désinvolture. Une dette qui n’a servi qu’à enrichir des amis et des coquins tout en enfonçant le pays dans une misère chronique avec un chômage qui crève le plafond. Plutôt que de panser nos blessures, ils se sont amusés avec l’exercice du pouvoir. Ce monstre qui peut vous changer jusqu’à vous rendre fou. Le pouvoir, quel bonheur de le détenir. D’en être l’ordonnateur. Et c’est ainsi qu’ils s’égayaient avec l’argent du contribuable. Joli exploit de canailles qui n’ont eu aucune pudeur de solliciter nos suffrages après leur carnage sur l’économie du pays. Il faudra des reins solides au nouveau pouvoir et beaucoup de patience au peuple pour s’extirper du guêpier de la dette qui pourrait tout compromettre. A moins que… KACCOOR BI - LE TEMOIN
PR/POST-LEGISLATIVES UNE VASTE FRONDE EN GESTATION !
Au soir des élections législatives du 17 novembre 2024, l’Alliance pour la République (Apr) du président Macky Sall a encore entrainé dans sa très lourde chute le peu qui lui restait comme partis alliés, mouvements ralliés et courtisans transhumants. Aux yeux des rares « Apéristes » en activité, c’est une défaite de trop après la déroute de la présidentielle 2024. Pour « Le Témoin » quotidien, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’Apr est en train de voler en éclats. D’où la nécessité pour certains membres « fondateurs » de créer une « Apr » parallèle ou « Apr/Bis » du genre : Alliance pour la Jeunesse républicaine (Apjr). Cette sorte de « Apr/Bis » ou « Apr/debout » verra-t-elle le jour ? Qui vivra verra !
RANDONNEE PEDESTRE A L’UCAD L’ANCIEN MINISTRE MAKHTAR CISSE, LE PARRAIN EXCEPTIONNEL!
Les étudiants de la 1e Promotion « LMD/2015 » de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (Fsjp) de l’Ucad organise une randonnée pédestre exceptionnelle. Ce sera le dimanche 1e décembre 2024 à partir de 09 heures au Rond-Point Ucad comme lieu de départ. Ce grand moment de communion et de retrouvailles pour la marche à pied aura comme parrain exceptionnel un homme exceptionnel. Il s’agit de l’ancien ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé. Si les anciens étudiants de la 1e Promotion « LMD » de la Fsjp ont choisi comme parrain l’avocat Makhtar Cissé, c’est parce que l’homme a marqué son passage dans cette faculté où il a soutenu avec brio sa thèse de doctorat. Mieux, Mouhamadou Makhtar Cissé est un pur produit de l’Ucad où il a acquis des connaissances lui permettant de réussir avec succès à plus de cinq concours d’Etat ( Ige, Barreau, Ena, Douanes etc)
DE GROS CALIBRES AU PARLEMENT
La 15 législature pourrait être inédite. Vraiment inédite puisque si les tendances se confirment sur la razzia de Pastef, on pourrait se retrouver avec des très gros calibres politiques à l’hémicycle de la Place Sowéto. En effet, sur la liste majoritaire, on pourrait retrouver des députés comme le président Macky Sall, l’ancien questeur Daouda Dia, Mamadou Diaw, Mamadou Lamine Thiam du PDS, Me Aissata Tall Sall, Amadou Mame Diop et Thérése Faye sur la liste de Takku Wallu. L’Assemblée nationale accueillera aussi l’ancien Premier ministre Amadou Ba, le ministre Cheikhou Oumar Hanne pour le compte de Diam ak Njarin. Tandis que pour Samm Sa Kaddu, Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm du PUR sont attendus à l’Assemblée nationale. Dans cette dynamique profitant certainement du plus fort reste, Abdou Karim Sall de And Si Kooluté, l’ancien ministre Moustapha Diop pour Farlu, Maguette Sene de la Marche des Territoires Nawle, Birima Mangara de Kiraay Ak Naatangue, Tafsir Thioye du PDS, Thierno Alassane Sall Sénegal Kese et Tahirou Sarr Nationaliste seront de la partie.
