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ENCORE UN «DIALOGUE» ET UNE LOI D’AMNISTIE : A QUELLES FINS ?

La satisfaction des revendications légitimes et permanentes des forces démocratiques et sociales constitue une urgence autour de laquelle ces forces se sont battues et continueront de se battre, jusqu’à obtenir gain de cause

Bés Bi le Jour  |   Madieye Mbodj,  |   Publication 17/02/2024

1. L’appel au dialogue du président Sall: 
Avant les « annonces » de Messieurs ATEPA et TINE rapportées dans les médias à propos de « concertations-négociations » menées entre Macky SALL et Ousmane SONKO, la Coalition Diomaye Président s’était déjà prononcée publiquement, notamment par voie de conférence de presse et de communiqué, en articulant clairement les points de vue suivants : non au coup d’état constitutionnel, non au report- annulation de la présidentielle du 25 février 2024, pour le respect du calendrier électoral et la poursuite de la campagne, pas un jour de plus au président Macky Sall au terme de son mandat  le 02 Avril 2024, non au dialogue pipé de Macky Sall  ! Et pour cause, car tout au long de son magistère, le président Sall s’est évertué à « réduire l’opposition à sa plus simple expression », et à être le champion du « faux dialogue faussement national ». Depuis 2016, il a institué le 28 mai de chaque année comme « Journée du dialogue national ». Mais comme il le déclare lui-même, tout dialogue suppose des préalables en termes « d’apaisement » et de « confiance ». Ce qui est loin d’être le cas avec le président Sall. Tout le monde peut constater aisément qu’il n’a appelé au dialogue, épisodiquement, que pour se sortir d’une impasse ou d’une mauvaise passe, lui et son camp, avec dans sa besace à tous les coups, trois arrière-pensées constantes : i)gagner du temps, ii) allumer un contrefeu de diversion et de division des rangs de ses adversaires, iii) revenir à l’assaut avec plus d’atouts et de force pour arriver à ses fins.

L’heure n’est donc pas à un prétendu dialogue, mais bien au combat résolu contre le coup d’état du macky. Dans ce cadre, le peuple sénégalais n’attend rien d’autre du Conseil Constitutionnel que de dire le droit, permettant ainsi de rejeter le Décret de Macky Sall annulant le scrutin du 25 février et la loi constitutionnelle de la nouvelle majorité élargie BBY-PDS à l’Assemblée nationale, portant prolongation du mandat présidentiel en cours. Dans ces conditions seulement, des concertations entre acteurs pourraient amener à reprendre le processus électoral exactement là où il a été illégalement et brutalement arrêté à quelque dix heures du démarrage officiel de la campagne électorale. Et il faudra alors faire en sorte qu’une éventuelle nouvelle date du scrutin tienne dans les limites du mandat présidentiel en cours, pour une passation de service avant le 03 avril, date à partir de laquelle le Président en exercice cessera de jouir de toute légalité et légitimité. Telle est la voie de la paix, du respect de la Constitution et du salut de la mère patrie. C’est à cette exigence patriotique que se sont conformés Ousmane Sonko et la Coalition Diomaye Président. Nul n’ignore en effet que, « s’il y a dans ce pays un citoyen bien placé pour se plaindre des décisions iniques du Conseil constitutionnel en son encontre, de l‘acharnement, de l’arbitraire, de la diabolisation à outrance et des multiples procès en sorcellerie, de la violence et de l’injustice sous toutes les coutures, c’est bien le président Ousmane Sonko. Sur la foi de l’ensemble des faits vécus depuis plus de sept ans, l’on peut affirmer avec force que le citoyen Sonko a eu très tôt raison sur toute la ligne face au régime Sall, et si aujourd’hui le Sénégal devait dériver davantage vers la violence et l’instabilité, ou plonger dans une grave crise économique, financière et sociale sans précédent, la responsabilité devrait en être imputée entièrement au président Macky Sall et à son attelage élargi APR-BBY/PDS » (in Ma contribution en date du 07 février 2024).

