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POURQUOI MACKY VEUT LANCER UNE NOUVELLE COALITION PRÉSIDENTIELLE

Momar Diongue conforte Sud quotidien qui a annoncé, dans sa livraison d’hier, le projet de Macky Sall, de lancer une nouvelle coalition politique qui absorberait Bby qui l’a porté au pouvoir en 2012 et sur laquelle il s’est appuyé en 2019

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 20/08/2019

Le journaliste et analyste politique, Momar Diongue conforte Sud quotidien qui a annoncé, dans sa livraison d’hier, le projet de l’actuel chef d’Etat, Macky Sall, de lancer une nouvelle coalition politique qui absorberait la coalition Bennoo bokk yaakkar (Bby) qui l’a porté au pouvoir en 2012 et sur laquelle il s’est appuyé pour sa réélection en 2019. Interpellé hier, lundi 19 août, sur la question, Momar Diongue a notamment évoqué quatre raisons pour étayer son analyse.

«L’ABSENCE DE STRUCTURATION DE L’ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE»

«Le projet de constitution de la grande coalition de la majorité présidentielle me semble réaliste pour quatre raisons. La première raison est que le président Macky Sall vient d’entamer son second et dernier mandat présidentiel puisque la Constitution dispose que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs.  À ce titre, il va falloir à sa coalition de préparer sa succession qui ne peut s’opérer que de deux manières: soit au sein de sa propre formation politique, l’Alliance pour la République (Apr) qui positionnerait un dauphin, une sorte de numéro 2, où bien dans le cadre de la coalition qui l’a accompagné jusqu’ici, Bennoo bokk yaakaar (Bby).  Cela pourrait donc expliquer le fait que Bby, qui était jusqu’ici une coalition de sous coalitions, veuille, au moment où le président entame son second et dernier mandat, s’organiser pour aller vers une dynamique de fusion et d’absorption pour avoir une unité plus organisée et préparer peut-être la succession du président. Ceci dans le but de rester le plus longtemps possible au pouvoir. Ensuite, la deuxième raison qui pourrait expliquer la volonté de passer à la grande coalition de la majorité présidentielle est que le président de la République, Macky Sall, n’a pas structuré son parti, l’Alliance pour la République (Apr) qui était, à l’origine, une alliance politique. Aujourd’hui, dans ce parti, il n’y a ni numéro 2 ni numéro 3 et le parti n’est du tout structuré. Le président avait une idée derrière la tête, c’est qu’il gouvernerait avec la coalition Bby au sein de laquelle sortira son successeur au moment de partir. Tout simplement parce qu’il n’a pas préparé de successeur au sein de l’Apr». 

 «L’AFFAIBLISSEMENT DES CINQ MAJEURS DE BBY»

«La troisième raison est que tous les partis politiques de la mouvance présidentielle, notamment ceux que j’appelle les 5 majeurs de la coalition Bby que sont l’Apr, l’Afp, le Ps, la Ld et le Pit, se sont tous affaiblis dans leur compagnonnage avec l’Apr au sein de la coalition Bby. Contrairement au Parti socialiste qu’on savait fort mais qui, dans le cadre d’un gouvernement de majorité présidentielle a juste voulu partager le pouvoir avec l’opposition de Wade à l’époque, l’Apr n’est pas un parti hégémonique. Ensuite, il y a aussi l’affaiblissement de tous les autres partis composant ce groupe des cinq majeurs dans leur compagnonnage avec l’Apr au sein de la coalition Bby. L’Afp s’est fissurée avec le départ de Malick Gakou, ancien numéro 2 qui a entretemps créé le Grand parti. Et avant lui d’autres responsables ont quitté aussi le navire progressiste, à l’image de Mor Dieng ex-patron des cadres de l’Afp. Il en est de même pour le Parti socialiste qui est aujourd’hui divisé en deux avec les «Khalifistes», d’un côté, et ceux qui sont favorables à la ligne édictée par feu Ousmane Tanor Dieng jusque-là, de l’autre. La Ligue démocratique (Ld) s’est également fissurée avec la naissance de la Ld/Debout. Il en est également de même pour le Pit qui n’est plus que l’ombre de lui-même, depuis le retrait de la scène politique d’Amath Dansokho. S’étant donc affaiblis, ces partis, y compris l’Apr, ont tous intérêts à se retrouver dans une grande coalition de la majorité présidentielle pour se compléter mutuellement et mutualiser leurs forces parce aucun d’entre eux (partis du groupe des cinq majeurs) ne peut avoir la prétention, après avoir séjourné dans la majorité présidentielle, de pouvoir aller à la conquête du suffrage des sénégalais. Aujourd’hui, si l’Afp partait à la conquête du suffrage des sénégalais, elle va se retrouver avec des suffrages quasiment ridicules; il en est de même pour le Ps. Même l’Apr, parti présidentiel, n’ose pas aller seul à une élection. L’Apr, à cause de la coalition Bby, n’a pas eu le temps de s’organiser en vrai parti de pouvoir: se structurer, se massifier et avoir des bases fortes partout. Le Ps, l’Afp et la Ld se sont fissurés et le Pit a du mal à vivre depuis le retrait de la scène politique de son traditionnel leader, Amath Dansokho».

L’EMERGENCE DE FORCES POLITIQUES COMME LE PASTEF ET LES TECHNOPOLITIQUES EN QUESTION

«La quatrième raison se justifie par la donne politique actuelle qui a vu l’émergence de forces politiques comme le Pastef qui promeut un antisystème avec la montée en puissance d’Ousmane Sonko qui s’est retrouvé avec 15% lors de sa première participation à une élection présidentielle. À côté du leader de Pastef, il y a aussi d’autres forces que j’appelle les techno-politiques (technocrates qui n’étaient pas dans la politique mais qui ont investi aujourd’hui en masse la scène politique). Vous avez entre autres, Pierre Goudiaby Atépa, le juge Dème, le capitaine Dieye, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, Boubacar Camara, ancien patron de la Douane sénégalaise. L’arrivée de ces techno-politiques dans le champ politique est une nouvelle réalité à laquelle les partis classiques doivent faire face, tout simplement parce qu’ils sont sous la menace de ces forces. Et pour pouvoir offrir une résistance à cette nouvelle force, ils ont un seul intérêt: se retrouver dans le cadre d’un bloc».

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