LE GROUPE PARLEMENTAIRE «BENNO BOKK YAAKAAR» CONVOQUE LUNDI
Pour le Président du groupe parlementaire de la majorité «Benno Bokk Yaakaar» , le poste de Premier ministre est une station d’appoint au Président de la République, et sa suppression n’affecte nullement le bon fonctionnement des institutions.

Les députés membres du groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (Bby) sont convoqués, lundi. Cette réunion, qui se tient en prélude à la séance plénière du samedi 04 mai prochain sur la révision constitutionnelle, permettra aux parlementaires de la majorité de mieux articuler leurs positions
Le président du groupe parlementaire de la coalition «Benno Bokk Yaakaar» (Bby) a convoqué ses collègues députés membres de la majorité pour une consultation, le lundi 29 avril. Cette réunion sera une occasion pour les parlementaires de la majorité d’harmoniser leurs positions avant la séance plénière convoquée le samedi 04 mai par le Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, en vue d’examiner le projet de loi constitutionnelle sur la suppression du poste de Premier ministre. Aymérou Gningue explique que cette réunion a pour objectif de prendre moins de risque en étouffant éventuellement toute velléité de fronde dans l’œuf et d’éviter une quelconque surprise, samedi prochain, lors de l'examen du projet de loi constitutionnelle. Car, il se dit que certains députés de la majorité et des collaborateurs du Chef de l'Etat pourraient naviguer à contre-courant. Mais, le Président du groupe parlementaire de «Benno Bokk Yaakaar» rassure sur cette réforme constitutionnelle : Aymérou Gningue table au moins sur 115 députés pour le vote du projet de loi. Il est persuadé que le projet de loi passera «comme lettre à la poste».
D’après lui, seuls 88 députés suffisent pour valider ladite réforme. A cet effet, le Bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni, jeudi dernier, pour fixer l’agenda de ladite réforme. Par ailleurs, M. Gningue a souligné que cette réforme n’affaiblit pas pour autant l’Assemblée nationale, puisque les députés vont continuer à poser des questions d’actualité, écrites ou orales aux ministres qui viendront défendre la politique gouvernementale dans les domaines qui sont les leurs. Il le croit d’autant plus que le référendum de 2016 a introduit, entre autres avancées, le contrôle des politiques publiques par l’Assemblée.
Pour le Président du groupe parlementaire de la majorité «Benno Bokk Yaakaar» , le poste de Premier ministre est une station d’appoint au Président de la République, et sa suppression n’affecte nullement le bon fonctionnement des institutions de la République. La réforme va surtout apporter plus de célérité dans le traitement des dossiers. Les députés de la majorité vont, par conséquent, l’adopter, conclut-il.