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11 juin 2025
LES ORGANISATEURS PRONENT UNE MEILLEURE REGULARISATION DU SECTEUR
La 4e édition des Pulse Influencer Awards est prévue le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux.
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 31/08/2024
La 4e édition des Pulse Influencer Awards est prévue le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux. Pour cette édition, l’agence Pulse a choisi thème innovant, placé sous le sceau de la règlementation du secteur des influenceurs.
Les créateurs de contenus ont une communauté de followers sur les réseaux sociaux pour faire passer des messages. Mais, ils font face toujours à des défis notamment de la règlementation et de la légitimité du métier d’influenceur. C’est dans ce sens que les organisateurs des Pulse Influencer Awards essaient d’impulser une dynamique de régularisation du secteur des influenceurs. Ce, en créant une plateforme favorable à la régulation afin de booster la création de contenus. Seulement, le secteur est encore confronté au défi de la réglementation, puisque cela fait 4 ans que la plateforme de média Pulse essaie d’apporter une réponse. Pour ce faire, elle a initié une cérémonie permettant de primer les créateurs de contenus de qualité. Pulse Influencer Awards est aussi une occasion d’échanger sur les difficultés auxquelles les influenceurs sont confrontés ainsi que les fondements de la création de contenus de qualité.
Face à la presse, la Directrice générale de Pulse Sénégal, Caroline Mbodj, indique que l’objectif des Pulse Influencer Awards, c’est de primer, le 12 octobre, les meilleurs créateurs de contenus à l’occasion de la 4e édition. «Il y a beaucoup de créateurs de contenus que nous apprécions et que nous suivons sur différentes plateformes, Facebook, X ( ex-tweeter), Instagram, Tik-Tok... Ces influenceurs créent des contenus pour eux-mêmes ainsi que pour d’autres marques», dit-elle.
Selon elle, la vision, c’est de faire reconnaitre le travail des influenceurs de par la qualité de ce qu’ils font. Mais, le grand public tarde à intégrer ces nouveaux métiers qui ne sont pas encore pris en compte par le législateur. «C’est de nouveaux métiers issus de l’avènement des réseaux sociaux et le cycle de création naturelle par rapport à l’évolution du monde, tels que les analystes de donnés», explique la Directrice générale de la firme.
La règlementation et la législation posent problème
Caroline Mbodj poursuit que les influenceurs sont aussi de ceux qui travaillent avec internet. Car d’après elle, ils créent des comptes et les animent avec des vidéos comiques qui sensibilisent et/ou donnent des astuces. «C’est tellement développé que c’est devenu un métier à part. Cet évènement culturel et digital tend à faire en sorte que le grand public comprenne ce métier en donnant des prix aux créateurs de contenus de qualité», précise Mme Mbodj. Mais sauf que le défi de la règlementation et de la législation est encore à relever. «Nous y travaillons depuis 4 ans. Mais, nous n’avons pas la science infuse en ce qui concerne la création de contenus. Et nous n’avons pas non plus la prétention de définir qui est influenceur, qui est créateur de contenus ou pas. Il y a des choses positives tout comme négatives qui se font sur la toile. L’objectif des Pulse, c’est de motiver ce qui se fait de positif pour encourager à faire davantage», signale la Dg de Pulse Sénégal. Elle renseigne que le secteur est aussi confronté à d’autres types de blocages, notamment l’accessibilité à l’internet, les supports de création de contenus. «Il y a aussi, le manque d’accompagnement par rapport à l’accès de ces contenus et la règlementation pour savoir qui est créateur de contenus. Et à partir de quel moment on devient créateur de contenus ? Cela a deux finalités : éliminer, et promouvoir ceux qui font de la création de contenus de valeur», déclare Mme Mbodj.
L'ÉTAT AU RÉGIME SEC
Le Premier ministre Ousmane Sonko a émis une circulaire annonçant la rationalisation des espaces de travail. Fini les machines à café individuelles et les réfrigérateurs personnels, place à la mutualisation
Le Premier ministre Ousmane Sonko, mandaté par le président Faye, lance une opération "bureau zéro gaspillage". Adieu confort individuel, bonjour espaces partagés et équipements mutualisés. Cette circulaire publiée en intégralité ci-dessous, vise à instiller une nouvelle éthique de gestion dans les services de l'État.
