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MACKY SURCLASSE SES PRÉDÉCESSEURS !

Si la disqualification de Sonko pour la présidentielle de 2024 se confirmait, le président et son régime auront fait ce qu’aucun ancien chef d'État, de Diouf à Wade, n’aura réussi en termes de liquidation politique de candidats potentiellement dangereux

Jean Michel DIATTA  |   Publication 08/10/2019

Le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko aura raison de craindre pour son avenir politique, au vu du sort réservé au fils de l’ancien président, Karim Wade et de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Si la disqualification de Sonko pour la présidentielle de 2024, par le truchement de la justice, se confirmait, le président Macky Sall et son régime auront fait ce qu’aucun ancien président, d’Abdou Diouf à Abdoulaye Wade, n’aura réussi en termes de liquidation politique de candidats potentiellement dangereux.

L a sortie du leader de Pastef/Les Patriotes sur une «combine» qui se tramerait pour bousiller son casier judiciaire afin de l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024, remet au goût du jour la lancinante question de l’élimination d’adversaires politiques par le biais de la justice. Le député Ousmane Sonko, sorti 3ième de la dernière compétition présidentielle avec un score honorable de 15,67% des suffrages valablement exprimés, risquerait ainsi de perdre ses droits civils et politiques, ou à défaut de se voir déposséder de son statut d’électeur, obligatoire pour être éligible selon les dispositions du Code électoral, en son article 31. Selon l’ancien Inspecteur des impôts et domaines, l’affaire des 94 milliards l’opposant à l’ancien Directeur des domaines, Mamour Diallo, servirait de motif pour l’accuser, l’emprisonner puis le rendre inéligible. Le député Sonko aura en tout cas des raisons de craindre pour son avenir politique, au vu des cas Karim Wade et Khalifa Sall. Même si les tenants du régime refusent d’admettre l’implication de la politique dans ces affaires judiciaires pour barrer la route à des adversaires politiques, il n’en demeure pas moins que c’est à cause de leur emprisonnement que Karim Wade et Khalifa Sall n’ont pas été candidats à la présidentielle de février 2019. En effet, tous les deux avaient passé avec brio l’étape du parrainage qui avait recalé une vingtaine de prétendants au fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel avait sans surprise écarté les candidatures du socialiste dissident, et de l’ex-ministre et fils d’Abdoulaye Wade, qui étaient frappés par des condamnations judiciaires.

DIOUF ET WADE PLUS FAIR-PLAY QUE MACKY

Ainsi donc, si la machine judiciaire est mise en branle avec pour finalité politique, l’invalidation de la future candidature de Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024, le président Macky Sall et son régime compteront à leur actif 3 cas d’élimination d’adversaires politiques. Cela, au moment où les régimes précédents ne se sont pas signalés par des manœuvres de cette nature, ou du moins, à notre connaissance. L’ancien président, Abdou Diouf avait l’opportunité de travailler à l’invalidation de la candidature de l’opposant Abdoulaye Wade. En effet, le 15 mai 1993, Abdoulaye Wade et trois membres de son parti sont arrêtés, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat de Me Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil constitutionnel qui est chargé de la proclamation des résultats de l’élection législative de février 1993. Ils sont relâchés trois jours plus tard par manque de preuves. Cette affaire de meurtre aurait pu servir pour plomber à jamais les ambitions politiques de Me Wade, très endurant en terme de représentation à des élections présidentielles, à savoir 1978, 1983, 1988 et 1993, pour enfin voir le bout du tunnel en 2000. Son successeur n’en fera pas moins. L’ancien président, Abdoulaye Wade avait aussi l’opportunité de mettre des bâtons dans les roues de son ancien Premier ministre.

En 2005, Idrissa Seck a été mis en prison pour des charges retenues contre lui sur les «Chantiers de Thiès», mais plus grave encore, pour «atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale». Pour autant, le leader du parti Rewmi a participé à la présidentielle suivante de 2007, pour terminer deuxième avec 14,93% des suffrages. L’actuel chef de l’Etat aurait bien pu aussi être victime de liquidation politique de la part de son prédécesseur, Me Wade, car lors de leur rupture, il a été accusé de blanchissement d’argent, entre autres. Sur ce dossier, il obtiendra un non-lieu total de la part de la justice. Ses affidés soutiendront très certainement que les cas ne sont pas identiques et que leur mentor a été innocenté, comme ce fut le cas pour Idrissa Seck. Il n’en demeure pas moins qu’au vu de la puissance d’un Etat, d’autres arguties judiciaires auraient pu être utilisées pour lui barrer la route.

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