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DIAGNOSTIC D’UN DYSFONCTIONNEMENT FATAL AUX PATIENTS

Le scanner, l’imagerie à résonance magnétique (Irm), les accélérateurs linéaires appelés radiothérapie au Sénégal ou les machines de dialyse, les couveuses etc ces appareils du plateau médical sénégalais qui ne sont pas fonctionnels

Mame Diarra DIENG  |   Publication 04/05/2023

Le scanner, l’imagerie à résonance magnétique (Irm), les accélérateurs linéaires appelés radiothérapie au Sénégal ou les machines de dialyse, les couveuses etc ; des appareils faisant partie intégrante du plateau médical sénégalais, et qui ne sont pas fonctionnels. Cependant, en plus du déficit criant, la maintenance fait défaut. Il ne se passe pas un jour où on ne parle de panne ou d’inexistence de ces appareils. Pendant ce temps, les malades souffrent de retard ou d’absence totale de prise en charge.

Depuis plusieurs années, notre pays connaît un fort taux d’urbanisation. Le mode de vie a changé. Les populations ont connu des changements sur le plan alimentaire. L’environnement, compte tenu de la pollution, impacte négativement sur la santé des individus. De nouvelles pathologies apparaissent avec de forts taux. Ces maladies, souvent chroniques, exigent des traitements spécifiques. Elles ont pour nom diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, traumatismes bref, toute affection qui exige une prise en charge régulière et continue à l’hôpital.

Seulement, ce besoin de soins ne trouve pas souvent une satisfaction. La population a augmenté, les pathologies et les personnes malades aussi. Le plateau médical quant à lui, n’a pas évolué. Nos hôpitaux ne sont pas armés pour faire face, soit à un manque ou une panne d’appareils. De nombreux appareils devenus indispensables pour traiter certaines maladies n’existent pas encore au Sénégal. Beaucoup d’appareils ont des problèmes techniques, des problèmes de maintenance. Au Sénégal, la demande en appareil est supérieure à l’offre. Ces pannes concernent le domaine de l’imagerie médicale qui se multiplie dans de nombreux établissements publics de santé au Sénégal. Si ce ne sont pas des pannes de scanner qui sont les plus fréquentes, ce sont celles de radiothérapie qui pénalisent certaines structures sanitaires.

Ces défaillances coûtent parfois la vie à plusieurs malades. Ce qui pousse certains à aller dans les structures privées et casquer fort pour avoir des soins appropriés. Il se trouve que toutle monde n’a pas financièrement accès aux soins des structures privées et que la santé demeure un droit. Pour un examen qui doit revenir à 40 mille voire 45 mille FCFA, les malades mettent sur la table le double. Pour ce qui est de la population défavorisée, elle est obligée de se déplacer de région en région ou dans la capitale pour avoir ces outils impératifs dans le diagnostic, le traitement de leurs pathologies ou affections. En outre, dans la région de Dakar, beaucoup de structures sanitaires ne disposent pas d’irm, il n’y avait que l’hôpital Principal qui en disposait. L’appareil qui était à Fann est tombé en panne pendant plusieurs années, avant d’être réhabilitée. Depuis quelques mois, le scanner de l’hôpital de Saint-Louis est en panne. Certains malades souffrent le martyre. Les malades sont orientés à Louga pour juste faire un scanner. Certains sont obligés de louer une ambulance parce que leur état de santé ne leur permet pas de prendre un véhicule particulier. Selon le directeur de l’hôpital régional de Saint-Louis, El Maguette Seck, avec la panne de ce scanner, ils sont plus fatigués que les malades car ils sont tenus de les convoyer à Louga. «C’est le tube qui produit les rayons X qui est en panne et il coûte 50 millions, nous l’avons acheté et installé mais 4 jours après, il y a eu un autre problème de cartes. Nous avons commandé les cartes, la première partie est arrivée le jeudi 27 avril et l’autre partie devait venir le lendemain. Tant que nous aurons un seul scanner, les problèmes vont continuer. On utilise beaucoup le scanner ici ; il nous faut deux scanners», plaide t-il.

L’ENVIRONNEMENT, L’INSTABILITE ELECTRIQUE, LES PRINCIPALES CAUSES DES PANNES RÉCURRENTES

Ancien agent de maintenance dans une structure sanitaire de la place, M. Diop indique qu’il y a plusieurs facteurs qui expliquent ces pannes récurrentes. «Ces équipements sont appelés équipements lourds dans le milieu hospitalier, notamment l’Irm, le scanner, les accélérateurs linéaires appelés appareil de radiothérapie. Le 1er facteur est l’environnement. Il y a certains hôpitaux qui se situent près de la mer. Beaucoup de ces équipements sont faits de carte électronique très sensible. Ces cartes n’acceptent pas l’humidité et si elles sont atteintes par l’humidité, il y a des répercussions sur le fonctionnement de ces équipements, c’est-à-dire des pannes», explique-t-il. L’autre facteur, dit6il, est l’instabilité électrique des installations. «Dans un hôpital, il faut une fourniture continue en électricité ; ce n’est pas le cas dans beaucoup de structures. Il y a des coupures intempestives. Les administrations ont mis en place des onduleurs mais des fois, ces coupures nous font faux bond ».

