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Par Adama Samaké

CONTRIBUTION AU DEBAT SUR LA STATUE DE FAIDHERBE

Le déboulonnage de la statue de Louis Faidherbe participe de ce processus de fidélité à soi, de reconstitution du chapitre inconscient notre histoire, de la mémoire indispensable à l’élaboration des ruptures fondatrices

Adama Samaké  |   Publication 11/09/2020

L’assassinat de l’Afro-américain George Floyd le 25 Mai 2020, au cours de son arrestation par un policier Blanc à Minneapolis (aux USA),a suscité une vague d’indignations, mais surtout une bataille mémorielle dans le monde; bataille qui se manifeste par la vandalisation et/ou le déboulonnage des statues des esclavagistes et des colons. Si en France le Président Emmanuel Macron s’est voulu ferme lors de son allocution du 14 juin 2020, en ces termes : « La République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n’oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires », au Sénégal toutefois, la statue de l’ancien gouverneur Louis-Léon César Faidherbe est l’objet d’une vive polémique. Thierno Dicko (un blogueur) y voit un « symbole de domination et de l’aliénation du peuple sénégalais » parce que « l’appropriation des noms des rues et les statues érigées sont des expressions du pouvoir dominant des colons » i . Serigne Saliou Gueye estime qu’ « il faut ajouter à la mémoire coloniale une nouvelle mémoire nationale plutôt que d’empêcher la pluralité des regards » ii. Une campagne dénommée « Faidherbe doit tomber » est initiée par un collectif de jeunes activistes. Boubacar Boris Diop a signé une tribune au titre très expressif : « Faidherbe ou la fascination du bourreau » iii. Le maire de Plateau Alioune Ndiaye a proposé de susciter une réflexion collective sur la rebaptisation des noms des rues par l’entremise d’une commission. Cette polémique suscite une vaste interrogation : qu’est-ce qu’une statue ? Quelle peut être son importance dans une société ? Quelles sont les statues nécessaires pour un peuple, le peuple africain en particulier ? Le déboulonnage est-il un reniement de l’histoire ?

De l’importance d’une statue

Selon le dictionnaire numérique wikipédia, « une statue est un ouvrage en trois dimensions (ronde-bosse), sculpté ou moulé, représentant en entier un personnage ou un animal, réalisé dans divers matériaux (pierre, bois, plâtre, terre, métal, plastique…). Elle est la constituante de l’art statuaire (appelé aussi « la statuaire »)iv. Cette approche définitionnelle autorise à dire que la statue est un moyen de production et de consolidation du capital culturel d’un peuple, parce que toute sculpture est culturelle. Elle participe de l’esthétique d’une communauté. Gérald Arnauld, dans « La sculpture comme culture », soutient à juste titre que l’art moderne lui doit presque tout et qu’elle (la sculpture) est « un art encore très vivant, dont l’ingéniosité fabuleuse a su transgresser les différences ethniques et les frontières au nom d’une passion démesurée pour la beauté et l’expressivité »v . La culture étant une organisation spirituelle, un ensemble complexe de représentations, de jugements idéologiques, de sentiments et d’œuvres de l’esprit qui se transmettent à l’intérieur d’une communauté, la statue traduit alors un art de vivre. Elle incarne des principes. Elle est la métaphore d’une empreinte intellectuelle et donc d’un discours, parce qu’elle se veut schème de pensée. En Afrique, elle est très souvent liée au rituel. Ainsi, elle a un fondement religieux, social, magique… comme le masque. Il en découle que les statues sont des institutions en Afrique. Elles sont des lieux de mémoire et constituent, au demeurant, une narration de son histoire. Car au sens hegeliano-marxiste, l’histoire se définit comme l’évolution progressive des institutions socio économico politiques et culturelles. L’histoire se présente comme un projet épistémique, parce qu’elle a pour essence le combat d’idéologies. Les statues sont, par conséquent, des discours orientés par lesquels les peuples cherchent à exprimer des valeurs culturelles et civilisatrices.

La statue de Faidherbe : une incomplétude manifeste de la décolonisation

Baptiser une statue, une rue un bâtiment est un fait idéologique ; idéologie entendue selon l’acception de Pierre Ansartvi, c’est-à-dire un discours orienté par lequel une passion cherche à réaliser une valeur. C’est pourquoi, au fronton de la statue de Faidherbe, peut-on lire : « A son gouverneur Louis Faidherbe, le Sénégal reconnaissant ». La reconnaissance se fondant sur un sentiment qui pousse à éprouver un bienfait reçu et à se sentir redevable, cette inscription incite à entreprendre une lecture rétrospective de l’histoire de Faidherbe au Sénégal, pour une juste appréciation de la hauteur de ses actes. Quand on mène cette démarche, on s’aperçoit que Faidherbe est un personnage historique et symbolique.

