VERS LA MISE EN PLACE D’UNE STRATEGIE POUR UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE DE TOUS LES MALADES
L’Etat, avec toutes les parties prenantes, est en train de réfléchir sur la mise en place d’une stratégie de prise en charge optimale de tous les malades éligibles à la transplantation rénale.

L’Etat, avec toutes les parties prenantes, est en train de réfléchir sur la mise en place d’une stratégie de prise en charge optimale de tous les malades éligibles à la transplantation rénale. La déclaration est du Dr Fatou Mbaye Sylla, Directrice générale des établissements de santé au ministère de la Santé et de l’action sociale (MSAS). Dr Mbaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des 6èmes journées Scientifiques de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff, placées sous le thème : souveraineté sanitaire : enjeux et perspectives…
Ouvertes mercredi 2 juillet, les sixièmes journées scientifiques de HOGIP ont été rythmées par des panels de haut niveau dont la transplantation rénale qui constitue une sur-priorité pour le gouvernement, mais surtout pour les personnes atteintes de maladies rénales chroniques dont la demande d’accès aux soins devient de plus en plus pressante. « Vous savez, la demande est extrêmement forte. Ce qu'on est en train de faire, c'est la prise en charge par la dialyse qui n'est qu'un traitement palliatif. Le traitement radical, c'est faire la transplantation. C'est une offre de soin et on veut qu'elle soit disponible pour les populations », a déclaré Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice générale des établissements de santé au ministère de la Santé et de l’action sociale (MSAS). Cependant, à la double question de savoir comment y accéder et par quel type de financement, elle rétorquera : « Il nous faut mettre aux normes nos infrastructures, mettre aux normes nos équipements, faire en sorte que le malade puisse y accéder. »
Par ailleurs, annonçant avoir évalué le coût d'une transplantation qui tourne autour de 16 millions, la directrice des établissements santé admet qu’avec ce coût élevé, un Sénégalais lambda, quel que soit son statut, ne peut pas débourser une telle somme.
C’est dans cet ordre d’idée, annonce-t-elle, qu’ « On est en train de réfléchir, de mettre des stratégies avec l'ensemble des parties prenantes dont l'Etat au premier plan, les structures de santé, mais surtout avec la CMU pour assurer une prise en charge optimale de tous les malades qui sont éligibles pour la transplantation rénale. »