"Faisant suite aux directives du président de la République, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, je vous engage à prendre des mesures hardies allant dans le sens de la rationalisation et de l'optimisation dans l'utilisation des espaces de travail mis à la disposition de vos services.
Cet exercice requiert fondamentalement un changement de comportement dans l'Administration, qui consiste à revoir notre rapport au bien de l'Etat et à cultiver davantage une éthique de gestion et de responsabilité.
Vous devez le faire dans un esprit alliant les impératifs de confort des agents dans l'exercice quotidien de leurs missions, au souci de rationalisation et d'économie, afin de répondre à notre ambition de faire en sorte que l'administration sénégalaise s'aligne aux meilleurs standards.
Je vous exhorte, donc, à une réorganisation de l'aménagement des espaces de travail dédiés à vos collaborateurs, en optant pour la mutualisation dans l'utilisation de certains matériels de bureau et autres commodités.
A cet égard, les mesures ci-après devront être mises en œuvre :
l'aménagement d'espaces dédiés pour l'installation d'imprimantes réseaux au lieu d'une imprimante pour chaque bureau, à mettre en place notamment au niveau des pools de secrétariat ;
l'aménagement de parties communes pouvant héberger, sous réserve des considérations de sécurité et de préservation des réseaux électriques, des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café, des micro-ondes, en lieu et place de dotations individuelles ;
l'interdiction d'appareils de télévision à l'exception des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs ainsi que des espaces communs (salles de réunion ou de restauration) ;
la dotation parcimonieuse d'appareils de télévision et d'abonnements à des chaînes payantes; l'harmonisation et le respect des normes d'ameublement des bureaux suivant le niveau de responsabilité des agents et en priviléglant le mobilier national ;
le respect des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières; l'organisation, autant que possible, de réunions à distance (visioconférence) avec les autres administrations et les services déconcentrés, pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible.
J'attache du prix à l'exécution correcte de la présente circulaire."
BIROM HOLO BA DANS SON BOCS
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi.
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi. Birom Holo Ba qui succède à El Ousseyni Kane a décliné ses nouvelles orientations.
C’était l’une des passations attendues parce que symbole d’une transition dans la conduite des politiques publiques entre le Pse et le Projet. Jeudi, El Ousseyni Kane, Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a passé le témoin à Birom Holo Ba, nommé le 18 juillet dernier Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs). Que d’émotions chez les agents qui ont cheminé pendant 5 ans avec le sortant crédité d’un «bon management» et de «bons résultats» en tant que maitre du suivi de l’opérationnalisation du référentiel des politiques publiques sous Macky Sall. «Après cinq années, c’est le bilan d’une structure qui a su trouver sa place malgré les défis, et parfois même l’adversité», a dit El Ousseyni Kane avec insistance. «Nous avons démontré que l’expertise, la rigueur et l’innovation pouvaient se conjuguer au service du développement de notre pays. Les résultats que nous avons obtenus, nous le devons à une vision partagée, à un travail acharné et à la conviction que l’on peut toujours faire mieux pour servir la nation», a-t-il ajouté au micro de l’ApsTV.
«Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, est sous la responsabilité directe du Pm»
Titulaire d’un doctorat en optimisation et sureté des systèmes, son successeur fixe les grandes lignes de sa feuille de route. Avec d’emblée une démarcation : «Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, qui va forcément s’appuyer sur son expérience et capitaliser sur ses années de travail, est une delivery unit qui, désormais trouve son ancrage institutionnel à la Primature, sous la responsabilité directe du Premier ministre». Et Biram Holo Ba de décliner les nouvelles orientations adossées sur le Projet. Il s’agit, entre autres, de «coordonner la mise en œuvre cohérente et le suivi opérationnel des projets, programmes et réformes prioritaires, de superviser le dispositif institutionnel et fonctionnel de suivi, d’identifier et d’analyser les contraintes à la bonne mise en œuvre des projets, de formuler des recommandations pour la prise de décision, d’élaborer des études socio-économiques d’impact, de développer des partenariats stratégiques, de rendre compte en permanence au premier ministre, de suivre les entreprises stratégiques de l’Etat, de réaliser toute autre mission confiée par le Premier ministre». Birom Holo Ba d’ajouter : «Notre mission est de garantir l’exécution complète de chaque projet et programme, dans les délais indiqués, avec la qualité requise et sans surcoûts, en répondant aux attentes légitimes de nos concitoyens et en matérialisant la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère, portée par le président de la République. Nous inaugurons une nouvelle ère avec le Bocs pour renforcer la coordination et le suivi des projets, en garantissant une exécution rigoureuse et efficace de l’action publique».
