LE G20 DOIT SE PENCHER SÉRIEUSEMENT SUR LA CRISE DE LA DETTE ET DU DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE
"Lorsque les gouvernements n'ont pas fait défaut sur leur dette extérieure, le service de la dette extérieure atteint des niveaux socialement insoutenables, car il dépasse souvent les dépenses publiques en matière de santé ou d'éducation."
2024 est une année symbolique à bien des égards pour les partisans d'une réforme économique mondiale. Elle marque le 80e anniversaire du système de Bretton Woods et le 50e anniversaire de l’agenda du Nouvel ordre économique international des Nations unies. Le sommet du G20 des 18 et 19 novembre, organisé par le Brésil, est tout aussi important. Après avoir obtenu le statut de membre permanent l'année dernière, l'Union africaine (UA) représentera le continent aux côtés de l'Afrique du Sud.
A l’instar des autres régions du Sud global, l'Afrique est confrontée à un certain nombre de chocs externes qui nécessitent une réponse multilatérale efficace qui a fait défaut jusqu'à présent. Les développements induits par les prêts agressifs de créanciers privés avides de rendements élevés, la pandémie de covid 19 et deux guerres majeures - l'une en Europe et l'autre au Moyen-Orient - ont plongé la plupart des pays du continent dans une crise d'endettement et de développement.
Lorsque les gouvernements n'ont pas fait défaut sur leur dette extérieure, le service de la dette extérieure atteint des niveaux socialement insoutenables, car il dépasse souvent les dépenses publiques en matière de santé ou d'éducation. Cette situation met non seulement en péril les efforts de développement déployés par les pays africains au cours des deux dernières décennies, mais elle retarde également les investissements urgents qui doivent être réalisés en termes d'adaptation aux - et d'atténuation des - effets déjà visibles des changements climatiques.
La récurrence des crises de la dette sur le continent n'est pas un hasard. C'est malheureusement une conséquence quasi inéluctable du fonctionnement du système monétaire et financier international.
Pour stimuler leur développement économique, les pays à revenu faible et moyen doivent avoir accès à des importations essentielles - machines, équipements, technologies, etc. - qu'ils doivent généralement acheter en devises fortes. En principe, dans une perspective développementaliste, la plupart d'entre eux devraient être des importateurs nets. Cependant, ces déficits commerciaux développementalistes, tels qu'ils ont été observés dans un pays comme la Corée du Sud au cours de son industrialisation, doivent ultimement être financés en augmentant la capacité à exporter et/ou en attirant des financements étrangers - aide, dette, investissements directs étrangers.
Les pays africains sont principalement des producteurs de matières premières et, en tant que tels, ils sont généralement handicapés par la volatilité des prix des matières premières. Ils souffrent également de la faiblesse des revenus associés à ces exportations en raison d'un système fiscal mondial asymétrique qui permet aux multinationales de rapatrier légalement des niveaux considérables de bénéfices et de dividendes et d'accroître davantage l'hémorragie financière subie par le continent par l'évasion et la fraude fiscales, la fausse facturation des échanges et d'autres pratiques frauduleuses.
Si les pays africains parvenaient à conserver au niveau national une part plus importante de leurs recettes d'exportation, ils pourraient se trouver dans une situation où leurs besoins de financement extérieur seraient réduits. Mais ce n'est souvent pas le cas. Pour ne rien arranger, ils souffrent d'une offre insuffisante de financement en devises étrangères destiné au développement. Avec le tarissement des financements concessionnels, les pays africains sont davantage exposés d’une part à des financements privés étrangers avec des coûts rendus encore plus élevés par le pouvoir incontrôlé des agences de notation et d’autre part à un modèle d'ajustement défavorable sous les auspices du FMI auquel ils sont soumis.
