LAMPADAIRES SERONT IMPLANTES DANS LES ZONES RURALES ET PERIURBAINES
Le chef de l’Etat a ordonné hier à ses hommes d’installer au plus vite 115 000 lampadaires dans les zones urbaines et périurbaines.

L’accès à l’électricité est un vrai défi pour le gouvernement du Sénégal qui, malgré ses nombreux projets en ce sens, éprouve toujours des difficultés pour effectuer un maillage territorial. En attendant de résorber le gap, le chef de l’Etat a ordonné hier à ses hommes d’installer au plus vite 115 000 lampadaires dans les zones urbaines et périurbaines.
La problématique de l’accès à l’électricité a été au cœur des discussions hier en réunion de conseil des ministres. C’est parce que le Président Macky Sall veut une intensification de la mise œuvre des programmes d’électrification rurale et que l’accès universel à l’électricité reste une priorité de l’action gouvernementale.
Ainsi, il a ordonné aux ministres en charge des Energies et de l’Equité sociale et territoriale, d’accélérer le déploiement national du projet spécial d’électrification de 2000 villages, prévu dans le cadre de la phase II du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Le Chef de l’Etat a également signalé l’impératif d’améliorer, de façon notable, le taux d’électrification rurale dans les régions de Kédougou, Sédhiou et Kolda, en veillant au raccordement urgent de l’ensemble des communes prioritaires. Le président de la République indique par ailleurs au ministre du Pétrole et des Energies la nécessité d’une répartition optimale des 115 000 nouveaux lampadaires solaires qui seront implantés principalement dans les zones rurales et périurbaines, selon un cahier des charges en matière d’entretien, bien défini avec les communes.
Poursuivant sa communication, le président de la République a rappelé aux membres du gouvernement la nécessité d’un monitoring très rapproché et régulier de l’exécution des programmes et projets sectoriels. Il a demandé au gouvernement, dans le cadre de la doctrine de la Gestion axée sur les Résultats (GAR), de veiller à l’exécution (physique et financière) à bonne date des projets et programmes.
Enfin, toujours à ce propos, il a invité le ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération à préparer avec le ministre en charge du Suivi du PSE, la prochaine réunion présidentielle de suivi des programmes et projets, dans la dynamique d’accélération des réalisations et réformes sectorielles. Abordant la question liée à sa tournée économique qu’il effectuera du 29 mai au 1er juin 2021, dans les régions de Kaffrine et Kédougou, pour inaugurer et lancer les travaux d’infrastructures publiques majeures, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil l’importance primordiale qu’il accorde à l’aménagement et au développement durable de nos territoires.
Le président de la République réaffirme, dans cette dynamique, sa volonté d’assurer, dans l’équité sociale et territoriale, la satisfaction des besoins des populations, afin de consolider la dynamique d’émergence du Sénégal. Point sur le sommet de Paris sur le financement de la relance des économies africaines
En outre, le Président Sall est revenu sur son agenda diplomatique, particulièrement sa participation au Sommet de Paris sur le financement des économies africaines, le 18 mai 2021. Il a ainsi rappelé son plaidoyer pour la réallocation d’une partie des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) des pays développés aux pays africains, en appui à leurs efforts de résilience et de relance, et pour la réforme des règles de gouvernance économique et financière mondiale.
Le Chef de l’Etat s’est réjoui dans la foulée des résultats de ce Sommet qui a confirmé les consensus déjà actés sur le moratoire de la dette, l’émission de Droits de Tirage Spéciaux (DTS) à hauteur de 650 milliards de dollars US dont 33 milliards comme quote-part africaine, plus potentiellement 100 milliards supplémentaires au titre des réallocations, selon les modalités à convenir. Le président de la République a également indiqué que le Sommet a lancé l’Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique (doté d’un financement d’un milliard de dollars Us en appui au secteur privé), et amplifié le plaidoyer pour l’accès universel au vaccin antiCovid-19 et sa production par certains pays africains qualifiés dont le Sénégal, pour faire passer le taux minimum de vaccination en Afrique de 20 à 40% d’ici fin 2021.