En effet, Louis Léon César Faidherbe, « né le 3 juin 1818 à Lille et mort le 22 septembre 1889 à Paris est un militaire, administrateur colonial, principalement du Sénégal (1854-1861 et 1863-1865) et un homme politique français (…) Le 16 décembre 1854, il fut nommé gouverneur de la colonie (…) Il jeta les bases de la future Afrique-Occidentale-Française (…) et fut le créateur du port de Dakar (…) L’histoire critique de Faidherbe reprend les faits pour le présenter comme un militaire de l’époque qui revendique la violence légitime à défendre les intérêts français par les armes et la colonisation »vii.

En Afrique, Faidherbe est reconnu comme l’auteur de conquêtes coloniales sanguinaires. La pacification du Sénégal qu’il entreprit fut le lieu de pillages, de massacres, d’assassinats et de viols. Le professeur Iba Der Thiam parle de 20 000 morts, et ce en huit mois. C’est dire que Faidherbe est une personnalité essentielle de l’histoire franco sénégalaise dans ce qu’elle a de violence déshumanisante et criminelle, un symbole fort de la colonisation française en Afrique de l’ouest. Or, Frantz Fanon mentionne l’essence destructrice du colonialisme dans son œuvre célèbre Les Damnés de la terre : « Parce qu’il est une négation systématisée de l’autre, une décision forcenée de refuser à l’autre tout attribut d’humanité, le colonialisme accule le peuple dominé à se poser constamment la question : ‘‘Qui suis-je, en réalité’’ ? »viii. Guerre culturelle, la colonisation, par la négation des cultures autres, pose le problème de l’aliénation des peuples. L’aliénation se traduit par l’auto négation, et la fascination de l’autre. Elle incarne un dysfonctionnement parce qu’elle engendre une double personnalité et un comportement embrouillé, « un être dépossédé de son idéal de soi »ix selon les termes de Marc Maesschalck, « des êtres en écart perpétuel » x pour suivre Achille Mbembe. Par conséquent, la statue de Faidherbe est une expression flagrante d’une aliénation culturelle entendue comme distance objective entre le moi sénégalais et les signes culturels qui le déterminent. Elle sous-tend une injustice épistémique qui, selon Rajeev Bahargava, « survient quand les concepts et les catégories auxquels un peuple se comprend lui-même et comprend son univers sont remplacés ou affectés par les concepts et les catégories des colonisateurs » xi. Elle est, au demeurant, une représentation de la subalternisation qui manifeste un rejet de l’égalité des êtres par le refus de la variété épistémique.

Autrement dit, elle est un motif de la colonialité (appelé également « patron colonial du pouvoir » ou encore « matrice coloniale du pouvoir ») telle que forgée par le sociologue péruvien Anibal Quijano en 1994 pour nommer les rapports de pouvoir et de domination que cache la modernité occidentale ; c’est-à-dire l’envahissement de l’imaginaire occidental dans le reste du monde. C’est le lieu de rappeler qu’Anibal Quijano souligne cinq dominations comme levains de la dépossession et de l’élaboration de la matrice colonial du pouvoir : la privatisation des terres et leur exploitation, les contrôles de l’autorité, du genre et de la sexualité, de la subjectivité par la foi chrétienne, de la connaissance et enfin de la nature et de ses ressources. Pour lui, l’énonciation sert de lien entre ces dominations. Elle spécifie les catégories sociales et les principes épistémologiques.

En outre, l’inscription « A son gouverneur Louis Faidherbe, le Sénégal reconnaissant » marque « la différence coloniale » : terme du groupe de recherche Modernité/Colonialité/Décolonialité (MCD) qui fait allusion à la mise en place et la pratique de critères de distinction et de hiérarchisation mettant ‘‘l’homme européen’’ au sommet et conférant aux sujets colonisés le statut d’inférieur. Cela revient à dire qu’elle implique la notion de « l’empire-monde » développée par Immanuel Wallerstein que Alain Bihr explique ainsi : « Ce qui caractérise un empire-monde, c’est qu’il est politiquement unifié et que son unité est essentiellement politique : il résulte de l’intégration et de la subordination des différentes unités qui le composent dans et par une même structure impériale, un même pouvoir d’Etat, aux lourds et puissants appareils militaires, administratifs, etc. Cette unification politique se double quelquefois d’une certaine uniformatisation culturelle »xii. En somme, la statue de Faidherbe et son inscription sont un viol de l’imaginaire (Aminata Dramane Traoréxiii), un vol de l’histoire (Jack Goodyxiv), une perversion de la dialectique et de la rhétorique rendant l’universalité impériale. Elles posent la problématique de la survivance identitaire des cultures minoritaires et incite à la désobéissance épistémique.