Dans un système mondial équitable, les pays en développement devraient être en mesure d'enregistrer des déficits de leur balance commerciale et de leur balance courante à travers un financement adéquat et de mécanismes de soutien des taux de change. Comme ces instruments multilatéraux sont soit absents, soit déficients, les pays en développement sont généralement punis par les politiques du FMI et de la Banque mondiale lorsqu'ils sont confrontés à une crise de la dette.
En effet, le FMI interprète à tort les déficits développementalistes comme des exemples de laxisme fiscal. C'est pourquoi il impose des politiques d'austérité aux pays débiteurs - à savoir des excédents primaires préjudiciables qui anéantissent leurs perspectives de croissance - et conditionne son aide à des politiques telles que la libéralisation du compte de capital, une mesure qui entraîne une volatilité financière accrue et des sorties nettes de capitaux. Quant à la Banque mondiale, elle encourage généralement la privatisation, notamment celle des secteurs qui génèrent des revenus en devises.
Le résultat est que les pays débiteurs, au lieu d'être aidés à émerger des crises en position de force, sont pénalisés à court terme par une croissance économique plus faible et un appauvrissement massif, et à moyen et long termes par un affaiblissement de leur capacité à générer des revenus d’exportation.
En d'autres termes, lorsque les vivent une crise de dette, le mieux qu'ils puissent attendre des institutions de Bretton Woods est un cautère sur une jambe de bois, ce qui signifie que leur capacité à engranger des revenus extérieurs est encore plus compromise, ce qui les rend plus vulnérables à de futures crises de la dette. De nombreux pays africains, au moins depuis les années 1980, en ont fait l’expérience. La Zambie est un cas paradigmatique.
La dette publique extérieure de la Zambie a été significativement annulée, passant de 128 % du RNB en 2000 à 7,4 % du RNB en 2006. Cependant, en 2020, son gouvernement a été contraint de faire défaut. Trois facteurs ont été à l'œuvre.
Tout d'abord, le pays n'a pas profité du boom des matières premières pour accumuler des devises, les multinationales s'étant accaparé la majeure partie des recettes d'exportation. Deuxièmement, le pays a émis des eurobonds coûteux pour financer son développement et faire face aux chocs climatiques. Troisièmement, comme les financements en devises ont été investis dans des projets d'infrastructure qui n'ont pas stimulé sa capacité d'exportation, sa solvabilité extérieure s'est rapidement détériorée. La pandémie de covid-19 a accéléré l'entrée dans une crise de dette qui devait se produire un jour ou l'autre. Malheureusement, le processus de restructuration de la dette de la Zambie sous l'égide du FMI a été long, inadéquat et ne s'est pas attaqué aux causes profondes.
La communauté internationale du développement devrait se rendre compte que la situation de la dette extérieure de la plupart des gouvernements africains n'est tout simplement pas viable pour leurs populations et l'environnement. Une aide urgente est nécessaire sous la forme d'une annulation rapide et significative de leur dette extérieure. Nous savons tous qu'il ne s'agit pas d'une question de capacité financière pour les pays les plus riches, mais plutôt de volonté politique.
Au-delà de l'allégement des dettes, la réalisation des objectifs en matière de développement et de climat nécessitera des financements extérieurs adéquats : (i) des liquidités à court terme pour faire face aux chocs négatifs tels que la détérioration des termes de l'échange, les événements climatiques, etc. (ii) des financements en devises étrangères à long terme abordables – afin de s’assurer que le service de la dette ne représente pas une lourde charge eu égard à la capacité nationale à générer des recettes extérieures ; (iii) des dons et des transferts de technologie pour faire face aux problèmes climatiques et environnementaux, en lieu et place des prêts.
Enfin, il est impératif de soumettre l'analyse de la viabilité de la dette du FMI à une plus grande transparence et à un suivi plus rigoureux. Des millions de vies à travers le monde dépendent de cette analyse politique plutôt que technique.
La réunion du G20 aura rendu un grand service à l'Afrique et au monde si elle inclut et reflète ces préoccupations et priorités que l'Afrique partage avec la plupart des pays du Sud.
