VIDEOCES FRONTIÈRES QUI NOUS ÉTOUFFENT
La théorie de la teranga vend-elle bien ? Comment comprendre qu’un Européen circule plus facilement en Afrique qu’un Africain ? Sommes-nous tous logés à la même enseigne devant les barrières frontalières ? Réponses de l'universitaire Odome Angone

Dans un contexte de mondialisation supposée favoriser la libre circulation des biens et des personnes, l’Afrique croule encore sous le poids du paradoxe de ses frontières imaginaires tracées par les colons à l'insu de ses fils et filles.
En dépit, du fait que ces frontières ne fussent pas créées pour ne servir que les colons, les dirigeants africains continuent non seulement de conserver ces obstacles, mais aussi les renforcent avec conditions absurdes qui limitent la mobilité intra-africaine.
Autrement comment comprendre qu’un Européen ou un Américain puisse avoir autant de facilité à se mouvoir en Afrique tandis qu’un Africain pur-sang est accablé par des conditions de visa d’un pays à un autre sur le continent ?
Même des universitaires dans le cadre de leur travail de recherche ne sont pas exemptés de ces incongruités qui empêchent sérieusement la connaissance des peuples africains entre eux. A fortiori favoriser le déveleoppment et la solidarité.
L'enseignante chercheur Odome Angone, en plus de faire des publications sur cette problématique en a aussi été directement victimes comme d'autres universitaires. En somme, pratiquement aucun africain n'y échappe à ces barrières inutiles et paralysantes selon le pays dont on est ressortissant.
Dans cette entrevue, Odome Angone en parle amplement et interpelle des autorités africaines au plus haut niveau pour qu'ils agissent et que les Africains cessent d'être étrangers sur leur propre sol, que l'Afrique du Cap à Rabat et de Djibouti à Dakar puisse être librement accessible à tous les Africains.
Suivez le Dr Odome Angone dans cette vidéo.