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par Jean Pierre Corréa

RECHERCHE HOMMES D’ÉTAT D’URGENCE

Dans ce Sénégal d’aujourd’hui, il n’y a pas d'Isaac Forster, pas de Monseigneur Thiandoum, pas de Kéba Mbaye, pas de Mame Abdou ni de Serigne Saliou, pour dire stop à un État qui ne doit agir que sur la base de sa force légitime

Jean Pierre Corréa  |   Publication 15/02/2023

« Le concept de l'honnêteté ne veut plus rien dire. Il faut parler de légalité. C'est elle seule qui a le pouvoir de légitimer les formes les plus raffinées de la grande escroquerie que l'on nomme le commerce entre les hommes ». Albert Brie

Question subsidiaire pour vous ouvrir à mon tourment citoyen présent : « Dans quel journal, magazine, sur quelle radio ou télé, avez-vous lu ou entendu une offre d'emploi qui disait : cherchons d'urgence politicien ou homme politique » ?

Comment se défaire de la désagréable impression que nous sommes 17 millions de Sénégalais à être pris en otages par, allez… fourchette haute, … 30 politiciens qui pour la plupart, n’ont eu aucune incidence sur notre croissance, ni sur aucun indice de développement humain, mis à part le leur évidemment. Comment expliquer le fait que dans notre pays, les politiciens soient devenus soudainement plus riches que les entrepreneurs et les capitaines d’industrie ?

Tout commence en 2005, lorsque nous apprenons sidérés d’un CD funeste appelé lui et moi, qu’Abdoulaye Wade a eu à s’exclamer en pénétrant au Palais de la République, s’adressant à son meilleur des fils d’alors, Idrissa Seck : « Nos problèmes d’argent sont terminés ». Sentence agrémentée de la parabole nauséabonde du « partage du butin entre les grands bandits », prémisse d’un combat politico-judiciaire homérique et déjà disputé loin des arènes de l’essentiel, et qui posa comme paradigme définitif de la Res Publica, qu’il fallait emprunter les voies de la politique pour faire fortune et devenir quelqu’un, comme on dit. C’est à cet instant que le Sénégal a « changé d’auxiliaire ». Avant il fallait « être »… Depuis il est devenu urgent d’« avoir » pour … paraître. Aujourd’hui, le slogan SOPI qui nous avait semblé tellement chargé d’histoire, semble empreint d’un sentiment d’esbroufe, car si la longue marche de celui qui s’était, avec prétention vu en Mandela, avait été sincère, le siège historique du PDS serait devenu un musée et non une ruine, et ses membres ne se seraient pas parés de toutes les exubérantes nouveautés possibles, voitures neuves, maisons neuves, costumes neufs et même…femmes neuves ! Désagréable impression que ce long cheminement ne consistait en fait, qu’à se rapprocher du coffre-fort.

Au grand dam des Sénégalais, ils n’ont pas seulement fait de la politique un métier, ils en ont fait une rente. Et parfois, faisant de la honte un étendard, devenus députés par effraction, ils explosent les limites de la décence, atomisent les bornes du mauvais goût, et se transforment, bavant de vulgarité réjouie, en faux-monnayeurs décomplexés. Le pire, c’est qu’on ne leur en veut même pas, puisque peuple de receleurs que nous sommes, il nous arrive de profiter de leurs largesses lors de cérémonies où leur « générosité » est louée, voire sanctifiée par un « Bougazelli ? Aka Tabbé » !

Ceux qui se moquent des populations…sont presque dans la normalité. Avec eux, « y’a pas moyen », comme disent nos frères ivoiriens. La seule solution, c’est de les sortir du jeu, à défaut de les avoir « under control » avec des punitions implacables à la moindre déviation.

Il n’est en effet pas étonnant que nos problèmes d’argent soient justement plus cruciaux là où nos hommes politiques se sont embourbés. Ceux qui posent plus problèmes, sont les politiciens qui sont, sincèrement, nourris de bonnes intentions, mais pas toujours solides dans leurs convictions. Ils sont souvent rattrapés par la réalité surtout avec ses difficultés pour gérer le quotidien. Jusqu’ici très peu parmi eux ont pu tenir le cap vers leur idéal proclamé. Pourtant ils restent indispensables pour mener à bien la barque et tendre vers les objectifs qu’ils nous avaient proposés de suivre avec eux. Leurs versatilités ou leurs renoncements peuvent ralentir ou compromettre leur marche vers le but d’une société où justice, équité et éthique sont aux sommets des objectifs à atteindre. Ce serait plus facile si les moyens à distribuer étaient conséquents. Hélas dans nos pays cela suppose que nous produisions, que nous gérions et que nous redistribuions plus et surtout mieux. Or, promettre des emplois sans créer de travail, pousse évidemment nos hommes politiques à des incantations qui sont vite teintées du plus grossier des populismes.