OUSMANE SONKO DOIT RESTER PREMIER MINISTRE, SELON LE PR MOUSSA DIAW
Selon le politologue, "quitter cette fonction pour l'Assemblée nationale ne me semble pas opportun puisqu'il risque d'avoir les mains liées en raison de la séparation des pouvoirs et des jeux politiques".
iGFM - (Dakar) Ousmane Sonko doit-il aller à la Présidence de l’Assemblée nationale ou rester à la primature. Le professeur Moussa Diaw, politologue spécialiste des relations internationales, livre son analyse dans cette tribune que nous vous proposons.
« Après le succès incontestable du Pastef aux élections législatives du 17 novembre 2024, certains analystes émettent déjà l'hypothèse de l'occupation du perchoir par le Premier ministre, tête de liste de la coalition Pastef. Ils souhaitent, dans un esprit de partage des pouvoirs, que le président du parti, Ousmane Sonko, soit nommé président de l'Assemblée nationale. Je ne partage pas cet avis car je pense que Ousmane Sonko doit conserver son poste de Premier ministre en étant la tête de proue de l'action politique et coordonnateur gouvernemental.
Face aux nombreux défis à relever, il est indispensable qu'il se place au cœur du dispositif politique qu'il incarne parfaitement dans son rôle actuel de Premier ministre et chef de parti. Quitter cette fonction pour l'Assemblée nationale ne me semble pas opportun puisqu'il risque d'avoir les mains liées en raison de la séparation des pouvoirs et des jeux politiques. En tout cas, au regard des enjeux à venir, de la recomposition politique, de l'obligation de résultats dans des délais convenables, de la cohérence gouvernementale, Ousmane Sonko ne doit pas quitter la primature.»
REUG REUG, INVITÉ D’HONNEUR DES LIONS AU STADE ABDOULAYE WADE
Véritable icône nationale dans le monde des arts martiaux mixte, il incarne l’unité des différentes disciplines sportives. Sa présence témoigne de la reconnaissance croissante des performances des athlètes sénégalais sur la scène internationale.
Le champion du monde de One Championship, Oumar Kane, plus connu sous le nom de Reug Reug, sera l’invité d’honneur des Lions ce soir au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à l’occasion du match opposant le Sénégal au Burundi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.
Reug Reug, véritable icône nationale dans le monde des arts martiaux mixtes (MMA), incarne l’unité des différentes disciplines sportives au Sénégal. Sa présence témoigne également de la reconnaissance croissante des performances des athlètes sénégalais sur la scène internationale.
Originaire de Thiaroye, Reug Reug est une figure emblématique, non seulement dans le MMA, mais aussi dans la lutte sénégalaise traditionnelle, une discipline où il a fait ses premières armes avant de s’imposer sur le ring mondial.
L’AUTONOMIE VACCINALE DE L’AFRIQUE REPOSE SUR LA FORMATION DE SES EXPERTS
Samba Cor Sarr a estimé que l’autosuffisance vaccinale sur le continent, conformément à l’ambition de l’Union africaine de combler 60% les besoins en vaccins à l’horizon 2040, passera par la formation d’experts africains.
Dakar, 19 nov (APS) – Le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Samba Cor Sarr a estimé lundi, que l’autosuffisance vaccinale sur le continent, conformément à l’ambition de l’Union africaine de combler 60% les besoins en vaccins à l’horizon 2040, passera par la formation d’experts africains.
‘’L’autosuffisance vaccinale en Afrique passera par la formation d’une expertise africaine de haute qualité en vaccinologie’’ a déclaré le docteur Samba Cor Sarr.
Il s’exprimait ainsi à l’ouverture du premier Cours africain francophone de vaccinologie avancée (Afro-ADVAC francophone), qui a démarré lundi à Dakar et se poursuit jusqu’au 27 novembre.
