Le Sénégal a battu, 2-0, le Burundi, en match comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 au Maroc, mardi, au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Les Lions se sont imposés grâce à un doublé de Habib Diarra.
Avec trois réalisations au compteur, Diarra est co-meilleur buteur de l’équipe nationale dans cette campagne des éliminatoires avec Sadio Mané.
Les Lions du Sénégal ont parfaitement maîtrisé l’ensemble de la rencontre, même s’ils se sont relâchés à vingt minutes de la fin de la seconde période.
Les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont livré une bonne première période, grâce aux prestations remarquées de Krépin Diatta, d’lliman Ndiaye et de Habib Diarra sur le côté droit.
Le trio associé à la générosité offensive de Cherif Ndiaye a donné du fil à retordre à la défense burundaise, presque à la dérive.
Les Sénégalais se sont créés beaucoup d’occasions avant de trouver, finalement, la faille à la 35e mn.
La parfaite combinaison entre Iliman Ndiaye et Habib Diarra a fini par faire mouche. Ndiaye a délivré une subtile passe à Diarra qui a terminé l’action par une magnifique balle piquée.
Diarra marque son deuxième but avec l’équipe nationale, après le premier inscrit lors du match de la cinquième journée contre le Burkina Faso, jeudi, à Bamako.
Délivré par le but, l’équipe du Sénégal va multiplier les attaques, mais sans en concrétiser une seule jusqu’à la pause.
De retour des vestiaires, le Sénégal a d’entrée remis la pression en seconde période. Cette fois-ci, la domination ne tarde pas à être payante.
Entré en deuxième période à la place d’Iliman Ndiaye, Cheikh Tidiane Sabaly, va offrir le doublé à Diarra, à la 51e mn.
Le jeune capitaine de Strasbourg (Ligue 1 en France) inspiré de son premier but, une balle piquée, va récidiver en trompant une deuxième fois le portier burundais, Jonathan Nahimana.
Le Burundi a tenté d’exister dans le match par quelques occasions, mais les Sénégalais, déjà qualifiés et premiers du groupe L, avaient trop envie de boucler de gagner devant leur public et terminer ainsi l’année en beauté.
Même si les Lions ont relâché la pression depuis la 70e mn, ils sont restés concentrés en défense pour repousser les rares occasions des Hirondelles du Burundi.
L’entraîneur du Sénégal, Pape Bouna Thiaw va opérer plusieurs changements avec les entrées de Habib Diallo, Abdoulaye Seck, Lamine Camara et Pathé Ciss.
Les nouveaux entrants ont multiplié les assauts devant les buts adverses, mais sans succès.
Les Lions vont finalement s’imposer, 2-0, devant le Burundi.
Le Sénégal termine les éliminatoires, premier du groupe L avec 16 points.
Les Lions ratent de peu le carton plein, en ne concédant qu’un match nul devant le Burkina Faso (1-1) le 6 septembre dernier à Dakar.
MATAM LA FORTERESSE
Malgré l'effondrement de Benno et les ralliements spectaculaires de poids lourds locaux, le parti d'Ousmane Sonko n'a pas réussi à percer significativement. Les chiffres parlent d'eux-mêmes avec un écart de plus de 56 000 voix en faveur de Takku Wallu
82 654 voix pour Takku Wallu et 26 243 pour Pastef : le duel tant attendu n'a pas eu lieu dans la région de Matam. Les chiffres expriment clairement que le ‘’titre foncier’’ n'a pas changé de propriétaire. Malgré le renfort de grosses pointures comme Abdoulaye Sally Sall, maire de Nabadji Civol, de Me Malick Sall, ex-garde des Sceaux, entre autres, et l’éclatement du Benno, Pastef n'a pas réussi à dompter Matam la rebelle.
Ces élections anticipées confirment ce que tout le monde sait déjà. Ousmane Sonko est un empereur qui trône partout au Sénégal sauf dans la région de Matam. La 11e région continue de se refuser au leader du Pastef, même si elle commence timidement à se laisser séduire. À la dernière Présidentielle, Matam n'avait donné que 1 020 voix à la coalition DiomayePrésident et pour ces Législatives anticipées, elle a plus donné, sans tout donner : 26 243 voix sur les 315 863 inscrits. C’est Macky Sall qui continue de dicter sa loi dans cette partie du pays, depuis 2012.
