VIDEOGESTION DU FONCIER À OUAKAM, LE FEU COUVE
EXCLUSIF SENEPLUS - Une minorité veut faire acter l’appropriation d’un bien commun au profit exclusif des occupants actuels, lésant ainsi des dizaines de milliers de copropriétaires non implantés - AU FOND DES CHOSES AVEC PR BABACAR GUEYE

Un "Jaraf" autoproclamé de Ouakam soutenu par une minorité cupide mais avec une grande capacité de nuisance veut faire acter l’appropriation d’un bien commun au profit exclusif et définitif des occupants actuels, au détriment des dizaines de milliers des copropriétaires non implantés. L’accusation est du professeur Babacar Gueye, vice-président de la collectivité de Ouakam.
L’affaire remonte à 2009 et concerne le TF 5007 / DG devenu 1751/NGA. Un patrimoine commun qui représente le symbole de l’unité de Ouakam et sur lequel, la collectivité envisage d’ériger un projet innovant qui bénéficiera à tous les habitants du village traditionnel Lébou.
Le contentieux devait être vidé le 24 août par la justice mais la partie adverse a obtenu un report. L’invité de l’émission Au fond des choses présentée par Lika Sidibé, précise que le recours intenté par la collectivité Lébou de Ouakam vise à faire annuler toutes les transactions faites sur le titre foncier 5007, dont la dation en paiement, la levée de l’indivision du titre par les prédateurs et les ventes frauduleuses de parcelles.
Le professeur Gueye qui soupçonne une corruption à grande échelle d’agents administratifs met en garde contre de tels agissements qui pourraient conduire à l’irréparable, surtout dans un contexte marqué par une récurrence des conflits fonciers dans le pays.
Il invite le chef de l’Etat à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport de la la commission nationale de réforme foncière qui dorment dans les tiroirs depuis plus de deux ans.