Cet évènement, destiné aux décideurs de la vaccinologie, s’étale sur dix jours et vise comme objectif à développer une expertise africaine dans ce domaine.
‘’Ce cours représente une opportunité unique d’approfondir les connaissances dans le développement de vaccins, d’aligner les protocoles d’essais cliniques du continent aux standards internationaux’’, a fait savoir le directeur de cabinet du MSAS.
Afro-ADVAC francophone permettra également aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies de vaccination efficaces, par la création d’un réseau d’experts francophones en vaccinologie à l’échelle du continent, selon les organisateurs.
‘’Le choix du Sénégal comme pays hôte de cette première édition francophone, à l’initiative de la coopération allemande, témoigne de notre engagement constant dans le domaine de la santé publique et de notre volonté de jouer un rôle moteur dans le développement des compétences scientifiques sur le continent africain’’, a indiqué Samba Cor Sarr.
Une contribution au projet MADIBA
Ce premier cours africain francophone de vaccinologie avancée apportera, en outre, une contribution au projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy en anglais) ou Fabrication en Afrique pour l’immunisation contre les maladies et le renforcement de l’autonomie.
D’un coût de 45 millions de dollars , ce projet implanté au Sénégal est le fruit d’un partenariat entre l’Institut Pasteur de Dakar et la Fondation Mastercard avec pour ambition une augmentation significative de la production de vaccins sur le continent, qui n’est que de 0,1% actuellement.
De l’avis du docteur Sarr, Afro-ADVAC francophone, ‘’ bien plus qu’une simple formation de professionnels hautement qualifiés, est une réponse stratégique au défi de l’Afrique de développer une expertise locale en matière de production de vaccins et dans le renforcement de son autonomie dans la conduite d’essais cliniques’’
Coordonnateur de ce cours, l’expert immunologue et vaccinologue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Tandakha Dièye, a rappelé que depuis la crise du COVID-19, l’indépendance vaccinale, qui passe par le renforcement de notre expertise local, est devenue une grande nécessité pour le continent africain’’.
Des scientifiques, professionnels de la santé et spécialistes de la santé publique de niveau intermédiaire à supérieur, impliqués dans le développement de vaccins, les essais cliniques, la mise en œuvre ou la gestion de stratégies de vaccination, provenant de 22 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique prennent part à ce premier Afro-ADVAC francophone.
UN PARCOURS SANS FAUTE POUR LE MAROC
Le Maroc, pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025, est la seule équipe à avoir gagné ses six matchs des éliminatoires de la reine des compétition africaines de football.
Dakar, 19 nov (APS) – Le Maroc, pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025, est la seule équipe à avoir gagné ses six matchs des éliminatoires de la reine des compétition africaines de football.
Les Lions de l’Atlas ont fini, lundi, les éliminatoires de leur CAN, avec une large victoire sur le Lesotho, 7-0. Ils réalisent le carton plein, avec six victoires sur six. Ils ont obtenu 18 points.
Les Marocains qualifiés d’office en tant que pays organisateur, se sont aussi illustrés dans ces éliminatoires par leur efficacité offensive et leur solidité défensive. Les coéquipiers de Achraf Hakimi ont inscrit vingt-six buts et en ont encaissé deux.
Le Maroc partageait le groupe B avec le Gabon (2e, 10 points), le Lesotho (3e, 4 points), et la Centrafrique (4e, 3 points).
Le Royaume chérifien va participer à sa vingtième édition de CAN depuis 1972. Il organise sa deuxième CAN, après celle de 1988.
Le Maroc a remporté la dixième édition de 1976 en Ethiopie. Il est finaliste de l’édition de 2004 remportée par la Tunisie, à domicile.
Les Lions de l’Atlas ont aussi terminé à la troisième place à la CAN de 1980, au Nigeria.
Vingt autres nations ont validé leurs qualifications. Il s’agit de l’Afrique du Sud (12e participation), de l’Algérie (21e participation), de l’Angola (10e participation), du Bénin (5e participation), du Burkina Faso (14e participation), du Cameroun (21e participation), des Comores (2e participation), de la Côte d’Ivoire (26e participation), de l’Egypte (27e participation).
Le Gabon (8e participation), la Guinée Equatoriale (5e participation), le Mali (14e participation), le Nigeria (20e participation), l’Ouganda (8 participation), la RD Congo (21e participation), le Sénégal, (18e participation), le Soudan (10e participation), la Tunisie (22e participation), la Zambie (19e participation) et le Zimbabwe (6e participation) sont attendus à la CAN
LES ENSEIGNANTS DE L’ISFAR DE BAMBEY DÉTERRENT LA HACHE DE GUERRE
La section de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (centre) du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur prévoit de décréter à partir de ce mercredi, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures...
Bambey, 19 nov (APS) – La section de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (centre) du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur prévoit de décréter à partir de ce mercredi, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures pour exiger des autorités compétentes la satisfaction de leurs revendications.
Dans un communiqué transmis à l’APS, les syndicalistes dénoncent le refus des autorités de l’université Alioune Diop (UAD) de remettre à l’ISFAR son matériel de laboratoire actuellement stocké sur le site de Ngoundiane.
Or, renseignent-ils, ce matériel est indispensable pour les travaux pratiques et de recherche du personnel d’enseignement et de recherche (PER) et des étudiants.
Les enseignants de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale fustigent le retard du remplacement du personnel administratif, technique et de service (PATS) et du personnel d’enseignement et de recherche (PER) partis à la retraite ainsi que la finalisation du recrutement de l’assistante de la direction des études pour appuyer l’administration dans ses tâches quotidiennes.
Pour la section SAES-ISFAR, les autorités rectorales semblent à travers leur attitude être dans une dynamique de bloquer le fonctionnement de l’institut.
Ils exigent par la même occasion l’audit des fonctions de services de l’ISFAR.
Fort de ce constat, les syndicalistes appellent les militants à se mobiliser autour du plan d’action mis en œuvre pour défendre les intérêts légaux et légitimes de l’institut supérieur de formation agricole et rurale
L'AUTRE OBJECTIF DES LIONS
Le Sénégal reçoit le Burundi ce mardi (19h GMT) à l’occasion de la sixième et dernière journée des qualifications à la CAN 2025.
iGFM (Dakar) Le Sénégal reçoit le Burundi ce mardi (19h GMT) à l’occasion de la sixième et dernière journée des qualifications à la CAN 2025.
Assuré de finir premier du groupe L en plus d’être qualifié depuis la quatrième journée, le Sénégal aura néanmoins à cœur de terminer sa campagne sur une bonne note. Cela suggère une victoire pour sa dernière sortie de l’année 2024 devant son public. Ce qui signifierait cinq victoires et un nul en autant de matchs. De son côté, le Burundi, éliminé et troisième du classement, entend conserver, lui, sa place devant le Malawi avec lequel il est à égalité de points.
Les acteurs devraient donc proposer une rencontre relativement disputée. Le tout, avec en toile de fond une envie de revanche de la part des Burundais qui s’étaient inclinés d’une seule marge (0-1) lors du match aller, en septembre dernier, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires. À l’époque, les Lions avaient réussi à forcer le verrou à la faveur d’un penalty d’Ismaïla Sarr à la 71e minute
L' HEURE DU BILAN DU COLLECTIF DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a tenu, ce lundi 18 novembre 2024, une conférence de presse pour faire le bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre.
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a tenu, ce lundi 18 novembre 2024, une conférence de presse pour faire le bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre. Cette consultation électorale, marquée par une victoire du parti au pouvoir, le Pastef, a été saluée par le collectif comme un succès sur plusieurs plans, tout en appelant à des réformes pour renforcer le système électoral.
