Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
13 juillet 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Politique
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

LA CLASSE POLITIQUE EN ÉCHEC SUR LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE

De la présidence d’Abdou Diouf à celle de Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade, la question de la rationalisation et du financement des partis politiques a été toujours évoquée sans qu’elle ne soit suivie d’actes concrets

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 13/06/2020

Au deuxième jour du procès de Lamine Diack, en France, la question du financement par l’ex-patron de l’Iaaf de l’opposition politique sénégalaise entre 2019 et 2012 a réveillé la vieille problématique de la rationalisation et du financement des partis politiques, et corrélativement le financement des campagnes électorales au Sénégal. Prétexte pour la rédaction de Sud quotidien de revisiter cette lancinante question que les différents régimes n’ont pu régler, plus de soixante ans après l’accession du Sénégal à l’indépendance, à cause de calculs politiciens et de la surenchère de gouvernants non disposés à renforcer leur opposition. Quoique des propositions judicieuses aient été faites par des hommes de droit et autres experts électoraux pour résorber définitivement cette question de rationalisation et de financement des partis politiques.

UNE REFORME, EN BUTTE AUX CALCULS POLITICIENS ET LA SURENCHERE POLITIQUE

Au Sénégal, la question de la rationalisation et du financement des partis politiques constitue une véritable surenchère politique. De la présidence d’Abdou Diouf à celle de Macky Sall en passant par les douze années de règne du président Abdoulaye Wade, cette question a été toujours évoquée sans qu’elle ne soit suivie d’actes concrets de la part des tenants du pouvoir.

Un véritable serpent de mer de la vie politique sénégalaise. La question de la rationalisation et du financement des partis politiques s’est invitée à la table des débats politiques sous les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pouvoir exécutif sénégalais, à l’exception de celui du feu le poète président, Léopold Sédar Senghor. De la présidence de Diouf à celle de Macky Sall en passant par les douze années de règne du président Abdoulaye Wade, la rationalisation et le financement des partis politiques a été toujours évoqué sans que cela ne soit suivi d’actes concrets. S’exprimant dans un entretien publié dans les colonnes du défunt quotidien «Le Populaire» en août 2010, le professeur agrégé des Facultés de droit, El Hadj Mbodj, avait situé la genèse de ce débat sous le magistère du président Abdou Diouf.

Selon lui, c’est en 1984 que cette question, sous le leadership d’Abdoulaye Wade, a fait l’objet d’une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale dans le sens de l’inviter à légiférer sur le statut de l’opposition et le financement des partis politiques. Poursuivant son propos, le professeur El Hadj Mbodj va même plus en loin en précisant avoir été chargé en 1998 par le deuxième locataire du Palais de la République de faire un travail dans ce sens. Aussi a-t-il remis les recommandations à celui-ci qui avait l’intention d’adopter cette législation, après l’élection présidentielle de 2000.

Arrivé au pouvoir au soir du 19 mars 2000, Abdoulaye Wade n’a pas pu faire mieux que son prédécesseur. En effet, l’ancien opposant, devenu président de la République s’est juste à ce sujet contenté d’inscrire dans la Constitution de 2001 qu’il a fait confection, le statut de l’opposition et de son chef tout en se gardant durant les douze années qu’il a passé à la tête du pouvoir exécutif à donner corps à son idée inscrite dans la charte fondamentale par une Loi votée à l’Assemblée nationale. Il faut dire que derrière cette inertie du président Wade sur cette question qui faisait partie pourtant de ces revendications quand il était dans l’opposition se cache une stratégie politique visant à maintenir dans la précarité financière son opposition.

UNE QUESTION TOUJOURS EN SUSPENS

Conséquence, ce principe du statut de l’opposition et de son chef inscrit dans la Constitution demeure un idéal impossible à mettre en œuvre du fait de l’absence de modalités de détermination dans le contexte sénégalais. Et ce, malgré la deuxième alternance politique qui a vu arriver au pouvoir Macky Sall, ancien proche du président Wade dont il fut tour à tour (ministre, ministre d’état, Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, avant de tomber en disgrâce un an après avoir réussi à faire réélire son mentor dès le première tour lors de la présidentielle de 2007 en tant directeur de campagne.