LE CINEASTE OMAR SY EN CONFLIT AVEC SA VOISINE
Pointe Sarène, L’affaire oppose Hélène Lair, l’épouse du célèbre acteur et producteur de cinéma Omar Sy à sa voisine Laurence Puissant qu’elle accuse d’exposition d’ordures sur la voie publique et d’injures publiques.
L’affaire oppose Hélène Lair, l’épouse du célèbre acteur et producteur de cinéma Omar Sy à sa voisine Laurence Puissant qu’elle accuse d’exposition d’ordures sur la voie publique et d’injures publiques. La prévenue comparaissait libre au tribunal d’instance de Mbour ce jeudi.
C’est une affaire qui a tenu en haleine le tribunal d’instance de Mbour. A la barre, Laurence Puissant, une femme de 70 ans qui a l’ambition de construire cinq villas de luxe d’un coût de 300 millions chacune. Mais dans leurs œuvres, les maçons ont tacheté de ciment le mur de leur voisin, les Sy. Il s’en est suivi une forte altercation entre la prévenue Laurence Puissant et Madame Sy qui reproche à sa voisine de l’avoir injuriée en ces termes : «Vous êtes folle, retournez aux HLM». «Helena et son époux sont contre notre projet. Ils ont tout fait pour nous bloquer. Nous avons reçu 25 arrêts de Dscos (Division de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol) suite à leurs plaintes. Mais l’urbanisme est venu sur les lieux et a déclaré que nous avons respecté toutes les normes. Nous avions même pris sur nous d’enlever ces tâches de ciment sur leur mur distant du nôtre de 2 mètres», se défend la prévenue. «Les époux Sy ont subi un préjudice. Des gravats sont tombés dans leur maison, ce qui a été constaté par les éléments enquêteurs. Ces actes commis par les maçons sont imputables à la prévenue. En plus, celle-ci a tenu des propos racistes en leur disant de retourner aux HLM. Elle a empiété sur le domaine maritime et a violé l’intimité de mes clients. Ils ont dû planter des arbres de 30 mètres et modifier ainsi leur plan. Je demande des dommages et intérêts de 20 millions», a plaidé l’avocat de la partie civile.
Pour Me Cissé, l’avocat de la défense, sa cliente est plutôt victime d’une injustice car «n’ayant rien fait d’anormal». «La famille Puissant a un projet commun Ocean Blue, de construction de 5 villas de luxe à 300 millions l’une. Mais leur voisin est un acteur hollywoodien qui ne veut pas de voisin. Ma cliente a alors reçu 25 arrêts de Dscos. Tout ce que les Sy voulaient, c’est une vue sur la mer. Sinon cette banale affaire de ciment n’aurait jamais atterri au tribunal», a dit Me Cissé. Mais le jeune avocat va même jusqu’à dire que «Omar Sy doit avoir un bras long car cette affaire avait été classée». Une affirmation que le tribunal a considéré comme une attaque frontale et maladroite contre le parquet tout en demandant à l’avocat de retirer ses propos, ce qu’il a fait au terme d’âpres discussions. L’affaire est mise en délibéré pour le 26 septembre.