Pourtant, pour beaucoup d’observateurs, ces élections législatives anticipées allaient être la bonne pour le Pastef, pour plusieurs raisons : Macky Sall a perdu le pouvoir, Benno Bokk Yaakaar n'existe plus, l’APR est au bord de l'implosion et le phénomène Sonko qui continue de faire tache d’huile. Mieux, au début de la campagne électorale, des responsables politiques de haut rang étaient venus grossir les rangs de Pastef. Il s'agit de Me Malick Sall, ancien ministre de la Justice, d’Abdoulaye Sally Sall, membre fondateur de l’Alliance pour la République, ancien ministre conseiller et actuel maire de Nabadji Civol, de l'inspecteur des impôts Djiby Sy de Oréfondé, du directeur des Routes Mamadou Camara, d’Aliou Sall, directeur de l'État civil… Mais au finish, Pastef a encore essuyé une défaite !
Des têtes de liste sans grande aura
Le choix des candidats de Pastef, dans le département de Matam notamment, était loin d’être une évidence. Faute de consensus local, Ousmane Sonko a tranché. Des choix qui ‘’ont fait grincer des dents’’, mais finalement acceptés. Cheikh Oumar Basse et Fatimata Diallo ont été retenus pour porter l’étendard des patriotes du département de Matam. Tous les deux sont originaires de Ourossogui. Cheikh Oumar Basse, fils du richissime diamantaire Yéro Basse, est un militant du Pastef de la première heure. Loin d’être une bête politique, il avait brigué la mairie de Ourossogui, sans succès. Son nom résonne plus ou moins hors de sa commune, parce qu’il est le fils de son père que par ses prouesses politiques. Fatimata Diallo est une inconnue dans le département, mais elle a le mérite d’être l'une des femmes les plus engagées de toute la région de Matam. Ces joutes électorales constituaient une première expérience pour elle.
L'apport ‘’insuffisant’’ des nouveaux venus
Quand Abdoulaye Sally Sall et Me Malick Sall avaient officialisé leur soutien au Pastef, beaucoup avaient pensé qu'au minimum, les communes de Nabadji Civol et de Ogo allaient tomber dans l’escarcelle du parti au pouvoir. Le premier a toujours remporté les locales dans sa commune et s'adjugeait des scores ‘’à la Soviétique’’. Le deuxième avait une dimension départementale. Il y a à peine quelques mois, il était même en duel avec Farba Ngom pour le contrôle du département de Matam. C’est dire le potentiel électoral qu’il avait. Mais il semble qu’ils soient partis sans leur base politique.
À Ogo-commune de l'ex-garde des Sceaux, le Pastef n'a pu récolter que 217 voix au moment où Takku Wallu a obtenu presque le quadruple. À Nabadji Civol, le maire n'a pas aussi réussi à faire gagner la liste de Sonko. À Orefondé, le leader Djiby Dieng, parti rejoindre le Pastef, a même été battu dans son bureau de vote. Aliou Sall de Doumnga Ouro Alpha n'a pas pesé lourd dans les résultats.
Abdoulaye Sally : ‘’C’est l'argent qui fait gagner à Matam.’’
Mais selon Abdoulaye Sally Sall, si le Pastef n'a pas gagné, c’est parce que les moyens étaient du camp de Takku Wallu. ‘’Pastef n'a pas gagné dans la région de Matam, parce que tout simplement, c’est l'argent qui a joué. Matam reste la seule région où pour gagner, il faut de l’argent. Pour ces élections, l'argent sale a circulé à merveille. Il y a eu un blanchiment d’argent que tout le monde a constaté. D’ailleurs, Ousmane Sonko l'a évoqué lors de son meeting à Matam et à Agnam. La politique est monétisée dans la région de Matam et le combat à présent est de démonétiser la politique ici’’, explique l'ancien conseiller spécial du président Macky Sall.
