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J’EN VEUX AU PRESIDENT MACKY ET A SES CONSEILLERS DU PALAIS

Muet et effacé depuis un certains temps, le tonitruant Pape Ndong, invité de l’émission « Ça Nous Intéresse » du « temoinweb », a sans langue de bois évoqué avec nous les questions de l’heure

Bassirou DIENG  |   Publication 11/05/2021

À Pikine, il fait partie des jeunes loups de la majorité présidentielle aux dents longues. Politiquement, il bénéficie d’une base solide dans sa commune et étale ses tentacules dans le département. Son courage et son engagement pour son leader, le président Macky Sall, n’est plus à démontrer lui qui s’est engagé à ses côtés depuis le temps de la coalition « Dekkal Ngor » durant les années de braise de l’opposition. Lui, c’est Pape Gorgui Ndong, maire de la commune de Pikine Ouest. Muet et effacé depuis un certains temps, le tonitruant Pape Ndong, invité du premier numéro de l’émission « Ça Nous Intéresse » du « temoinweb », le site du groupe Le Témoin, a sans langue de bois évoqué avec nous les questions de l’heure. De la problématique de l’emploi des jeunes — il fut le ministre en charge de ce secteur — au fichier électoral sans oublier les prochaines élections locales, son bilan à la tête de Pikine Ouest, la mairie de la Ville de Pikine et l’affaire Ousmane Sonko et Adji Sarr, le « fedayin » du président Sall n’a esquivé aucune question. Entretien.

Temoinweb - La problématique de l’emploi des jeunes est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. Justement, vous avez été ministre de la Jeunesse. Qu’est-ce qui a été exactement fait ou initié dans ce domaine depuis l’arrivée de votre régime au pouvoir ?

Pape Gorgui NDONG – La problématique de l’emploi des jeunes se pose avec acuité partout dans le monde. Le Sénégal n’est pas épargné. Dans notre pays, l’État, sous la houlette du président de la République Macky Sall, a fait d’énormes progrès en matière de création d’emplois. Avant le régime actuel, beaucoup d’indicateurs étaient au rouge. Il fallait d’abord solutionner tout cela pour permettre notamment l’employabilité de la jeunesse. Notre régime a, à son arrivée au pouvoir, d’abord tenu à réformer l’environnement des affaires avant mettre davantage l’accent sur la formation professionnalisante. Permettez-moi de rappeler qu’avant notre arrivée, il y avait des agences dédiées à l’emploi des jeunes à tout bout de champ. Le président de la République a, pour rationaliser tout cela et surtout pour une meilleure efficacité, regroupé toutes ces structures. C’est ce qui a amené la naissance de l’Anpej (Agence nationale pour l’emploi des jeunes). En plus de cela, il faut que les gens sachent que les ministères de la Défense, de l’Intérieur, des Sports, pour ne citer que ceux-là, ne prennent pratiquement que des jeunes lors de leurs différents recrutements.

Certes, monsieur le ministre, des efforts ont été faits mais quand on fait le tour de la banlieue par exemple et qu’on voit des jeunes errer dans tous les coins et recoins, est-ce qu’on peut dire que les agences et autres structures que vous avez créées impactent positivement les jeunes en termes d’emplois ?

 

 

La banlieue a une réalité particulière comme, du reste, chaque partie du pays en a une qui lui est propre. C’est ainsi qu’il faudrait penser à la territorialisation des demandes et des spécificités des uns et des autres. Il faut aussi une maîtrise des données et spécification des profils. Et il faudra pour faciliter cette tâche commencer à la base c’est-à-dire au niveau des quartiers jusqu’au niveau national. Les politiques publiques doivent aller entièrement à la base et recueillir les besoins des jeunes. On a tenté cela avec la santé. Pourquoi pas avec l’emploi ? En tout cas, ce fut et c’est une belle expérience avec la santé. Il faudrait, pourquoi pas, s’en inspirer en créant des agences communautaires pour l’emploi (Ace). Cela permettra une maîtrise des données. Et avec une bonne maîtrise des données, le Président pourrait mieux comprendre sa jeunesse. Le Pôle emploi est une réalité surtout avec la décentralisation et la mise en place d’un guichet unique pour tous les demandeurs d’emplois. Avec cette décentralisation enclenchée, la mayonnaise pourrait prendre forme.