LA COMMISSION DES LOIS REJETTE LA PROPOSITION DE SUPPRESSION DU HCCT ET DU CESE
Le projet de loi visant à supprimer le HCCT et le CESE est rejeté par 16 voix contre 14. Cette décision, fruit d'un vote serré, met en lumière les tensions entre le nouveau pouvoir et l'opposition toujours majoritaire au parlement
La Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale a rejeté le projet de loi portant une modification de la Constitution en vue supprimer le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique social et environnemental (CESE), a révélé samedi un de ses membres.
”La Commission des lois a rejeté le projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE après que 16 de ses membres, des députés du groupe Benno Bokk Yakaar (opposition) ont voté contre. Les 14 autres membres, des députés du groupe Yewwi Askan Wi (proche du pouvoir) et des non-inscrits ont voté pour”, a expliqué Mohamed Ayib Daffé, le président du groupe Yewwi Askan Wi, dans un message partagé sur le réseau social X.
Il a dans la foulée fait savoir que l’examen dudit projet de loi va se poursuivre avec la tenue d’une séance plénière convoquée lundi à partir de 10 heures.
Le “texte propose la dissolution du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution”, a expliqué, mercredi, le chef de l’Etat en Conseil des ministres.
La réforme constitutionnelle devant supprimer ces deux organes consultatifs s’inscrit dans une optique de transformation de la gouvernance publique et de rationalisation des dépenses.
“Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du Projet” de changement systémique porté par le nouveau pouvoir, a-t-il défendu.
L’Assemblée nationale avait lancé, jeudi, à travers l’ouverture de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2024, le processus devant déboucher sur l’examen du projet de loi portant dissolution du Conseil économique social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT),
LE TER À L'HEURE DES COMPTES
L'Inspection générale d'État s'apprête à ausculter les comptes de ce projet pharaonique, révélant un surcoût vertigineux de 55%. Bakary Séga Bathily, le nouveau patron de l'APIX, lance l'alerte sur une facture qui s'envole à 883 milliards de francs CFA
L’Inspection générale d’État (IGE) va procéder à un audit du chantier du Train express régional (TER), a déclaré, vendredi, à Sébikotane (ouest), le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, en signalant ‘’un surcoût de 55 % sur le budget initial’’ de l’infrastructure.
‘’Nous avons demandé à l’IGE de procéder à un audit du TER, pour qu’on sache combien il a coûté à l’État du Sénégal et aux Sénégalais’’, a dit M. Bathily en s’exprimant en wolof, lors d’une visite des travaux de la voie ferroviaire entre Diass et Diamniadio (ouest).
‘’En faisant l’évaluation de ce projet, on constate qu’on est passé d’un budget initial de 568 milliards de francs CFA à 788 milliards, soit un surcoût de 55 % du budget initial. Ça pose problème’’, a-t-il déclaré.
Bakary Séga Bathily a ensuite apporté une précision relative au montant de 788 milliards de francs CFA. ‘’Je me suis trompé en parlant de 788 milliards au lieu de 883 milliards de francs CFA. Les 788 milliards représentent 39 % du surcoût sans les réclamations. Avec les réclamations, nous en sommes à 883 milliards, soit un surcoût de 55 %’’ du budget initialement prévu pour construire le TER, a-t-il précisé dans un message transmis à l’APS par la direction de la communication de l’APIX.
Selon ladite direction, les réclamations dont parle M. Bathily ont été faites par des entreprises chargées de la construction du chemin de fer.
La deuxième phase du TER, qui va de Diamniadio à Diass, soit 19 kilomètres, va coûter 253 milliards de francs CFA, selon M. Bathily, nommé directeur général de cette agence gouvernementale, le 24 juillet.
Les entreprises chargées de la construction de cette phase du Train express régional ‘’sont dans un cadre de travail amélioré, qui leur permet de délivrer l’ouvrage à temps […] C’est à saluer’’, a-t-il ajouté.
Le directeur général de l’APIX annonce une ‘’mise en service commerciale’’ de l’axe Diass-Diamniadio du TER, ‘’à partir de juillet 2025’’.
Pour construire cette voie ferroviaire, l’État du Sénégal, sous la houlette du président de la République de l’époque, Macky Sall, a sollicité Alstom, une société française spécialisée dans les chemins de fer.