2-Le coup de pouce mal monté des anciens Présidents Diouf et Wade : 
Leur lettre commune a surpris son monde, surtout venant de Diouf qui avait clamé urbi et orbi sa décision de se mettre totalement en retrait par rapport à la vie politique au Sénégal. La lettre qu’ils ont co-signée, valide clairement les positions antidémocratiques et anticonstitutionnelles de Macky Sall : elle entérine la date du 15 décembre pour la tenue de l’élection présidentielle ainsi que la prolongation du mandat en cours ; elle demande à notre jeunesse d’arrêter la violence, dont elle serait donc à l’origine, alors que les jeunes sont les principales victimes de la violence dictatoriale avec son lot de morts, de blessés et d’emprisonnés ; elle surenchérit en pointant deux doigts accusateurs contre l’entreprise de « manipulation » déployée par des « forces extérieures occultes »! Macky Sall ne dirait pas mieux ! Devant le tollé général suscité par cette lettre commune, il n’est pas étonnant que Diouf ait aussitôt diffusé une seconde missive qui sonne comme un désaveu de la première, cette fois-ci à son seul nom, pour essayer comme qui dirait, de se rattraper en confirmant les attributions du seul Conseil Constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle et la durée du mandat présidentiel, en conformité avec la Constitution du Sénégal ! Décidément, par les temps qui courent, les Institutions sénégalaises et les hautes personnalités sensées les incarner, sont loin de briller d’exemplarité !

3- Le vote d’une loi d’amnistie : 
C’est Macky Sall lui-même qui a annoncé le dépôt d’un projet de loi à ce sujet sur la table de son conseil des ministres aux fins de « pacification de l’espace public ». Sous nos tropiques, une loi d’amnistie est bien souvent utilisée pour commodément blanchir à grande eau de savon, ou passer en pertes et profits, les crimes ou infractions de toutes sortes commis contre les intérêts du peuple par les tenants du pouvoir ou leurs affidés. L’on se rappelle la fameuse « Loi Ezzan » votée le 7 janvier 2005 par l’Assemblée nationale sous le magistère du  président Wade, pour enterrer l’affaire de l’assassinat du juge Me Babacar SEYE, en relation avec les péripéties de l’élection présidentielle de 1993, enfouies dans la formulation passe-partout de l’Article 1er de ladite loi, stipulant :« Sont amnistiés, de plein droit, toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises, tant au Sénégal qu’à l’étranger, en relation avec les élections générales ou locales ou ayant eu une motivation politique, situées entre le 1er janvier 1983 et le 31 décembre 2004, que leurs auteurs aient été jugés ou non ». Pour mémoire, à l’époque nombre d’acteurs politiques de même que plusieurs organisations de la société civile telles que l’ONDH, la RADDHO, la FIDH (cette dernière ne vous rappelle-t-elle pas un certain Sidiki Kaba, alors militant-défenseur des droits de l’homme ?!), s’étaient vivement élevés contre la validation de cette loi par le Conseil constitutionnel du Sénégal- ils avaient même saisi la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Pour sûr, le président Macky Sall aura bien appris auprès de son grand Maître ! Si pour l’heure, il décide de rétropédaler par rapport à son projet de loi, à Dieu plaise : moo ko sombi, moo koy naan !      
                                                                                  
 4- L’actualité de l’indispensable concertation nationale pour la refondation de la société, de l’Etat et des Institutions : 
La satisfaction des revendications légitimes et permanentes des forces démocratiques et sociales constitue une urgence autour de laquelle ces forces se sont battues et continueront de se battre, jusqu’à obtenir gain de cause : libération sans délai de l’ensemble des détenus politiques et annulation des poursuites antidémocratiques à leur encontre, conduite d’enquêtes indépendantes sur les meurtres et assassinats commis depuis 2021 et châtiment exemplaire de leurs auteurs et commanditaires, annulation du Décret arbitraire de dissolution du parti Pastef, respect sans entraves des libertés publiques notamment de presse, d’expression et de manifestation, rétablissement immédiat et durable de l’internet mobile, application intégrale des accords signés avec les syndicats de travailleurs, mesures hardies contre le chômage, la vie chère et l’émigration dite irrégulière, promotion d‘un service public performant et de qualité, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des postes, entre autre et réouverture intégrale de toutes les universités fermées, application de prix aux producteurs suffisamment rémunérateurs, organisation d’élections transparentes, démocratiques et inclusives pour une expression sincère de la volonté populaire à travers  le suffrage universel direct, libre, secret et égal, etc. Il faudra cependant aller plus loin et en profondeur, sur la voie tracée par les Conclusions des Assises Nationales, les Recommandations et l’Avant-projet de Constitution de la CNRI, pour l’indispensable refondation de la société, de l’Etat et des Institutions : une telle entreprise salutaire devra être portée par le nouveau pouvoir en gestation, pour que vive le Sénégal souverain, dans une Afrique libre et prospère.

Madieye Mbodj,

Membre de la Coalition Diomaye Président

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