Êtes-vous optimiste de voir ces problèmes trouver des solutions après le dernier Conseil présidentiel sur l’emploi ?

Évidemment, je suis optimiste. Mais, il faut maintenir cette cadence et aller jusqu’au bout de ces initiatives. Dans un processus démocratique, il faut toujours améliorer les choses et s’améliorer. Le président de la République a instruit son gouvernement la mise en place d’un Pôle emplois. Il a d’ailleurs décentralisé ce pôle emploi jusqu’au niveau départemental. J’ai donc confiance à la réussite de ce projet. J’ai encore plus confiance parce qu’il a demandé qu’on mette en place un guichet unique qui permettra aux jeunes de ne plus faire le tour de certaines structures pour avoir des informations. On a réussi la départementalisation. Après le palier départemental, on doit pouvoir venir jusqu’au niveau des communes et quartiers. C’est ce que j’appelle communautarisation. On aura ses échelons au niveau de chaque quartier avec la mise en place d’un guichet unique au niveau de chaque commune. Quand on met un guichet unique au niveau de chaque commune, on n’aura pas besoin d’aller en construire d’autre. On donnera à ce moment-là mandat aux maires de recruter même le personnel qui devra être mis à la disposition de la structure qui gèrera le guichet unique au niveau du département pour éviter de grever la masse salariale ou de supporter le lourd fonctionnement d’une structure qui aura en charge de mettre en place un guichet unique au niveau de chaque département du Sénégal. Ceci permettra aux maires de construire au niveau de leurs hôtels de ville un espace dédié uniquement à l’emploi et permettre de recruter le personnel du bureau qui va avoir en charge la catégorisation, la typologie, la classification, la numérisation de l’ensemble des demandeurs et proposer des solutions alternatives par rapport aux solutions qui doivent être apportées aux demandes. Donc, dans les fonds de dotation, il faudra inclure une rubrique « emplois » qui va être dotée de moyens financiers mais encadrée.

Mais, peut-on réussir cela au niveau des municipalités si on continue à recruter des gens juste sur des critères de militantisme et non pas sur la base de profils adéquats ?

Les postes donnés chez nous obéissent à un profilage bien déterminé. Toutefois, il faut reconnaître que le personnel municipal n’est quand même pas qualifié à 100 % pour certaines missions. Avec les défis que nous voulons relever, il est évident qu’il faudrait mieux sélectionner les ressources humaines sans aucun état d’âme. Avec l’Acte 3 de la décentralisation, toutes ces ambiguïtés seront derrière nous. Par exemple, les communes peuvent recruter le personnel au regard de leurs ambitions. Pour revenir à l’emploi, je prône un fonds de dotation pour l’emploi et l’insertion des jeunes

Vous êtes membre de l’Apr. On s’achemine vers des locales dont l’opposition s’oppose au report. Êtes-vous réellement prêts à aller aux locales ?

Cette opposition ne cessera jamais de m’étonner. C’est elle qui n’est pas prête avec les audits du fichier à n’en plus finir qu’elle réclame. C’est elle qui a provoqué tous ces reports. La mouvance présidentielle est prête depuis toujours à en découdre avec les opposants même si les locales c’était demain. Ces reports ne nous arrangent pas en tant que maires. Ils mettent en mal notre légitimité, qui normalement devrait prendre fin en 2019.

Pour beaucoup de Pikinois, la Ville de Pikine est gérée de manière clanique. Êtes-vous d’accord avec ceux qui le disent ? Et quels sont vos rapports avec le maire Abdoulaye Thimbo ?