Le contrat signé par les deux parties en 2016 et le coût du TER ont fait l’objet d’une vive polémique au Sénégal, où certains adversaires politiques de M. Sall ont estimé que l’ouvrage était très coûteux et même surfacturé.
Inauguré en décembre 2021, le Train express régional assure depuis lors le transport de milliers de passagers entre Dakar et Diamniadio, tous les jours.
Le chantier visité par le directeur général de l’APIX est une extension de la voie ferroviaire, qui relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international de Diass.
LA COLLECTIVITE MANDINGUE SONNE L’ALERTE
La Collectivité Mandingue de Mbour a organisé hier, vendredi, une marche pacifique à la veille du démarrage des cérémonies de circoncision et d’initiation pour sensibiliser sur la préservation de la culture mandingue et du Kankourang.
La Collectivité Mandingue de Mbour a organisé hier, vendredi, une marche pacifique à la veille du démarrage des cérémonies de circoncision et d’initiation pour sensibiliser sur la préservation de la culture mandingue et du Kankourang.
Le mobile de cette activité, selon Mamadou Aïdara Diop, le secrétaire général de la Collectivité Mandingue, est que depuis quelques temps, la prolifération des Djoudous ou cases d’initiation occasionnant des sorties du Kankourang font légion. Son souhait est de voir une harmonisation et une coordination des sorties du Kankourang sous la direction des sages de la Collectivité Mandingue car Mbour est dans la dynamique de spécificités locales laissant à une association la supervision du Kankourang depuis plus de 100 ans.
Ainsi, les jeunes de la CM se sont résolus à mener une campagne de sensibilisation et de communication pour alerter sur ces actes de profanation et de désacralisation du Kankourang classé patrimoine immatériel et culturel de l’humanité.
En gros, à l’issue de la sortie , Mamadou A Diop a tenu devant la presse les propos cités plus haut. Kémo Sané, un des responsables des jeunes de la Collectivité mandingue s’est appesanti sur la préservation du legs ancestral du Kankourang. Des menaces pèsent sur sa pratique avec des initiatives éparses de personnes étrangères à la Collectivité Mandingue.
Les sages de la Collectivité Mandingue ont tenu aussi à faire un appel solennel aux autorités administratives à accompagner la Collectivité Mandingue pour circonscrire toute forme de débordements avec des sorties incontrôlées du Kankourang
KAOLACK, UN PRÉSUMÉ VOLEUR LYNCHÉ À MORT
Surpris en pleine tentative de cambriolage, un individu a été mortellement pris à partie par des riverains dans le quartier Thioffack de Kaolack. Le boutiquier a été gravement blessé dans l'incident.
Kaolack, 31 août (APS) – Un individu a été lynché à mort tôt samedi matin, en tentant de cambrioler une boutique située au quartier Thioffack, dans la commune de Kaolack (centre), a appris l’APS de source sécuritaire.
Le présumé voleur, âgé d’une quarantaine d’années a été surpris dans cette boutique où il avait réussi à s’introduire. Il s’en était suivi une bagarre avec le boutiquier.
Les habitants du quartier se sont mêlés à la bagarre, au cours de laquelle la victime a été lynchée à mort en tentant de résister à ses assaillants.
Les sapeurs-pompiers, alertés, se sont rendus sur les lieux du drame pour récupérer la dépouille mortelle acheminée vers le centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), après constat d’usage de la police.
Selon des témoignages du frère du boutiquier, l’une des échoppes de ce dernier avait été cambriolée dimanche dernier par des malfaiteurs qui ont emporté du lait, du sucre, du thé et de l’argent.
“Cette situation l’a poussé, à l’aube, à aller faire un tour dans sa deuxième boutique. A son arrivée sur les lieux, il a surpris un individu qui était déjà à l’intérieur en train de vouloir commettre son forfait”. Il “a tenté de s’échapper, mais c’était trop tard pour lui”, a expliqué le frère du boutiquier.
Maodo Mbaye, le boutiquier en question, a été grièvement blessé et se trouve présentement à l’hôpital pour des soins après avoir reçu “plusieurs coups de machette”.