En effet, au lendemain de son élection, l’actuel chef de l’Etat n’a pas fait lui aussi mieux que ses prédécesseurs. La question est restée au point mort. Et ce, nonobstant des initiatives prises par certaines acteurs politiques et de la société civile qui ont fait une proposition de loi sur cette question de financement des partis politiques, déposée sur la table du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse mais rangée dans les tiroirs jusqu’à l’éclatement de l'affaire de l’ancien président de l’Iaaf, Lamine Diack inculpé par le Parquet national financier (Pnf) de Paris pour corruption passive et blanchiment aggravé dans l’affaire de corruption à l’Iaaf».

En effet, après la fuite dans la presse d’une partie de ses déclarations devant le juge Français et dans lesquelles il affirmait avoir financé la campagne électorale d’un opposant avec l’argent des Russes, lors de la présidentielle de 2012 au Sénégal, le financement des partis politiques s’était encore invité au débat public pour un moment sans accoucher de quelque chose de concret. Mise à part la répétition de la situation de 2001 avec l’inscription à nouveau de ce point sur la liste des mesures soumises au référendum constitutionnel de 2016. Aujourd’hui, encore les choses sont loin de bouger. En effet, inscrite au menu des discussions au sein de la Commission cellulaire chargée du dialogue politique, cette question fait partie des points qui n’ont pas fait objet de consensus entre acteurs engagés dans ces pourparlers.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-07-09_a_12.52.19.png
OUSMANE SONKO SERAIT-IL UNE MENACE POUR LA RÉPUBLIQUE ?
S’il est une question que nous devrions collectivement nous poser aujourd’hui, c’est bien celle ...

capture_decran_2025-07-09_a_18.49.06.png
DIOMAYE PROPOSE PÉTROLE ET GOLF À TRUMP
(SenePlus) - En visite officielle à Washington du 9 au 11 juillet avec quatre autres dirigeants africains, ...

capture_decran_2025-07-08_a_19.07.49.png
LA FARCE TRAGIQUE DU PREMIER MINISTRE
Sa Majesté le Roi Hassan II disait au journaliste Eric Laurent, dans La Mémoire d’un Roi (Plon, 1993), ...

capture_decran_2025-07-09_a_22.24.35.png
TRUMP ET LE QUINTET AFRICAIN
René Lake, journaliste et analyste politique installé à Washington, livre son analyse du sommet qui ...

dr_ibrahima_ndiaye.jpg
TOUTES LES NOUVELLES DROGUES SONT AU SENEGAL ET FONT BEAUCOUP DE DECES
Dans le cadre de la célébration de la semaine nationale de sensibilisation et de mobilisation contre ...

Vos articles préférés de la semaine

capture_decran_2025-06-30_a_20.24.01.png
À QUELLE AUNE ÉVALUER LA TRANSFORMATION SYSTÉMIQUE ?
Partout, dans le monde, on observe, de plus en plus, la prolifération de forces politiques, qui ne vivent ...

capture_decran_2025-07-03_a_16.24.03.png
WALY NDOUR VS FARA NJAAY, QUAND LES GÉNÉRATIONS SE CONFRONTENT AUTOUR DU LIVRE
Le paysage littéraire sénégalais vibre au rythme d’un échange aussi vif que révélateur entre ...

bl_-_podcast_-_bl_avec_hady_ba_faut_il_avoir_peur_de_lia_beyqtdi9fv4_-_853x480_-_0m35s.png
L'IA PERPÉTUE LE COLONIALISME
Intelligence artificielle : Hady Ba plaide pour une "IA à la sénégalaise""Il ne faut pas avoir peur ...

abdoul-mbaye_4_0.jpg
L’AFRIQUE EN QUÊTE DE SOUVERAINETÉS
Déclarations d’adversité ou pragmatisme endogène L’Afrique continue de se cantonner au rôle ...

thumbnail-11.jpg
SOULEYMANE BACHIR DIAGNE, LAURÉAT DU GRAND PRIX HERVÉ DELUEN
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a été distingué par l’Académie française qui ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous