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LA CAMPAGNE À LA JAUGE DES OBSERVATEURS

Adhésion populaire, attractivité des coalitions, discours des candidats…Momar Diongue, journaliste et analyste politique, et Momar Thiam, expert en communication posent un regard comparatif sur le déroulé des échanges

OUSMANE GOUDIABY   |   Publication 19/01/2022

Lancée voilà une dizaine de jours, la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain, ne semble pas susciter l’adhésion populaire. Ce manque d’attraction et d’engouement résulterait, selon certains observateurs politiques par un certain nombre de circonstances atténuantes. Regards croisés de Momar Diongue, journaliste et analyste politique, et Momar Thiam, expert en communication et directeur du groupe HEIC, qui posent en même temps un regard comparatif sur les thèmes et autre spécificités de la campagne.

MOMAR DIONGUE, JOURNALISTE ET ANALYSTE POLITIQUE : « les systèmes de campagne privilégiés par les candidats (…) ne permettent pas de mesurer en réalité l’engouement des populations »

« Il est très difficile de se faire une idée exactement de l’engouement des populations. Ceci en raison de la méthode qui est choisie par les candidats pour faire leur campagne. Il y a deux formules qui sont privilégiées : la première formule est celle qui consiste à des visites de proximité. Donc, ce sont les candidats eux-mêmes qui font du porte-à-porte. La deuxième chose, c’est que s’ils ne font pas du porte à porte, ils font des caravanes. Et il est très difficile à la lumière des caravanes de se faire une idée de l’attractivité des candidats. De toutes les façons, on voit de très longs cortèges de la part des candidats. Ils font un peu trop dans la sonorisation mais malgré ça, on ne voit pas les populations sortir massivement dans les rues pour tel ou autre candidat. A partir de ce moment, il est très difficile de faire une idée exacte de l’engouement. Le seul élément de mesure que nous avons sur l’engouement, c’est qu’il y a quelques temps le taux d’inscription, lorsque la révision des listes électorales a été ouverte, qui a duré quelques semaines. Et on s’est rendu compte que sur l’ensemble des inscrits, renouvellements, primo-votants, il y a eu entre 250 et 300.000 inscrits. Ça, ce n’est pas beaucoup. Le deuxième élément, c’est le taux actuel de retrait des cartes qui ne semble pas très satisfaisant. Les systèmes de campagnes privilégiés par les candidats, notamment le porte-à-porte, les caravanes ne permettent pas de mesurer en réalité l’engouement des populations. Peut-être il va falloir attendre les derniers meetings de clôture pour voir si les populations seront très promptes à se rendre aux meetings de clôture de telle ou autre coalition. Sur la base de cela, on pourra dire que telle coalition a gagné le pari de la mobilisation ou a bouclé sa campagne en triomphe.

QUID DES THÈMES DE CAMPAGNE ?

Les thèmes de campagne recoupent pour l’essentiel les neufs (09) domaines de compétences des mairies et de ce point de vue-là, on note une certaine ressemblance. Les candidats mettent l’accent sur quoi ? Sur un phénomène que tout le monde a constaté, c’est-à-dire la sécurité. Et là, on voit que tous les candidats mettent l’accent de façon unanime sur la question de la sécurité. La deuxième chose qui apparait également, ce sont toujours ces domaines de compétences à propos de l’éducation, de la santé et dans le domaine du cadre de vie avec l’électrification. C’est vraiment des promesses basiques liées à des élections locales et qui se rapportent quasiment toutes aux neufs domaines des compétences. Il y en a maintenant qui font un peu dans la démagogie en promettant de l’emploi aux jeunes. Je crois qu’il est plus commode et plus raisonnable pour un maire de promettre d’organiser de programmes pour l’employabilité des jeunes, plutôt que de promettre à des emplois en tant que tels. Ce cas de figure que nous avons aujourd’hui, est différent de celui qui avait prévalu en 2009. En 2009, l’opposition s’était retrouvée dans le cadre de Benno Siggil Sénégal. Tenter si bien que les élections de 2009 s’étaient présentées sous forme de référendum pour le rejet ou non de la politique menée jusqu’alors par le régime libéral d’Abdoulaye Wade. Le choix de ce point de vue-là, était plus facile pour les populations. Et Benno Siggil Sénégal qui avait réussi à réunir toute l’opposition avait remporté les plus grandes villes. Cette fois ci, on est dans un cas de figure différent, où l’opposition est quand même assez divisée. Il y a eu quand même beaucoup de discussions au sein de l’opposition pour se retrouver dans le cadre d’un bloc assez large, mais ça n’a pas prospéré. Tant est si bien qu’il y a plusieurs coalitions de l’opposition. A partir de ce moment il est plus difficile que ce vote se transforme comme en 2009 sous forme de référendum avec le rejet ou l’adhésion de la politique du président Macky Sall ».