Le COSCE s’est réjoui du caractère inclusif et de l’absence de contestation majeure qui ont marqué ces élections. Selon Moundiaye Cissé, membre influent du collectif, il s’agit d’une première dans l’histoire récente du pays. « C’est la première fois qu’on organise des élections de façon inclusive, avec la participation de tous les candidats, sans exclusions notables », a-t-il souligné.
Cette avancée est attribuée à une gestion électorale jugée exemplaire, saluant ainsi le rôle du nouveau ministre de l’Intérieur et du directeur général des élections.
Le collectif a également applaudi la maturité des citoyens sénégalais, qui ont préféré les urnes aux violences pour régler les différends politiques. Pour le COSCE, ce comportement marque une étape importante dans le renforcement de la démocratie au Sénégal.
Si le COSCE salue l’organisation du scrutin, il n’a pas manqué de formuler des recommandations pour consolider les acquis et corriger certaines failles. Parmi les propositions phares figurent :
L’institutionnalisation de la Commission électorale nationale, pour garantir une indépendance totale et durable dans l’organisation des scrutins.
La réforme du système de parrainage, qui, bien que modifié, continue de susciter des interrogations sur son équité.
Le financement des partis politiques et des campagnes électorales, jugé important pour assurer une égalité des chances entre les candidats.
Ces réformes, selon le collectif, devraient permettre de pérenniser les avancées démocratiques observées lors de ces législatives.
Travaux de la Commission nationale de recensement des votes
Les choses s'accélèrent. Suite à la publication des premières tendances des élections législatives, le premier président de la Cour d'Appel de Dakar annonce en effet le démarrage des travaux de la Commission nationale de Recensement des Votes ce mercredi à 10h. Cela conformément aux dispositions du Code électoral. Le premier président de la Cour d'appel précise aussi que les travaux se tiendront à la salle 4 du Palais Lat Dior. Donc, les commissions départementales de recensement des votes ont jusqu’au mardi à minuit pour rendre publics les résultats provisoires et passer le relais à celle nationale. Aussi cette dernière devrait boucler ses travaux vendredi prochain et proclamer les résultats nationales provisoires qui seront confirmés ou infirmés par le Conseil Constitutionnel.
Macky félicite Sonko
Macky Sall s'est joint au concert de félicitations. Dans un post sur ses pages sur les réseaux sociaux, l'ancien président de la République a, en son nom et en celui des leaders et membres de la Coalition Takku Wallu Sénégal, félicité la Coalition Pastef pour sa victoire à l’issue des élections législatives de ce dimanche 17 novembre 2024. “Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble”, a écrit Macky Sall. Dans le même élan, il a remercié tous les compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimé sa profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste qu'il a eu à diriger. Il a enfin salué la grandeur du peuple et celle de la nation sénégalaise.
Une candidate de Samm Sa Kaddu arrêtée
La Brigade de Recherches (BR) de Faidherbe a procédé hier à l'arrestation de la première adjointe au maire de Ouakam. Investie sur la liste départementale de Samm Sa Kaddu à Dakar, Ndèye Top Guèye est tombée avec un faux journaliste, selon les informations de Seneweb. Il ressort du dossier que la dame aurait confectionné de fausses cartes de presse qu’elle remettrait à des jeunes pour collecter des informations dans certains bureaux de vote. Ces faux journalistes accèdent librement aux centres de vote. Mais l'affaire s'est ébruitée lorsque les gendarmes ont interpellé M. Sow en possession d'une fausse carte de presse sur laquelle est mentionnée «Desk infos ». La poursuite des investigations a permis aux enquêteurs de la Compagnie de Gendarmerie de Dakar de mettre la main sur la principale mise en cause. Pour le moment, la candidate de Samm Sa Kaddu Ndèye Top Guèye est placée en garde à vue ainsi que son complice pour usurpation de fonction, faux et usage de faux.
