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«IL Y A DES MOMENTS OU SE TAIRE, C’EST UN PEU TRAHIR»

Me Ousmane Ngom avait disparu des radars. Mais le voilà qui se prononce sur la chaude actualité dans l’émission Questions directes de iTv qui sera diffusée ce dimanche à 14h.

Bés Bi le Jour  |   Alassane Samba DIOP  |   Publication 17/02/2024

Me Ousmane Ngom avait disparu des radars. Mais le voilà qui se prononce sur la chaude actualité dans l’émission Questions directes de iTv qui sera diffusée ce dimanche à 14h. L’ancien responsable du Pds s’inspire de cette tension politique pour rappeler d’autres moments douloureux que le pays a vécus. A l’image de Pastef, l’ancien ministre de l’Intérieur rappelle par exemple l’affaire des armes libyennes pour laquelle toute la direction du Pds a été emprisonnée. Il plaide pour des «concertations sincères» à la place du dialogue et salue l’appel de Diouf et Wade.

«Nous avons connu l’affaire des armes libyennes où toute la direction du Pds avait été arrêtée»

 «Il y a des moments où se taire, c’est un peu trahir et ne pas assumer ses responsabilités historiques devant la nation et devant l’histoire. Et c’est peut-être ce que le Président Abdou Diouf et le Président Abdoulaye Wade ont compris. C’est pourquoi, malgré leur mutisme assourdissant que tout le monde avait pu constater, ils ont décidé de s’exprimer parce que c’est leur devoir, parce que le pays est dans une situation de tension très grave, et peut basculer à tout moment dans le chaos. Donc, il est important d’alerter et de rappeler que le Sénégal nous appartient à tous et que nous avons le devoir de le défendre et de le préserver pour nous et pour les générations futures, et aussi pour préserver l’héritage que nous ont légué les anciens. La lettre conjointe du Président Abdoulaye Wade et du Président Diouf est très expressive. Ils ont expliqué qu’ils ont eu beaucoup de divergences, beaucoup de contradictions entre eux. Des contradictions qui se sont exacerbées et qui ont conduit le pays dans des situations extrêmement difficiles. Même avant 1988 déjà, nous avions eu des situations de tensions. On se rappelle l’affaire des armes Libyennes où toute la direction du Pds avait été arrêtée et emprisonnée. Moi-même je me rappelle que la première fois que j’ai été arrêté, c’était en 1981, j’étais encore étudiant à la Sorbonne à Paris et j’étais venu en vacances ici au Sénégal, et ces événements ont déclenché et j’ai été envoyé en prison pendant plusieurs mois. J’ai même failli rater mon année universitaire. Ensuite, 1988, où il y a eu avant et après les élections, de vives tensions, des affrontements dans toutes les régions du Sénégal et plus particulièrement dans les régions de Dakar et Thiès. Ce qui fait qu’au lendemain des élections, avant même la proclamation des résultats, toute la direction du Pds, a été pratiquement arrêtée et emprisonnée. A l’époque, le pays a été dans une situation très contraignante, avec l’état d’urgence qui a été décrété et ensuite des affrontements et des explosions un peu partout, des pertes en vies humaines. Et cette situation a duré pendant plus de trois mois. Donc, ce sont des situations qui peuvent faire basculer le pays…»

«Il faut dépasser les dialogues spectaculaires»

«Je pense qu’il faut dépasser les dialogues spectaculaires où vraiment on vient faire des déclarations solennelles. On parle alors qu’au fond on a le couteau derrière le dos. Je crois qu’il faut que des deux côtés on sente une profonde sincérité et une volonté d’aller le plus loin possible. Au-delà de l’expression ‘’dialogue’’ qui est maintenant plus ou moins galvaudée, il faut aller vers des concertations véritables, nationales où vraiment les gens vont surtout aborder de façon approfondie les maux qui gangrènent la société sénégalaise et trouver des solutions. Parce qu’il n’y a pas une autre voie, même les guerres finissent autour d’une table. Il faut éviter d’en arriver à la guerre, à l’explosion du Sénégal.