Le déboulonnage, une désobéissance épistémique

La décolonialité est un concept créé par Walter Mignolo, un universitaire américain d’origine argentine pour signifier une philosophie de la libération fondée sur un ensemble d’idées nécessaires dans le combat contre toute forme de colonialité. Elle s’adosse à une question essentielle : comment sortir des paradigmes inégalitaires qui consacrent la prédominance des plus forts sur les plus faibles ? C’est donc une contre-poétique de la colonialité qui entend trouver des alternatives à la modernité. En d’autres mots, la décolonialité est une idéologie futuriste fondée sur la transmodernité, la pluriversalité. Walter Mignolo affirme à juste titre : « La décolonialité n’est pas une pensée de gauche mais bel et bien une pensée décoloniale ; ce qui signifie qu’elle est surtout ‘‘une pensée autre’’ détachée de l’idéologie moderne des Lumières »xv. Il continue en précisant le contenu sémantique de la pluriversalité en ces termes : « Pluriversalité signifie construire un monde transmoderne dans lequel les différences coloniales et impériales seraient déjà supprimées »xvi. Ainsi conçue comme un moyen de sortir de la grande nuit de la déraison coloniale, la décolonialité s’investit dans la valorisation des imaginaires du Sud. Elle est une désobéissance épistémique ;d’où la formulation du titre de son célèbre ouvrage : La désobéissance épistémique. Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité (Bruxelles, Peter Lang, 2015). L’organisation rationnelle de ce qui reste de la culture africaine est l’étape primordiale de la désobéissance épistémique qui est consubstantielle à la désaliénation. Le déboulonnage des statues participe de cette logique. Il implique que les statues peuvent et doivent jouer un rôle cathartique des consciences individuelles et collectives.

Ainsi elles seront une source de liberté. Car elles permettront aux hommes d’avoir la maitrise de leur histoire et d’éviter les dangers d’une persécution de la vérité historique et d’une fragmentation de l’identité. Il ne s’agit pas d’instaurer une radicalité identitaire. Mais d’entreprendre un tri dynamique de sorte à « produire une nouvelle parole qui dise nos espoirs comme nos illusions »xvii et favoriser une meilleure appréhension des réalisations et des actes majeurs dans l’expression pleine du peuple. « Il s’agit surtout de ne plus se poser en victimes de l’Histoire, mais en Sujets de sa propre histoire » xviii.

Alors, les statues participeront au processus de redécouverte de notre âme qui rencontre, enrichit irréversiblement la mer Humaine et seront une réponse cinglante au positionnement idéologique erroné à l’instar du discours de Nicolas Sarkozy le 26 juillet 2007 à l’université Cheikh Anta Diop : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire (…) Le problème de l’Afrique et permettez à un ami de le dire, il est là. Le défi de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire. C’est de puiser en elle l’énergie, la force, l’envie, la volonté d’écouter et d’épouser sa propre histoire ». C’est pourquoi, il faut saluer l’initiative prométhéenne du président Abdou Diouf et de son ministre Makhily Gassama qui ont fait construire, en octobre 1986, le mausolée Lat-Dior sur son ultime champ de bataille. C’est un acte de résilience mentale et psychique qui permet de relever le capital social en fortifiant le capital humain. Il en résulte que déboulonner la statue de Louis Faidherbe n’est pas un reniement de notre passé. Mais une dénonciation de ce qu’il a d’inhumain. Cela se présente comme un impératif catégorique, en cette période de célébration de « La décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015- 2024) » proclamée en décembre 2014 par l’ONU en Assemblée générale, dans sa résolution 68/237. Pour paraphraser l’ex-maire de Bordeaux Alain Juppé qui tentait de justifier le gel de la décision de baptiser une rue du nom de Frantz Fanon, suite aux manifestations d’internautes et de sympathisants du Rassemblement National (ex Front National) qui lui reprochaient ses positions tranchées sur la colonisation et ses liens avec le Front de Libération Nationale (FLN), la dénomination de nos rues et la construction de nos statues doivent être l’occasion de rendre hommage à des personnalités qui incarnent des valeurs partagéesxix. Aussi voudrions-nous, à ce stade de cette réflexion, saluer la hauteur d’esprit de Jean Dard, le premier enseignant officiel français qui a ouvert la première école le 7 mars 1817 à Saint-Louis. Il apprit d’abord le Ouolof, rédigea un syllabaire et une grammaire Ouolof avant de commencer son enseignement dans la langue maternelle des élèves. Nonobstant les résultats de qualité, une dépêche du gouverneur Jubelin en date du 20 mars 1829 interdit l’usage du Ouolof et imposa une réforme de l’enseignement qui allait séparer les élèves de leur milieu afin de faire du français leur langue première. Cette réforme, faut-il le rappeler, est le point de départ de la politique d’assimilation et la raison de la non apparition de littératures écrites en langues africaines. En définitive, le déboulonnage des statues est un « détachement épistémique » (Anibal Quijano), une « libération épistémique » (Enrique Dussel), un « détachement épistémologique » (Walter Mignolo) qui consiste à construire « la déclosion du monde » (Frantz Fanon) pour préparer « le rendez-vous du donner et du recevoir » (Senghor) pour faire naitre « le tout-monde » (Edouard Glissant).