Augustin Tine gagne 5 centres de vote
Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont été marquées par une éclatante victoire de PASTEF, qui sonne d’ailleurs comme une razzia. Mais dans la commune de Fandène, le maire Augustin Tine, ancien Directeur de Cabinet Politique du Président Macky Sall, est tombé les armes à la main. En effet, contrairement à d’autres communes où le PASTEF a dicté sa loi dans tous les centres, il a gagné 5 des 17 centres de vote de Fandène au profit de la coalition Samm sa Kaddu, même s’il n’était pas investi. Il s’agit de Fandène Thiathi, Diam Ndiorro, Diayane, Lalane et keur Thième Sawarè.
Le parti FORT salue la victoire de Pastef
Le parti Forces Ouvertes pour le République et le Travail (FORT) de Bara Ndiaye, ancien Directeur de la Maison de la Presse, a vivement félicité le PASTEF et son Président Ousmane Sonko, « pour leur brillante victoire aux élections législatives de ce dimanche ». Dans un communiqué, le bureau politique indique que « ce triomphe de la majorité présidentielle est surtout une victoire de la démocratie sénégalaise, acquise grâce à la maturité du peuple, qui a une nouvelle fois démontré sa capacité à se hisser à la hauteur des défis ». Le bureau politique du parti FORT a par ailleurs « invité la majorité à centrer son action autour des aspirations du peuple, réaffirmées par ce vote aux allures de plébiscite. Bara Ndiaye l’ancien Maire de Méouane a commencé à apporter son soutien au projet, bien avant la présidentielle de 2024.
Thierno Alassane Sall félicite Pastef
Le leader de la République des Valeurs a adressé ses félicitations à Pastef pour sa victoire nette et massive aux élections législatives. Pour Thierno Alassane Sall non moins tête de liste nationale de la coalition Sénégal Kese, une majorité de citoyens a cru en l'offre de ce parti et au Sénégal nouveau qu'il entend modeler. A l’en croire, les Sénégalais souhaitent ardemment que le pays change et cet état d’esprit positif est une chance et une condition nécessaire pour mener à bien les changements promis. Cela engage, dit-il, les dirigeants du pays à répondre aux attentes populaires qu'ils ont suscitées. Et avant tout, insiste le leader de la République des Valeurs, renforcer la démocratie qui a permis cette dernière alternance sans heurts notoires.
ADHA exige une nouvelle approche contre la migration
La migration irrégulière préoccupe Action pour les Droits Humains et l'Amitié (ADHA) qui exhorte les autorités à adopter une approche novatrice, qui s'attaque aux causes structurelles de ce phénomène plutôt qu'à ses seules manifestations. Les membres de l'Adha rappellent en effet que la réduction des arrivées à 40 660 migrants entre janvier et août 2024, contre 114 000 en 2023, a été obtenue par des politiques répressives, critiquées pour leur impact humain. Contrairement à l'Espagne, pays de destination des pirogues, l'Adha souligne que malgré la surveillance de ces côtes, du 1er janvier au 31 octobre 2024, 44 856 migrants ont débarqué aux îles Canaries par pirogue contrairement en 2023 à cette même période où ils étaient au nombre de 42 989, chiffres officiels des autorités espagnoles. Les membres de l'Adha déplorent aussi l'absence de suivi des travailleurs migrants, souvent livrés à eux-mêmes dans les pays d'accueil. Ils fustigent aussi la gestion opaque des fonds alloués par des partenaires internationaux, à l'instar des 128 millions d'euros d'aide publique au développement de l'Union européenne. Pour eux, ces lacunes doivent être corrigées pour redonner confiance aux citoyens et assurer une gestion responsable de ces programmes.
