POURQUOI NOUS DEVONS ÉVITER DE FRAGILISER NOTRE DÉMOCRATIE
Alioune Sarr, ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle de la Convergence pour une alternative progressiste CAP-2024 s’est prononcé dans un entretien accordé à Emédia, sur la commémoration de la journée du 23 juin

Alioune Sarr, ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle de la Convergence pour une alternative progressiste CAP-2024 a accordé, ce vendredi, un entretien spécial au groupe Emedia. D’emblée, il s’est prononcé sur la commémoration de la journée du 23 juin. En effet, le F24 en appelle à la couleur blanche comme signe de ralliement. Pour la célébration du 23 juin 2023, le mouvement F24 invite les populations à porter la couleur blanche pour manifester dans la paix. Interrogé sur la question, Alioune Sarr, a commencé par dire que le 23 juin est un jour symbolique et historique pour la démocratie de notre pays. « Je rappelle que c’était un jour de combat devant l’Assemblée nationale contre le 3e mandat. Je rends hommage aux sénégalais et à tous ceux qui se sont mobilisés depuis les assises nationales qui ont consolidé nos institutions », a-t-il déclaré.
Avant de préciser : « on n’est pas membre du F24 mais on respecte leur choix de célébrer cette journée en portant du blanc. Mais cette journée, ce n’est pas pour un mouvement ou un parti politique. Cette journée c’est pour la population sénégalaise. C’est un jour pour rappeler que la démocratie est à la base de l’Etat de droit. Nous sommes une nation sénégalaise avec notre désir commun de vouloir vivre ensemble. Il y’a un contrat qui nous lie et qui fait que nous avons bâti ce que j’appelle une nation sénégalaise. Nous devons renforcer notre État et éviter de fragiliser la démocratie ».
Revenant sur les manifestations du 1er et du 2 juin, il a déploré ce qui s’est passé surtout avec les décès et les blessés. « La violence n’est pas bonne pour notre pays. La paix n’a pas de prix. L’Etat ne peut pas avoir de force, de crédibilité sans la démocratie. Donc, nous devons préserver nos acquis démocratiques », a-t-il insisté.