«INITIATIVE PENSER AGIR» DONNE SA PERCEPTION
A en croire «Initiative Penser Agir», le président de la République attend du Comité de pilotage les résultats des travaux dans des délais précis afin qu’il puisse en tirer les conclusions pour le pays.

Le contexte de mondialisation a accentué les incertitudes et fait apparaître de nouvelles problématiques et vulnérabilités rendues plus complexes par la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, l’ «Initiative Penser Agir» estime que le Dialogue national actuel est important en ce sens qu’il permet d’avoir au moins des convergences minimales mais fortes et bénéfiques pour notre peuple.
«Avec la reprise du Dialogue national, nous nous acheminons vers une étape décisive dans cet exercice démocratique de très haute portée politique.» A en croire «Initiative Penser Agir», le président de la République attend du Comité de pilotage les résultats des travaux dans des délais précis afin qu’il puisse en tirer les conclusions pour le pays.
Dans un communiqué parvenu à «L’As», le coordonnateur El Hadj Hamidou Kassé et ses camarades estiment que dans un contexte mondial caractérisé par une crise manifeste de la démocratie représentative, les expériences sénégalaises de recours systématique aux moyens du dialogue, dans une quête permanente d’un consensus fédérateur, constituent une modalité novatrice d’exercice du pouvoir.
Ainsi, disent-ils, il convient d’en capitaliser les bénéfices pour la paix et la stabilité de notre nation. Le cadre de l’Initiative «Penser Agir», réunissant des intellectuels, leaders syndicaux, cadres, entrepreneurs, femmes et hommes de culture, militants politiques et de la société civile, dit être animé par la conviction que l’essentiel de la politique, ce sont les aspirations populaires à la justice, au bien-être, à l’emploi, à la santé, à la culture, à l’éducation et la formation, à la paix et à la sécurité. Ils considèrent que le Dialogue national, comme mécanisme interne à la démocratie, accroît également notre puissance politique d’intervention dans un contexte de mondialisation qui a accentué les incertitudes et fait apparaître de nouvelles problématiques et vulnérabilités. «L’on peut citer, entre autres, le terrorisme, la révolution de l’intelligence artificielle, les changements climatiques, l’exigence de plus d’égalité et de justice, la tension vers une démocratie adaptée, les rapports entre nations, la question de la pauvreté, les migrations, la renaissance de l’Afrique, le droit international, la valeur travail, la question des jeunes et femmes, les grands ensembles»
A tout cela, soutiennent-ils, est venue s’ajouter une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire de l’humanité avec des impacts redoutables sur l’économie et la société. «La liste des défis est longue, spécialement dans un contexte sous régional marqué par des convulsions qui menacent de saper les fondements de certaines Nations. Tous ces défis nous dictent absolument la nécessité de convergences minimales mais fortes et bénéfiques pour notre peuple », lit-on en définitive dans la note parvenue à «L’As».
A préciser qu’en dehors d’El Hadj Hamidou Kasse, l’initiative regroupe des personnalités comme Abdou Fall, Cheikh Diop, El Cantara Sarr, Seynabou Pouye, Ibrahima Dia, Tidiane Kounta, Alassane Diallo, Pr Oumar Faye, et Abdourahmane Wade.