GUY MARIUS SAGNA PROMET JUSTICE ET REDDITION DES COMPTES
Il a annoncé son intention de supprimer la loi d’amnistie, qui, selon lui, empêche de rendre justice aux victimes des manifestations tragiques survenues entre 2022 et 2024.
Guy Marius Sagna, candidat à la réélection en tant que député de la 15e législature, a pris un engagement fort devant une foule enthousiaste à Ziguinchor, après la victoire de Pastef lors des élections législatives anticipées.
Il a annoncé son intention de supprimer la loi d’amnistie, qui, selon lui, empêche de rendre justice aux victimes des manifestations tragiques survenues entre 2022 et 2024.
« Il y a une chose que nous n’allons pas négocier. Nos martyrs, l’amnistie votée, parce que nos frères, nos fils ont été tués. Cette loi d’amnistie va être supprimée », a déclaré Guy Marius Sagna, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie pour élucider les circonstances de ces décès et identifier les responsables.
Une promesse de justice résonne particulièrement dans un contexte où de nombreuses familles cherchent des réponses et des comptes aprèsdes événements tragiques.
Le candidat, qui a également représenté la liste départementale du parti Pastef, a insisté sur l’importance de la reddition des comptes, affirmant que l’argent détourné doit revenir aux populations.
QUALIFICATION CAN 2025, LA TANZANIE BRISE LE RÊVE GUINÉEN
Avec un seul but inscrit à la 69ème minute de jeu, les Taifas Stars ont mis fin aux espoirs de qualification du Syli national, qui rêvait de participer à cette prestigieuse compétition.
La Tanzanie a infligé un coup dur à l’équipe nationale guinéenne, le Sily National, lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2024.
Avec un seul but inscrit à la 69ème minute de jeu, les Tanzaniens ont mis fin aux espoirs de qualification des Guinéens, qui rêvaient de participer à cette prestigieuse compétition.
Le match, qui s’est déroulé dans une ambiance électrique, a vu les deux équipes se battre avec acharnement.
Malgré plusieurs occasions de part et d’autre, c’est finalement la Tanzanie qui a su faire la différence.
Un coup dur pour le Sily National, qui avait pourtant montré de belles promesses tout au long des éliminatoires. La route vers la CAN 2024 s’arrête donc ici pour la Guinée, tandis que la Tanzanie peut célébrer sa qualification et se projeter vers le tournoi à venir.
PAR ISMAILA MADIOR FALL
CES RÉSULTATS M'INSPIRENT TROIS RÉFLEXIONS
De quelque manière que le peuple veuille, l'essentiel est qu'il veuille. Le peuple sénégalais a, en cohérence et en continuité de mars 24, choisi la confluence des majorités parlementaire et présidentielle
Je remercie les populations des 11 communes du département de Rufisque pour leur accueil chaleureux pendant la campagne électorale.
J'adresse mes félicitations à la liste du Pastef. Si elle a triomphé, c'est le peuple sénégalais qui a gagné.
Ces résultats m'inspirent trois réflexions :
1. De quelque manière que le peuple veuille, l'essentiel est qu'il veuille. Le peuple sénégalais a, en cohérence et en continuité de mars 24, choisi la confluence des majorités parlementaire et présidentielle. Ce réflexe conservateur de la stabilité politique devrait, à la faveur de l'harmonisation (à 5 ans) de la durée des mandats du Président et des députés, être institutionnalisé par le réaménagement du calendrier républicain pour l'organisation de la présidentielle et des législatives concomitamment (comme c'était le cas de 1963 à 1988) ou à quelques jours de décalage. On aurait fait l'économie de 7 mois d'incertitudes politiques et de tension électorale.
