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CE QUE L'ON SAIT UN AN APRES LE MEURTRE DU JOURNALISTE JAMAL KHASHOGGI

Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre 2018 au consulat saoudien à Istanbul.

France24  |   Jean-Luc MOUNIER  |   Publication 02/10/2019

Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre 2018 au consulat saoudien à Istanbul. Depuis plusieurs mois, le prince héritier Mohammed ben Salmane est soupçonné d’avoir commandité son meurtre, ce qu’il nie mais en assume “toute la responsabilité”.

 

Un an après sa mort, une veillée en la mémoire de Jamal Khashoggi va avoir lieu mercredi 2 octobre devant le consulat saoudien d’Istanbul. C’est en ce lieu que le journaliste a été tué et démembré par un commando d'agents venus spécialement de Riyad alors qu’il s’y rendait pour des démarches en vue du mariage avec sa fiancée.

 

Mais aujourd'hui, le flou demeure sur les responsables de ce meurtre. Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, est au centre de l’attention internationale depuis la mort de Jamal Khashoggi, voix-critique de la gestion du jeune prince "réformateur" : il a toujours nié être le commanditaire de cette opération mais a, il y a quelques jours, concédé “une responsabilité”.

 

"C'est arrivé sous ma direction. J'assume toute la responsabilité, parce que c'est arrivé sous ma direction", a-t-il déclaré dans un documentaire dont la chaîne américaine PBS a dévoilé un extrait le 26 septembre.

 

Pour la rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions sommaires, Agnès Callamard, les propos de MBS sont une manière de se “distancer” du meurtre. "Il n'assume aucune responsabilité personnelle pour le crime, il crée une distance énorme entre lui et le crime lui-même, il crée des couches et des couches d'acteurs afin de se distancier de l'exécution, de son ordre et de son organisation", a-t-elle expliqué à l’AFP le 30 septembre, ne s’exprimant pas au nom de l’ONU.

Des “preuves crédibles”

 

Pour l’ONU et la CIA, il semble y avoir peu de doutes depuis plusieurs mois sur la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre de Jamal Khashoggi.
En décembre 2018, la directrice de la CIA, Gina Haspel, a expliqué à des sénateurs lors d’une réunion à huis-clos les éléments que son agence avait en sa possession sur l'assassinat du journaliste. “Si le prince héritier faisait face à un jury, il serait condamné en trente minutes”, a déclaré à la sortie de cette réunion Bob Corker, républicain et chef de la commission des Affaires étrangères du Sénat.

Une enquête de l'ONU, rendue publique mi-juin, a quant à elle avancé des "preuves crédibles" liant le prince saoudien au meurtre. La rapporteure spéciale de l'ONU, Agnès Callamard, a alors indiqué avoir "déterminé qu'il existe des éléments de preuve crédibles, justifiant une enquête supplémentaire sur la responsabilité individuelle des hauts responsables saoudiens, y compris celle du prince héritier". Riyad a rejeté ces accusations, qualifiant le rapport d’”accusations sans fondement”.

Un procès opaque

Les différentes versions avancées par le pouvoir saoudien sont aussi de nature à renforcer les doutes autour du meurtre de Jamal Khashoggi. Vingt-quatre heures après sa disparition, le consulat général d'Arabie saoudite à Istanbul a expliqué que l'éditorialiste critique du pouvoir saoudien avait disparu après avoir quitté le consulat saoudien. Plusieurs explications de Riyad ont suivi, et notamment des mensonges – au regard de ce que l’on sait un an après – sur les circonstances de la disparition.

Riyad a finalement reconnu le 20 octobre 2018 que le journaliste avait été victime d’un meurtre, déclarant : “Nous sommes déterminés à punir ceux qui (en) sont responsables”. Le pouvoir a aussi fait arrêter 18 ressortissants soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre du journaliste. Onze de ces suspects ont été rapidement traduits en justice, et leur procès à huis-clos, commencé en janvier dernier, n’est toujours pas fini un an après la mort de Jamal Khashoggi.

On sait seulement pour le moment que le procureur a requis cinq condamnations à mort parmi ces onze suspects, et que les diplomates des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU – dont un Français – ainsi que de la Turquie sont autorisés à assister en tant qu’observateurs au procès. Que pensent-ils de la tenue de ce procès opaque ? Il y aurait un “quasi-complet manque de transparence autour (de celui-ci)”, estime le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s’est exprimé le 29 septembre dans le Washington Post.

 

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