Comme disait le Général De Gaule : ‘’Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités.” Donc, il faut tenir compte de la réalité actuelle où tout le monde peut constater qu’il y a une impasse dans laquelle le Sénégal se trouve, qu’on peut basculer à tout moment vers l’aventure et que tout le monde va y perdre. (…) Nous n’avons pas le choix. On ne peut pas foncer tout droit dans le mur. C’est possible de mettre en œuvre une solution sans une fixation sur les dates, ou sur les décisions qui ont été prises. Il faut se dire qu’on doit aller aux élections. Et pour aller aux élections au moment T où nous sommes, qu’est-ce qu’il faut faire ? C’est impossible d’aller aux élections dans ces conditions là dans les 11 jours. Déjà avant qu’on en arrive là, il faut quand même avoir le courage de reconnaitre que tout le monde avait parlé de dysfonctionnement au niveau du processus électoral. Déjà, le fichier électoral, avant même la désignation définitive des candidats, était contesté par les candidats eux-mêmes, par la Cena qui avait dit qu’elle n’avait pas le même fichier électoral que le Conseil constitutionnel. Au niveau du ministère de l’Intérieur, on ne savait pas quel fichier il y avait. Parce que les candidats disaient qu’ils y avaient des gens qui avaient voté en juillet 2022 et qui, aujourd’hui, ne figureraient pas dans le fichier du Conseil constitutionnel. Il s’y ajoute maintenant les dysfonctionnements qui ont suivi déjà dans les décisions qui ont été prises par le Conseil constitutionnel avec l’élimination des candidats ‘’spoliés’’. Mais ensuite la désignation définitive des candidats, ensuite ce qui a suivi avec la contestation de la candidature de Karim Wade, de Rose Wardini, etc. Et ces dysfonctionnements extrêmement graves allaient nous conduire effectivement vers des contestations préélectorales, donc vers une situation inexplicable. Donc, impérativement, il fallait anticiper pour éviter d’en arriver là. Et la décision qui a été prise l’a été, qu’elle soit bonne ou mauvaise. L’Assemble nationale a également pris ses responsabilités et a pris une décision. Aujourd’hui, nous en sommes là et la question est de savoir comment sortir de cette impasse.»

«On oublie les amnisties de 1988, de 1992, la loi Ezzan»

«Je pense que l’amnistie peut être un instrument participant à la décrispation et à l’apaisement parce que le pays traverse des crises aussi profondes où il y a eu des emprisonnements, des arrestations, des cassures, des morts. Je ne dis pas qu’il faut les passer par pertes et profits mais le Sénégal est au-dessus de nous tous. Le dicton disait que ‘’Paris vaut mieux qu’une messe’’. Le Sénégal vaut bien des sacrifices. Il faut, tenant compte de ces sacrifices, voir ce qui peut nous sortir de cette situation. Très souvent, les journalistes oublient cette loi d’amnistie de 1988 sur la sortie de Mamadou Dia, de 1992 ou bien de la loi Ezzan. Mais en 1988, il y avait la loi d’amnistie qui était suffisamment large et suffisamment ouverte pour amnistier des militants du Mfdc qui avaient été arrêtés depuis 1981 jusqu’en 1987, et même des prisonniers de droit commun qui avaient commis des délits, les femmes emprisonnées pour infanticide et autres. Mais la loi avait exclu de son champ d’application des crimes de sang graves comme des attentats ou bien des détournements de deniers publics et autres. Mais tout cela ne peut se faire qu’autour de la table. Il ne faut pas dire que le président Macky Sall va partir dans quelques mois et qu’on ne va pas discuter avec lui. C’est lui qui est là, donc même s’il avait deux à trois jours, il faut discuter avec lui pour qu’ensemble nous puissions mettre en œuvre une solution qui va sauver le Sénégal parce que c’est de cela qu’il s’agit».

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