MOMAR THIAM, EXPERT EN COMMUNICATION ET DIRECTEUR DU GROUPE HEIC : « on a déplacé le curseur de la campagne locale vers un curseur national »

« Je pense que faire un bilan de la campagne pour les élections locales nécessite quand même de s’arrêter sur la nature de cette campagne. Il faut se rappeler que cette campagne est placée sous le sceau de l’horizon 2024, je veux parler de l’élection présidentielle de 2024. A tort ou à raison, le président de la République par l’intermédiaire de son directeur de cabinet Mahmoud Saleh, avait évoqué justement la nature de cette campagne électorale en disant que ce rendez-vous n’a de local que de nom. Et qu’en fait, il s’agit d’avoir un positionnement stratégique pour le président de la République en 2024, à l’aube de cette campagne. Ce qui a amené certains candidats et non des moindres à placer leur campagne dans le registre national, pour ne peut pas dire un registre local. Et ça se sent d’ailleurs, dans les discours qu’ils prononcent. Parce que quelquefois au lieu de parler des programmes estampillés communal et départemental, ils parlent souvent de la politique au sens large du terme, c’est-à-dire dénoncer le troisième mandat ou dire que le gouvernement n’a pas fait son travail ou encore le Ter coûte cher etc. On a déplacé le curseur de la campagne locale vers un curseur national. Et ce qui peut dérouter complètement les électeurs localement choisis au niveau départemental et au niveau communal. D’ailleurs, c’est souvent le reproche que l’on fait aux différents acteurs de cette campagne au lieu de parler de programmes, ils parlent de la politique au plan national ou quelquefois même ils parlent de personnes. C’est là, où justement cette campagne est complètement dénaturée par ce type de discours là. Et ensuite, c’est une campagne à mon sens qui quelque part souffre un tout petit peu de l’effet Covid, parce qu’on a connu des campagnes de grands rassemblements, mais là, on voit que c’est des caravanes qui, quelquefois, à mon sens, sont contre productives. Pour la bonne et simple raison qu’elles ne drainent pas du monde qui est capable de voter mais drainent plutôt des militants et sympathisants qui cherchent beaucoup plus à faire une démonstration de force au lieu d’être des caravanes qui sont dans un but purement pédagogique et explicatif des programmes des candidats. Sans oublier bien sûr toute ces formes de violences, violences dans les paroles, des violences dans les actes avec ceux qui accompagnent les candidats. On a bien vu que certains candidats dénoncent les résultats, sinon les bilans de certains maires sortants qui se représentent, c’est de bonne guerre, on est dans une campagne électorale. Mais quand il faut dénoncer, il faut savoir le démontrer, mais il faut savoir aussi proposer. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire qu’on est dans une espèce de dénonciation d’opposition mais d’opposition radicale, mais il faut être aussi une opposition constructive. Et à mon avis, ce qui va être déterminant chez l’électeur, c’est d’abord de comprendre les enjeux de cette campagne pour les locales pour sa commune et pour son département ».

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