Des Cissé Dia, des Cheikh Anta Diop, des Diallo Diop, des Yero Deh, des Sémou Pathé Guèye, des Mamadou Lamine Diallo, pour ne citer qu’eux parmi tous ceux qui méritent l’appellation de politiques, disons-le …ils ne courent pas les rues.

Notre pays est parti en vrille…Besoin urgent d’Hommes d’État.

Alors, pourquoi diantre, devrions-nous depuis des années n’avoir comme informations, à leurs yeux essentielles, que la chronique des désaccords et des confrontations de ces hommes politiques, qu’avec notre tendance « société de grand’place », nous n’aurons fait qu’amplifier, jusqu’à leur faire croire que leurs existences à elles-seules suffisaient à combler nos rêves et à nous faire croire aux hommes providentiels.

On va dans le mur, c'est inéluctable et c'est mérité ! Nous vivons dans un Sénégal inquiétant, où il est interdit de manifester et d’accompagner un candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, où nous voyons, sidérés des engins militaires stationnés à nos carrefours, donnant à notre capitale des allures de citadelle assiégée et en danger, du seul fait d’un affrontement entre un candidat déclaré et un candidat toujours putatif, dont on sait que la seule déclaration de candidature aurait des contours explosifs de déclaration de guerre contre une opinion, qui même silencieuse, en a ras-le bol qu’au lieu de dire au détenteur de la force de se calmer, on est là à dire aux faibles « taisez-vous » !

Le renseignement est mort, l'Etat est mort, on est en apnée pure et simple, confit dans ses anciens réflexes, et qui ignore que chaque génération est un nouveau peuple. Dans ce Sénégal d’aujourd’hui, il n’y a pas de Isaac Forster, pas de Monseigneur Thiandoum, pas de Kéba Mbaye, pas de Thierno Seydou Nourou Tall, pas de Mame Abdou ni de Serigne Saliou, pour dire stop à un État qui ne doit agir que sur la base de sa force légitime. Le monde n'a jamais été beau ! Mais l'Etat, le renseignement, étaient dans les mains d'hommes d'Etat.

Dans cette sinistre tragi-comédie, banalement et tristement sénégalaise, les citoyens souhaitent ardemment retrouver « l’État ». Dans toute sa puissance, et sans aucune faiblesse coupable. L’État aussi se doit d’être impitoyable, faire œuvre de justice rapidement, et ne surtout pas empêcher un exemplaire et dissuasif verdict.

Que désirent voir et sentir les Sénégalais ? De l’État ! Et « d’urgence » ! Ils veulent plus d’État pour stopper cette folklorisation obscène du politique, surtout télévisée, pour arrêter cette course en avant et cette surenchère qui nous mènent dans le mur. Ils veulent que leur État leur dise et leur rende visible ce « budget de guerre » de 1 000 milliards, qu’on imagine dilapidé et éloigne d’eux l’idée que ces milliards sont encore partis en « 4x4 », villas et épouses de luxe.

Ils veulent, ces Sénégalais, que leur État contraigne ces grosses multinationales auxquelles il a filé tous les gros marchés de notre émergence, de cotiser dans la caisse de notre économie exsangue, et aide plutôt notre « secteur privé » auquel il n’a laissé que les miettes du festin, à sortir de cette crise sans trop de casse.

Les Sénégalais attendent de l’État qu’il prenne urgemment d’importantes mesures sociales, avant que des « Hommes » ne deviennent des « loups » pour les autres hommes, et nous fassent côtoyer les abîmes de la barbarie, lorsque justement, « franchies les bornes, il n’y aurait plus de limites », permettant à toutes sortes de veuleries de se répandre dans un pays qui n’a absolument pas le temps de gérer la colère. Pour le coup, ce serait une énorme connerie.

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