EN PLUS DE L’INDISPONIBILITÉ DES PIECES LE COUT VARIE ENTRE 20 A 30 MILLIONS

Poursuivant son propos, il affirme que l’autre facteur est dû à la cherté de ces appareils. Un accélérateur de linéaire coûte plus d’un milliard de FCFA. «Pour faire la maintenance de ces appareils, c’est compliqué que les hôpitaux puissent supporter cela. C’est l’Etat du Sénégal qui assure la maintenance via une entreprise qui est basée au Sénégal. Tous les 3 mois, cette entreprise fait les entretiens préventifs et en cas de panne, elle nous fait le dépannage», soutient-il. Cependant, il révèle que les pièces aussi ne sont pas disponibles au Sénégal. « S’il y a une pièce de radiothérapie qui est en panne, il faut commander la pièce et au minimum, cela peut faire 15 jours ou un mois. Ce sont des lenteurs que nous notons à ce niveau. Il y a des équipements que l'hôpital ne supporte pas et que l’Etat ne supporte pas et il n’y a pas de maintenance. S’ils tombent en panne, tout le dispositif de soins est bloqué», se désole-t-il. Selon lui, pour une Irm qui ne fonctionne pas à cause d’une pièce défectueuse, il n’y a pas de contrat de maintenance. «La pièce coûte très cher et la plus petite coûte 20 à 30 millions. L’hôpital ne peut pas prendre cela en charge, donc les négociations pour la prise en charge prennent du temps et les malades sont en train d’attendre ». M. Diop soutient qu’au Sénégal, le principal problème, c’est l’environnement, l’instabilité électrique et enfin le problème de contrat qui ne peuvent pas être supportés par les structures sanitaires. « Il y a aussi la formation des techniciens en maintenance sur les appareils. La plupart des équipements qui sont acquis au Sénégal se font sans la formation des techniciens sur ces équipements. S’il y a souci, le technicien de l’hôpital est obligé de se référer aux privés pour qu’ils viennent faire leur service afin de redémarrer la machine ». Tant que l’hôpital n’aura pas payé le bon de commande qui a été émis, selon lui, l’intervention ne sera pas faite ; donc ce sont des soucis qu’ils rencontrent en tant que responsables de maintenance hospitalière.

 «LA PRISE EN CHARGE DE L’AVC NE PEUT PAS SE FAIRE SANS SCANNER»

Pour le secrétaire général de l’association sénégalaise de soutien aux victimes et familles victime d’Avc, Bamba Cissé, si l’on fait un Avc, on a besoin de faire un scanner et une Irm. « En 15 jours, on peut dépenser 500 000 entre l’Irm et le scanner. Cette somme n’est pas donnée à tout le monde. La prise en charge par les équipements pose toujours problème. A l’en croire, quand on fait un AVC, dans les 4h qui suivent, il faut une prise en charge qui ne peut pas se faire sans scanner. « La disponibilité des équipements pose vraiment problème pour nous les malades».

DE SAINT-LOUIS A DAKAR POUR UN SIMPLE SCANNER

La question est complexe. Il faut faire un recensement pour répertorier les structures qui ne disposent pas d’équipements comme le scanner ou l’IRM. Hélas ! Ce n’est jamais le cas, confie un médecin sous le couvert de l’anonymat. La blouse blanche se désole de recevoir des patients qui viennent des régions les plus éloignées pour un simple scanner. Il y a un déficit notoire en équipements dans nos structures sanitaires. Les services sont à plat. Vous vous rendez compte qu’une région entière comme Saint6Louis n’a pas de scanner. J’ai reçu un patient qui est venu de Saint6Louis uniquement pour faire un scanner. Dans beaucoup de services, il n’y a pas d’équipements », se désole le praticien. Il ajoute que beaucoup d’hôpitaux n’ont pas le minimum. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas l'électrocardiogramme (ECG) et les centres de santé doivent en avoir car c’est l’appareil qui détecte la crise cardiaque. Quand une personne fait une crise cardiaque, le principal traitement est l'angioplastie primaire qui n'existe qu’à l’hôpital Principal, Fann et Cto. Il y a des personnes qui meurent parce qu’elles n’ont pas les moyens de faire l'angine plastique primaire ou bien elles n'ont pas de place en cardiologie pour leur prise en charge », se désole la blouse blanche.

«BEAUCOUP DE PERSONNES MEURENT DE CRISE CARDIAQUE CAR L’ANGIOPLASTIE PRIMAIRE SE FAIT A 1,8 MILLION A L’HOPITAL PRINCIPAL»

Cependant, il révèle que pour le faire à Principal, on vous demande 1,8 million FCFA et tous les patients ne sont pas solvables. Idrissa Pouye de Grand Yoff ex Cto et Fann, débordent car s’ils le font, il faut qu’ils hospitalisent les malades. « Cet appareil devait être disponible partout. Il y a aussi le problème des couveuses pour les bébés prématurés. Ces couveuses n’existent qu’à Roi Baudoin, Albert Royer. Cto et Abass Ndao ont peu de couveuses. C’est Le Dantec qui en avait beaucoup mais il est fermé. Il y en a aussi à Dalal Jamm. Les structures quifont des accouchements devaient avoir un service de néonatologie fonctionnel avec beaucoup de couveuses. Ce sont des choses qui ne coûtent absolument rien. Il y a des bébés qui meurent parce qu’ils n’ont pas de couveuses»

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