2. La dimension personnelle du Premier ùinistre sur les résultats induit un changement dans le fonctionnement du régime politique. Inédit : celui qui a la faveur des électeurs n'est pas à la tête de la magistrature suprême. Dans un régime présidentiel, c'est une incongruité à corriger d'urgence par une conjugaison des recettes de l'ingénierie constitutionnelle et de l'art de gouverner. Il y va de l'harmonie au sein de l'exécutif et de la stabilité politique du pays. On rappelle que le Sénégal a un régime bi-représentatif où le scrutin présidentiel et le scrutin législatif sont d'égale dignité légitimante pour le pouvoir.
3. La disqualification judiciaire d’un des candidats favoris à l’élection présidentielle de mars 2024, et ses conséquences sur le fonctionnement du régime politique, ne doit-elle pas nous amener, pour l'avenir de notre démocratie, à nous inspirer de la jurisprudence d'il y' a quelques semaines de la Cour suprême des Etats-Unis ordonnant la suspension des poursuites judiciaires contre les candidats jusqu'après la présidentielle? Cette question ouvre, comme y invite la société civile, une perspective de toilettage consensuel des conditions d'éligibilité à la Présidence.
Un pays doit être instruit par sa propre histoire et parfois celle d'autres pays.
Que Dieu veille sur le Sénégal.
PAPE THIAW PROPOSE UN ONZE REMANIÉ CONTRE LE BURUNDI
Comparé à la rencontre de jeudi face au Burkina Faso à Bamako dans la capitale malienne, le sélectionneur sénégalais a titularisé Pape Matar Sarr, Cherif Ndiaye, Habib Diarra et Abdou Diallo.
Diamniadio, 19 Nov (APS) – L’entraîneur par intérim de la sélection nationale, Pape Bouna Thiaw a opéré quatre changements, avec notamment les titularisations de Abdou Diallo, de Habib Diarra et de Chérif Ndiaye, dans le onze des Lions devant affronter à 19 heures, le Burundi à Diamniadio, en match comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025.
Comparé à la rencontre de jeudi face au Burkina Faso à Bamako dans la capitale malienne, Pape Thiaw a titularisé Pape Matar Sarr, Cherif Ndiaye, Habib Diarra et Abdou Diallo.
Le Sénégal a déjà obtenu la qualification à la CAN prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Les Lions ont pris la première place du groupe L depuis le match de l’avant-dernière journée des éliminatoires, la semaine dernière, à Bamako, contre les Étalons du Burkina Faso.
Le Burkina Faso, avec 10 points, est aussi qualifié.
COP29, L'AFRIQUE EXIGE UN FINANCEMENT CLIMATIQUE ÉQUITABLE ET CONCRET
Pour les ministres africains chargés du financement de la lutte contre le changement climatique, la COP doit marquer un tournant, avec des résultats tangibles pour les pays vulnérables.
À l’occasion de la COP29, les ministres africains chargés du financement de la lutte contre le changement climatique ont exprimé leur inquiétude quant à l’inefficacité des engagements financiers passés et ont réclamé des actions concrètes pour répondre aux défis climatiques qui affectent le continent.
Les ministres de la Sierra Leone, de la Gambie, de la Zambie, du Nigeria et de l’Angola ont insisté sur la nécessité de réviser les mécanismes de financement pour que les pays développés honorent leurs promesses.
Jiwoh Abdulai, ministre de l’Environnement et du Changement Climatique de la Sierra Leone, a souligné que les pertes économiques dues aux événements climatiques extrêmes représentent entre 2 et 5 % du PIB des pays africains. Il a rappelé que les financements pour l’adaptation en Afrique subsaharienne, estimés entre 30 et 50 milliards de dollars par an, doivent être fournis de manière juste. « Il ne s’agit pas de dons, mais d’une dette climatique qui doit être payée », a-t-il déclaré.
Rohey John, ministre gambienne, a affirmé que les pays vulnérables, responsables de peu des émissions mondiales, ne peuvent continuer à souffrir des conséquences du changement climatique sans compensation adéquate. Elle a aussi exprimé son scepticisme face aux 100 milliards de dollars promis dans les années précédentes, soulignant qu’ils n’ont pas produit les résultats attendus.
