VIDEOQUAND LE DÉBAT POLITIQUE TOURNE AU RÈGLEMENT DE COMPTES SUR JAKAARLO BI
Faux diplômes, corruption, affaires judiciaires... L'échange du vendredi entre le chroniqueur et le député de Pastef a révélé des accusations graves qui ont mis l'animateur dans l'embarras, et les téléspectateurs sans doute mal à l'aise

Un échange particulièrement tendu a opposé le chroniqueur Badara Gadiaga et le député du Pastef Amadou Ba lors de l'émission Jakaarlo Bi vendredi 4 juillet, contraignant l'animateur à intervenir à plusieurs reprises pour tenter de maintenir un semblant d'ordre sur le plateau.
Le ton du débat s'est rapidement durci lorsque l'un des intervenants a accusé son vis-à-vis de falsifier des diplômes légaux. "Dans un pays normal, quelqu'un qui falsifie ses diplômes", a-t-il lancé, suggérant que de telles pratiques devraient avoir des conséquences judiciaires. Cette accusation a déclenché une escalade verbale, l'accusé étant également pointé du doigt pour avoir prétendument exercé une profession pendant des années sur la base de faux documents.
La discussion a également porté sur l'indépendance de l'institution judiciaire, avec des échanges sur l'autorité administrative, la garde à vue et le rôle des magistrats. L'un des débatteurs a accusé l'autre d'avoir "jeté le discrédit sur l'institution judiciaire", alimentant davantage les tensions sur le plateau.
Tout au long du débat, les accusations de "corruption de la jeunesse" sont revenues de manière insistante, avec des références à des condamnations et des procédures judiciaires en cours. Les intervenants ont évoqué des affaires complexes impliquant des accusations de viol, de sodomie et d'usage d'armes, suggérant des manipulations dans la construction de certains dossiers.
Face à l'intensité des échanges, l'animateur a dû intervenir à plusieurs reprises, menaçant même de couper les micros. "S'il te plaît, s'il te plaît, on peut faire l'économie de ça", a-t-il supplié, tentant de ramener le calme. Le malaise était palpable sur le plateau, l'animateur confiant même : "On est trop mal à l'aise. On a des gens qui nous regardent, les gens sont mal à l'aise."