GUY MARIUS SAGNA PLAIDE POUR LA DÉPÉNALISATION DES INJURES
Dans une publication en date du 9 juillet 2025, le député a dénoncé les dérives du débat politique. Il a réaffirmé sa position en faveur de la dépénalisation des injures, estimant que les sanctions financières sont plus appropriées.

Dans une publication sur ses réseaux sociaux ce mercredi 9 juillet 2025, le député Guy Marius Sagna s’est exprimé à la fois sur le bilan du gouvernement en matière d’électrification rurale et sur les controverses politiques liées aux injures dans l’espace public.
Le parlementaire, s’est d’abord félicité du rythme d’électrification de villages sous l’actuel gouvernement. « En trois mois – janvier, février et mars 2025 – 172 villages ont été électrifiés, donc plus que les 125 villages électrifiés par Macky Sall chaque année en quatre ans (moyenne annuelle) », affirme-t-il. Un bilan qu’il compare favorablement à celui de l’ancien régime, avant de tacler les opposants qu’il qualifie de « boys du néocolonialisme et du parasitisme vindicatifs et revanchards ».
Le député se dit confiant pour l’avenir du Premier ministre, Ousmane Sonko, malgré les tensions politiques. « Je ne suis pas inquiet pour le président de PASTEF et Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko qui en a vu pire et qui sait que pire nous attend. Nous en rions », écrit-il.
Guy M. Sagna s’attarde surtout sur la question des insultes en politique, et les réponses pénales qu’elles suscitent. Il plaide une nouvelle fois pour leur dépénalisation, insistant sur la nécessité de remplacer les peines de prison par des sanctions financières. « Je disais juste qu’il fallait sanctionner financièrement les insultes et non par des peines d’emprisonnement », précise-t-il, estimant que les arrestations pour injure sont contre-productives et détournent le débat public des enjeux essentiels.
Il appelle sa mouvance à rester concentrée sur les priorités de gouvernance, et à ne pas se laisser distraire. « Continuons à imposer les thématiques dont nous devons débattre sur l’espace public», conclut-il.