Le ministre zambien, Mike Elton Mposha, a appuyé cette demande, soulignant que les pays africains, épuisés par leurs ressources limitées, ne peuvent continuer à financer eux-mêmes la lutte contre un problème dont ils sont les moins responsables.
Enfin, Balarabe Abbas Lawal, du Nigeria, a rappelé que les pays développés, qui ont historiquement contribué à la pollution, doivent désormais financer l’adaptation et la transition énergétique des pays vulnérables.
Les ministres ont conclu en insistant sur le fait que la COP29 doit produire des résultats concrets et ne pas se contenter de promesses vides. Ils ont appelé à un financement climatique transparent, efficace et adapté aux réalités africaines, afin de permettre à l’Afrique de faire face à ses défis climatiques de manière durable.
par Oumou Wane
SONKO : LA VICTOIRE ABSOLUE !
Qui a peur de Sonko à la primature ? L’éloigner de l’action gouvernementale ressemblerait plus à vouloir précipiter sa retraite politique. Le pays a besoin aux manettes d’un président ambitieux et clairvoyant et d’un Premier ministre entreprenant
Qui a dit que le pays était désuni ? Au vu du raz-de-marée de la victoire annoncée d’Ousmane Sonko, tête de liste charismatique du Pastef aux législatives, il semble même que le Sénégal n’est pas plus divisé que n’importe quelle démocratie du monde. Tout compte fait, en dehors de quelques attitudes minoritaires qui focalisent l’attention des médias et éreintent le public, notre République fait même exception grâce à la bonne organisation du processus électoral et à la maturité du peuple sénégalais et de ses dirigeants.
Dès dimanche soir, les principales figures de l'opposition ont reconnu leur défaite face à une victoire aussi nette qu’incontestable qui fait de Pastef la première force politique du pays.
D’ailleurs, près de sept mois après l’investiture de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal, et la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, c’est de la clarification politique dont il est question aujourd’hui. Ce « carton plein » et cette large victoire aux élections législatives, vont permettre une recomposition en profondeur du paysage politique du pays, car les partis traditionnels de gauche et de droite sont lourdement défaits. Pour l’analyste politique Babacar Ndiaye, « Ces élections marquent l’effacement d’une classe politique qui a fait son temps ».
Cette situation laisse carte blanche au duo Diomaye-Sonko, pour imposer ses politiques et lui ouvre un boulevard pour faire appliquer son Projet. Cela facilitera indiscutablement sa tâche, mais cela accroît aussi les attentes de « rupture » que le Premier ministre et le président sénégalais promettent depuis leur arrivée au pouvoir.
En faisant déferler sur l’Assemblée nationale, une vague Pastef et en lui offrant une majorité absolue, le peuple attend désormais de son exécutif des solutions pour une économie en croissance, une amélioration des conditions de vie dans la justice sociale et la sécurité.
Plus que jamais, le pays a besoin aux manettes d’un président ambitieux et clairvoyant et d’un Premier ministre, en la personne de Ousmane Sonko, audacieux et entreprenant.
Pourtant, dès le lendemain des élections, un certain microcosme qui se croit « autorisé », comme un seul homme, s’empresse de suggérer à Sonko d’aller présider l’Assemblée nationale pour éviter une dualité au sommet de l’État. Que nenni ! Le sacre de Sonko aux législatives lui ouvre toutes les latitudes. Qui a peur de Sonko à la primature ? Vouloir l’éloigner de l’action gouvernementale, ressemblerait plus à vouloir précipiter sa retraite politique.
À travers cette élection, le peuple sénégalais a confirmé la confiance placée dans le projet du Pastef pour un programme de "rupture", basé sur la "souveraineté économique" du pays.
Les chantiers de réformes, en particulier sur l’emploi, les institutions, la souveraineté alimentaire ou bien encore la lutte anti-corruption vont pouvoir s’engager et souhaitons-le, donner au plus vite des résultats.
En priorité, le Parti des patriotes peut se targuer d’être le champion de la jeunesse qui croit en son programme de changement.