Penser le jour luminescent de la périphérie, afin de favoriser une synergie de relations franches entre les peuples exige une révolution des consciences telle que définie par la Birmane Aung San SuuKyi : « La révolution par excellence est celle de l’esprit, issue de la conviction intellectuelle qu’il est indispensable de changer les attitudes mentales et les valeurs qui façonnent le cours du développement d’une nation »xx.

Le déboulonnage de la statue de Louis Faidherbe participe de ce processus de fidélité à soi, de reconstitution du chapitre inconscient notre histoire, de la mémoire indispensable à l’élaboration des ruptures fondatrices. C’est une faute historique et épistémologique que nos Etats africains subsahariens francophones érigent des statues en l’honneur de personnalités dont la violence et les atrocités sont avérées et reconnues. Les statues ne sont rien si elles ne sont pas vouées à la cause du peuple, si elles ne sont pas une part du peuple. Alors, bien chers compatriotes sénégalais, à la suite du poète, je voudrais dire : /Pincez tous vos Koras/Frappez les balafons/, très cher /Sénégal, toi le fils de l’écume du lion/Toi surgi de la nuit au galop des chevaux/ Rends-nous, oh ! Rends-nous l’honneur de nos ancêtres/.

i - cité par Clémence Cluzel, « Sénégal : ce vif débat autour des symboles coloniaux », https://lepoint.fr./afrique/senegal consulté le 06/08/2020 à 16h01 GMT.

ii – Serigne Saliou Gueye, « Déboulonnage des statues, attention au manichéïsme », https://www.seneplus.com/societe/deboulonnage-des-statues-attention-au-m... consulté le 08/08/2020 à 21H GMT.

iii - Boubacar Boris Diop, « Faidherbe ou la fascination du bourreau » in https://www.seneplus.com/opinions/faidherbeou-la-fascination-du-bourreau consulté le 01/08/2020 à 20h50 GMT.

iv - wikipedia.org/wiki/statue consulté le 03/08/2020 à 11h38 GMT

v - Gérald Arnauld, « La sculpture comme culture » in Africultures2003/3 (N°56), pages 41 à 48 https://doiorg/10.3917/afail.0560041 consulté le 03/08/2020 à 12h03 GMT.

vi - Pierre Ansart, La gestion des passions politiques, Paris, PUF, 1974.

vii - cf. https://wikipedia.org/wiki/Louis_Faidherbe consulté le 10/08/2020 à 11h01 GMT

viii - Frantz Fanon, Les Damnés de la terre, Paris, La Découverte & Syros, 2002, p. 240.

ix - Marc Maesschalck, « Préface : La désobéïssance épistémique comme ‘‘contre-poétique’’ décoloniale », in Walter Mignolo, La désobéïssance épistémique : rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Bruxelles, Peter Lang, 2015, pp. 9-22.

x - Achille Mbembe, Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2013, p. 16.

xi -Barghava Rajeev, « Pour en finir avec l’injustice épistémique du colonialisme » in Revue Socio, (en ligne), 1/ 2013, mis en ligne le 15 Mars 2014, URL : http//www.socio.revues.org/203, DOI : 10.4000/socio.203 consulté le 29 Novembre 2017.

xii - Alain Bihr, « ImmanuelWallerstein, Comprendre le monde. Introduction à l’analyse des systèmesmonde », dans revue Interrogations ?, n°7. Le corps performant, décembre 2008 [en ligne], http://www.revue-interrogations.org/ImmanuelWallerstein-Comprendre-le, consulté le 10 février 2019.

xiii - Traoré Aminata Dramane, Le viol de l’imaginaire, Paris, Librairie Arthème Fayard et Actes Sud, 2002.

xiv - Jack Goody, Le vol de l’histoire : comment l’Europe a imposé le récit de son passé au reste du monde, Paris, Gallimard, 2010.

xv - Walter Mignolo,La désobéisance épistémique. Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2015, pp. 51-52.

xvi - Idem, p. 54.

xvii - Les termes sont de Valentin Yves Mudimbe dans Le corps glorieux des mots et des êtres, Paris, Humanitas, 1994.

xviii - FelwineSarr,Afrotopia, Paris, Philippe Rey, 2016, p. 95.

xix - cf. https://lemonde.fr/politique/article/2019/02/15/abordeaux-la-rue-frantzf... .html consulté le10/08/2020 à 20h30 GMT.

xx - Aung San SuuKyi, Une Révolution des consciences, Paris, Editions Points, 2010, pp.17-19.

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