“Maodo a failli perdre la vie. Nous vivons dans une insécurité indescriptible”, a lancé Cheikh Tidiane Mbaye, son frère, estimant que “ce qui se passe au Sénégal est vraiment inadmissible”.
À L'ÉPREUVE DU FMI
La visite du 5 septembre intervient après une précédente rencontre avortée qui avait gelé d'importantes facilités de crédit. Le gouvernement, confronté à des questions épineuses sur sa gestion financière, devra fournir des explications convaincantes
Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du Conseil d’administration du Fmi qui devait étudier les progrès du programme Ipce qui devait se tenir en juillet dernier, a été reportée. Entretemps, les questions qui avaient été laissées en suspens à cette période, n’ont pas évolué. Elles se retrouveront sur la table lors de la visite de la mission du Fmi qui vient à Dakar à partir du 5 septembre. On se demande comment le gouvernement va s’en sortir.
Une mission du Fmi est attendue pour le 5 septembre prochain à Dakar. Tout le monde espère que la visite se déroulera mieux que la toute dernière, dont on se rappelle qu’elle n’avait pas produit les résultats escomptés. Liés par un accord se basant sur le Mécanisme élargi de facilité pour la résilience et la durabilité, qui lie le Fmi et le Sénégal dans le cadre du programme Ipce, le partenariat entre le Fmi et le Sénégal a toujours considéré comme des plus exemplaires. Ce qui lui a permis d’avoir toujours de rapports exemplaires. Et dans le cadre des accords, qui lient le pays avec l’institution financière, la visite du 5 septembre devrait se ponctuer par un important décaissement de l’institution comme cela se fait habituellement après une revue de la mission.
Cela n’avait pas pu avoir lieu après une mission avortée –annoncée par Le Quotidien du 27 juillet dernier. Nous avions dit que le ministre des Finances et du budget Cheikh Diba, avait préféré faire aux bond, au lieu de se retrouver dans l’incapacité de justifier l’intérêt d’aller lever des fonds importants sur les marchés financiers, alors que les institutions financières le créditaient d’importants montants dans ses caisses. La défection de l’Argentier du Sénégal a eu pour conséquence le gel des facilités de crédit qui étaient destinées au pays en ce moment.
Ayant sans doute besoin d’argent, le gouvernement devrait tenir ses comptes à jour, au risque d’être dans une logique de rupture avec ses partenaires. Car il faudra au ministre des arguments solides pour justifier la situation dans laquelle sont les finances de l’Etat. De plus, l’Assemblée n’a même pas été convoquée pour débattre de la Loi des finances rectificative (Lfr) concernant les dernières levées de fonds de l’Etat. Et il faudra cette fois-ci, trouver des arguments pour satisfaire les partenaires. Cela l’avait empêché d’encaisser une enveloppe de près de 60 milliards de Cfa la dernière fois.
Mais par où les interlocuteurs vont-ils commencer ? On sait que Cheikh Diba n’a toujours pas fourni des explications à ses partenaires sur les justifications et l’utilisation des plus de 750 millions de dollars levés sur le marché financier international. Pire, cet argent n’a même pas encore fait l’objet d’une Lfr, et n’aurait donc pas été encore officiellement utilisé. A quoi et pourquoi servirait-il ?
Par ailleurs, du fait calendrier politique, la mission de revue devrait se dérouler quasiment en même temps que le Débat d’orientation budgétaire, s’il n’est pas annulé. Cela serait incroyable, car ce débat est préparatif au vote de la loi sur le budget et il serait inimaginable qu’il soit reporté. Si en effet, la mission de septembre venait à ne pas être concluante, les deux parties devraient programmer une rencontre pour décembre ou au mieux, en juillet prochain. Et on pourrait se poser alors la question de la viabilité de ce programme entre les deux partenaires.
La chance du Sénégal pourrait d’avoir l’occasion d’accueillir un nouveau représentant-résident du Fmi. Le Centrafricain Mesmin Koulet-Vickot dont c’est la fin du mandat ici, sera remplacé à l’issue de cette revue. On imagine difficilement que son remplaçant, originaire du Maghreb, en vienne à entamer sa mission dans un contexte de tension entre les partenaires. On pourrait parier qu’il tenterait, dans la mesure du possible, tout faire pour arrondir les angles.