C'est ainsi, je l’espère, forts de leur engagement pour un Sénégal juste, libre et prospère que les jeunes Sénégalais, cesseront de perdre leur vie sur des bateaux de fortune pour s’exiler à l’étranger
Oumou Wane est présidente Citizen Media Group-africa7.
JANGÀT avec Abdoulaye CISSE | Législatives 2024 : victoire nette de Pastef et 1000 lectures possible
COP 29, DAKAR APPELLE À UN RENFORCEMENT DU FONDS SPÉCIAL SUR LES PERTES ET PRÉJUDICES
Le but recherché, selon Daouda Ngom, est d’’’aller vers une transition juste, équitable et résiliente, tout en donnant une rémunération adéquate aux transactions carbone venant des pays en développement par la fixation d’un prix plancher.
Bakou, 19 nov (APS) – Le Sénégal appelle à un renforcement du Fonds spécial sur les pertes et préjudices et invite toutes les parties à la mobilisation pour des décisions fortes sur le financement climatique, a déclaré, mardi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
M. Ngom intervenait ainsi à l’occasion du haut segment ministériel de la 29 e session de la Conférence des parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette conférence, qui se déroule (11-22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan, est dédiée cette année à la finance climatique, un des piliers de l’action climatique mondiale.
‘’Nous comptons sur son renforcement durant cette session dédiée à la finance climatique’’, a souligné Daouda Ngom, lors de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs délégations ministérielles de pays membres.
Il a indiqué que ‘’le Sénégal invite toutes les parties à la mobilisation pour des décisions fortes sur un financement climatique adéquat et accessible, basé sur la subvention conséquente pour l’adaptation, les pertes et dommages (…)’’.
Le but recherché est d’’’aller vers une transition juste, équitable et résiliente, tout en donnant une rémunération adéquate aux transactions carbone venant des pays en développement par la fixation d’un prix plancher’’, a-t-il précisé.
Il estime que ‘’cet accompagnement pour permettre aux pays à faibles capacités d’adaptation de rester dans le concert des nations donnera plus d’impulsion collective pour l’engagement global de la neutralité carbone d’ici 2050’’.
Adopté lors de la COP 28 à Dubaï, le Fonds pertes et dommages est conçu pour répondre aux pertes et dommages irréversibles subis par les pays dits en développement en raison des impacts du changement climatique. Il est évalué à environ 812 milliards de dollars.
Daouda Ngom a souligné que l’adoption du Fonds spécial sur les pertes et préjudices a germé comme une lueur d’espoir pour de nombreux pays impactés par les effets extrêmes du changement climatique.
En guise d’exemple, il a relevé que le Sénégal a mobilisé, ces derniers mois, via son budget, plus de 30 milliards de francs CFA, pour minimiser les pertes liées aux inondations et accompagner les sinistrés, tout en faisant face à des pertes d’habitats et d’infrastructures le long de ses 718 km de côte.
Il a rappelé que ‘’les pays en développement sont désormais soumis à l’obligation de planifier un développement socioéconomique inclusif et durable avec des investissements pouvant être annihilés par un événement climatique extrême’’.
‘’Nos pays sont obligés de s’endetter pour faire face à des pertes et des préjudices, qui adviennent régulièrement. Cette situation n’est pas juste et doit être corrigée dans la nouvelle décision sur la finance’’, a-t-il encore souligné. Il estime que ‘’l’heure est à l’action’’ avec des financements accessibles et simples.
‘’Les financements et leur accessibilité doivent être simples et rapides pour la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau National (CDN), des Plans nationaux d’Adaptation (PNA) et des autres initiatives visant à renforcer la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre les pertes et dommages climatiques’’, a-t-il suggéré.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a relevé que le chemin parcouru de Rio 92 à Bakou est long, parsemé de défis. Mais il se réjouit de voir que ces trente-trois années d’endurance ‘’nous persuadent que la crise climatique devra être gérée dans l’épreuve de conjonctures’’.
Il a appelé l’Humanité ”à agir vite et bien”, pour ne laisser en rade aucun pays. ‘’L’avenir radieux que nous voulons et la survie de l’espèce en dépendent’’, a-t-il soutenu.