L'influenceur Omar Cheveux arrêté pour 64 millions
La brigade de recherches (BR) de Faidherbe a déféré Omar Cheveux hier au tribunal, pour abus de confiance portant sur 64 000 000 F CFA, selon des sources de Seneweb proches du parquet. L'arrestation du célèbre influenceur est consécutive à la plainte déposée contre lui par un ressortissant chinois. Il ressort du dossier qu'Omar avait contracté auprès de H. Tiecheng un prêt de cheveux naturels d'une valeur de 80 millions F CFA. Après avoir vendu une partie de la marchandise, il a versé la somme de 16 millions F CFA à son fournisseur. Mais Omar Cheveux n'a pas soldé la dette, soit 64 millions F CFA. À défaut de récupérer sa marchandise ou son argent, le commerçant chinois a porté plainte. C'est ainsi qu'Omar Cheveux a été interpellé vendredi dernier par les gendarmes de la brigade de recherches. Interrogé sur procès-verbal, il déclare qu'il n'a pas encore écoulé son stock. Lors des soirées de Waly Seck, Omar Cheveux se faisait remarquer sur scène en arrosant le «Golden Boy» de la musique sénégalaise de billets de banque.
Marche de l'intersyndicale des spécialistes en formation
L'Intersyndicale des spécialistes en formation (ISF) annonce une marche pacifique pour dénoncer la crise majeure dans les établissements hospitaliers. Il est inacceptable, à leurs yeux, que le ministre de la Santé et de l'Action sociale ne traite pas cette crise comme une priorité absolue, comme en témoigne sa dernière conférence de presse. A les en croire, les établissements publics de santé au Sénégal font face à une situation d'urgence sans précédent. Ces blouses blanches indiquent que le personnel soignant refuse catégoriquement de continuer à porter seul le fardeau des défaillances systémiques. Ils exigent ainsi une prise de conscience collective immédiate, car chaque décision ou absence de décision dans ce contexte a des conséquences directes et potentiellement fatales sur des vies humaines ainsi que sur la confiance indispensable que les citoyens accordent à nos institutions. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, cette action collective puissante, résultat direct de revendications légitimes ignorées pendant trop longtemps, a entraîné une diminution drastique du personnel dans les structures hospitalières, mettant en péril le fonctionnement essentiel des services de santé. L’intersyndicale dénonce l'inaction flagrante des autorités face à cette crise. Toutefois, elle sollicite l'ouverture immédiate de négociations sérieuses pour répondre aux revendications. À noter que l'Intersyndicale des spécialistes en formation (ISF), regroupe le Collectif des médecins spécialistes du Sénégal (COMES) et l'Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AIAIHS).
Takku Wallu remporte le département de Goudiry
La coalition Takku Wallu Sénégal a remporté les élections législatives dans le département de Goudiry avec 10 616 voix devant le parti Pastef(au pouvoir) qui a totalisé 7 457 voix, selon les résultats de la commission départementale de recensement des votes. La coalition Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Ba est arrivée troisième avec 2 286 voix suivie de la coalition Nafoore créditée de 808 voix. Au total, 48 425 personnes sont inscrites sur les listes électorales dans ce département de la région de Tambacounda. Quelque 23 433 électeurs ont voté dimanche pour des suffrages valablement exprimés de l’ordre de 24 011 voix.
Pastef gagne largement le département de Saraya
Le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a gagné largement les élections législatives de dimanche dans le département de Saraya avec 5 555 voix sur les 11 675 suffrages valablement exprimés, a appris l’Aps de la commission départementale de recensement des votes. Il est suivi par la coalition Manko Ligeyal Sénégal qui a obtenu 1 046 voix, selon les résultats de la commission rendus publics lundi. La coalition Jamm Ak Njariñ recueille 1 859 voix. Les coalitions Union nationale pour l’intégrité le travail l’équité et Dekkal Teranga ont respectivement obtenu 188 voix et 83 voix. Le département de Saraya compte 19 498 électeurs inscrits répartis dans 73 bureaux. Le taux de participation est de 58,86%.