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L’OPPOSITION A CONTRE-COURANT

A l’heure du bilan de la première prorogation, marquée par les proportions inquiétantes prises par la pandémie durant le mois d’avril dernier, les avis sont partagés, selon qu’on est du côté du régime ou de celui de l’opposition.

Jean Michel DIATTA  |   Publication 07/05/2020

Après une première prorogation de 30 jours, le chef de l’Etat, Macky Sall a encore allongé, pour une durée d’un mois supplémentaire, l’état d’urgence sur le territoire national, dans le but de permettre aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures tendant à restreindre les libertés publiques en vue d’endiguer le Covid-19 et de freiner sa propagation. Une mesure de prorogation diversement appréciée par les acteurs politiques, selon leur chapelle. Du côté de la mouvance présidentielle, le porte-parole de la Ligue démocratique (Ld), Moussa Sarr, se félicite de la mesure exceptionnelle qui aurait permis de limiter les cas de contamination communautaire. Ce qui est tout autre pour leurs adversaires politiques, en l’occurrence le président du mouvement Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum, qui réclame une évaluation de la première prorogation, ainsi que des justifications de l’actuelle.

Le chef de l’Etat, Macky Sall a prorogé, pour une deuxième fois, l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire. En effet, après la première séquence de 30 jours déclarée par décret n° 2020- 830 du 23 mars 2020, le chef de l’exécutif a décidé de remettre une autre couche jusqu’au 2 juin prochain. L’idée, selon les autorités, c’est de permettre aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures tendant à restreindre les libertés publiques en vue de contenir le Covid-19 et de ralentir sa propagation.

A l’heure du bilan de la première prorogation, marquée par les proportions inquiétantes prises par la pandémie durant le mois d’avril dernier, les avis sont partagés, selon qu’on est du côté du régime ou de celui de l’opposition.

Joint au téléphone par la rédaction de Sud quotidien, le porte-parole de la Ligue démocratique (Ld) tire un bilan satisfaisant de la première mesure d’état d’urgence. Pour Moussa Sarr, la Ld s’est félicitée de l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la lutte contre le Covid-19, mais aussi de toutes les mesures prises jusqu’ici. Se réjouissant de l’adaptation des décisions du Président Sall à la situation de la pandémie dans le pays, il dira que «le couvre-feu, qui a été instauré jusqu’ici, a donné des résultats. Si ce n’était pas le couvre-feu, qu’aurait été la situation ? Il est évident que la situation aurait été pire». Parce que, explique-t-il, «nous connaissons le mode de vie des Sénégalais». Il a ainsi relevé que malgré le couvre-feu, certains Sénégalais par méconnaissance ou par défiance de l’autorité, circulent de région en région et transportent le virus avec eux. Ce qui lui fera dire que «partout où les mesures ont été prises et appliquées, il y a eu très peu de cas communautaires».

Toute chose qui conforte le porte-parole des “Jallarbistes“ dans sa position. Il reste formel que «le président de la République a très bien fait de proroger l’état d’urgence et le couvre-feu pour limiter les cas dits communautaires. Pour le reste, nous sommes tous individuellement et collectivement interpellés». Moussa Sarr n’a pas manqué enfin de saluer le travail des praticiens et des forces de l’ordre. Le regard est tout autre, du côté des adversaires politiques du régime en place.

Le président du mouvement Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum s’offusque de l’absence de bilan et de justificatifs pour la deuxième prorogation. Il pense qu’il revenait «à l’Etat sénégalais d’évaluer les effets de l’Etat d’urgence dans la lutte contre le Covid-19 et de justifier sa deuxième prorogation». Pour lui, le président Macky Sall et son gouvernement doivent des comptes et des éclairages aux populations. Il explique que «l’Etat d’urgence est décrété dans un cadre exceptionnel. Et pour ce cas d’espèce, le péril imminent a été évoqué. Nous pensons que sa prorogation pour la deuxième fois doit également être justifiée».