LES MESURES D’ECONOMIE D’ENERGIE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS DU WEEK-END
La livraison de la presse quotidienne pour ce week-end traite de plusieurs sujets dont les nouvelles mesures édictées par le gouvernement en matière d’économie d’énergie.
Dakar, 31 août (APS) – La livraison de la presse quotidienne pour ce week-end traite de plusieurs sujets dont les nouvelles mesures édictées par le gouvernement en matière d’économie d’énergie.
De nombreux quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur le conseil interministériel sur l’économie d’énergie, tenu vendredi à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.
“Le gouvernement est déterminé à rationaliser l’utilisation de l’énergie dans les structures publiques”, et dans cette perspective, il a retenu plusieurs mesures “pour une meilleure efficacité”, écrit Le Soleil.
Il a été par exemple décidé de mettre en place “un réseau national de gestionnaires de l’énergie, couvrant les 9000 police d’abonnement de l’Etat […]”, de “résilier les abonnements dès le déménagement des services de l’Etat et autres organismes dont les factures sont payées sur les fonds publics”, détaille Le Soleil.
Le chef du gouvernement “préconise, dans l’immédiat, l’élaboration d’une note circulaire de la Primature aux ministres, afin de faciliter l’accès aux locaux administratifs ciblés pour la réalisation d’études préalables à l’installation de prises intelligentes et technologies d’efficacité énergétique et accompagnement pour les opérations”.
Les Echos pointe des “mesures draconiennes de Sonko pour réduire la facture d’énergie de l’administration”, L’As notant que le Premier ministre “veut réduire drastiquement” la facture d’électricité de l’Etat “estimée à 71 milliards par an”.
Divers autres sujets font le menu du jour de la presse quotidienne, dont “la dissolution programmée de l’Assemblée nationale”. “Le mandat des députés de la 14e législature en ‘sursis’ après l’aval du Conseil constitutionnel”, qui a donné “carte blanche” au présidant Bassirou Diomaye Faye pour mettre fin à ladite législature, renseigne Sud Quotidien.
Le Sénégal “semble se diriger tout droit vers la suppression des mandats des députés de la 14e législature qui devrait expirer en 2027″ initialement, sauf que le Conseil constitutionnel a donné son aval pour sa dissolution, écrit Sud Quotidien. Il rappelle que depuis son élection à la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye “compose avec une majorité parlementaire dominée par l’opposition […]”.
“La suppression de l’Assemblée nationale est en vue. Le président de la République, Diomaye Faye, a l’aval du Conseil constitutionnel qu’il a consulté”, confirme le quotidien Enquête, avant de s’interroger : “Qu’en est-il du délai par rapport aux prochaines législatives ?”
L’Observateur, pendant ce temps, se projette “sur la date annoncée pour le lancement” de la formation politique de l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à la dernière présidentielle du 24 mars dernier. “Pour le moment, précise le journal, il a choisi le 9e jour du 9e mois pour bâtir du neuf […]”.
Enquête dénonce un “grand bazar” dans le secteur de la culture, où “les changements espérés se font attendre”, près de cinq mois après la nomination des nouvelles autorités en charge de ce département. “Les récentes nominations politiquement motivées, souligne le journal, entraînent une stagnation du secteur culturel”.
Le Quotidien s’affranchit un peu du poids de l’actualité politique pour s’intéresser à l’économie et aux relations du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), dont les représentants sont attendus à Dakar le 5 septembre, selon le journal.
“Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du conseil d’administration du FMI qui devait étudier les progrès du programme IPCE qui devait se tenir en juillet dernier a été reportée”, avance Le Quotidien, selon lequel entre-temps, “les questions qui avaient été laissées en suspense à cette période, n’ont pas été évoquées”.
Ces dernières concernent notamment les eurobonds et la Loi de finances rectificative (LFR), sujets qui “se retrouvent sur la table” lors de cette visite. “On se demande comment le gouvernement va s’en sortir”, commente Le Quotidien.