«RUFISQUE BOU BESS» VEUT TRANSFUSER DU SANG NEUF DANS LA VIEILLE VILLE
On ne fait pas faire du neuf avec du vieux. Cette vérité en bandoulière, des jeunes membres du mouvement «Rufisque Bou Bess» ont initié une randonnée écologique lors du week-end pascal pour un Rufisque nouveau.

Un moyen pour eux de s’investir pleinement pour l’éveil des consciences citoyennes afin de changer l’image de la vieille ville. «Il faut massivement que les jeunes participent à l’action politique. Il y a un nombre très restreint de jeunes au niveau du conseil municipal c’est le cas au niveau de la ville à l’Est à l’Ouest et a niveau du Nord. Il est temps que les jeunes trouvent leur place dans les instances de décisions.
La municipalité rufisquoise a besoin du sang neuf», a soutenu Badou Diack, membre fondateur du mouvement «Rufisque Bou Bess», en marge d’une activité écologique dans les artères de la vieille ville. Une nouvelle conception de l’avenir avec une démarche écologique en conformité avec l’appel du président de la République qui appelle les populations à une participation citoyenne. «Nous voulons un nouveau Rufisque, un nouveau type de Rufisquois, une nouvelle vision du développement et une nouvelle vision de la gestion de la cité», a-t-il dit. «Le problème dorsal de Rufisque, c’est l’insalubrité, l’encombrement. Nous avons un programme bien ficelé qu’on compte mettre en œuvre pour l’intérêt des Rufisquois», a ajouté M. Diack qui dit tirer des enseignements des différentes mandatures à la mairie de ville de Me Mbaye Jacques, à Ndiawar Touré, en passant par Badara Mamaya Sène.
Un cri du cœur qui met un accent particulier sur la sensibilisation pour un éveil des sensibilités écologiques et une prise de conscience politique. «Nous voulons sensibiliser les populations pour un changement de comportement par rapport à l’environnement et par rapport à nous même. Nous serons là pour comparer et décortiquer les différentes offres politiques des Rufisquois qui veulent concourir à la ville. Le choix se fera parmi les nouvelles offres présentées par de nouveaux candidats», a insisté Babacar Seck, qui renseigne également de l’intensification du contrôle citoyen à l’endroit des politiques. Un droit de regards sur les institutions qui selon eux permettra aux jeunes de s’impliquer et de superviser dans la gestion des affaires de la cité.