LA SANTE PUBLIQUE EN CRISE
Le ministre de la Santé Ibrahima Sy doit se réveiller au plus vite pour juguler la crise qui secoue la santé publique du pays. Le ministre est accusé « d’inaction flagrante ». Alors que l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux est en grève depuis quelques jours, voilà que le Collectif des médecins spécialistes du Sénégal entre dans la danse. Les deux structures qui se retrouvent autour de l’Intersyndicale des spécialistes en formation (ISF) ont décidé de faire une marche pacifique ce vendredi 22 novembre 2024. Une manière d’interpeller les autorités sur la situation critique du système de santé publique et exiger des mesures immédiates pour répondre aux revendications du personnel soignant. Le mouvement de grève des internes et anciens internes a conduit à une réduction drastique des effectifs aggravant les difficultés d’accès aux soins pour les patients en particulier les plus vulnérables.
EMIGRATION CLANDESTINE PLUS DE 300 SENEGALAIS EMPRISONNES AU MAROC
Au Maroc, plus de 300 Sénégalais, dont certains purgent des peines allant jusqu’à dix ans ou plus, se trouvent actuellement derrière les barreaux. Selon PressAfrik, qui cite l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF), « la plupart de ces personnes, en conflit avec la justice marocaine, sont accusées de trafic de migrants ». Dans un communiqué daté du mercredi 13 novembre, l’organisation de défense des droits des migrants, dirigée par Boubacar Sèye, a dressé un état des lieux de cette situation. « Depuis près de deux ans, Horizon Sans Frontières est régulièrement contactée par des compatriotes, au Sénégal ou dans la diaspora, concernant des membres de leurs familles, emprisonnés au Maroc pour des délits ou crimes liés à l’émigration irrégulière. Les différents recoupements effectués ont permis d’estimer que leur nombre dépasse les 300 », précise le communiqué. Dans ce même document, Horizon Sans Frontières a lancé un appel solennel au roi du Maroc, Mohammed VI, et sollicité l’implication de Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal. « Face à cette situation dramatique et pour soulager les familles en détresse, HSF lance un appel solennel à Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, au nom des familles qui souhaitent que leurs enfants bénéficient de la clémence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a écrit Boubacar Seye. Horizon Sans Frontières a également salué les premières démarches entreprises par le ministre sénégalais de la Justice, Garde des Sceaux, et encouragé le gouvernement du Sénégal à poursuivre les discussions avec le Royaume du Maroc sur cette question des détenus et sur d’autres sujets connexes.
FRAUDE AU BAC 2024 LES SANCTIONS TOMBENT
Réuni le jeudi 14 novembre, le Conseil de Discipline de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) après avoir examiné les dossiers des 185 candidats pris en cas de tricheries lors des examens du baccalauréat 2024 et soumis à l’Office du Baccalauréat, a rendu publique sa décision. Pour les cas de détention de téléphones portables, qui sont au nombre de 115 candidats, ils ont écopé d’une réprimande. Ils seront autorisés à repasser le baccalauréat dès 2025. Quant aux candidats ayant utilisé leur téléphone, individuellement, ou par des groupes WhatsApp qui sont au nombre de 32, une interdiction de deux ans avant de pouvoir se représenter au baccalauréat leur a été infligé. Les 38 candidats impliqués dans des tricheries avec des documents non autorisés ont également écopé d’une punition de deux ans. Par ces sanctions, le Conseil de Discipline indique réaffirmer son engagement à garantir l’intégrité des examens et à maintenir un climat de justice et d’équité dans le système éducatif. « Ce verdict envoie un message clair : toute tentative de fraude sera systématiquement sanctionnée pour préserver la crédibilité des diplômes délivrés au Sénégal », indique le Conseil Thiès
VIOL PRESUME SUR UNE FILLE DE 17 ANS