Pour étayer son propos, l’ancien poulain d’Idrissa Seck, président du parti Rewmi, rappelle la loi d’- habilitation votée à l’Assemblée nationale pour autoriser le président à disposer de 3 mois pour gérer la crise. «Dans le rapport de présentation du décret en date du 3 Avril dernier, prorogeant l’Etat d’urgence, il était question de phase séquentielle. C’est important de justifier la nécessité d’ouvrir une autre séquence d’Etat d’urgence dans notre pays», selon lui. Plus exigeant, le président d’Agir soutient mordicus que «l’Etat doit justifier toute utilisation de mesures exceptionnelles à l’aune de l’évolution du combat contre la maladie». Pour cause, se justifie-t-il, le chef de l’Etat a une obligation de transparence et de redevabilité qui pèse sur sa tête.

DAOUDA NDOYE, COORDONNATEUR DES CADRES DE LA REPUBLIQUE DES VALEURS : «La République des valeurs dresse un bilan morose de cette première prorogation liée à l’état d’urgence»

«La République des valeurs dresse un bilan morose de cette première prorogation liée à l’état d’urgence relatif à l’apparition du Covid-19 au Sénégal. A ce titre, force est de constater que le Covid-19 est une pandémie sanitaire mondiale et que sur le plan national, nous assistons à deux drames.

D’une part, nous avons un drame sanitaire, d’autre part nous avons un drame politico-politicien. Sur le plan sanitaire, effectivement que nous sommes en train de payer les frais de cette pandémie parce qu’en 50 jours, là où nous avions moins de 300 cas, en moins de 10 jours, c’est-à-dire à 2 mois de pénétration de cette maladie, nous avons atteint le cap des 1000 cas. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, il va falloir qu’on redouble d’effort, à la fois que le corps médical, mais aussi que l’Etat prennent leurs dispositions. Nous n’avons toujours pas entendu le chef de l’Etat se prononcer sur la mise en place d’- hôpitaux de campagne, notamment dans les coins les plus reculés du Sénégal. Nous n’avons pas entendu également le président de la République prendre ses responsabilités face à l’acquisition des respirateurs. Actuellement, l’ensemble des pays qui ont été infectés essaient de trouver des respirateurs. Jusqu’à présent, nous attendons le président sur ces sujets, alors que des Sénégalais proposent leur service. C’était l’occasion de faire une subvention et de commencer à fabriquer ces respirateurs, de sorte que lorsque le pic sera atteint et qu’on ait beaucoup plus de cas graves, qu’on puisse les prendre en charge. C’est également le lieu pour nous de décrier sur le plan sanitaire, le manque de plateaux médicaux appropriés pour être capables à la fois, d’accueillir les malades dans des services modernes de réanimation, mais également de pouvoir proposer aux malades un certain nombre de lits conséquents. Même si le corps médical, dans son ensemble, fait un travail remarquable, ce travail devait être accompagné par les politiques. Parce qu’en réalité, aujourd’hui, l’ensemble des mesures qui ont été prises par le chef de l’Etat, notamment l’attribution des marchés, s’est fait dans des conditions nébuleuses … Le beau-frère du chef de l’Etat avait mieux à faire que de recevoir des dotations de vivres pour lutter contre le Covid-19 et parallèlement à cela, c’est après qu’on met la charrue avant les bœufs, en mettant en place une commission de suivi. Actuellement, vous avez même vu que le perdium que doit recevoir ce personnel qui est dans cette commission fait couler beaucoup d’encre et de salive. Nous aurions proposé de choisir de manière autonome deux magistrats qui seront élus par leur pairs pour mettre en place cette commission, choisir deux membres de l’opposition et deux de la société civile qui chacun de leur côté pourront éventuellement gérer tout ce qui est appel d’offre jusqu’à l’obtention des marchés…Nous avons entendu le ministre de l’emploi dire que nous allons confectionner 1 million de masques, alors que nous sommes 16 millions. Un pays comme le Maroc conçoit 5 millions de masques par jour. Aujourd’hui, on demande aux Sénégalais de porter des masques, alors que l’Etat ne met pas en place les moyens nécessaires pour permettre à chacun de pouvoir être à l’aise. Tous les artisans et tailleurs devraient être mobilisés de sorte à produire autant de masques pour chacun des Sénégalais».

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