J’entretiens avec le maire Abdoulaye Thimbo une relation de camaraderie. Lors de la conquête du pouvoir où personne n’avait eu l’audace ou le courage de choisir le président Macky Sall, lui, l’avait fait et j’étais avec lui lors de cette longue marche. Cela dit, pour ce qui est de la gestion de la mairie de la ville de Pikine, c’est à lui de répondre comme moi je répondrais de ma gestion de la commune de Pikine Ouest. Sachez, cependant, que si je devais conseiller Abdoulaye Thimbo, ce n’est pas dans la rue que je le ferais.

Soit. Mais on vous prête l’ambition de vouloir prendre la place de Abdoulaye Thimbo à la tête de la ville de Pikine…

Je vous le dis très clairement : mon ambition est en effet de gagner la ville de Pikine. La gagner pour le président de la République. Ce, afin de lui permettre d’avoir une administration plus décentralisée au niveau des collectivités territoriales qui sont dans sa mouvance présidentielle. Je suis avec le président de la République. Je marche avec lui. Je le soutiens. Et dans le cadre de notre coalition, qui sera candidat ou qui ne le sera pas, ça c’est en interne que cela se réglera. Mais, il me faudra d’abord confirmer au niveau communal avant de penser au département. Il faut aussi prouver aux populations de Pikine Ouest qu’ils ne se sont pas trompés en portant leur choix sur ma modeste personne en 2014.

Si demain vous étiez élu maire de la ville de Pikine, quels seraient vos premiers chantiers ?

D’abord, l’ambition du Pikinois. C’est-à-dire faire en sorte que tout Pikinois se réunisse autour d’un idéal qui est une volonté commune de faire de notre département ce que vous ne verrez nulle part ailleurs dans l’ensemble des autres départements du pays.

Parlons maintenant de votre bilan à la tête de la mairie de Pikine Ouest. Qu’avez-vous fait comme réalisations depuis votre élection comme maire de cette commune ?

En toute objectivité, notre bilan à la tête de la municipalité est plus que satisfaisant, les populations peuvent en témoigner. Si on compare avec l’équipe qui nous a précédé, il n’y a vraiment pas photo. Prenons par exemple le cadre de vie, nous avons érigé quatre jardins dotés de Wifi gratuit et d’autres sont en construction. Les subventions, surtout pour les ASC, ont été revues à la hausse. Sur le plan de la santé, également, nous avons beaucoup fait. Et ce n’est pas fini.

Lors des manifestations survenues à l’occasion de l’arrestation de Ousmane Sonko vous aviez tous « fui » le terrain politique laissant votre leader, le président Macky Sall, seul face à la furie des jeunes. Pourquoi ?

La raison est simple. Ce sont ces gens-là qui sont à côté du président de la République et qui lui ont conseillé qu’on se taise qui sont responsables de tout ce qui s’était passé. Si les manifestants avaient pu occuper le terrain sans être inquiétés, c’est parce que le Président et ses conseillers nous ont demandé de nous taire. Ils sont les seuls fautifs. Donc, qu’ils ne nous disent pas qu’on a fui ou ne nous taxent pas de déserteurs. Moi, Pape Ndong, personne ne peut me faire fuir. Ousmane Sonko ne peut faire fuir personne. Il n’a absolument rien fait dans ce pays. Alors, si lui Ousmane Sonko pouvait mobiliser 1.000 personnes, nous, nous pouvions en mobiliser 10.000. On devait nous laisser faire face puisque c’était un combat politique et rien d’autre. J’ai aussi entendu dire qu’il y a, dans notre camp, des responsables qui se sont cachés lors de ces manifestations. Moi, en tout cas, j’étais ici chez moi dans la banlieue (Pikine Ouest, Ndlr). Jamais, je ne l’ai quittée. Et j’avais dit ici clairement dans un plateau de télé que, si on attaquait ma maison, Sonko ne passerait pas la nuit chez lui. Car, j’allais attaquer sa maison. Il a un problème avec Adji Sarr. Il n’a qu’à aller régler son problème devant la justice. C’est lui qui est allé à Sweet Beauty. Ce qui s’est passé s’est passé, et il revient accuser le président Macky Sall !

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