La ville aux-deux-gares se trouve, une fois encore, scandalisée suite aux révélations alarmantes concernant une jeune fille de 17 ans qui aurait été victime d’une agression sexuelle. Les premiers éléments d’informations renseignent que l’adolescente, comme de coutume, se rendait au marché local pour s’acquitter d’une commission de la part de sa grand-mère. C’est après avoir terminé ses courses, pour reprendre le chemin de la maison, qu’elle aurait été abordée par un individu à bord d’une moto Jakarta. Ce dernier lui aurait proposé de la déposer chez elle. La jeune fille, après un instant d’hésitation, aurait accepté l’offre de l’inconnu. Seulement, le Jakartaman, plutôt que de la ramener chez ses parents, à Nguinth, aurait choisi d’emprunter une autre voie, vers une zone isolée, quelque part dansla forêt de Mont-Rolland. Où le mis en cause aurait entretenu des rapports intimes avec elle. Les circonstances exactes de l’incident restent encore floues. Mais des voix s’élèvent déjà pour dénoncer cette agression. Les autorités compétentes travaillent activement à la recherche du suspect et promettent de faire toute la lumière sur cette affaire. La jeune fille a été prise en charge par des professionnels de la santé, qui lui offrent en même temps un soutien psychologique indispensable dans ces moments difficiles.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 20 NOVEMBRE 2024
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Lutte contre la corruption, réforme des institutions, transformation de l'économie... Amadou Ba dévoile l'agenda chargé de la nouvelle majorité parlementaire. La reddition des comptes est promise, mais sans précipitation ni esprit de revanche
(SenePlus) - Le Pastef, parti du président Bassirou Diomaye Faye, sort largement victorieux des élections législatives anticipées du 17 novembre, remportant "au minimum 40 départements" selon Amadou Ba, tête de liste à Thiès aux législatives, interrogé mardi sur TFM.
Dans un long entretien, M. Ba a détaillé les priorités de la nouvelle majorité parlementaire, plaçant l'économie au cœur des préoccupations. "L'urgence, ce sont les questions économiques, la prospérité, le bien-être des Sénégalais", a-t-il souligné, rappelant que le pays fait face à un taux de chômage de 22% et que 34,4% des jeunes sont sans activité.
Concernant la stratégie économique, le représentant du Pastef a mis l'accent sur plusieurs leviers : "Il y a beaucoup de niches fiscales qui peuvent alimenter le budget, beaucoup d'amnisties fiscales injustifiées à supprimer." Il a également évoqué la mobilisation de l'épargne nationale et de la diaspora comme sources de financement.
Sur la question sensible de la loi d'amnistie, M. Ba a apporté d'importantes précisions : "Il n'y a pas d'amnistie possible pour les crimes et délits qualifiés de crimes contre l'humanité selon le statut de la Cour pénale internationale." Il a rappelé que "le Sénégal a des procédures en cours contre les anciennes autorités auprès de la CPI."
Concernant la reddition des comptes, autre promesse phare du Pastef, le responsable politique assure qu'elle sera effective "avant la fin du mandat" mais précise qu'elle se fera "dans le strict respect du code de procédure pénale."
Le premier grand chantier de cette nouvelle assemblée sera le vote du budget avant la fin de l'année. M. Ba s'est dit confiant quant à son adoption rapide, appelant l'opposition à comprendre "l'urgence et la nécessité" de ce vote.
S'agissant des réformes institutionnelles, il a insisté sur la nécessité de "diminuer les prérogatives du président de la République" tout en soulignant que ce n'était pas la priorité immédiate face aux défis économiques.
Pour le fonctionnement de l'Assemblée nationale, M. Ba promet une rupture avec les pratiques passées : "L'Assemblée nationale n'a jamais pu jouer son rôle, en dépit des compétences qui lui sont dévolues par la Constitution. C'était quasiment une annexe politique du pouvoir."
Cette large victoire donne au président Faye "toutes les cartes en main pour appliquer la transformation systémique du pays", selon M. Ba, qui voit dans ce résultat un signal fort de la population en faveur de la stabilité politique, "premier critère pour le développement économique."