BOKK GIS GIS PILONNE LE REGIME SALL
La situation politique, économique et sociale du Sénégal préoccupe plus d’un. Bokk Gis Gis a fait une observation critique et fustige la gestion de l’actuel régime.

La situation politique, économique et sociale du Sénégal préoccupe plus d’un. Bokk Gis Gis a fait une observation critique et fustige la gestion de l’actuel régime.
Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de la Convergence Libérale et Démocratique / Bokk Gis Gis a procédé à une lecture critique de la situation actuelle du pays. Le Sen a passé en revue tous les secteurs. Ces observations ont été faites lors d’une réunion tenue le jeudi 23 janvier 2020.
Le SEN n’a pas manqué, dans un communiqué, de fustiger la politique économique de l’actuel régime. La dette a été au centre de ce débat. « Nous avons près de 900 milliards du service de la dette, soit près du ¼ du budget national arrêté pour l’exercice en cours à 4 215 milliards, ce qui représente sans conteste une proportion très élevée », avance-t-il.
Une situation qui, au vu du Sen, ne semble pas être aussi simple. Dans son analyse de la question, le Secrétariat Exécutif National indique que ladite dette prétendument « modérée » ne prend pas en compte celle intérieure qui est autour de 400 milliards. Il n’a pas manqué de se prononcer sur la faible résorption qui, selon lui, est « la plus grande menace à la survie de l’entreprise locale, notamment les PME/PMI qui représentent 90 % de notre tissu économique et industriel ». La marche de l’économie est également pointée du doigt par les partisans de Pape Diop. Ils mésestiment la croissance économique du pays et affirme qu’elle a été extravertie.
Le Sen dit que le taux de croissance qui a été projeté à 6,8% en 2020 reste l’un des plus faibles dans la zone Uemoa et ne profite que « peu ou prou au secteur privé national ». Il fustige ainsi l’attitude de l’Etat à vouloir présenter un tableau reluisant de notre économie en total décalage avec la réalité. « Il en est ainsi de l’état désastreux des finances publiques à propos duquel le Gouvernent de Macky SALL est systématiquement dans le déni.
Alors que ses mesures de hausse du prix du carburant, du ciment, de l’électricité et celles à venir ainsi que le relèvement de l’impôt à l’importation témoignent des difficultés de l’Etat à honorer ses engagements et de sa frénésie à renflouer ses caisses », regrette le Secrétaire National Exécutif. Le secteur de la pêche et de l’agriculture n’ont pas été en reste. La campagne de commercialisation de l’arachide a été une préoccupation majeure du Sen. Selon les compagnons de Pape Diop, cette situation n’est pas sans conséquence à cause du manque de matières premières. Ce qui a déflaté 1 050 travailleurs saisonniers de la SONACOS, selon eux.
Quant à la pêche, le Sen se désole de la situation que traversent les mareyeurs. « Il a fallu trois jours de grève de le part des mareyeurs pour que le Gouvernement daigne mettre fin aux nombreuses tracasseries auxquelles ils étaient soumis au niveau des pont-bascule.», déplore-t-il. Il exhorte ainsi le Gouvernement à tenir compte de la doléance qu’ils lui ont exprimée de ne pas reconduire les accords de pêche avec l’Union Européenne arrivés à terme, de renforcer la sécurité en mer et de réaliser enfin les travaux de la brèche de Saint-Louis devenue une zone particulièrement accidentogène.
La politique n’est pas passée sous silence dans la plaidoirie du Secrétariat National Exécutif. Il dénonce un recul démocratique dans notre pays. Pour le SEN, le régime actuel doit absolument garantir ce droit constitutionnel à tous les citoyens qui souhaitent manifester de manière pacifique. Ce faisant, il exige la libération de Guy Marius SAGNA. Sur ce, dès l’entame de son communiqué, le Sen entend promouvoir la création d’un nouveau cadre de l’opposition. Il compte poursuivre cette œuvre de construction d’une opposition forte, crédible et responsable sous l’impulsion de son Président Pape DIOP.