CES LIBÉRATIONS PARTICIPENT A L'APAISEMENT DU CLIMAT
La libération du colonel Kébé et des jeunes de IDY2019 – L’appel au dialogue du président Macky Sall - Dr Abdoulaye Ndoye de Rewmi parle d’une bonne nouvelle

Le bureau régional de Rewmi a tenu une réunion d’urgence juste après la libération des jeunes la coalition Idy2019 arrêtés au lendemain du scrutin du 24 février dernier.
Les rewmistes du nord ont salué leur libération. «Le Colonel Abdourahim Kébé a été arrêté illégalement. Il est sous surveillance judiciaire, le combat va continuer. C’est une bonne nouvelle pour nos camarades. Ces libérations participent à l’apaisement du climat social qui est tendu depuis les élections. Il semble cependant que la plupart de ceux qui ont subi des arrestations ont été libérés, mais il en reste quelques-uns. Nous souhaitons que tout le reste soit libéré», a déclaré Dr Abdoulaye Ndoye au sortir de cette rencontre nocturne.
Pour le patron de Rewmi, l’heure est venue d’opérer une mutation dans les rapports entre les différents acteurs. «Pour la suite, il est important qu’une grande concertation se fasse entre tous les acteurs politiques, mais surtout de la part de la majorité pour que toutes les questions liées aux cartes d’électeur, au fichier et au processus électoral soient l’objet d’une très grande concertation afin qu’un consensus soit trouvé. Nous devons consolider ces acquis, car il y va de la qualité de la démocratie», dit-il.
Selon Abdoulaye Ndoye, le peuple sénégalais est devenu mature. «Le scrutin du 24 février en est une parfaite illustration. Les Sénégalais sont sortis en masse accomplir leur devoir civique. Tous les acteurs ont leur mot à dire et on ne doit contraindre personne. La liberté d’expression de tout un chacun doit être préservée», indique-t-il.
S’agissant de l’invite au dialogue faite par le Président Macky Sall, il considère que ce type d’assises doit se tenir avant les élections locales prévues en décembre prochain. «Si c’est un dialogue sincère différent des autres types de dialogues, en tant que démocrates, nous sommes preneurs. Mais si c’est un effet de mode conjoncturel à l’instar de ceux qui les ont précédés, cela ne sert à rien. Il faut qu’il y ait la forme requise et que le contenu soit important», explique Dr Abdoulaye Ndoye.